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LE SECOND EMPIRE ET LA PRESSE NANTAISE

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Dans son numéro du 25 juin 1852, le journal royaliste l'Espérance du Peuple, ayant publié un article dans lequel l’auteur se félicitait de voir un grand nombre d’élus donner leur démission pour protester contre le Coup d’état, suivant ainsi « avec un religieux respect et un dévouement à toute épreuve » les conseils du comte de Chambord, reçut l’avertissement suivant :

« Considérant qu’il résulte de cet article une invitation directe à ne pas prêter le serment prescrit par l’article 14 de la Constitution et qu’un tel langage provoque entre citoyens de la même patrie des divisions regrettables auxquelles l’immense acclamation de 8 millions de suffrages aurait dû mettre un terme ;

Considérant qu’après une manifestation si éclatante de la volonté nationale, c’est méconnaître au plus haut point les grands intérêts du pays et de sa société que de leur substituer un intérêt exclusif de parti.

Un avertissement est donné...  » [Note : Après 2 avertissements, le journal pouvait être suspendu].

Le Phare de la Loire, journal républicain, reçut un avertissement pour avoir écrit :

« L'Empereur a prononcé un discours qui, d’après l’agence Havas, a provoqué à plusieurs reprises les cris de Vive l’empereur »

« Attendu que cette formule dubitative est inconvenante en présence de l’enthousiasme si éclatant que les paroles du dit Empereur ont excité ».

Autre avertissement, 24 février 1863 :

« Pour avoir excité à la haine du gouvernement en lui imputant d’avoir par une mesure, dont il dénature le but et la partie, entravé les efforts de la charité publique en faveur des ouvriers souffrant de la crise cotonnière ».

Suspension pour 2 mois le 6 juin 1863 « pour insulte à la personne même de l'Empereur ». Dans un article relatant la victoire de l’opposition, Laurent Pichat avait écrit : « Comme à Solférino, le triomphe a été dû à une excellente armée mal commandée ».

Mangin, traduit en correctionnelle pour la souscription Baudina, fut condamné à 800 fr. d’amende en instance. La Cour d’appel réduisit l’amende à 100 fr., mais y ajouta un mois de prison (janvier 1869). (F. G.).

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