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PLEUMELEUC

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La commune de Pleumeleuc (bzh.gif (80 octets) Pleveleg) fait partie du canton de Montfort-sur-Meu. Pleumeleuc dépend de l'arrondissement de Rennes, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLEUMELEUC

Pleumeleuc vient de "Pleu" (paroisse ou pays) et de Meleuc

Pleumeleuc est une ancienne paroisse primitive qui englobait jadis les territoires de Pleumeleuc, Bédée, Breteil, Clayes, Le Lou-du-Lac et La Nouaye.

Ville de Pleumeleuc (Bretagne).

La paroisse de Pleumeleuc, qui tire son nom d'un Meleuc ou Meloir, fut de bonne heure confiée aux Bénédictins de Saint-Melaine. Donoald, évêque d'Aleth, dès 1122, Josse, archevêque de Tours, en 1158, le pape Luce III en 1185 et Pierre Giraud, évêque de Saint-Malo, en 1187, confirmèrent successivement l'abbé de Saint-Melaine dans la possession de l'église de Pleumeleuc, « ecclesiam de Plomeloc » (Cartulaire de l'abbaye Saint-Melaine, 185, 188, etc.). Quoiqu'en 1376 Raoul VIII, seigneur de Montfort, mentionne les « prieurs de Plémelleuc et de Clèves » (D. Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, II, 175) parmi les prieurs du pays de Montfort dépendant de Saint-Melaine, nous avons peine à croire qu'il y ait eu des prieurés proprement dits à Pleumeleuc et à Clayes. Aucun acte de Saint-Melaine ne parle de ces établissements, qui ne figurent point non plus dans les Pouillés ms. de cette abbaye.

Ville de Pleumeleuc (Bretagne).

Nous voyons, au contraire, d'assez bonne heure la cure de Pleumeleuc présentée par l'abbé de Saint-Melaine ; en 1218, Raoul, évêque de Saint-Malo, fit connaître que l'abbé de Saint-Melaine lui avait présenté le clerc Pierre de Tinténiac pour desservir l'église de Pleumeleuc, cet abbé se réservant tous ses droits sur les dîmes de la paroisse ; l'évêque ajouta qu'il avait confié la charge des âmes à ce clerc et l'avait pourvu de l'église en question (Cartulaire de l'abbaye Saint-Melaine, 169). Plus tard, au XVIIème siècle, les deux prieurés de Bédée et de Hédé se partageaient les dîmes de Pleumeleuc : le premier en levait les deux tiers, le second l'autre tiers, avec "un droit de neûme, nocailles et portion d'oblations". Mais comme il fallait faire une pension au recteur, les moines finirent au XVIIIème siècle par ne plus réclamer que deux tiers de la dîme de Pleumeleuc, et ils abandonnèrent le reste de cette dîme au recteur pour sa portion congrue. A cette même époque la fabrique de Pleumeleuc jouissait d'un petit bailliage dans la paroisse. En 1790, le recteur, M. Guillory, déclara que le revenu net de la cure de Pleumeleuc n'atteignait que 812 livres (Pouillé ms. de Saint-Malo - Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 29).

Ville de Pleumeleuc (Bretagne).

Pleumeleuc dépendait autrefois de l'ancien évêché de Saint-Malo. La famille de la Besneraye y exerce un droit de haute justice au XVIIIème siècle.

On rencontre les appellations suivantes : Plomeloc (en 1122), Plumeloc (en 1158), Plomelouc (en 1185), Plémelleuc (en 1376), Plumeluc (en 1516).

Ville de Pleumeleuc (Bretagne).

Note : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Pleumeleuc : Pierre de Tinténiac (en 1218), Pierre Chefdemail (vers 1478), Pierre Gommerel (décédé vers 1557), Jean Jehannin (en 1558), Guillaume Crespel (1558-1559), Alain Brugnerot (1559-1561), Gilles Bouffort (1561-1566), Guillaume Catherine (1566-1584), Pierre Raymont (en 1584, il résigna d'abord en faveur de Jean Feudé, qui fut pourvu le 21 octobre 1586, puis, sur la résignation de ce dernier, il reprit possession le 5 avril 1587 ; enfin, il résigna définitivement en faveur du suivant), Guy Demay (1587-1588), Jean Boucher (1588-1597, il résigna en 1597 en faveur d'André Belinet, qui ne put se maintenir), François Boymer (en 1597), François Crosnier (1598-1601), Laurent Villorcel (1601-1618), Pierre La Perche (en 1618, il était aussi en 1621 chapelain de Saint-Michel et Saint-Jean, en Guignen, et des Champs, en Pleumeleuc. A noter que la chapellenie des Champs du Fail, en Pleumeleuc, valait 100 livres de rente en 1790 et était chargée de deux messes par semaine), Jean des Placis (1647-1678), Jean Monnier (1678-1719, il résigna avant de mourir en faveur de Raoul Collin, qui, pourvu le 7 mai 1719, ne put se maintenir), François Saladin (1719-1744), Pierre-René du Boishamon (1744-1748), Sébastien-André du Chastellier (1748-1751), Jean-Félix-René Gault du Bay (1751-1759), Jean-Baptiste Lanjuinais (1759-1787), Olivier Rouxel (en 1788), Olivier-François-Toussaint Guillory (1788-1789), Joseph Bérée (1803-1806), Louis Mahé (1806-1826), Pierre Gaudin (1826-1832), Christophe Rissel (1832-1836), Jacques Jehannin (1836-1839), N... Bertin (1840-1853), Guillaume Robin (1853-1870), Julien Sicot (1870-1871), Pierre Taillard (1872-1874), François Lemoine (à partir de 1874), ....

Voir   Ville de Pleumeleuc (Bretagne) " Le cahier de doléances de Pleumeleuc en 1789 ".

Ville de Pleumeleuc (Bretagne).

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PATRIMOINE de PLEUMELEUC

l'église Saint-Pierre (XI-XV-XVI-XIXème siècle). Dédiée à saint Pierre, apôtre, l'église de Pleumeleuc a été modifiée plusieurs fois dans sa construction ; mais on remarque dans le mur septentrional de la nef un appareil en arête de poisson qui doit remonter au XIème siècle, c'est-à-dire à sa construction primitive et peut-être à l'arrivée des moines de Saint-Melaine dans la paroisse. Le reste de l'édifice, terminé en chevet droit, date du XVème siècle ; la grande porte et une autre porte, de style ogival fleuri, ne manquent même pas d'une certaine élégance ; mais des chapelles plus modernes ont été ajoutées à cette nef, aussi bien que la tour qui surmonte la façade. A l'origine, le sire de Montfort était seigneur supérieur, fondateur et prééminencier de l'église de Pleugueneuc ; mais en 1632 le duc de la Trémoille vendit à François Glé, seigneur de la Besneraye, la provôté de Pleumeleuc et les droits de supériorité et de fondation qui s'y trouvaient attachés. Aussi voyons-nous encore dans la grande vitre du maître-autel les écussons des Glé et des Huchet, successivement seigneurs de la Besneraye. Au milieu sont les armes pleines des Glé : d'or à trois glés ou souris de gueules ; puis d'autres écussons des alliances de la même famille : écartelé : au 1er d'argent à trois quinte-feuilles de gueules ; au 2ème d'or à la fasce de gueules accompagnée de quatre croissants de même ; au 3ème d'argent à la fasce de sable accompagnée de trois molettes ; au 4ème d'argent à deux oiseaux affrontés et liés ; sur le tout : d'or à trois glés de gueules ; — écartelé : au 1er de sable au lion d'argent ; au 2ème d'argent au chevron de gueules cantonné à dextre d'un oiseau ; au 3ème d'argent à trois huchets de sable, qui est Huchet ; au 4ème d'hermines au chef de gueules ; sur le tout : mi-parti, d'or à trois glés de gueules et d'azur à la bande componnée d'argent et de gueules cantonnée de deux pommes de pin. Notons aussi en cette église les fonts baptismaux, composés de deux vasques sculptées en granit, et un ancien tronc en pierre servant de support à un bénitier ; de même que les croix de cimetière, également en granit sculpté, tout cela semble dater du XVIème siècle. Il est question en 1742 de la confrérie et la chapelle du Rosaire en l'église de Pleumeleuc. On y voyait alors aussi plusieurs fondations, estimées : celle de Vaujoyeux 20 livres, celle de la Hamonière 20 livres, celle de la Touche 30 livres et celle de l'Epine 50 livres (Pouillé de Rennes). Cette église a la forme d'une croix : le mur nord de la nef présente un appareil roman du XIème siècle en feuilles de fougères, le reste de l'édifice date du XVème siècle. Les chapelles de la façade-ouest sont rajoutées au XVIème siècle. La tour date de 1839. Les fonts baptismaux datent du XVIème siècle. Le clocher date de 1869. La maîtresse-vitre conserve deux écussons aux armes de la famille Glé seigneurs de la Besneraye au XVIIème siècle et de leurs alliances, entourés du collier de Saint-Michel. L'église renferme aussi des fonts doubles octogonaux en granit sculpté, ornés de feuillages (XVIème siècle) que surmonte un baldaquin carré en bois à quatre colonnes. Le bénitier (tronc octogonal historié) date du XVIème siècle. Les deux lions qui trônent devant le porche principal datent du XV-XVIème siècle : ils proviennent probablement d'un ancien calvaire de La Nouaye ;

Eglise de Pleumeleuc (Bretagne).

la croix du cimetière (XVIème siècle). Elle est historiée et sommée d'un petit toit ;

le moulin à eau du Moine et le moulin Blanc ;

A signaler aussi :

l'ancien manoir de Quinformel ou de Quinfromel. Propriété des seigneurs de Quinformel en 1513 ;

l'ancien manoir de la Bétulaye, situé route de Parthenay. On y voit un écusson aux armes de la famille Chefdemail. Il possédait jadis une chapelle privée qui existait au XVIIème siècle. Voisine en 1661 du manoir de ce nom, elle était interdite en 1727. Propriété de la famille Chefdemail en 1427 et en 1513 ;

l'ancien manoir de la Boissière, situé route de Parthenay. Propriété de la famille de Quinformel en 1413 ;

l'ancien manoir de la Hérissaye, situé route de Parthenay. Il possédait jadis une chapelle datant du XVIIème siècle et fondée de messes. La chapelle avait été bénite en 1650 et fut probablement construite pour Claude Le Vayer, sieur de la Hérissaye et recteur de Chauvigné en 1669. Cette chapelle était interdite en 1727. Propriété de la famille Morault en 1513, puis de Noël du Fail au XVIème siècle ;

l'ancien manoir du Verger, situé route de Parthenay. Propriété de la famille Ramart en 1513 ;

l'ancien manoir du Fail ou du Fail-de-Couesan, situé route de Parthenay. Propriété de la famille de la Douesnelière en 1427, puis de la famille de Viarmes au XVIIIème siècle ;

l'ancien manoir de la Brûlonnaie, situé route de Parthenay. Propriété de la famille Marquer en 1427 ;

l'ancien manoir du Châtel, situé route de Parthenay. Propriété de la famille Lambour en 1427, puis de la famille Bruslon en 1513 ;

l'ancien manoir du Plessis-Gouault, situé route de Clayes. Propriété de la famille Gouault en 1427 ;

l'ancien manoir du Bois-Houet. Propriété de la famille Chefdemail en 1427 et en 1513 ;

l'ancienne Chapelle Saint-Léonard. Elle était une chapelle frairienne mentionnée en 1663, mais déjà en mauvais état au XVIIIème siècle ;

l'ancien manoir de la Besneraye. Il possédait jadis un droit de haute justice. Sa chapelle privée et sécularisée date du XVIIème siècle. La chapelle existait en 1682 et était fondée de messes. On y bénit en 1745 une cloche que nomma Louis Huchet, seigneur de Tréguil. Propriété de la famille Glé en 1427 et en 1632, puis de la famille Huchet en 1745 ;

l'ancien manoir de Lauzenaye, situé route de Bédée. Propriété de la famille du Guergier en 1427 ;

Ville de Pleumeleuc (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de PLEUMELEUC

Lors d'une réformation de l'évêché de Saint-Malo en 1427 sont mentionnés en 1427 à Plomellene (Pleumeleuc) les nobles et lieux nobles suivants : Perot Glé, à la Berneraie. G. Du Guergier, à la Belinaye. Simon Giguel, au bourg dud. lieu. Dom Jouhant Gouaud, au Plessis-gouaud. G. Chef demail, à la Bertulais. J. Lambour, au Chastel. Bertrand de la Douenelière, au Faill. G. Renier, à la Valonais. Colin Chef Demaill, au Boishonel. G. du Guell, au Lozinaie. Perot Fedé, à son hotel du Boub. Macé de la Gouezée, à la Hengneraie. G. Brullon, à la Gaienaye. J. Marquer, à la Boullonaye. J. Ramart, à la Haluchaie. Perot Conille, se dit noble et "est en plet o les paroissiens" ; son fils a esté armé. J. Lepage, dit estre noble et "est en plet o les paroissiens" et ne s'est armé. (H. Des Salles).

Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence de 11 nobles de Pleumeleuc :

Guillaume BRULLON (40 livres de revenu) : défaillant ;

Guillaume CHIEFFDEMAIL (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Nicolas CHIEFFDEMAIL (20 livres de revenu), remplacé par son fils Pierre : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Bertrand DE LA DOUENELIERE le Fail (240 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ;

Alain DE QUINFOURMEL (35 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan FEUDE (15 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan GICQUEL (20 livres de revenu) : défaillant ;

Guillaume GICQUEL (15 livres de revenu), remplacé par Bertran : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Perinne GICQUEL, fille d'Olivier : défaillante ;

Pierre GUILLAUME (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Macé RAMART (25 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Lors d'une réformation de l'évêché de Saint-Malo en 1513 sont mentionnés à Plumeleuc (Pleumeleuc) les nobles suivants : - Noble escuier (écuyer) Piere Glé, fils feu Piere Glé, seigneur de la Berneraye, tient noblement led. lieu et métairie et n'y sont nulles rotures adjointes. - Bertrand de la Douesnelière, seigneur du Fail, fils d'autre Bertrand, tient noblement led. lieu et métairie du Fail, et y sont des rotures. - Pierre Bruslon, en son temps seigneur de la Garouaye, fils de feu Guillaume Bruslon, a annexé plusieurs rotures aud. lieu de la Garouaye, et a de plus un autre lieu nommé le Chastel où il a aussi annexé quelques rotures. - Guillaume Cheffdemail, seigneur du Bouaes-Houel, fils de feu Guillaume Chef-de-Mail, a led. lieu et la métairie du Bouaes-Houel, et y a annexé plusieurs rotures. - Yves de Quinformel, fils de feu Jehan de Quinformel, sr. du Plessis-Gouault, a le lieu et maison de la Bouexière, à laquelle Alain de Quinformel, père du dit Jean, joignit quelques rotures. - Plus deux journaux que feu Nicolas Chef-Demail, père de la mère dud. sr. du Plessis-Gouault, avait acquis de gens contributifs. - François Ramart, fils de feu Guillaume Ramart, seigneur de la Hauluchaye, a led. lieu et y a joint quelques rotures. - Noble homme Jehan Ramart a fait édifier une maison au lieu nommé les Vergers, et y a joint plusieurs rotures qui payaient fouages et maintenant les veut exempter. - Julien Gicquel, seigneur de Lourme, a led. lieu de Lourme, que fit faire Raoul du Leux et Béatrix Gicquel, sa femme, qui était du sort des contributifs, et y a joint plusieurs rotures et veut les affranchir. - Noble damoiselle Guillemete Chef-Demaill, mère dudit Julien Gicquel, tient quelques acquisitions roturières et les veut exempter. - Noble homme Yves Seude, a au bourg de Plumeleuc, le lieu nommé les Lecaudays, acquis par feu Jehan Seude, père dud. Yves, qui est roturier et y a joint plusieurs rotures qu'il veut affranchir. - Noble homme Julien Chef-de-Maill, fils de feu Piere Chef-de-mail, seigneur de la Betulaye, a le lieu et métairie de la Betullaye et y a joint plusieurs rotures et outre ce, feu Nicolas Cheff-Demail, ayeul dud. seigneur de la Betullaye, acquit plusieurs rotures qu'il a adjointes aud. lieu. - Guillaume de la Motte du Sieu , seigneur dud. lieu de la Motte, et noble damoiselle Jehanne Glé, sa compagne, ont, à cause d'elle, une métairie nommée le Baille, franche et noble, sans adjonction de roture. - Hélène Guillot, noble damoiselle, dame de Belociers, fille de feu Guillaume Guillot et de Perrine le Bouteiller, ses père et mère, tient au bourg une maison et quelques rotures adjointes, qu'elle a eues de sesd. père et mère ; quelles y exemptent comme nobles personnes. - Jehan Joubin, fils de feu Guillaume Joubin, a le lieu et met. de Lossaunaye, à laquelle Jehan Joubin, et el de Jean Joubin joignit environ sept journaux acquis de divers contributifs. - Noble damoiselle Marie de Cosmadre, dame de Lenellenaye, y a joint quelques pièces de pré contributives. - Collas Gicquel, fils de feu Bertrand Gicquel, seigneur du Coudroy, a dans lad. paroisse led. lieu, par succession de feu Guillaume Gicquel, aieul dud. Collas, qui aporta un feu de rabat et fut dit qu'il n'y aurait que le fils aîné exempt et noble ; outre, le feu Bertrand Gicquel acquit plusieurs rotures qu'on veut exempter, et demeura dud. feu Guillaume Gicquel : Bertrand, Jacques et Jacquine Gicquel, quelle Jaquine tient de son dit père environ vingt journeaux de terre francs, parce qu'elle est femme de noble homme Raoullet Bertrand, seigneur de la Rollays. - Gilles Hermet, garde naturel de ses enfens et de feue Roberde Jameaux, sa femme, a une maison au village de la Ballouaye, et plusieurs héritages roturiers au nombre de vingt journeaux, qu'ils veullent affranchir, et payait fouage celui qui y demeurait jusqu'à ce que la femme de Piere le Bouteiller, seigneur de la Gouaudière, et ses enfens de son premier lit avec Jean Jameaux, viennent y demeurer pour l'exempter. - Noble homme Bertrand de Quin-Formel, seigneur dud. lieu, de la paroisse d'Estouville, affranchit plusieurs rotures que ses prédécesseurs ont joint aud. lieu de Quinformel. - Noble homme Jean de la Frouchaye, seigneur dud. lieu, comme garde des enfans de noble homme Piere Morault, a la maison et métairie de la Harissaye, franche et n'y sont adjointes nulles rotures. - Noble homme Jean Joubin, seigneur des Belocies, et y demeurant, en St Gilles, a quelques rotures en cette dite paroisse. - Roland Bassin et Guyone Coezart, sa femme, tiennent et possédent, à cause d'elle, une maison et quelques rotures et se veut affranchir parce qu'il dit être bâtard de noble homme Olivier de Lamboul. - Bertrand Le Saige, a une maison et plusieurs héritages, à cause de sa femme, et qu'il veut franchir pour ce qu'il se dit fils bâtard de noble homme Alain de Quinformel et de Jeane Le Saige, sa mère. - Dom Hamon Chef-de-Mail, noble chapelain, a acquis plusieurs rotures, jusqu'à dix ou douze journeaux, qu'il prétend affranchir, parce qu'il dit être prêtre et noble. - Noble home Guillaume de Places, sr. de la Citouaye, a quelque quantité de prés, acquis de gens portables, qu'il veut exempter. - Noble homme Charles le Vayer, seigneur de Clays, a acquis plusieurs héritages roturiers qu'il veut affranchir. - Plus a quatre hommées de pré roturier acquises de gens portables et n'en paie rien. - A de plus pris une commune qu'il a mise en pré. - Dom Jean Bouvet ou Bonnet, a quelques rotures pour une chapelle que fondèrent dom Jehan Chacel et feu Collin, Jean, contributif. (H. Des Salles).

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