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LA CHAPELLE DE GARZ-MARIA A PLEYBEN.

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Cette chapelle Notre-Dame de Garz-Maria (ou Garz-Varia), dédiée à Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, est située au Sud de la paroisse, à trois kilomètres du bourg. D’après une tradition rapportée par le R. Père Le Moign, jésuite, elle aurait été fondée pour accomplir un voeu fait par une demoiselle de la Boissière qui aurait promis de bâtir une chapelle en l’honneur de Notre-Dame, si la peste qui avait envahi la paroisse venait à cesser.

En 1550, le 6 Septembre, Derien, sieur de la Boissière, fonde, en la chapelle de Garz-Varia, une chapellenie qui est donnée à Guillaume L'Haridon, prêtre.

Les archives paroissiales possèdent les comptes de cette chapelle de 1722 à 1781 : les offrandes qui sont de même sorte que dans les autres chapelles montent à 122 livres, en 1722. Le chapelain ou prêtre desservant Garz-Varia reçoit 30 livres d'honoraires, en 1779.

Le fabricien de 1725 mentionne une dépense de 18 livres 10 sols pour frais d’impression d’une bulle d’indulgences accordée par Rome à l’occasion des travaux de réparation à la dite chapelle.

Les registres paroissiaux signalent, le 8 Juillet 1648, le baptême fait en la chapelle de Notre-Dame à Garz-Maria, de René Lesparler, fils des seigneurs de la Boissière, qui a pour parrain haut et puissant l'Illustrissime et Révérendissime Seigneur René du Louët, monseigneur l'evesque de Cornouaille, qui signe au registre.

La chapelle fut renversée par le tonnerre en 1746 : les paroissiens par leurs offrandes volontaires, le recteur par une fondation de 360 livres et les seigneurs de la Boissière par leurs libéralités, contribuèrent à sa réédification.

Un différend survint, en 1742, au sujet de la propriété de la chapelle, entre le sieur de Coatcaric La Boissière et la fabrique de Saint-Germain : l’accord se fit sur reconnaissance des droits du sieur Coatcaric comme seigneur foncier de la chapelle, mais fut rompu de nouveau, en 1840, par le marquis de Bizien du Lézard, qui admit une transaction acceptable par les deux parties en cause. Le droit de propriété du marquis fut entièrement sauvegardé en 1901, et l’église admise à y célébrer le culte dans les mêmes conditions que pour les autres chapelles situées sur la paroisse. Depuis lors Garz-Varia alterne avec Guennili (Guenily) et la Trinité pour le service de la messe dominicale, et est chapelle de secours.

Elle ne fut pas vendue sous la Révolution parce que le sieur de Bizien du Lézard qui la revendiquait comme sa propriété, n’avait pas émigré.

Les statues qui y sont en vénération sont : Notre Dame portant le divin Enfant : sous ses pieds le démon figuré en serpent avec buste de femme et tenant une pomme en main : une réduction de cette représentation se voit au fronton du retable de l'autel.

Une statue de Sainte Anne enseignant Marie, dont une réplique se voit également au retable. Sainte Marguerite terrassant un dragon. Un Ecce Homo. Dans une niche à volets, placée au transept Sud, une statue de Saint Denys, martyr, tenant la tête en ses mains : sur les panneaux des volets, les scènes de son martyre. Enfin une statue de Sainte Barbe avec la tour traditionnelle à trois fenêtres.

Autour de la nef règne une corniche sculptée, sans grand intérêt.

Le pardon de la chapelle se célèbre en Septembre.

(abbé Monfort)

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