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L'ANCIENNE PAROISSE DE SAINT-DONATIEN

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La paroisse Saint-Donatien (de Nantes) ou Sainct-Donatien-lès-Nantes était autrefois un " fief proche de l'évesque ". Ses limites ont été fixées en 1683 suivant la déclaration que Messire Gilles de Beauvau, évêque de Nantes de 1677 à 1717, fit devant les commissaires députés par le Roi :

« Ladicte paroisse bornée au midy par celle de Doulon, depuis la maison de la Bottière, passant le long des Mitries, jusqu'au bout d'icelles dont traversant le chemin qui conduist à la chapelle de Toutes-Aides, descendant jusqu'à l'arche du Gué aux Chèvres, et d'icelle montant à une ruelle qui est au-dessus des trois maisons scituées au dehors de la barrière de Richebourg. Au couchant par celle de Sainct-Clément, séparée par laditte ruelle depuis laditte barrière allant le long d'icelle par devant le moulin du Chapitre, jusqu'à l'ormeau près le couvent des Chartreux qui termine laditte paroisse de Sainct-Clément dans celle de Sainct-Donatien : et dudict ormeau, traversant en droite ligne les couvent jardin de Sainct-André à Porterie, de laquelle barrière descendant par le chemin qui conduit à la chaussée Barbin, le costé vers l'église de Sainct-Donatien estant de la paroisse et l'autre costé du chemin de celle de Sainct-Clément. Et passant sur laditte chaussée au delà d'icelle : et de là au pont du Sançe, le chemin qui conduict séparant au couchant laditte paroisse de Sainct-Donatien et celle de Sainct-Sambin. Au nord, la ditte paroisse est bornée par les landes de la Chapelle-sur-Erdre, passant dudict pont le long des dittes landes, au moulin des Rochettes de là à maison de Porterie, d'où traversant la Rivière d'Erdre, les marais de l'estang Hervé au commun dudict lieu et la Lande de Brise Bonne, jusques à la Vieillarderie, qui est en Quarquefou ; et de là tendant à la Croix de la Ladrie par le chemin qui sépare le fief du prieuré de la Magdeleine-des-Bois, d'avec celuy de Porterie, laditte croix estant au coing des landes, dans un chemin qui sépare les paroisses de Quarquefou de Saincte-Luce, de Doulon et de Sainct-Donatien. Et à l'Orient passant laditte croix par le Chemin nantais, entre le bois de la Chasteigneraie, qui est en Doulon et à l'entrée des Mitries en Sainct-Donatien, jusques à la ditte maison de la Bottièreu » (Archives départementales de Loire-Atlantique, G. 8).

L'ancien domaine (terre et seigneurie) de Belle-Isle ou Belisle (en Saint-Donatien) appartient en 1260 à Durand Goyais, qui le cède à Alain Vicomte de Rohan, à Jean du Change (en 1471 et en 1483), à René d'Avangour-Kergroix, à Yves ou Alexandre de la Tullaye (maître des Comptes), époux de demoiselle François Gaultier (vers 1580), à Fr. Moulin de Cheviré, veuve du marquis de la Tullaye (en 1772) et à la famille de la Tullaye (en 1857). Le seigneur du lieu a droit de prééminences dans l'église de Saint-Donatien et Rogatien, ainsi qu'un droit de haute, moyenne et basse justice, confirmés par un aveu daté du 29 mai 1670 : " Le fief et juridiction du Port Durand, en droict de haulte moyenne et basse justice, roole rentier, foursches patibulaires ; connaissance de cens, droict de quintaine, création de touttes sortes d'offices pour l'exercisse de la dite juridiction, espaves, galloyes ; deshérances de lignées, succession de bastards, droict de pesche en la rivière de l'Erdre, depuis la vieille maison qui joignant la prée de la Turmissinière jusques à la boire de la Rischardière, prohibitive et défensable à touttes personnes, droicts seigneuriaux et prééminences d'église droict de banc et accoudoirs en l'église de Saint-Donatien …. " (Archives départementales de Loire-Atlantique, B. 1914). Un acte de 1679 donne une description du domaine : " La maison noble de Belisle en la paroisse Saint-Donatien près Nantes est composée de deux grands corps de logis avec leurs caves, salles, chambres, cuisines, antichambres, cabinets, grenier, pressoirs, écurie et fanerie, couverts d'ardoises, cours et bassecours fermées de murailles, chapelle, fuge à pigeons, jardins, vergers, vignes, marais, bois anciens et de revenus aussi enclos de murailles, moulins à vent, …. " (Archives départementales de Loire-Atlantique, B. 1914) ;

L'ancien domaine (terre) de la Boissière (en Saint-Donatien). Propriété successive de Charles de Sévigné (en 1680), de Marie de Sévigné, comtesse de Montmoron, femme d'Emmanuel du Hallay (en 1707 et 1717), Jean du Hallay, chevalier, fils de Marie de Sévigné (en 1736 et 1746), Emmanuel du Hallay (en 1757), Elisabeth-Geneviève Levy, femme de René-Henri de la Tullaye (en 1771) ;

L'ancien  domaine (terre) de Bonneville (en Saint-Donatien). Propriété successive de François le Bel (en 1482), de la famille de Tullaye (en 1679 et 1731) ;

L'ancien domaine (terre) de la Botière (en Saint-Donatien). Anoblie en 1463, en faveur de Pierre Raboceau, secrétaire du Duc. Puis propriété successive de Jean du Mé (en 1495), Jeanne de Malignac (en 1554), Michel Barberé (en 1669), famille de Barberé (en 1746), famille Libault (en 1857) ;

L'ancien domaine (terre) de la Bouteillerie (en Saint-Donatien). Propriété de Suzanne Grimaud en 1626, puis des Chartreux de Nantes ;

L'ancien domaine (terre) de la Chantrie ou Chanterie (en Saint Donatien). " Lieu noble de la Chantrie, … contenant avec les jardins, terres et vergers, le tout de 210 journaux ". Propriété du chantre de la cathédrale de Nantes ;

L'ancien domaine (terre) de Cheviré (en Saint-Donatien). Propriété successive de Jeanne de Vigneu, femme de Guillaume de Téhillac (en 1683), Michel Moulin (en 1692), la famille de Saint-Pern (en 1857) ;

L'ancien domaine (terre et seigneurie) de la Desnerie (en Saint-Donatien). Propriété successive : - d'Eonnet Leet (en 1454), - d'écuyer Pierre Leet (en 1475), - d'Anne de la Touche, veuve de Pierre Leet (en 1499), - de Jean Leet (en 1499). A noter qu'en 1376, Guillaume Leet, chevalier, fondait à Buzay, trois messes par semaine. On trouve ensuite : - Christophe Leet (en 1528), - Françoise Pastorel, veuve de Christophe Leet (en 1534), - René Leet (en 1547), - Mathurin de la Roche-Saint-André, héritier de René Leet après son décès (en 1553), - Mathurin de la Roche-Saint-André, petit-fils de Jeanne Leet (en 1554 et 1582), - Michelle Pineau, veuve de René de la Roche (en 1628), - Louis de la Roche-Saint-André, conseiller au Parlement de Bretagne (en 1634 et 1679), - Louis de la Roche-Saint-André, chevalier, fils et héritier principal de noble Louis de la Roche vivant chevalier, époux de dame Anne Raoul (en 1687), - Jeanne Charrette (en 1701), - Jean-Marie de Trevellec, chevalier, seigneur de Kerolivier, veuf de Françoise Charrette (en 1755), - la famille Trevellec (en 1775), - la famille de Sesmaisons (en 1857) ;

L'ancien domaine (terre) de l'Epronnière ou l'Eperonnière (en Saint-Donatien). Propriété successif de : - Jean Chauvin (en 1461 et 1468), - Jean Chauvin, chancelier de Bretagne (en 1480), - Guillaume de Chauvin (en 1516), - Claude de Tourneulx, sire de Belair, auditeur des Comptes, suite à la vente de François Guischardy, sire de Martigné, conseiller au Parlement de Bretagne (en 1662), - le Meneust (en 1775), - Louis-Robert de Grandville (en 1829), - la Congrégation du Sacré-Cœur (en 1857) ;

L'ancien domaine (terre) de L'Eraudière (en Saint-Donatien). Propriété successive : - de noble homme Julien Laurent (ou Laurens), sire du Plessis Mabille, conseiller du Roi, son lieutenant-général au siège Présidial de Nantes, époux de demoiselle Yvonne Charrette (en 1596), - d'écuyer Julien Laurent (ou Laurens), seigneur de la Noë de Passay, conseiller du Roi, son alloué et lieutenant-général civil et criminel de Nantes, époux de demoiselle Yvonne Charrette, - de Françoise Laurens, femme de Gilles Pantin (en 1625), - d'écuyer Henri de Ruais (en 1666 et 1669), - de N. Rapion (en 1679), - de noble homme Jean Rapion (en 1693). Ce domaine est vendu en 1782 par Jean-Baptiste-Louis-François de Bourgoing, lieutenant-général au Présidial de Nantes, à François-Pierre-Marie Foucault, écuyer et ancien consul à Nantes. Ce domaine est en 1837, propriété de la famille de Sesmaisons. Le château est restauré entre le XVIIème et le XIXème siècle. Il devient ensuite une résidence des évêques de Nantes, avant d'être acheté par la famille de la Tullaye en 1887 ;

L'ancien domaine (terre et juridiction) de l'Etang-Hervé (en Saint-Donatien). Propriété de : Jean Spadine (en 1543), - François le Bourg (en 1576), - écuyer Gilles le Bourg, sire du Bois-Marquer (en 1603) ;

L'ancien domaine (terre) du Fort (en Saint-Donatien). Propriété de Sébastienne Médor, veuve de Jean de Boiscenit (en 1584), de la famille Galebaud ou Galbaud (en 1860) ;

L'ancien domaine (terre) de la Giraudière (en Saint-Donatien). Propriété de Charles de Sévigné, comte de Montmoron (en 1680) ;

L'ancien domaine (terre) de la Haie-L'Evêque ou Halvêque ou Haie-Levesque (en Saint-Donatien). Anoblie en 1743, en faveur de Marie-Marguerite Cosnier ;

L'ancien domaine (terre) de la Haugronnière (en Saint-Donatien). Propriété d'Eonnet Leet (en 1454), de Pierre Leet (en 1475 et 1531) ;

L'ancien domaine (terre) de la Houssinière (en Saint-Donatien). Propriété successive de Jacques Ménardeau (en 1530), N. Loriot (1596), Christophe Bretaigne (en 1669), de Bruc, conseiller au Parlement de Bretagne (en 1679), Julienne Hallouin (en 1681), Bouteiller (en 1858) ;

L'ancien domaine (terre) de Launay, autrefois Launay-Savaton (en Saint-Donatien). Propriété de Gilles Savaton (en 1461). Françoise Giffart, femme de Jean Allain, sire de la Lande et du Rouvre, conseiller au Parlement de Bretagne, le vendit, en 1600, à Olivier de Coussy. Propriété d'Elisabeth-Geneviève Levy, femme de René-Henri de la Tullaye (en 1771) ;

L'ancien domaine (terre et juridiction) de la Marrière ou Marrière (en Saint-Donatien). Cette seigneurie avait potence, moulin et fuie, à l'époque de la seigneurie des Coursin et des Busson de La Marière. Propriété successive de Gilles Bourgneuf (en 1483), de Jean Cousin (en 1603), de Joseph Busson (en 1715). Cette propriété a servi de prison en 1793 (elle a contenu jusqu'à 163 prisonniers) ;

L'ancien domaine (terre) de la Perverie (en Saint-Donatien). Propriété de Perrot de Launay (en 1405), de l'écuyer Jacques Cheminard (en 1650), de Marie-Thérèse Cheminard, femme de Jean de Vay (en 1698) ;

L'ancien domaine (terre) de Plessis-Tizon ou Plessis Tison (en Saint-Donatien). Propriété successive de Georges Cadaran ou Cadaren (en 1415), de Geoffrienne Coupegorge, veuve de Guillaume de Cadaran (ou Cadaren) (en 1607), de Françoise du Plessis de la Bourgonnière (ou Bourgeonnière) en Anjou, épouse de Jean Barillon (en 1416), Macé Cadaran (ou Cadaren) (en 1440), Françoise de Vaucouleurs, épouse de François de Cadaran (en 1628), Salomon de la Tullaye (maître des Comptes) et à la famille de la Tullaye (en 1857). La chapelle domestique du Plessis-Tison portait au début du XVIIème siècle le nom de " Notre-Dame Coupegorge " du nom de sa propriétaire (Archives départementales de Loire-Atlantique, G. 20). Le château est acheté le 16 mai 1928, par les religieuses Ursulines à la famille de la Tullaye ;

L'ancien domaine (terre et juridiction) du Port-Durand (en Saint-Donatien). Propriété successive : - d'Eustache de Retz, femme d'André de Vitré (en 1180), - de Marguerite de Montauban, femme de noble écuyer Georges Lespervier (en 1466), - de Philippe de Montauban, chancelier de Bretagne (en 1509). Ce domaine est vendu en 1580 par René d'Avaugour, sire de Kergrois, à N. (Alexandre ?) de la Tullaye. On trouve ensuite comme propriétaire : René de la Tullaye (en 1636), Salomon-François de la Tullaye (en 1731), Fr. Moulin de Cheviré, veuve du marquis de la Tullaye (en 1772). Cette seigneurie avait un droit de haute, moyenne et basse justice ;

L'ancien domaine (terre) de Port-Guischard (en Saint-Donatien). Propriété de Guillemette Gobé (en 1671), Robert Vallais (en 1676), Mathieu Bellabre, négociant (en 1683) ;

L'ancien domaine (terre et juridiction) de Port-Lambert, autrement La Potrie (en Saint-Donatien). Propriété successive de : - l'abbaye de Blanche-Couronne (en 1603), - Jacques Foucault, sire de la Guérinière, conseiller au Parlement de Rennes (en 1638), - écuyer Philippe Bitault (en 1679), - Paul Cassard (en 1685), - Jean-Baptiste Sarrebourse, sire du Lary (en 1726), - Nicolas Perrée, sire de la Villestreux (en 1746), - Elisabeth-Geneviève Levy, femme de René-Henri de la Tullaye (en 1771), - René-Albert de la Tullaye, héritier d'Etienne Levy (en 1773) ;

L'ancien domaine (terre et seigneurie) de Porteric ou Porterie (en Saint-Donatien). Propriété successive de : Jean de Châteaubriant (en 1286). Jean II de Châteaubriant. Jean III de Châteaubriant, fils de Jean II et décédé  avant 1399. Désiré et Jean de Châteaubriant, ses fils, décédés prématurément et sans postérité. Marguerite de Châteaubriant, leur tante, femme de Thébaud Angier, décédé en 1414. Jean Angier, leur fils puis Marguerite Angier, sa sœur, femme de Louis de la Motte, sire de Bossac, décédée en 1436. - Leur fille aînée, Isabeau de la Motte, femme de Geoffroy du Perrier, comte de Quintin, décédée en 1474 (en 1445), -  Mathurine du Perrier, leur fille, qui l'avait reçue en dot dès 1455, lors de son mariage avec Jean Tournemine, seigneur de la Guerche, décédés respectivement en 1504 et 1473 (en 1475), - François Tournemine, leur fils aîné, décédé sans alliance en 1529. – Raoul Tournemine, son frère, époux de Marguerite Caillon, - René Tournemine, fils des précédents (en 1541), - Pierre Tournemine, son frère, baron de Campzillon, décédé en 1580 (en 1549), - Acquise par Geffroy Drouet, seigneur de Langle, époux de Marguerite Pesneau, - Vendue en 1594 par Guillaume Belon, l'un des héritiers des précédents à Marie de Beaucaire, duchesse de Mercoeur, qui le revendit en 1599 à Guillaume Bernard, contrôleur-général des finances, - Gabriel Bernard, fils du précédent, en son nom propre et celui de ses sœurs (en 1628), - Acquise par Michel d'Espinoze et Jeanne Gazet, - La terre est érigée en baronnie, en 1640, en faveur de Michel d'Espinoze, - Autre Michel d'Espinoze, fils du précédent (en 1654), - Regnaud d'Espinose, conseiller au Parlement de Bretagne (en 1680), - Bonne-Elisabeth d'Espinoze, fille de Michel et épouse de Gabriel-Sébastien de Rosmadec, décédée en 1735 (en 1720), - Michel-Anne de Rosmadec, marquis de Goulaine, leur fils, décédé en 1786, - Charles-Paul-Augustin, marquis d'Espinoze, - la famille le Lasseur (en 1859). A noter que Porteric possédait une haute justice s'exerçant sur les paroisses de Saint-Donatien, Orvault et Chantenay ;

L'ancien domaine (terre) du Ranzay (en Saint-Donatien). Propriété successive : - de Jeanne du Moulin, femme de Robert Sorin (en 1426). - Franchie en 1469, en faveur de Jacques Raboceau, secrétaire du duc, - de Pierre Raboceau (en 1509), - de Jean Raboceau (en 1543), - d'Etienne Ménardeau (en 1554), - de Pierre Ménardeau, conseiller auditeur en la Chambre des Comptes, époux de demoiselle Renée Gabart (en 1583 et 1600), - de René Ménardeau, écuyer, sire du Perray, de la Botinière et du Jarry (en 1640), - de Sébastien Bidé, conseiller du Roi (en 1643), - de Claude Bidé, écuyer, conseiller du Roi, alloué et lieutenant-général au Présidial (en 1644), - de Sébastien Bidé (en 1668), - de Madeleine Bidé (en 1679), - d'Anne le Lou, femme de François des Cartes (en 1681), - de Jean Martin, sire du Perray (en 1691), - de Jean Martin (en 1718), - des enfants de J.-B. Luzeau de la Morinière, écuyer (en 1725), - de Cosnier de la Bothinière (en 1746). Cette terre est vendue en 1771 par les demoiselles Luzeau de la Morinière à noble homme Joseph Jarry. Propriété de Nicolas Cosnier de la Bothinière (en 1772), de la famille le Lasseur ou Lelasseur (en 1780), puis de la famille de la Laurencie. A signaler qu'au XVIIème siècle, on trouve mentionnés Ranzay-Bidé, Ranzay-Ménardeau et Ranzay-Clermont (ou Ranzay-Clairmont). On trouve aussi les appellations " Grand Ranzay " et " Petit Ranzay " ;

L'ancien domaine (terre) de la Renaudière (en Saint-Donatien). Propriété de : - noble homme Bernardin d'Espinoze, époux de demoiselle Jeanne le Lou, - Michel d'Espinose, seigneur de la Grand-Cour, Président en la Cour du Parlement, époux de demoiselle Jeanne Gazet, - Anne-Marie le Lou (en 1690), - Marie Cosnier de la Bothinière (en 1746) ;

L'ancien domaine (terre) des Salles (en Saint-Donatien). Propriété successive de : - Thomas d'Avaugour (en 1471), - écuyer Jean d'Avaugour, fils aîné, héritier P. et N. de feu noble écuyer Thomas d'Avaugour, alloué de Nantes (en 1478), - René du Pé (en 1570), - René de la Tullaye (en 1636), - Salomon-François de la Tullaye (en 1731), - François Moulin de Cheviré, veuve du marquis de la Tullaye (en 1772) ;

L'ancien domaine (terre) du Tertre (en Saint-Donatien). Nommé la Poterie, avant 1486, et anobli au dit an en faveur de Guillaume Picault. Propriété successive de : - Jean le Vavasseur (en 1574), - J. Foucault, sire de la Guérinière, conseiller au Parlement de Rennes (en 1638), - écuyer Philippe Bitault (en 1679), - Paul Cassard (en 1685), - Jean-Baptiste Sarrebourse, sire du Lary (en 1726), - écuyer Nicolas Perrée, sire de la Villestreux (en 1741 et 1746), Marie-Geneviève Levy, héritière d'Etienne Levy son père et femme de René-Henri de la Tullaye (en 1771 et 1773) ;

L'ancien domaine (terre et juridiction) de la Trémissinière (en Saint-Donatien). Autrefois la tour de Meschinière ou Messinière ou Turmossinière, en Saint-Donatien, qui date semble-t-il du Xème ou XIème siècle. En 1486, demoiselle Marguerite Gaspern, veuve de Guillaume de Montfort, se dit dame de Meschinière. En 1543, on mentionne la veuve de Jean Maury. On trouve par la suite, successivement, les propriétaires suivants : François Caillaud (en 1574), Marguerite Caillaud (en 1632), Etienne Gorge (en 1662), M. Forget (en 1679), les familles Ernoul (vers 1752), Le Faou (au XVIIIème siècle, en 1772, chanoine Jean-Baptiste le Faou, avec ses sœurs et ses tantes), Debray (1843), Charrette (à partir du 12 février 1844, suite à un acte de vente entre Virginie Debray, épouse Boullet, et Louise Marie Charlotte de Charrette, comtesse de Vierzon et veuve de Charles Athanase Marin, baron de Charrette de la Conterie), Cahours (à partir du 15 mars 1869) ;

L'ancien domaine (terre et juridiction) de la Verrière (en Saint-Donatien). Propriété successive de : - Guillaume de Montauban, seigneur de la Verrie et du Bois-Martin (en 1451), - Marguerite de Montauban, femme de Georges Lespervier (en 1454), - François Lespervier (en 1512), - Bonaventure Lespervier, femme de François de la Noue (en 1540), - François de la Noue, surnommé Bras-de-Fer (en 1579), - Charles de Sévigné, comte de Montmoron (en 1680), - Marie de Sévigné, femme d'Emmanuel du Hallay (en 1717), - Jean du Hallay (en 1746), - Elisabeth-Geneviève Levy, femme de René-Henri de la Tullaye (en 1771) ;

[Tiré en partie du Dictionnaire des terres et seigneuries de l'ancien comté nantais et de la Loire-Inférieure, d'Ernest de Cornulier].

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