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LE CLERGÉ DE PLEYBEN |
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1405. Hamon Galic (Peyron, Actes du Saint-Siège, p. 149).
1492-1498. Rolland de Berryen ou Beryen. — Eut des démêlés avec les fabriciens de Pleyben touchant l’attribution des offrandes, dons et legs faits à l’église, qu’il voulait se réserver. Une bulle d'Alexandre VI, conservée aux archives paroissiales, en date du 19 Février 1498, confirme pour 25 ans un accord survenu entre Rolland et ses paroissiens à ce sujet. Ce fut sous le rectorat de Berryen que fut construite, en 1490, la chapelle de Lannélec.
1512-1519. Hervé de Lezongar, dit le Jeune. — Il était également recteur de Ploaré, Fouesnant, et Penhars. Il reprit l’affaire des offrandes, mais ses prétentions furent rejetées par le Pape Léon. X, qui, en vertu d’une bulle du 15 Août 1519, donna un caractère perpétuel et définitif à la transaction reconnue par Alexandre VI.
1520. Le Poupon. — Le Roi François Ier, le 30 Mai 1524, dut lui défendre de percevoir abusivement certains droits à l’occasion des épousailles, mariages, décès, extrêmes-onctions même.
1536. Paul Postec.
1564-1587. Alain Kergadalen. — D’une famille de Saint-Ségal, de la noblesse de robe. Fit reconstruire les parties hautes de l’église en 1564, comme le témoigne une inscription gravée près de la porte intérieure de la sacristie. Il mourut en 1587.
1587-1595. Messire Pochat. — Reçut ses provisions de Rome, le 17 Avril 1587, par suite du décès du sieur Kergadalen. Il poursuivit la construction du grand clocher de Saint-Germain (1588-1591).
1595-1610. Jean Le Roy. — Il dut, en 1602, intenter une poursuite judiciaire contre des tréviens de Lampaul pour vol d’une cloche au cimetière de Pleyben.
1611-1614. — Jacques L'Honoré, chanoine de Cornouaille. — Eut des contestations avec Mgr. Charles du Liscouët, évêque de Cornouaille, touchant la dîme de la paroisse de Pleyben, dont l'Evêque était le primicier. C’est de son temps que fut établie à Pleyben, en 1613, la Confrérie des Trépassés.
1615-1626. Alain d'Anglade. — Ce vicaire perpétuel voulut de nouveau ressusciter l’affaire des offrandes, mais il fut débouté : au lieu du tiers qu’il revendiquait, il ne lui fut accordé que les seules offrandes reçues dans l’église la veille et le jour de Noël, le Jeudi absolu et vendredi Saint, le Samedi Saint et le Dimanche de Pâques. Il avait également droit à 6 livres tournois le jour du grand pardon de Saint-Germain.
1632-1654. Noël Coffec. — Etait qualifié de notaire apostolique. Il entreprit, en 1633, l’achèvement du grand clocher, dont les travaux durèrent jusqu’en 1642. Il fit placer, en 1650, par l’architecte Ozanne, plusieurs groupes de personnages sur le Calvaire. En 1654, il ornait le grand porche des statues du Sauveur et des Apôtres. Ce fut lui qui obtint, en 1644, de Mgr. René du Louët, évêque de Cornouaille, l’érection officielle de la Confrérie du Saint Rosaire à Pleyben.
Sous son rectorat, en 1643, le Vénérable Julien Le Maunoir prêcha à Pleyben, lors de la tournée pastorale de Mgr. du Louët, qui confirma, à cette occasion, plusieurs centaines de personnes, tant de Pleyben que des paroisses environnantes. Messire Coffec acceptait très volontiers de remplir les fonctions de parrain, et nous avons relevé, durant son rectorat, le nom de Noël imposé par lui à plus de cinquante filleuls qu’il avait tenus sur les fonts baptismaux. Il signe pour la dernière fois aux registres le 14 Novembre 1654, et meurt peu de temps après.
Le vicariat de Pleyben demeura vacant depuis sa mort jusqu’en 1662, et ce fut Messire Jacques Rannou, prêtre de Pleyben, qui, en qualité de curé d’office, administra la paroisse jusqu’à la nomination du nouveau recteur.
1662-1682. Jean-Baptiste de Kerret, sieur du Carpont. — Fils de Philippe de Kerret et de dame Julienne de Boisguehenneuc, seigneurs de Quillien, le Birit et autres lieux, Messire Jean-Baptiste de Kerret continua l'oeuvre d'ornementation, et d'embellissement commencée par Messire Coffec.
Il fit construire par les frères Le Déan, de Quimper, en 1666, le magnifique retable à tourelles du maître-autel, fit fondre sur place 4 cloches par Maître Hervé Léonard, fondeur, de Nantes.
En 1679, il passait marché avec le sieur Jégouïc, du Haut-Corlay, pour une grande horloge à placer dans la grande tour. Il eut soin également des âmes qui lui étaient confiées, en leur faisant donner deux missions par le Père Maunoir, en 1665 et 1676.
Il fit reconstruire, en 1662, la chapelle de Saint-Pabu (Saint-Laurent).
1683-1685. Matthieu de Kerret. — Il était fils d'Alexandre et de Claude Mahault, seigneur et dame de Chasteaunoir, en Brasparts.
1685-1690. René de Kerret, frère du précédent. — Il entreprit un marché avec le sieur Thomas Dallam, facteur d'orgues anglais, pour de nouvelles orgues en l’église de Pleyben. Il témoigna dans la cause du Père Maunoir. Sa déposition a été consignée à Plévin, le 21 Juin 1685. Il déclara que, pendant 3 ans, il fut fort incommodé d’une fluxion à la gorge, sans trouver de remède. Il commença une neuvaine au Père Maunoir, au Collège de Quimper, et se trouva guéri le troisième jour de la neuvaine.
1690-1694. Paul Tescher. — Devint recteur de Pleyben par permutation avec René de Kerret, nommé recteur de Plouarzel. C’est sous son rectorat que furent définitivement installées les orgues de Pleyben.
1694-1720. Yves Coquet, docteur en théologie. Il reçut de Rome ses provisions, mais ne put jouir paisiblement de son vicariat, car le sieur de Kerret, seigneur de Quillien, attaqua la validité de sa nomination au bénéfice de Pleyben, qu’il voulait faire attribuer à Yves-Joseph, son fils. Il alla même jusqu’à prendre possession de la cure de Pleyben, le 22 Janvier 1701, pendant la grand'messe que le sieur Coquet, recteur, célébrait. Mgr. de Coëtlogon, évêque de Quimper, soutint le sieur Coquet contre le sieur de Quillien : ce dernier fut renvoyé de ses plaintes.
On doit à Yves Coquet l’autel du Rosaire. Il en confia l’exécution à deux artisans de sa paroisse, qu’il chargea également des sculptures de la chapelle de Guennili, et de celle de Saint-Sébastien en Saint-Ségal. Sous son rectorat fut également construite la sacristie actuelle et rebâti le transept midi de l’église. Il mourut à Pleyben, le 12 Janvier 1720, à l’âge de 84 ans.
1720-1743. Julien Le Bornic. — Il fit élever, en 1725, l'arc-de-triomphe placé à l’entrée du placître, ancien cimetière. Il convertit en chapelle des Trépassés, en 1736, l'ossuaire, qu’il bénit à cet effet. Il réalisa le déplacement du Calvaire monumental et sa translation à l’endroit qu’il occupe actuellement, de 1738 à 1742. Il fut enterré dans l'ossuaire, le 5 Février 1743.
1743-1744. Julien-Corentin Meillion, bachelier de Sorbonne. — Démissionna le 21 Janvier 1744.
1744-1756. — Louis Le Bescond. — Il fit donner, en 1745, une grande mission à ses paroissiens, au cours de laquelle mourut le Supérieur ou Président de la Mission, Messire Yves Lozéach, docteur de Sorbonne, recteur de Cuzon, supérieur des Missions de Cornouaille et vicaire général de Quimper, à l’âge de 62 ans. Il fut inhumé à Pleyben. Le Bescond fit faire, en 1746, d’importantes réparations aux clochers frappés par la foudre.
1756-1774. Guillaume Le Léon, bachelier en Sorbonne, originaire de Pleyben. — Il fit restaurer la chapelle de Lannélec, celles du Cloître-Pleyben et de Saint-Sébastien en Saint-Ségal, où son nom se rencontre.
1775-1779. Yves Cansot. — Originaire du village de Kerven, en Pleyben, chapelain de 1758 à 1763, il devint ensuite professeur au Collège de Quimper de 1763 à 1767, puis reprit, à Pleyben, le saint ministère, devint recteur de Kerfeunteun, en 1772, d’où il fut transféré à Pleyben le 1er Janvier 1775, comme vicaire perpétuel et recteur de Saint-Ségal. Il mourut le 22 Mars 1779, à Pleyben, âgé de 47 ans, et y fut enterré.
1779-1784. Pierre Le Faucheur. — C’est de son temps que furent placées les fenêtres et la porte gothiques du collatéral Sud de l'église (1783).
1784-1805. Jean-Louis Tranvoez. — Originaire de Keranfaouis, en Pleyben. Il refusa de prêter serment, passa par les prisons de Brest et de Landerneau, fut déporté aux pontons de Rochefort ; en sortit et fut écroué au Collège de Quimper, le 18 Novembre 1795.
Au Concordat, il fut nommé curé-doyen de Pleyben, et y mourut en Avril 1805, âgé d’environ 63 ans, épuisé de fatigues. Sa mémoire est aujourd’hui encore en vénération dans sa paroisse natale (H. Pérennès, Les prêtres... déportés... II, pp. 101-102).
Les 25 recteurs qui, de 1405 à 1805, c’est-à-dire pendant 400 ans, gouvernèrent la paroisse de Pleyben avant la Révolution, firent figure de dignes ecclésiastiques, pieux, zélés et savants. Les difficultés qu’ils ont rencontrées dans l’exercice de leur mandat sont plus imputables à la mentalité des époques diverses où ils vécurent qu’à leur propre mentalité. Ils dotèrent l’église de Pleyben de monuments et de chefs-d’œuvre remarquables qui perpétueront leur nom et leur souvenir.
Veut-on savoir comment ces recteurs prenaient « possession réelle, actuelle et corporelle de leur paroisse, droits, fruits et émoluments y attribués et en dépandants » ?.
« Le 9 Mars 1757, à une heure après-midi, les notaires royaux Kerbrat et Periou se rendaient à l’église paroissiale, accompagnés de vénérable et discret Messire Guillaume Le Léon, bachelier de Sorbonne, ci-devant recteur de Lennon. Celui-ci revêtu du surplis et de l’étole, en mains ses provisions accordées par Mgr. de Cuillé, évêque de Quimper, entre en l’église dont il prend possession librement par prise d’eau bénite ; après y avoir entré, prières à Dieu devant le grand autel, ouverture du tabernacle, bénédiction du Saint Sacrement, son des cloches, touche du pupitre, visitation des fonts baptismaux, séance en la place rectorale, et généralement faites et observées toutes les autres cérémonies en tel cas requises et accoutumées pour bonne, valable et canonique possession prendre et acquérir. Laquelle ainsi prise sans trouble, empêchement ni opposition quelconque, a été par le notaire Kerbrat, lue et publiée au peuple assemblé en la dite église, tant en français qu’en breton, avec les provisions ci-devant datées, en présence des recteurs voisins, et des prêtres et curé de Pleyben ».
La même cérémonie est répétée en l'église paroissiale de Saint-Ségal : acte est dressé par le notaire des deux prises de possession, enregistré à Châteaulin, et une copie remise au recteur dûment installé.
CURÉS OU VICAIRES PRINCIPAUX.
Le « curé » ou vicaire principal du recteur de Pleyben était, d’ordinaire, l’un des prêtres originaires de la paroisse elle-même et y exerçant le saint ministère. Le recteur lui-même le choisissait et le nommait aux fonctions de « curé ». Le titulaire élu résidait au bourg même ou dans les environs immédiats, de façon à ce tenir, à tout moment, à la disposition des fidèles pour tous actes du ministère.
Voici la liste des « curés » qui se succédèrent à Pleyben, durant 273 ans, de 1518 à 1791 :
1518-1536. Yves Glevyan. — 1595. Leinloët. Périt, la hache à la main, à l’attaque de Carhaix contre les Royaux. — 1595. — Hierosme Le Favennec (signe un acte relatif au sieur de La Fontenelle, lors de sa venue à Pleyben). — 1610-1639. Guillaume Paillart. — 1636-1638. Guillaume Guern. — 1639-1660, Jacques Rannou. — 1660-1669. Paul Le Menez. — 1669-1695. Paul Cozien. — 1695-1724. Nouel Favennec. — 1724-1756. Yves Louboutin. — 1756-1758. Jean-Guillaume Sizun. — 1758-1774. Yves Le Normant. — 1775-1776. Guillaume Duvalet. — 1776 (30 Mars). François-Jean Sévère. — 1776-1777. Guillaume Duvalet (décédé le 13 Février 1778). — 1778-1780. Yves Déniel (décédé le 22 Novembre 1781). — 1780-1781. Guy Bernard. — 1782-1783 (Mai). Le Coguiec. — 1783 (16 Juillet)-1790. François Le Cann. — 1790-1791 (Mai). Jean Guezengar. — 1791 (Mai). Louis-Marie Le Bretton, qui devint curé constitutionnel de Pleyben.
CHAPELAINS OU PRÊTRES AUXILIAIRES.
Nous ne pouvons songer à en donner ici la liste, avec la courte notice se rapportant à la plupart d’entre eux. Disons que ces auxiliaires étaient, en très grande majorité, originaires de Pleyben, qu’ils en desservaient les six chapelles de secours, faisant le catéchisme aux enfants, visitant les malades de la trêve et les administrant à leur heure dernière, conduisant leur convoi au bourg pour l’inhumation. On les voit aussi tenant de « petites écoles » rurales en certains villages déterminés : Kermenguy, Resterniou, Scrap-ar-Iar.
Ils avaient leur résidence en leur village natal, pour la plupart, ou en quelque village, acheté de leurs deniers personnels. Ils y vivaient sobrement, en la compagnie de leurs parents : la trêve dont ils desservaient la chapelle leur venait en aide au moyen de quêtes en nature : blé, froment, seigle, faites à leur profit. Ils recevaient, d’autre part, une partie du casuel au prorata de leurs présences aux services, obits, fondations, enterrements, mariages, solennités festivales.
Ils étaient nombreux à la fois sur la paroisse : nous en avons compté 22 présents et exerçant le ministère en la même année, à Pleyben. Leur nombre décrut singulièrement en la seconde moitié du XVIIIème siècle, où nous voyons six prêtres seulement, y compris le Recteur et le Curé, desservant la paroisse immense de Pleyben. La misère de cette époque tua les vocations à l’état ecclésiastique, si fréquentes jadis à Pleyben.
De l'an 1500 à l'an 1800, 158 prêtres, nés, pour la presque totalité, à Pleyben même, y exercèrent le ministère durant ces 300 ans.
Parmi eux nous avons relevé quelques bacheliers et licenciés de Sorbonne, qui ne semblent pas s’être prévalus de leurs diplômes pour briguer les gros bénéfices de Cornouaille et ont préféré mettre humblement leur savoir et leur zèle à la disposition de leurs compatriotes de Pleyben.
Nous relevons particulièrement parmi eux l’un des prêtres les plus marquants du diocèse de Quimper, au XVIIème siècle, messire Jacques Rannou.
Il naquit au village de Trobarrec, en Pleyben, et fut baptisé le 11 Décembre 1664. Son père, maître Louis Rannou, était avocat au Parlement. Jacques Rannou fit ses études à Paris et y prit ses grades à la Sorbonne, dont il devint docteur.
A Quimper, le Supérieur du Séminaire, messire Paillart, venait de résigner ses fonctions, et en le faisant, il désignait pour son successeur, M. Jacques Rannou, alors âgé seulement de 25 ans. Il en parla avantageusement à Mgr. de Coëtlogon, évêque de Cornouaille, et après avoir obtenu l’agrément de ce prélat, il le fit venir de Paris, où il était resté après avoir terminé sa licence. Dès sa venue à Quimper, il fut nommé supérieur du Séminaire par mandement de l'Evêque du 19 Août 1689, et désigné, à ce titre, comme recteur de Plouguernével, dont le revenu lui tenait lieu de traitement.
Cette nomination dédommageait le Séminaire de la perte de M. Paillart : il semble que Jacques Rannou avait encore plus de talent et de mérites que son prédécesseur. Il gouverna et dirigea le Séminaire pendant 12 ans, et mourut en fonctions, le 20 Mars 1701, à l'âge de 37 ans (Peyron, Notice historique sur les Séminaires de Quimper et de Léon, pp. 41-58).
A quiconque parcourt une carte géographique de la paroisse de Pleyben, il est aisé de voir que la grande majorité des villages a vu naître ou du moins résider un ou plusieurs de ces prêtres chapelains ou auxiliaires. C’est grâce à eux et à leur dévouement aux âmes de leurs concitoyens que la paroisse de Pleyben doit d’être demeurée foncièrement chrétienne encore aujourd’hui.
Si l’on se rappelle que les paroisses actuelles du Cloître-Pleyben et de Saint-Ségal dépendaient également du Recteur et vicaire perpétuel de Pleyben, l’on peut dire que ce dernier était puissamment secondé dans sa charge pastorale et remarquablement entouré : en 1636, 22 prêtres employés dans les 3 paroisses ; en 1654, 30 prêtres résidants ; en 1691, 27 prêtres en fonctions ; en 1711, 21 ; en 1743, le 13 Mars, d’après un rapport fourni à la visite épiscopale, 20 prêtres, pour l’exercice du culte à Pleyben et ses annexes du Cloître et de Saint-Ségal.
Sur la fin du XVIIIème siècle, 16 prêtres au total.
LE CLERGÉ DE PLEYBEN SOUS LA RÉVOLUTION.
Quand parut la Révolution, 7 prêtres exerçaient le ministère à Pleyben : MM. Tranvoez, recteur, Guezengar, curé, Le Bretton, Sévère, le Toullec, Auffret, chapelains ou auxiliaires, Mocaër, chargé des « petites écoles ».
Nous avons déjà décrit l’attitude observée par le recteur Tranvoez : elle est digne de tout éloge.
Son « curé », Jean Guézengar, refusa aussi le serment à la Constitution civile. En Mars 1791, il se retira au Cap, son pays natal. Arrêté le 2 Décembre, il fut conduit au Château de Brest. En Août 1792, on le déporta en Espagne (C. Parcheminou, La Révolution au fond du Cap-Sizun, pp. 61-66).
Guillaume le Toullec. — Signe aux registres de la paroisse comme « chapelain auxiliaire » le 23 Octobre 1788, et réside à Guennili dont il dessert la chapelle. Il exerce le ministère jusqu’en 1791, et à la date du 14 Mai de cette année, il signe : « Directeur du Séminaire de Plouguernével ».
Il est en Espagne en 1797 et passe, au Concordat, dans le diocèse de Saint-Brieuc (Manuscrit Boissière, p. 32).
François-Jean Sévère. — Originaire de Pleyben, il en était chapelain dès 1782 ; en 1791, ayant refusé le serment, il dut se rendre en arrestation, fut détenu aux Carmes de Brest du 29 Juillet au 2 Septembre 1791, date à laquelle on le relâcha, revint à Pleyben, qu’il ne quitta plus durant les temps troublés de l’ère révolutionnaire. Il dépista les recherches des agents du district, fut gardé par la population qui sut le soustraire, le 23 Novembre 1794, des mains des gendarmes qui l’avaient arrêté au village de Langouily, en Plonévez-du-Faou (Manuscrit Boissière, pp. 160-161). Il mourut avant la fin de la Révolution, après avoir maintenu les fidèles de Pleyben et des environs dans la voie droite.
Hervé Auffret. — Prêtre en 1786, il fut envoyé à Crozon, d’où il revint à Pleyben en 1793, pour y demeurer constamment durant la Révolution. Il avait refusé le serment et nous a laissé un cahier ou registre de poche où il a consigné tous les baptêmes et mariages célébrés par lui tant à Pleyben qu’à Lannédern et Plonévez-du-Faou.
M. Auffret, qui semble avoir fréquenté de nuit, comme de jour, les chapelles de la Madeleine en Pleyben et de Saint-Woarin au Cloître, ne fut jamais inquiété, tant était grande la vigilance des fidèles concernant les allées et venues des pourchasseurs de prêtres en la région.
Tanguy-Marie Mocaër. — Né à Lanvoy, en Hanvec, le 20 Janvier 1761, ordonné en 1786, il signe aux registres le 24 Avril de cette même année. Il est signalé comme « faisant les petites écoles » au bourg de Pleyben, de 1786 à 1790. Vers le début de 1790, il devint vicaire à Leuhan, et de passage au Faou, avant le 13 Mars 1791, il prêta le serment, devint curé intrus de Loperhet le 8 Mai, quitta cette paroisse en Septembre suivant, pour devenir curé constitutionnel de Ploudiry.
Deux prêtres, P. Fleury et Jean-Marie le Gouez, signent aux registres en qualité de « prêtre de Pleyben » dès 1791 jusqu’en fin d'Avril de la même année, puis disparaissent dans la suite.
Corentin Quévarec. — Ce prêtre, né à Kerjean, en Pleyben, était « curé » de Motreff en 1786 ; il vint à Pleyben en 1791. Il demeura sur la paroisse durant la Révolution : le registre tenu par lui débute le 30 Septembre 1794. Il fait suivre sa signature de la mention : « prêtre non conformiste ».
Le registre finit le 30 Août 1800 : 109 baptêmes y sont signalés, plusieurs mariages. Un autre cahier de M. Quévarec renferme 64 baptêmes ou suppléments de cérémonies baptismales.
Ce prêtre semble avoir fait de la chapelle Saint-Woarin au Cloître-Pleyben son quartier général : c’est là qu’il baptisait, célébrait, assez souvent la nuit, les mariages. Les fidèles des paroisses environnant Pleyben y accouraient.
Tout comme son collègue, M. Auffret, Corentin Quévarec fut gardé par l’amour des fidèles, heureux de disposer de la présence inestimable de ces saints ministres de Dieu en de si tristes temps.
La mémoire de ces deux vaillants prêtres est en pieuse vénération, encore aujourd’hui, à Pleyben.
MM. Auffret et C. Quévarec furent maintenus comme vicaires de Pleyben, au Concordat.
Louis-Marie le Bretton. — Pendant que le vénéré pasteur de Pleyben, M. Tranvoez, abandonnait, par ordre du district de Châteaulin, son presbytère, et cherchait un refuge auprès de ses parents, à Keranfaouis, en attendant de s’éloigner de Pleyben, l’un de ses prêtres, Louis-Marie le Bretton, s’empressait de prendre sa place à la tête de la paroisse. Il avait 48 ans, le 19 Mai 1791, lorsqu’il entra dans ses nouvelles fonctions.
Naquit-il à Pleyben, vers 1743 ? Nous avons vainement cherché aux registres paroissiaux son acte de baptême, et nous le supposons né ailleurs.
Ses parents, « noble homme » Joachim le Bretton, sieur de Brettigny, et demoiselle Marie de Montigny, semblent être venus du pays de Pontivy à Pleyben, où Joachim le Bretton exerça les fonctions de notaire royal, au bourg même.
Nous rencontrons la signature de l'abbé le Bretton aux registres de 1780. Il parait, à cette époque, s’être établi au bourg, en une maison particulière qu’il acheta au sieur Harinquin. Il s’intitule « prêtre auxiliaire de Pleyben », de 1782 à 1785 (Août) et signe en, cette qualité, puis disparaît, par intervalles, de Pleyben, de 1786 à 1790, où le 28 Septembre, il signe au registre ; il semble n’avoir plus quitté Pleyben après cette date.
Que fit-il en face des événements qui allaient bouleverser l'Eglise en France ? Il n’y a nul doute qu’il prêta le serment à la Constitution civile du clergé, en Janvier 1791.
Le 19 Mai 1791, il signe au registre : « Louis le Bretton, curé de Pleyben ».
De ce jour, installé dans ses fonctions de pasteur intrus, le Bretton va s’entourer d’un clergé à sa dévotion et imbu des mêmes principes que lui. C’est le pasteur assermenté de Loperhet, le sieur Tanguy-Marie Mocaër, qui, le 19 Mai, l’installe à son poste. Le 1er Juin suivant, un prêtre jureur, Le Guillou, vicaire de Langolen, vient lui offrir ses félicitations. Le 29 Juillet, le curé intrus de Briec, le citoyen Yves Goraguer, qui fut jadis vicaire à Lennon, vient lui rendre visite. Et voici, à son tour, un ardent partisan des idées de la Révolution, un cerveau brûlé, le sieur Jean Favennec, originaire, semble-t-il bien, de Pleyben et curé intrus de Spézet, qui vient voir son ami le Bretton, promu à la tête de sa paroisse natale.
Les encouragements, on le voit, ne faisaient pas défaut au nouveau curé assermenté.
Ce dernier, entre temps, s’abouche avec l'Evêque intrus du Finistère, le sieur Louix-Alexandre Expilly, auquel il demande, le 8 Août 1791, une dispense de consanguinité en faveur de personnes de sa parenté.
Le 5 Octobre suivant, le Bretton va obtenir de l'évêque un vicaire. Ce sera le sieur Félix Chansy, fils de M. Jean-Marie Chansy, avocat à la Cour.
Chansy, né à Gouézec le 11 Novembre 1756, fut ordonné en 1791, par Expilly lui-même, nommé d’abord à Quimper, puis ensuite à Pleyben comme « premier vicaire ». Il ne tarda pas à quitter cette paroisse.
L’abbé le Bretton demeure alors seul jusqu’à la fin de 1791 : à ce moment, il reçoit de l’aide en la personne d’un sieur Alain-Guillaume Moreau, assermenté, curé intrus de la paroisse et canton de Plouguerneau, qui ne pouvant paisiblement y exercer ses fonctions, déclare fixer sa résidence à Pleyben, le 14 Frimaire, an II et y vouloir les exercer.
A cet acolyte de bon acabit vient s’adjoindre un autre, nommé Huitric, mais qui ne séjourna pas longtemps à Pleyben, et se retira au pays de Plonéour-Lanvern « y exercer le culte de nos pères » et où il laissa la réputation d’un « vide-bouteilles » attitré !
Le Bretton collectionnait donc les tarés et les laissés pour compte : on s’imagine ce que pouvait être à Pleyben le ministère de tels individus, et ce qu’en pensaient et disaient les fidèles chrétiens de la paroisse.
Ces derniers, néanmoins, ne semblent pas avoir manifesté de répugnance particulière à l’égard du sieur le Bretton, leur curé intrus. Celui-ci, sans éclat et sans bruit, dut s’attacher seulement à continuer le saint ministère, comme il l’avait exercé auparavant dans la paroisse. Et les paroissiens, sans trop se rendre compte de la gravité de la situation faite au clergé catholique, recouraient, surtout les habitants du bourg, aux services du sieur le Bretton, que nous voyons célébrer, en 1792, 145 baptêmes et 32 mariages. Le curé intrus ne parait pas, d’ailleurs, s’offusquer de la présence sur sa paroisse de prêtres demeurés fidèles : il n’est pas sans connaître leurs allées et venues et ne cherche nullement à les inquiéter.
Au retour de M. Tranvoez, en Avril 1795, des pontons de Rochefort, Louis-Marie le Bretton l’autorise volontiers à célébrer les messes matinales, les dimanches et fêtes, en l'église paroissiale.
Cette attitude de l’intrus de Pleyben est probablement dictée par le souci de s’éviter à lui-même des ennuis, et des dommages à sa famille qui, ne l’oublions pas, tient une importante étude de notaire au bourg : tout se tient ainsi. Les le Bretton ont donné les mains au nouvel état de choses : ils paraissent, çà et là, comme agents actifs du district, dont ils exécutent les ordres et missions, même les moins honorables. Le curé intrus participe quelque peu de leur prestige, et l’on peut présumer qu’il sut s’en prévaloir en maintes circonstances, par exemple, pour éviter la mutilation des monuments religieux de Pleyben, demeurés intacts sous la Révolution, alors qu’ailleurs, ils tombaient sous le marteau de vandales.
Il ne put cependant empêcher quelques « citoyens » farouches de s’emparer des chapelles de la paroisse, et dut, apparemment, livrer à la Monnaie, pour être fondues, certaines pièces d’orfèvrerie religieuse qu’une église telle que celle de Pleyben devait posséder sûrement, et dont rien n’est demeuré de nos jours.
On signale, en 1798, la venue à Pleyben de l'évêque constitutionnel du Finistère, Audrein. Il y présida le 5 Août une procession ; or elles étaient interdites, et il fut, pour ce motif, appelé devant le Tribunal de Quimper qui l’en blâma publiquement.
Louis-Marie le Bretton mourut au bourg de Pleyben, le 26 Germinal, an XIII (16 Avril 1805). Son acte de décès le déclare « ministre du culte, âgé de 62 ans ». Il mourait l’année même, où trépassait également à Pleyben le vénéré M. Tranvoez, le légitime pasteur, enfin rendu à ses ouailles.
CURÉS-DOYENS DEPUIS LA RÉVOLUTION.
Pleyben a eu 13 curés-doyens depuis le Concordat de Napoléon.
Jean-Louis Tranvoez, 1802-1805.
Guillaume Lafféter, 21 Mai 1806-20 Avril 1818. — Né à Glomel, directeur des Ursulines de Carhaix de 1784 à 1787, recteur de Plonévez-du-Faou avant et après la Révolution, puis curé de Pleyben. Inhumé au cimetière, à l’âge de 71 ans.
Jean-Alain Abgrall, 11 Juin 1818-29 Septembre 1824. — Né à Saint-Sauveur en 1772, recteur de Brasparts, puis de là curé de Pleyben. « Missionnaire » très apprécié, fit donner une mission à ses paroissiens en 1821. Il quitta Pleyben le 29 Septembre 1824, et se retira à Mehalon chez un parent, recteur de cette paroisse.
Yves le Marhic, 4 Novembre 1824-13 Janvier 1825. — Originaire d'Irvillac, curé d’office du Faou en 1815-1816, recteur de Loperhet, de 1816 à 1824, puis curé de Pleyben. Il quitta la paroisse le 13 Janvier 1825, et mourut à l'asile Saint-Athanase, à Quimper, vers 1860.
Jean le Friant, 16 Juin 1825-24 Mars 1847, — Né à Pouldergat le 8 Juillet 1772, fut militaire pendant la Révolution et sous le Premier Empire, et prisonnier de guerre sur les pontons, en Angleterre. Décédé le 24 Mars 1847, à l’âge de 75 ans, inhumé à Pleyben.
Jean-François Alexandre, 11 Mai 1847-1er Janvier 1856. — Né à Morlaix, secrétaire de Mgr. Graveran et chanoine honoraire, lorsqu’il fut nommé curé de Pleyben. Fit reconnaître Pleyben comme cure de 1ère classe, construire le presbytère actuel, entreprit de grandes restaurations au grand clocher et au Calvaire. Ecrivain breton. Il quitta le poste de Pleyben en 1856, pour devenir recteur de Saint-Melaine de Morlaix. Nommé chanoine titulaire de la cathédrale, il mourut à Quimper, le 19 Mars 1874, à l’âge 69 ans.
Auguste-Marie-Anatole Lamarque, 21 Janvier 1856-31 Décembre 1862. — Né à Saint-Louis de Brest, le 13 Mai 1813, ordonné à Paris, le 20 Mai 1837. Professeur de rhétorique à Pont-Croix, puis le 8 Août 1849, aumônier du Sacré-Coeur à Quimper, et le 21 Janvier 1856, curé de Pleyben. Fit entièrement restaurer l’église paroissiale de 1857 à 1860, réparer les chapelles de Saint-Laurent et de la Madeleine, classer les archives paroissiales, qu’il sauva de la destruction. Devint curé-archiprêtre de Saint-Corentin en 1862, puis chanoine titulaire. Il mourut et fut inhumé à Quimper, le 18 Octobre 1874, à l’âge de 61 ans. C’était un « missionnaire » très goûté et très recherché pour les missions paroissiales.
Joseph-Marie Dupont, 1er Janvier 1863-Décembre 1867. — Naquit à Scaër, fut d’abord vicaire à Pont-l'Abbé, aumônier de la Marine, recteur de Saint-Jean-Trolimon, puis de Plogonnec, ensuite curé de Pleyben. Son zèle fut paralysé par son état de santé : il alla se reposer en son pays natal et y mourut en Décembre 1867.
Alain Caugant, 1er Janvier 1868-28 Janvier 1871. — Né à Saint-Thois, avait été vicaire de Pleyben, de 1845 à 1858, ensuite recteur de Loqueffret, puis, en 1860, de Scrignac, d’où il fut transféré, en 1868, à la cure de Pleyben. Donna une mission à la paroisse, en Juin 1869, bénit le nouveau cimetière, qu’il dota d’un beau calvaire, dû au ciseau de Larhantec [Note : Ce calvaire fut abattu par la tempête en 1921]. Il mourut le 28 Janvier 1871, à l’âge de 53 ans, et fut inhumé le premier au nouveau cimetière, qu’il avait récemment bénit.
Jean Favé, 19 Mai 1871-5 Mars 1877. — Né à Ploudaniel, le 31 Mai 1828, ordonné prêtre le 25 Juillet 1852, professeur au collège de Saint-Pol-de-Léon, puis vicaire à Brasparts le 22 Octobre 1852 et à Saint-Sauveur de Brest, le 18 Novembre 1854. Nommé recteur de Plouégat-Moysan, le 28 Octobre 1867, transféré à Poullaouen le 16 Mai 1869, nommé curé-doyen de Pleyben, le 14 Mai 1871, et curé de Plouguerneau, le 26 Février 1877. Chanoine honoraire depuis le 5 Décembre 1871. Décédé le 11 Avril 1905 à Plouguerneau, à l’âge de 77 ans et y inhumé.
Paul Rosec, 5 Mars 1877-5 Septembre 1900. — Originaire de Sibiril, vicaire d'Esquibien, ensuite recteur de Poullan, d’où il fut nommé à Pleyben. Fit bâtir l’école chrétienne de garçons, une salle de patronage, dota le chœur de l’église de nouvelles stalles et d’une table de communion en harmonie avec le style de l’édifice, refit à neuf le mobilier de la sacristie. Il mourut le 19 Janvier 1900, à l’âge de 72 ans, et fut inhumé au cimetière.
Yves le Coz, 7 Septembre 1900-Août 1922. — Né à Landrévarzec, en 1850, prêtre en 1875, vicaire à Saint-Corentin, puis recteur de Plonéour-Lanvern, il fut nommé en 1900 à la cure de Pleyben. Eût grand soin des monuments religieux de la paroisse, dota l’église de nouveaux vitraux en 1917, devint chanoine honoraire. En 1922, il démissionna de sa charge de pasteur et fut nommé chanoine titulaire. Il mourut à Quimper le 7 Octobre 1928, à l’âge de 78 ans, et fut inhumé à Landrévarzec.
Mikaël Jouan de Kervénoael, Août 1922. — Né à Saint-Pol-de-Léon en 1872, prêtre en 1896, docteur de l'Académie de Saint Thomas, docteur en théologie de l'Université Grégorienne. Professeur au Séminaire Haïtien de Saint-Jacques Lézérazien (1898-1900), puis au Séminaire Diocésain (1900-1922), chanoine honoraire en 1919, curé de Pleyben depuis Août 1922.
1802-1810. Auffret Hervé. - 1802-1806. Quévarec Corentin. - 1806-1807. Jacob Gabriel. - 1806-1807. Coty Pierre. - 30 Août 1807-1811. Volant H.-C. - 14 Septembre 1810-1813. Auffret G. - 1812-1815. Le Névez François. - 27 Février 1814-1816. Moysan. - 18 Avril 1815-1819. Le Dem Jean. - 20 Juillet 1816-13 Juin 1818. Pallier 0llivier. - 31 Janvier 1819-1821. Le Roux. - 9 Juillet 1819-1823. Le Bris. - 16 Janvier 1822-1824. Le Borgne. - 19 Octobre 1823-1824. Normant. - 10 Décembre 1823-1824. Tandé. - 20 Novembre 1824-1828. Bloc'h. - 20 Novembre 1824-1827. Buzaré Alain. - 30 Juillet 1827-1828. Bariou G. - 3 Juin 1828-1830. Dilasseur Jean. - 19 Juin 1828-1830. Le Roux G. - 25 Août 1829-1836. Friant Pierre. - 13 Août 1830-1843. Diligeard. - 17 Janvier 1831-1845. Déniel. - 23 Août 1832-1835. Le Corre. - 20 Avril 1836-1850. Goasguen. – 1er Février 1844-25 Avril 1846. Le Courant Vincent. - 28 Juillet 1845-8 Décembre 1858. Caugant Alain. - 13 Mai 1846-Décembre 1848. Suignard Michel. - 14 Janvier 1849-Novembre 1853. Rolland Jean-François. - 22 Octobre 1850-Mai 1851. Keriel François-Marie. - 25 Juin 1851-Janvier 1857. Le Bars Paul-Marie. - 20 Novembre 1853-1er Février 1862. Taniou Jean-Corentin. - 24 Janvier 1857-1er Février 1862. Chénel Pierre-Joseph. – 1er Janvier 1859-2 Août 1859. Pennamen Alphonse. - 15 Août 1859-Octobre 1861. Inisan Alain. - Octobre 1861-Janvier 1862. Le Bars Jean-Paul. – 1er Février 1862- 22 Octobre 1863. Le Coz François-Marie. – 1er Février 1862-1er Octobre 1863. Le Guen François. – 1er Février 1862-Août 1866. Abjean Jean-Marie. – 1er Octobre 1863-Juillet 1871. Floc'h Emile. - 20 Novembre 1863-Septembre 1868. Monfort Pierre-Marie. - 22 Septembre 1868-24 Avril 1876. Jan Pélage-Désiré. - 28 Août 1866-Juin 1872. Donnart Jean-Joseph. - 1er Juillet 1871-1er Septembre 1875. Coat Auguste. - 4 Juin 1872-11 Septembre 1879. Madec Yves. - 1er Septembre 1875-Août 1877. Abgrall Yves. — 23 Mai 1876-10 Mai 1893. Le Férec Jean-Pierre. — 8 Août 1877-Septembre 1882, Le Dilasser François-Marie. — 11 Septembre 1879-8 Janvier 1882. Cueff Yves. — 13 Janvier 1882-12 Janvier 1891. Cariou Clet-Marie. - 3 Septembre 1882-12 Février 1888. Le Jacq Pierre-Louis. — 12 Février 1888-1901. Blouët Guillaume. — 11 Janvier 1891-1er Mars 1892. Quentric Jacques-Marie. — 1er Mars 1892. Traon Christophe-Marie. - 4 Juin 1893-27 Septembre 1895, Maréchal Jean-Marie. — 1er Octobre 1895-1897. Pelleter Jean-Marie. — 1897-Juin 1912. Kervella Jean-Marie. — 1902-Août 1912. Sévellec Pierre. — 1908-4 Janvier 1910. Calvez Jean. — 4 Janvier 1910-7 Août 1926. Monfort Etienne. — 1912-1913. Pengam Joseph. — 1913-1927. Tanneau François. — 1913-1928. Péron François. — 7 Août 1926-1936. Belbéoc'h Xavier. — 1930... Bianéis Jean-François. — 1929... Léon Yves-Marie. — 1936... Orven Maurice , etc...
(Archives du diocèse de Quimper et de Léon)
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