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Gouverneurs de Nantes

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LISTE DES GOUVERNEURS DE NANTES

Saint-Félix, évêque de Nantes, est le premier que l'on peut dire avoir eu le gouvernement de Nantes ; il lui fut confié par le roi Clotaire I, l'an 560.

Beppolen, autrement Pappolen, après la mort de St-Félix, l'an 584.

Theudoad, l'an 610 et avant.

Grippon, vers l'an 630. Ses successeurs jusqu'à la fin du VIIIème siècle ne sont pas connus ; la ville probablement n'eut point d'autres gouverneurs que ceux qui s'en dirent comtes et seigneurs.

Widon, autrement Gui, vers l'an 799.

Gondebauld, vers l'an 820.

Lambert I, l'an 827, révoqué l'an 831.

Richowen, l'an 831, jusqu'à l'an 841.

Rainauld, l'an 841, jusqu'à 843.

Lambert II, depuis 843, jusqu'à 849, par usurpation.

Amauri, nommé par le roi l'an 849, sans effet.

Il ne paraît pas que Nantes, depuis ce temps jusqu'à l'an 990, ait eu des gouverneurs, de la nomination du roi ou de quelqu'autre prince.

Auriscand, évêque de Rennes, mis par Conan-le-Tors, comte de Rennes, qui s'était saisi de Nantes l'an 990, sur le comte Judichaël.

Hugues, évêque de Nantes, la même année, jusqu'à 992.

L'on ne trouve, depuis ce temps jusqu'à l'an 1190, d'autres gouverneurs de la ville, que ceux qui s'en disaient seigneurs et comtes.

Jehan de Goulaine, gouverneur de Nantes, l'an 1190 et avant sous Geoffroy d'Angleterre, comte de Nantes. Il est très-probable que c'est ce seigneur qui a fait les armes de la maison de Goulaine, et qu'il prit moitié Angleterre, à cause de Geoffroy, et moitié France, à cause de l'amitié tendre que le roi portait à Geoffroi. Ceux qui vinrent après Jean de Goulaine ne sont pas connus, jusqu'à Guy de Rochefort.

Guy de Rochefort, institué capitaine du château de Nantes par Charles de Blois, en 1353 et avant. On appelait capitaine du château et de la ville ceux que nous appelons gouverneurs ; l'usage en a duré jusque dans le XVIème siècle.

Bertrand Du Guesclin, l'an 1372.

Olivier de Clisson, l'an 1379.

Amauri de Clisson, la même année. Il défendit la ville, l'an 1380, contre les Anglais qui en formèrent le siège.

Geffroi de Poutglou, l'an 1384.

Olivier de Mauni, vers l'an 1390.

Gilles Delbiest, en juillet 1399 et 1415.

Tristan de la Lande, l'an 1417.

Bertrand de Dinan, maréchal de Bretagne, gouverneur de Nantes vers 1420.

Jean de Malestroit, évêque de Nantes, chancelier de Bretagne, gouverneur de Nantes en 1429 et 1434.

Le sire de Chasteaubriant, en 1436 et 1437, etc.

Le sire de Guemené-Guingamp, capitaine du château de Nantes, en 1444 et avant.

Maistre Loys de Kermené-Guingamp, chancelier de Bretagne, gouverneur en 1445. Mademoiselle de Kermené son épouse, étant accouchée au château de Touffou, pendant le carême de cette année, la ville, aussitôt qu'elle l'eut appris, envoya à cette dame quelques vins de liqueur, et du meilleur poisson qu'on pût trouver, pour la fortifier dans son épuisement. L'usage de la viande, pendant le carême, était banni entièrement alors [Note : L'on observait à l'hôpital de Nantes de ne servir aux malades aucuns bouillons gras, ni viande, tous les mercredis, vendredis et samedis de l'année, et en carême ni oeufs ni viande. La régularité continuait encore l'an 1592. On trouve que le samedi, 14 du mois de février audit an, fut donné et banni à son de trompe, par les carroils (de la ville de Rennes), arrêt de la cour, où il est fait défense à toutes personnes de non manger de chair en carême, et à tous bouchers et revendeurs d'en fournir, le tout sous peine d'être pendus et étranglés ; et ce, sur l'avertissement que l'on en mange quasi publiquement].

La qualité de Maître donnée à M. de Kermené, et celle de Mademoiselle donnée à la dame son épouse, sont employées en des actes de leur temps.

René Rouaud. Institution de lieutenant au gouvernement de Nantes, pour René Rouaud, 27 septembre 1457.

Noble homme messire Henri de Villeblanche, nommé le 6 janvier 1459.

Noble homme Tanegui du Chastel, écuyer, nommé le 15 novembre 1461. Il tenait encore le gouvernement en 1472.

Noble homme écuyer Perrot d'Aidie, en 1473. Il était encore en place en 1481, et aux gages de cent liv. monnaie sur les deniers de la ville.

Jean de Challon, prince d'Orange, l'an 1486 et suivante. 

Jean, sire de Rieux et de Rochefort, maréchal de Bretagne, capitaine de Nantes en 1488.

Jean de Robien, commis à la garde du château de Nantes, le 14 avril 1489.

Le sire d'Albret, en 1490 et suivante.

Escuyer Alain de Montmenard, seigneur de Rochefort, en novembre 1491.

Le sire de la Trimouille, au mois d'août 1492. On le trouve encore à l'an 1498.

Noble homme Artur l'Espervier de la Bouvardière, institué le 1er novembre 1498. — 15 décembre 1503. 

Noble homme messire Jehan de Montdragon, le 26 mars 1512. Il était encore en place au mois d'août 1518, et se trouva à l'entrée du roi et de la reine.

Le seigneur de Bonnivet, amiral de France, 1522 et 1525.

Anne de Montmorenci, grand maître de la maison du roi et maréchal de France, était gouverneur de Nantes en 1527, et encore en 1537 à Nantes.

Anne, duc de Montmorenci, pair et connétable de France, 1540, 1563, 1565. Il se trouva, le 12 octobre de cette année, à l'entrée du roi à Nantes.

René de Sanzai. Charles IX, dans des lettres du 19 décembre 1568, dit lui avoir donné ci-devant le gouvernement de la ville et château de Nantes, c'est-à-dire, établi lieutenant pour y commander, en l'absence du gouverneur. Le roi a continué depuis de nommer à cette place. Les gouverneurs y nommaient auparavant et destituaient. Les lieutenants prennent souvent la qualité de gouverneurs sur les registres et ailleurs, sans aucune addition ou avec ces mots : gouverneurs sous Mgr., etc.

Albert de Gondi, général des galères et maréchal de France, comte de Rais, etc., nommé en 1568.

Charles de Gondi, duc de Rais, gouverneur en 1585. Il n'eut aucun commandement, depuis l'an 1589, que le duc de Mercœur s'empara du château.

Hercule de Rohan, duc de Montbazon, pair et grand veneur de France, institué au mois d'avril 1598.

Henri de Rochefort, en survivance l'an 1616, dit de Montbazon en 1620 ou 1621, se démit en 1632.

Armand-Jean du Plessis, cardinal de Richelieu, nommé le 2 mars 1632.

Charles de la Porte, duc de la Melleraie, maréchal de France, nommé à la mort du cardinal, l'an 1642, mourut l'an 1664.

Armand de la Porte, son fils, reçu en survivance, l'an 1643, connu depuis sous le nom de duc Mazarini, parut à Nantes au mois de juillet 1665. Il se démit au mois de décembre de la même année.

Sébastien, comte de Rosmadec, marquis de Mollac, etc. ; en décembre 1665 ; il mourut en 1693.

Sébastien, comte de Rosmadec, succéda cette même année ; il mourut l'an 1700.

Jean, comte d'Estrées, maréchal de France, vice-amiral, etc., au mois de juin 1701, mourut le 19 mai 1717.

Victor-Marie d'Estrées, grand d'Espagne et maréchal de France, succéda l'an 1717. II mourut le 28 décembre 1737.

Louis-Toussaint, duc de Brancas, etc., grand d'Espagne, maréchal de France, nommé le 1er avril 1738, fit son entrée le 18 septembre suivant.

M. le marquis de Brancas fils, nommé gouverneur des ville et château de Nantes, tour de Pirmil et dépendances, le 21 février 1747. Ses provisions sont enregistrées du 1er mai.

Albert d'Ailly, duc de Chaulnes, dont l'ayeul avait été gouverneur de la province, acheta la lieutenance générale du comté nantais du duc de Brancas, en 1752, et ne l'exerça que peu de temps. Il fut reçu en grande pompe à Nantes, avec sa femme, le 16 septembre de cette année.

Armand-Vignerod du Plessis-Richelieu, duc d'Aiguillon, ministre des affaires étrangères, né en 1720, mort en 1788. Il acheta en 1753, moyennant 600,000 livres, cette même lieutenance qui n'en rapportait annuellement que 25 à 26.000, et fit son entrée solennelle à Nantes, le 10 février suivant. C'est la dernière réception de ce genre qui ait eu lieu. Pourvu en outre, par le roi, de la charge de commandant en chef dans la province, il s'en démit en 1768 et fut remplacé par le duc de Duras ; mais il retint celle de lieutenant général du comté nantais qu'il conserva jusqu'à sa mort.

Son successeur et dernier titulaire fut le duc d'Agénois. C'était le fils du duc d'Aiguillon, qui portait les mêmes noms, mais qui non encore reçu, comme on s'exprimait alors, n'était connu que sous cette qualification. Député de la noblesse d'Agen aux Etats-Généraux de 1789, il montra d'abord une sorte de libéralisme. Compromis néanmoins plus tard, il crut devoir se réfugier à l'étranger, et mourut à Hambourg, en 1800, n'étant âgé que de trente-neuf ans, au moment où Bonaparte, qui ne cherchait qu'à racoler les épaves de l'ancien régime, venait de le rayer de la liste des émigrés. 

(M. Dugast-Matifeux - 1879) 

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