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LE CHATEAU DU BOISORCANT OU BOISORCAN A NOYAL-SUR-VILAINE

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C'est un des rares manoirs de cette époque au pays de Rennes qui ait conservé son cachet et son environnement typique. La cour d'entrée est précédée d'un portail en plein cintre muni de meurtrières ; elle renferme à gauche un corps de garde et en face de lui une chapelle à chevet droit sommée d'un élégant clocheton, laquelle a été restaurée et possède encore son mobilier en particulier une statue en bois de Saint Julien (XVIIIème siècle).

Château du Boisorcan à Noyal-sur-Vilaine (Bretagne).

Le château construit entre cour et jardins est entièrement entouré de douves, ses accès étaient autrefois fortifiés et défendus par trois pont-levis.

Siège d'une haute justice, le Boisorcant fut érigé en châtellenie en 1583.

Le manoir primitif des Orcant (1382) passa par alliance aux Du Pé (1460) puis aux Thierry sieurs de la Prévalaye en 1475. [Note : A la fin du XIVème siècle, le manoir est cité dans les textes comme « masure » ou « herbergement » ; en 1458 « salle » et « manoir » dès les années 1460].

Ce fut J. Thierry, trésorier du duc François II, qui fit édifier le château actuel à la fin du XVème siècle (vers 1490). Les Thierry qui étaient fort riches jouèrent alors un rôle important dans la défense du Comté de Rennes et s'attirèrent par là la reconnaissance de la duchesse Anne. Le domaine passa ensuite par alliance aux d'Angennes en 1566. Par succession des de Morais, il retourna à ces derniers en 1690. En 1748, les de Marguerite le vendirent aux Le Prestre seigneurs de Châteaugiron qui l'avaient encore en 1789 : il est passé par succession des de Bois-Renard aux de la Sayette.

Vers 1797, le château et la ferme sont la propriété de M. de Bonvouloir. A l'intérieur on trouve de forts belles salles, qui toutes ont conservé de magnifiques cheminées. Signalons en particulier au premier étage la Chambre Dorée, qui est décorée de peintures du XVIIème siècle.

Château du Boisorcan à Noyal-sur-Vilaine (Bretagne).

Cet important corps de logis, actuellement non meublé, appelle aujourd'hui des travaux d'entretien en raison de son intérêt exceptionnel. A noter que le château a été complètement restauré au cours des années 1990. [Note : Il est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 7 octobre 1931, puis classé par arrêté du 10 septembre 1987 avec sa chapelle, ses douves et la cour. L’ensemble de domaine a été inscrit par arrêté du 17 octobre 1994].

(Association Bretonne, M. D.).

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Visite du château de Bois-Orcan en 1928.

Le château de Bois-Orcan (commune de Noyal-sur-Vilaine) est depuis très longtemps habité par des fermiers. Le propriétaire y conserve seulement un pied-à-terre, mais il entretient les constructions et il veille à ce que les abords du château, les douves et les bois, conservent leur aspect pittoresque et archaïque. Une partie de l'ancien château, la cour et les bâtiments qui l'entourent sont envahis par ce qu'exige l'exploitation d'une grande ferme, mais tout cela est conforme à l'aspect que devait présenter le Bois-Orcan au temps des premiers seigneurs qui le construisirent. C'était en effet un modeste manoir rural habité par le chatelain et par son fermier, défendu contre les rôdeurs par des douves et par de modestes fortifications.

Le domaine conserve le nom des Orcant qui le possédaient au XIVème siècle, il passa ensuite aux Thierry (vers 1475) et à leurs descendants les familles de Poigny d'Angennes et de Norais de Brézolles, puis, par vente, aux familles de Margerie de Vassy et le Prestre de Châteaugiron.

Les Thierry, vieille famille rennaise qui s'enrichit pendant les premières années du règne de la Duchesse Anne, ajoutèrent plusieurs terres à la seigneurie primitive et vraisemblablement reconstruisirent le château.

Dans l'état actuel, le château et ses dépendances sont complètement entourés par de larges fossés ; un pont fixe a remplacé le pont-levis quelques restes de la porte fortifiée subsistent. On remarque le dispositif ingénieux des meurtrières dans la baie est enchâssée une boule de pierre percée d'un trou et mobile dans tous les sens. Le tireur pouvait facilement faire mouvoir la boule et diriger vers toutes les directions le canon de son arme.

La porte de la chapelle date du XVème siècle et du XVIème siècle mais l'édifice a été presque complètement reconstruit en 1779. On y conserve une jolie statue en bois du XVIème siècle, représentant le Saint Patron, saint Julien, vêtu en chevalier. A remarquer le petit clocher à trois étages qui est très élégant.

La façade du château a beaucoup souffert. Le porche qui abritait probablement la porte d'entrée a disparu. On regrette surtout la destruction des gerbières surmontées de hauts pignons armés de fleurons et de crochets qui rompaient la longue ligne des combles.

A l'intérieur ce ne fut pour nous que multiples admirations pour de vieilles choses encore intactes. Les belles ferronneries fleuronnées des fenêtres, les volets sculptés avec leurs ajours découpés finement, les plafonds aux poutres sculptées d'ornements du XVème siècle. Les peintures de l'alcove de la chambre dorée, la disposition ingénieuse des escaliers.

A l'extérieur, on admire l'aspect pittoresque du vieux manoir auquel les larges fossés, le jardin du fermier et un petit bois forment un cadre charmant.

M. le Vicomte de la Seyette qui nous autorisa à visiter la propriété a droit à toute la reconnaissance (E. Evellin).

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