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PARTHENAY-DE-BRETAGNE

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La commune de Parthenay-de-Bretagne (pucenoire.gif (870 octets) Parzheneg) fait partie du canton de Rennes. Parthenay-de-Bretagne dépend de l'arrondissement de Rennes, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PARTHENAY-DE-BRETAGNE

Parthenay-de-Bretagne doit son nom à la famille Parthenay.

D'après Ogée, l'église de Parthenay est fondée en 1365 par Guillaume de Saint-Ehen, et Raoul Georgier en est le premier recteur. Cette fondation est approuvée en 1375 par Raoul de Tréal, évêque de Rennes, et par Alain de Saint-Ehen, fils du fondateur. Jean de la Guerre en est à cette époque le second recteur (Dictionnaire de Bretagne, II, 262). La famille Saint-Ehen s'éteint en la personne de Jeanne de Saint-Ehen, épouse en 1513 de Bertrand de la Douesnelière.

Ville de Parthenay-de-Bretagne (Bretagne).

Les fiefs et la haute justice de Parthenay étaient aux seigneurs de ce nom en 1238 et au XVème siècle, et furent vendus en 1642 par le duc de la Trémoille à la famille Ravenel qui les vendirent en 1645 aux Pépin seigneurs de Sévigné. La paroisse de Parthenay-de-Bretagne dépendait autrefois de l'ancien évêché de Rennes.

Le recteur de Parthenay-de-Bretagne, présenté par l'archidiacre du Désert, jouissait de la totalité des dîmes de sa paroisse. En 1790, M. Paytra les estimait de 1 000 à 1 200 livres de rente, et il avait, en outre, un presbytère avec jardin, deux vergers et un pré. Durant la période révolutionnaire, les chapelles de La Renardière et de La Cotardière sont détruites en 1793.

On rencontre l'appellation : ecclesia de Parteneyo (en 1516).

Ville de Parthenay-de-Bretagne (Bretagne).

Note 1 : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Parthenay-de-Bretagne : Raoul Georgier (en 1365), Jean de la Guerre (en 1375), Jehan Bruslon (en 1499), Pierre Vallée (décédé vers 1625), Pierre Roulée (décédé en 1647, inhumé dans l'église de Parthenay-de-Bretagne), Charles du Jardin (en 1649), André Morel (décédé vers 1663), Jean Chalain (en 1663 et en 1690), Charles-Bernard du Cambon (en 1698), René Roulé (1701-1705), Jacques Le Teixier (1705-1707), Fiacre Loran (1707-1728), Tobie Doyle (1728-1746), Guillaume Agaesse (1746-1782), Gilles-Louis-François Paytra (1782-1789 et 1803-1816), Yves Cloteaux (1816-1849), N... Philouze (1849-1851), N... Legendre (1851-1869), N... Cochet (1869-1874), Julien Louédin (1874-1876), Jean-Marie-François Sourdin (1876-1881), François Fauchoux (à partir de 1881), ....

Note 2 : Charles de La Porte, maréchal et duc de Meilleraye, était d'une famille, à position sociale peu élevée, et qui vivait ignorée au manoir, alors orné d'une seule tourelle, qu’on appelait la Meilleraye [Note : Le château de la Meilleraye appartenait, en 1403, à la maison de Liniers, l'une des plus anciennes du Poitou ; et en 1564, à Marguerite de Chaillé, veuve de Louis de Maraffin]. C’était une haute justice placée tout au plus à deux lieues de l'historique château de Parthenay, possédé durant des siècles par les Parthenay-l'Archevêque, dont l'origine se perd dans la nuit des temps. Charles de La Porte, deuxième du nom, dont il est question ici, était cousin germain du cardinal de Richelieu. On a dit que La Meilleraye était le petit-fils d’un apothicaire de Parthenay.

Voir   Ville de Parthenay-de-Bretagne (Bretagne) " Le cahier de doléances de Parthenay (aujourd'hui Parthenay-de-Bretagne) en 1789 ".

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PATRIMOINE de PARTHENAY-DE-BRETAGNE

l'église Notre-Dame (XII-XV-XVII-XVIIIème siècle), restaurée vers 1920. Elle se compose d'une seule nef à chevet droit, dont le mur septentrional est en partie d'architecture romane. Le chœur date du XVème ou XVIème siècle. Le porche sud date du XVIIème siècle. La sacristie date du XVIIIème siècle. La cloche date du XIXème siècle. On y trouve les armes de la famille Pépin, seigneurs de Saint-Ahan au XVIIème siècle. Au XVIIème siècle, les Pépin de Sévigné jouissaient des droits de supériorité, fondation et prééminences dans l'église de Parthenay-de-Bretagne (ils possédaient, à cette époque la seigneurie de Parthenay et les manoirs du Plessis et de Saint-Ehen ou Saint-Ahan). Il y avait jadis en cette église deux fondations assez considérables : - l'une dite des Paignes, fondée le 24 avril 1504 par Etienne de Bouillant, prêtre, en l'honneur de Notre-Dame et de saint Etienne (elle consistait en deux messes par semaine et était dotée du clos de Maupertuis et d'une maison au village des Paignes). En 1690, son titulaire jouissait de 25 journaux de terre, lui rapportant 120 livres de rente, - l'autre dite de la Croix-Cornillet, estimée en 1790 par son titulaire, M. Baron, valoir 200 livres de rente (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 25) ;

Eglise de Parthenay-de-Bretagne (Bretagne).

la croix celtique située route de Clayes ;

le calvaire (XVème siècle), situé au cimetière de Parthenay-de-Bretagne ;

le château de Parthenay ou de la Costardière (XV-1895). L’édifice possédait autrefois une chapelle. Propriété successive des familles Louvel (de 1380 à 1555), Blondeau (en 1608), Thierry, seigneurs de la Teillaye (vers 1660), Hayers seigneurs de Bourgnouveau, Dubois sieurs du Haut-Breil (en 1767). Propriété d'Alain Louvel en 1427 et de Charles Louvel en 1513 ;

Manoir de Costardière à Parthenay-de-Bretagne (Bretagne).

la dépendance de l'ancien manoir La Houssaye (XIX-XXème siècle). L’ancien manoir de la Houssaye était en 1418 la propriété de Gervaise du Bourgneuf, femme d’Olivier de la Feuillée, seigneur de la Rubaudière. Puis propriété successive des familles Poilley (en 1420), Parthenay (en 1440), Rohan (à partir de 1513) ;

le moulin à eau de la Cotardière ;

A signaler aussi :

l'ancienne Hôtellerie du Cheval Blanc ;

l'ancien manoir de la Fontaine. Propriété successive des familles Saint-Ahan (en 1427), Godic (en 1513), Pepin, seigneurs de Sévigné (en 1710 et 1789) ;

l'ancien manoir des Touches. Propriété de la famille Parthenay, puis des familles de France (en 1575), Blondeau, seigneurs de la Costardière (en 1608), Massuel, sieurs de la Bouteillerie (en 1661) ;

l'ancien manoir du Petit-Bois. Propriété successive des familles Places (en 1427 et 1440), Gallais, Rohan (en 1513), Pépin (en 1710 et 1789) ;

l'ancien manoir de la Gicquelais. Propriété successive des familles Saint-Brieuc (en 1427 et 1513), Pepin, seigneur de Sévigné (en 1710), Boisgeslin (en 1789) ;

l'ancien manoir de la Ramardière ou de la Harmadière ou de la Renardière. Il a été entièrement démoli et possédait autrefois une chapelle construite en 1642. Une dame Nouail des Ferrières ayant fait construire une chapelle en sa terre de la Ramardière, y fonda, le 19 juillet 1642, deux messes hebdomadaires, les dimanches et vendredis ; elle donna au chapelain deux champs et un pré et se réserva sa présentation. Cette chapelle, bénite le 21 juillet 1642 par M. Dreux, vicaire général, était abandonnée dès 1690 et en ruine au siècle suivant (Archives paroissiales). Propriété successive des familles Bruslon, seigneurs de la Garouaye (en 1440 et 1513), Vassault, seigneurs de la Ferrière, Fudé ou Fondé, La Motte, seigneurs de l'Esnuriac (au début du XVIIème siècle), Ravenel, sieurs de la Ferrière (en 1625), Pepin, seigneurs du Frétay (en 1645), Bourdonnaye, seigneurs de Clayes (en 1789) ;

l'ancien manoir du Plessis-Louvel. Propriété successive des familles Louvel, seigneurs de la Costardière (en 1540 et 1524), Ravenel, sieurs de la Ferrière, Jeanne Cybouault veuve de René Pepin, seigneurs du Frétay ;

l'ancien manoir de l'Espinay. Sa fuie a été démolie vers 1885. Propriété successive des familles Louvel (en 1440), Carion seigneurs de la Guignardaye, Prioul sieurs de la Rouvray (en 1640), Orcise (en 1691 et 1705) ;

l'ancien manoir de la Rivière. Sa fuie a été démolie vers 1888. Propriété successive des familles Ravenel, sieurs de la Ferrière (avant 1645), Pepin, seigneurs du Frétay (vers 1645) ;

l'ancien manoir de Saint-Ahan, Saint-Ehan, Saint-Ehen ou Saint-Jean. Une tradition affirme qu’il doit son nom à une chapelle qui s’élevait à cet endroit. Cette chapelle devait avoir le même nom que celle de Saint-Ahan, en Iffendic ; comme pour cette dernière aussi, saint Jean remplaça plus tard le patron breton dont on ignorait la légende. Le manoir possédait autrefois une fuie. La seigneurie est mentionnée pour la première fois dans un aveu de 1395 et appartenait alors aux de Saint-Ehen. Propriété de la famille Ravenel (avant 1645), puis Pepin, seigneurs de Sévigné (en 1645), et resta aux mains des seigneurs de Sévigné en Gévezé jusqu’en 1789 ;

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ANCIENNE NOBLESSE de PARTHENAY-DE-BRETAGNE

Prioul, sr. du Tertre, — du Hauchemin, — de la Lande-Guérin, — de la Rouvraye, — des Aulnays, — de l'Espinay, en Saint-Gilles, — de la Cormerais, — de la Robinaye. Maintenue par les commissaires de 1699 et par arrêt du Parlement de 1772. — Six générations et admis aux Etats en 1768. Blason : D'argent, au cygne nageant de gueules, accolé d'une couronne d'or ; au chef de gueules chargé de 3 annelets d'or. On distingue dans cette famille : deux conseillers au Présidial de Rennes, depuis 1568. — Julien, secrétaire du Roi en 1597, époux de Catherine Besnard. — Deux procureurs syndics de Rennes, en 1635 et 1637. — Joseph et René-Hyacinthe, greffiers en chef aux requêtes en 1709 et 1736 ; le dernier, père de deux officiers au régiment de Béarn, en 1770.

Lors de la Réformation faite en 1427, dans l'évêché de Rennes, par les commissaires Jean le Prestre et Pierre de Romelin, plusieurs nobles sont mentionnés à Parthenay-de-Bretagne (19 contribuants, 3 pauvres et 4 métayers) :

La femme de défunt Macé Sanson qui dut être noble ;

La femme de défunt Allain Orgon qui dut être noble ;

Alain Louvel, sr. de la Goutardière (Costardière ?) ;

Guille de Saint-Brieuc, sr de la Gicquelaye (Gicquelais) ;

Guillaume de Places, sr. du Petit Boays ;

Le sr. de Saint-Henan, sr. de la Fontaine ;

Olive de Saint-Brieuc.

 

La montre des gentilshommes de l'évêché de Rennes, de 1541, mentionne à Parthenay les nobles suivants :
" Gilles Guézille se présente monté et armé en estat d'archer pour Jehanne de Sainct Ehan [Note : Gilles Guézille et Jehanne de Saint-Ehan, dame dudit lieu (en Parthenay), son épouse, avaient bénéficié conjointement d'une sauvegarde, le 24 décembre 1538 (Bibl. Nat., F.F. 22318, p. 929). Jehanne de Saint-Ehan était veuve, en premières noces, de Bertrand de La Douesnelière, avec lequel elle était déjà mariée lors de la réformation de 1513 (Bibl. mun. de Rennes, 192 ms, I, 80vo)] sa femme et déclare tenir environ quatre vigns dix livres de rente tournois. Et a requis pour adjoinctz les veuffve et myneur de La Ripvière Tissue [Note : Manoir de la Rivière-Tixue, en Gévezé. La « veuve » dudit lieu était donc Gillette Le Bel qui avait eu de Gilles de Texue, son défunt mari, décédé depuis peu, plusieurs enfants encore mineurs, dont Bonne de Texue qui recueillit plus tard le double héritage de Texue et de la Rivière-Texue qu'elle apporta à son mari Pierre Bruslon (B.M.S.A.I.V., t. XXVI, 1897, p. 36 à 43)] et aultres quelz il plaira à messeigneurs. Et a faict le serment.

Gilles Paysant se présente monté et arme en estat d'archer pour Maistre Michel Brullon en son nom et curateur des myneurs de deffunct Sieur de La Garouaye [Note : La Garouaye, alias la Garrouraye, en Clayes (cf. BANEAT, op. cit., I, 421 et OGÉE, op. cit., I, 182, 1ère col.). La Garouaye était à Pierre Bruslon au début du XVIème siècle (dernière référence précédente)] son frère. Et présente sa déclaration montante par an en fief noble la somme de doze vigns sept livres dix soulz. Sur quoy dit ledict Michel Brullon présent y avoir une doayrière, requérant à celuy esgard diminution du service que sesdicts myneurs doibvent faire aux armes. Et a faict le serment.

Eustache Louvel Costardière en robe, présente pour luy Jehan Le Moyne monté et armé en estat d'archer. Et déclare VIIIxxX livres rente et requiert luy estre pourveu d'ajoinctz. Et a faict le serment. " (B. de Pleguen, E. Becdelièvre, et G. Sèvegrand).

(à compléter)

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