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Communauté des Ursulines de Ploërmel

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Au commencement du XVIIème siècle, grâce à la forte et douce influence des Vincent-de-Paul, François-de-Sales, Bérulle, Gondi, Richelieu, Chantal, et de tant d’autres, il y eut en France comme une renaissance printanière, un renouveau de foi catholique qui fit éclore et épanouir un grand nombre de communautés et d’oeuvres religieuses. La ville de Ploërmel bénéficia doublement de ce mouvement en recevant alors des Ursulines et des Carmélites.

En 1617, un Jésuite, le P. Girard, vint prêcher le carême à Ploërmel, et émit la pensée de fonder dans cette ville une communauté de dames Ursulines. Ce projet trouva aussitôt d’ardents adeptes dans le sénéchal, Pierre Charpentier, sieur du Tertre et de la Ville-Bernier, et dans mesdemoiselles Julienne Labbé de la Vieilleville, Toussainte Josse, Marie le Maczon et Catherine Druays. Sur leurs instances, le recteur de Ploërmel, Messire Charles Tayart, acheta, moyennant 1.200 francs une petite maison, dans le faubourg Rouillaud, près de la chapelle Saint-Michel (actuellement le Presbytère), et fit demander à la communauté des Ursulines de Rennes, qui venait d’être fondée, d’envoyer de ses religieuses prendre possession de ce nouveau monastère.

En 1618, la Maison de Rennes, répondant à ce désir, envoya à Ploërmel pour cette fondation deux religieuses, Mmes Marie Trochet, R. M. de l'Incarnation, et Jeanne Guillard, M. Saint-Michel, qui vinrent s’établir provisoirement dans la petite maison achetée par l’abbé Tayart, où elles furent aussitôt rejointes par Mlle Julienne Labbé et ses trois amies.

Peu après, grâce à des dons généreux, faits par l’abbé Tayart, MM. Pierre Charpentier du Tertre, Pierre Rozé de Trémaudu, Jean le Petit, Mme Marguerite du Bourgneuf, dame de Malleville, Mlles Julienne Labbé et Catherine Druays, les Ursulines achetèrent un terrain un peu en dehors des murs d’enceinte de la ville, vers le S.-O., entre la rue Rouillaud et la place du Marchix ; acquêt qui fut autorisé par la communauté de Ville et par l'Evêque de Saint-Malo le 20 octobre 1624, et sanctionné par des Lettres Royales du 24 octobre 1625.

L’on commença sur ce terrain, en 1627, la construction de la nouvelle communauté, qui fut, achevée en 1629 et dont les Ursulines prirent solennellement possession. L’année suivante, la fondatrice et première Supérieure de cette Maison, Mme Trochet, fut rappelée à Rennes, où elle mourut en odeur de sainteté le 22 février 1632. Elle avait été remplacée à Ploërmel par Mme Guillard.

Bientôt la communauté des Ursulines de Ploërmel fut assez florissante pour pouvoir essaimer à son tour. Elle fonda en 1633 une maison à Pontivy, en 1641 une seconde à Hennebont, une troisième en 1670 à Malestroit, et en 1678, une quatrième à Muzillac. Une communauté du même ordre fut fondée à Josselin en 1646, mais par le monastère de Dinan.

Le 2 juin 1650 ces Dames achetèrent des Rogier du Crévy, la maison noble et la métairie du Clos Hazaye, au bord S.-E. du grand étang ; vers 1660 la ferme de la Ville-au-Vy ; le 16 mai 1677, grâce à une généreuse donation faite par Vincent-Exupère de Larlan, comte de Rochefort, Vicomte de Liniac, seigneur de Kéralio, Président à Mortier au Parlement de Bretagne, elles purent acquérir de Jean Dumay des Aulnais la seigneurie et ferme de Saint-Malo, non loin du Clos-Hazaye.

Le 7 mai 1678, elles achetèrent des P. Carmes de Ploërmel, le pré de la Chapelette.

Dans la déclaration qu’elles firent en 1679, lors de la réformation du domaine royal de Ploërmel, les Ursulines déclarèrent posséder : « leur communauté, avec maison conventuelle, dépendances, église, cloîtres, et jardins ; le tout, enclos de murs, d’une contenance de trois journaux onze cordes, et situé près et au midi de la place du Marchix, avec entrée principale sur cette place ; la dite propriété leur appartenant par suite de fondations faites en 1624, 1625, 1627 et 1670 par Messire Charles Tayart, prêtre, recteur de Ploërmel ; Mme Marguerite du Bourgneuf, dame de Malleville et de la Rivière-Bréhault ; Catherine Druays ; Pierre Charpentier, sieur du Tertre ; Pierre Rozé, sieur de Trémaudu ; Vincent Exupère, comte de Larlan et de Keralio, époux de dame Renée de Kérouartz ». Les dites dames Ursulines déclarent posséder en outre les maisons et métairies nobles du clos Hazaye et de Saint-Malo. Cette déclaration fut signée de la supérieure, Jacquette de la Bourdonnaye, révérende mère Sainte-Ursule ; de la zélatrice, Olive de Bégasson, mère Sainte-Catherine : et de quatre autres religieuses.

La chapelle des Ursulines, qui fut détruite lors de la construction de l'Institut des Frères, était située à l’une des extrémités du cloître. Elle posséda jusqu’à la Révolution une magnifique tapisserie d'Aubusson, qui représentait la vie de Saint-Augustin, et qui n’était exposée que les jours de fêtes. Ce fut dans cette chapelle que fut inhumé, le 21 mai 1730, près de la grille des religieuses, le corps de l’abbé de Lourme, aumônier des Ursulines depuis trente-trois ans. Là furent aussi célébrés plusieurs mariages ; entre autre, le 25 octobre 1676, celui de Michel de Châteautro, sieur du Bézouet, avec Renée Charpentier, dame de Gourhel ; et, le 20 janvier 1705, celui de François Mérel, sieur de Kerivalan, avec Anne-Marie Corvoisier, dame de la Villio.

Lors de la Révolution, les Ursulines de Ploërmel étaient au nombre de cinquante-quatre, dont treize soeurs converses, et avaient pour supérieure Mme Marie-Rose Saulnier de la Pinelaye, R. M. de l'Ange Gardien ; toutes refusèrent de prêter le serment schismatique. Elles furent expulsées, au nom de la Liberté, le 8 octobre 1793. La plupart d’entre elles se retirèrent dans leurs familles ; mais quelques-unes furent emprisonnées, entre autres Mme du Parc de la Noë, qui mourut dans la prison de Saint-Brieuc, en 1794.

Le gouvernement s’empara des biens des Ursulines. Une partie de l’ancien couvent, comprenant les bâtiments, la chapelle, le cloître et l’enclos d’environ six hectares et entouré de murs, fut achetée par un sieur Dollé. La municipalité reçut le reste des bâtiments où elle établit la Mairie et une prison. En 1805 elle loua d'Albert Dollé, alors mineur, et sous la tutelle de Mathurin le Goaësbe de Bellée, époux de demoiselle Dollé, toute la partie achetée par son père en 1792, et y installa l’école communale. Puis, en mars 1824, l’abbé de la Mennais acheta toute cette partie de M. Dollé, moyennant 18.000 francs, et y établit l'Institut des Frères. En 1832, le 5 août, la ville céda ce qui lui restait dans la Communauté des Ursulines à l’abbé de La Mennais, en échange des bâtiments du vieux prieuré de Saint-Nicolas, que l’abbé avait achetés de M. Rouault le 10 juillet 1832 [Note : La Métairie de Saint-Malo fut rachetée le 14 mars 1791 par le sieur Le Goaësbe Sébastien-Jean, sieur de Bellée, maire, député de Ploërmel aux Etats généraux, moyennant 20.700 fr. La métairie du Clos-Hazaye, par M. Dubreton, moyennant 36.500 fr., en assignats. Le pré de la Chapelle par un sieur Hédan, pour 2.500 fr. D’autres maisons et terres furent achetées moyennant environ 21.000 fr. par les sieurs Joubier, Robert, Fablet, Maigret, Cobaro et Dollé. L’argenterie de la communauté fut volée et envoyée à la Monnaie de Nantes le 15 octobre 1792 ; elle pesait 64 marcs et 80 cent : environ 16 kilogrammes].

Quand revint la paix religieuse, Ploërmel n’avait plus de communautés ; et la municipalité de cette ville, comprenant tous les services que les religieuses avaient rendu, et devaient rendre encore, à la cité, sollicita la retour des Ursulines. Le gouvernement acquiesça à cette demande ; et, par décret du 21 décembre 1810, il céda aux Ursulines l’ancien couvent des Carmélites, rue des Forges, à la condition qu’elles y feraient à leurs frais les réparations nécessaires.

Le couvent des Carmélites avait été fondé en 1625 ; mais la chapelle, sous le vocable de Notre-Dame des Sept Douleurs, n’avait été achevée qu’en 1702. Là, avait été inhumé le 31 décembre 1734 le corps de Bertrand-Marie Desgrées du Loû, sénéchal de Ploërmel ; là aussi avaient eu lieu, en mars 1789, les réunions pour la rédaction des demandes des cahiers et pour l’élection des députés du Tiers-Etat, de la Sénéchaussée de Ploërmel aux Etats-Généraux. En 1792, les Carmélites furent expulsées, comme les Ursulines, et leur communauté fut confisquée par la municipalité. Celle-ci mit dans l’ancien couvent une caserne de gendarmerie, et de 1803 à 1813 l’école communale.

Quand, en 1811, les Ursulines, acceptant l’offre qui leur avait été faite, vinrent prendre, le 12 mars 1811, possession de l’ancien monastère des Carmélites, les bâtiments de l’église et de la maison conventuelle étaient encore debout ; mais les portes et les fenêtres n’existaient plus, et les toitures étaient dans le plus grand délabrement. Les religieuses revenues, au nombre de douze, purent, sous la direction de leur supérieure, Madame Anne-Louise Loaisel, R. M. Saint-Augustin, une des survivantes des anciennes Ursulines de Ploërmel, faire exécuter de suite les réparations les plus urgentes. Puis, grâce à de généreuses donations, elles rachetèrent en 1817 tout l’ancien enclos des Carmélites.

Elles durent, pendant plus de quinze ans, subir une profanation sacrilège de leur chapelle. C’était là en effet que se tenaient depuis la Révolution les séances du Conseil de Révision ; et, malgré toutes les protestations, cet usage impie dura jusqu’à ce que, en 1827, le Préfet du Morbihan, Président de ce Conseil, étant mort d’une attaque d’apoplexie, en s’asseyant dans ce sanctuaire pour présider la séance, on vit là le doigt de Dieu, et l’on décida que désormais les opérations du Conseil de Révision auraient lieu à la Mairie.

Encouragées par les pouvoirs publics, vénérées et secourues par toutes les familles de la contrée, la communauté des Ursulines de Ploërmel, recouvra vite son ancienne prospérité et compta une cinquantaine de religieuses, qui se dévouèrent, avec une compétence, une charité et un dévouement universellement admirés, à l’éducation des jeunes filles appartenant aux familles aisées, et à l’instruction gratuite des enfants pauvres [Note : Elles avaient achetés vers 1859 la métairie de la Ville-ès-Mero, en Campénéac ; et en 1888 la maison et le parc du Bignon, en Ploërmel].

Qui pourrait essayer de dire tout le bien, religieux, matériel et moral, que ces saintes femmes ont fait au peuple de Ploërmel. Leur science et leur zèle marchaient de pair avec leur vertu. Elles ne faisaient pas de politique les saintes et humbles Ursulines de Ploërmel ; elles étaient en règle avec le fisc, et se contentaient de semer à chaque heure de leur journée des prières et des bienfaits. Cependant, en 1906, un gouvernement qui a pour devise « Liberté, Egalité, Fraternité » vola à nouveau leurs biens et les condamna à la misère et à l’exil. Elles étaient alors au nombre de quarante-cinq et avaient pour supérieure Mme Chesnot.

La République a toujours été avant tout ennemie et persécutrice de la Religion, et celle de 1871 suivit les traditions de celle de 1793. En février 1904, elle fit fermer le pensionnat des Ursulines de Ploërmel, et environ vingt d’entre elles, sans ressources et sans abri, durent s’exiler et aller demander un asile et du pain à la protestante Angleterre. Il ne resta à la Communauté de Ploërmel que vingt-cinq de ces dames qui dirigèrent un ouvroir afin de procurer du travail à des jeunes filles pauvres. Elles continuaient ainsi à faire du bien, et ne semblaient pas être bien redoutables pour le gouvernement de la République : mais la rage des sectaires au pouvoir n’était pas assouvie.

Le mardi, 13 novembre 1906, à quatre heures et demie du matin, trois batteries d’artillerie, une compagnie d’infanterie et cinquante gendarmes arrivèrent à Ploërmel pour expulser de leur demeure vingt-cinq pauvres femmes, dont la vie n’avait été qu’une suite de dévouements et de bienfaits. L’opération d’expulsion et de spoliation sacrilège était dirigée par le Sous-Préfet, M. le Segrétain, un ancien élève du collège Saint-Vincent de Rennes, et par un nommé Foy, commissaire de police de Ploërmel. Les portes furent crochetées et enfoncées, et chacune des religieuses expulsée par deux gendarmes. Elles furent recueillies avec respect chez les plus honorables familles de la ville ; puis, le 26 novembre 1906, vingt d’entre elles durent aller rejoindre leurs soeurs à la maison de l'Allendale, à Warminster, en Angleterre. La R. M. Supérieure, Madame Chesnot, et quatre de ses religieuses restèrent quelque temps à Ploërmel pour diriger leur ouvroir, puis elles durent aussi elles prendre la route de l’exil.

Dès la fondation de la communauté des Ursulines à Ploërmel, toutes les familles nobles ou importantes du pays avaient tenu à honneur d’avoir de leurs filles religieuses en cette maison : ainsi que le témoigne la liste des noms des Ursulines depuis la fondation de leur couvent jusqu’à la Révolution, parmi lesquels nous citerons :

1. Mesdames Marie Trochet, R. M. de l'Incarnation, née en 1584 dans le diocèse de Saint-Malo, religieuse Ursuline à l'Institut de Paris en mars 1617 ; elle fut la première Professe de cet ordre en Bretagne ; la Maison de Rennes l’envoya en 1618 fonder la Communauté de Ploërmel, dont elle fut la première supérieure. Retournée à Rennes en 1630, elle y mourut en odeur de sainteté, le 27 février 1632.

2. Jeanne Guyard, R. M. Saint-Michel, fut envoyée comme assistante fonder en 1618, de Rennes, la Communauté des Ursulines de Ploërmel dont elle fut nommée supérieure en 1630.

3. Julienne Labbé, R. M. de la Mère de Dieu, née à Ploërmel vers 1594, de Julien Labbé sieur Lézillac, de Brancelun, de la Ville-Jehan, Auditeur des Comptes, et de Jacquette Moro, dame de la Ville-au-Voger, elle contribua puissamment à fonder à Ploërmel la Communauté des Ursulines où elle entra comme novice avec trois de ses amies. Elle fut envoyée en 1633 fonder la Maison des Ursulines de Pontivy, dont elle fut la première supérieure.

4. Toussainte Josse, M. de la Nativité, fille d'Olivier Josse, sieur de Launay, et de Jeanne Poulain ; elle entra aux Ursulines de Ploërmel dès leur fondation en 1618.

5. Catherine Druays, M. Sainte-Anne, fille de Jean Druays, sieur de Guerminy, fut l’une des bienfaitrices du Couvent des Ursulines de Ploërmel où elle entra dès 1618.

6. Marie la Maczon, M. Sainte-Angèle, née à Saint-Brieuc, entra aux Ursulines de Ploërmel dès 1618.

7. Louise le Maczon, M. Saint-Paul, soeur de la précédente, née à Saint-Brieuc, en 1612, entra aux Ursulines de Ploërmel en 1627, elle fut chargée de la direction des novices en 1634, alors au nombre de vingt-cinq, et mourut en odeur de sainteté en 1637.

8. Jeanne Trochet, R. M. de Tous les Saints, parente de la R. M. de l'Incarnation (n° 1), entra aux Ursulines de Ploërmel en 1630, et alla en 1641 fonder la Maison d4Hennebont, dont elle fut la première supérieure.

9. Françoise le Bret, M. Saint-Armel, entra aux Ursulines de Ploërmel en 1630 et y mourut en 1648.

10. Julienne de Riaut, M. Saint Chrysostôme, fille de M. de Riaut, seigneur de la Bouëtardage, en Pipriac, et de Madeleine le Voyer ; elle entra aux Ursulines de Rennes, qui l’envoyèrent en 1630 aux Ursulines de Ploërmel où elle mourut en odeur de sainteté, le 22 mai 1648.

11. Jacquette de la Bourdonnaye, R. M. de Sainte-Ursule, née vers 1605, fille de Gilles de la Bourdonnaye, chevalier, seigneur de Couétion, ex-capitaine Ligueur, chevalier de l’ordre du Roi, et de Jeanne Mouraud dame de la Pecrière, elle entra aux Ursulines de Ploërmel en 1632, et alla fonder en 1644 la communauté de Carhaix, dont elle fut la première supérieure ; elle revint plus tard à celle de Ploërmel dont elle était supérieure en 1679.

12. Olive de Bégasson, M. Sainte-Catherine, née au château de Bégasson, en Pleucadeuc en 1614, elle entra aux Ursulines de Ploërmel en 1632.

13. Jeanne de Lézenet, M. Jeanne de Saint-Charles, née au château de Lémo-en-Augan, le 10 juin 1614, fille de Jean de Lézenet, chevalier, seigneur des Marchix, de la Béraudais, chevalier de l’ordre du Roi, et d'Anne de Lemo, dame de Lemo, de la Villeder, du Boisguéhenneuc, etc., elle entra en 1632 aux Ursulines de Ploërmel, où elle fut rejointe par deux de ses soeurs, et où elle mourut le 2 décembre 1633.

14. Françoise de Lézenet, M. Françoise de l'Annonciation, soeur de la précédente, née au château de Lemo, le 3 mars 1617, entra aux Ursulines de Ploërmel en 1633, et y mourut en 1655.

15. Anne de Lézenet, M. Anne des Séraphins, soeur jumelle de la précédente, elle entra avec elle en 1633 aux Ursulines de Ploërmel ; elle accompagna au Canada, à Québec, la Révérende M. de l'Incarnation, de la Maison des Ursulines de Rennes, et revint à Ploërmel en 1655, elle y mourut en 1657.

16. Henriette Rogier, M. Sainte-Henriette, née au château du Crévy en 1615, fille de Pierre Rogier, chevalier, seigneur du Crévy, capitaine de Malestroit, et de Jeanne Descartes ; elle entra aux Ursulines de Ploërmel en 1633, avec sa soeur Hélène et y fut rejointe en 1644 par sa cousine Françoise Descartes. Elle y mourut en 1688.

17. Hélène Rogier, M. Sainte-Hélène, née au Crévy, en 1617, soeur de la précédente, entrée en 1633, morte en 1648.

18. Mathurine Polluche, née au château de Beauvais, en Paimpont, baptisée à Tréhorenteuc en 1619, fille de Jacques Polluche, écuyer, seigneur de Beauvais, de la Touraille, en Augan, et de Renée de Bréhand, dame de la Motte de l’Isle, entrée en 1637, morte en 1655.

19. Jeanne Hudelor, née au château de la Grée-Mareuc, en Monteneuf, baptisée à Comblessac, en 1619, fille de Louis Hudelor, chevalier, seigneur de la Grée-Marelle, de la Chohannière, chevalier de l’ordre du Roi, et de Jeanne de Rosmadec ; entrée en 1638, morte en 1676.

20. Isabeau du Guémadeuc, née au château de Callas, baptisée à Plumelec en 1622, fille de Sébastien, baron de Callac, seigneur de Beaurepaire, en Augan, de Cadoudal et de Gillette de la Fresnaye ; entrée en 1641, morte en 1652.

21. Françoise Descartes, M. Sainte-Croix, née au château de Kerleau en Elven, baptisée le 22 février 1629, fille de Pierre, chevalier, seigneur de la Bretallière, conseiller au Parlement, et de Marguerite Chohan, dame de Kerleau, elle était nièce du fameux philosophe René Descartes. Ayant été guérie miraculeusement en août 1640, par l’intercession de Saint-Ignace, elle entra en 1644 aux Ursulines de Ploërmel, où elle retrouva ses cousines Rogier (n°s 16 et 17), et où elle mourut en 1680.

22. Anne de Bégasson, soeur de Olive (n° 12), baptisée à Mauron en 1628 ; entrée en 1650, morte en 1668.

23. Marie de Trécesson, née au château de Trécesson, en Campénéac, en 1633, fille de Paul, vicomte de Trécesson et de Jeanne de Bruc ; entrée en 1649, morte en 1679.

24. Charlotte de Quélen, fille de Grégoire, chevalier, seigneur du Broutay, de Trégranteur, en Guégon, chevalier de l’ordre du Roi, et de Claude Fouquet de Chaslin ; entrée en 1650.

25. Jeanne Gastechair, née à Josselin en 1630, fille de Jean, seigneur de Sabrahan, et de Françoise Boscher ; entrée en 1652, morte en 1662.

26. Claude de Servaude, baptisée à Plélan en 1631, fille de Zacharie, seigneur de la Ville-ès-Cerfs, en Plélan, et de Péronnelle de Saint-Jean, dame de Lesné ; entrée en 1656, morte en 1664.

27. Marie de Lopriac, baptisée à Rennes en 1623, fille de Guy, marquis de Coëtmadeuc, et de Julienne Grignon, et frère de Charles de Lopriac, châtelain de la Haute-Touche, en Monterrein ; entrée en 1657, morte en 1707.

28. Renée Larcher du Bois du Loup, M. Saint-Laurent, née au château du Bois du Loup, en Augan, le 13 août 1666, fille de Jean, écuyer, seigneur du Bois du Loup, et de Madeleine Riou ; entrée en 1664, morte en 1716.

29. Françoise de Lambilly, M. Sainte Suzanne, née au château de Lambilly le 3 février 1656, fille de Guillaume, chevalier, seigneur de Lambilly, baron de Kergrois, et de Suzanne Rogier du Crévy ; entrée aux Ursulines de Ploërmel en 1671, elle y fut rejointe par ses soeurs en 1674 et 1682 ; elle était nièce de Mme Rogier (n° 16), elle mourut en 1688.

30. Fleurye Saulnier, baptisée à Saint-Paire en 1650, fille de Guillaume Saulnier, seigneur de la Motte, et de Suzanne Rozé ; entrée en 1672, elle mourut en 1725.

31. Anne de Lambilly, M. de la Visitation, née à Lambilly, le 8 mai 1657, soeur de Françoise, qu’elle rejoignit aux Ursulines de Ploërmel en 1674, elle mourut en 1688.

32. Suzanne de Lambilly, M. Saint-Charles, née à Rennes en 1664, sœur de Françoise et Sainte-Anne, qu’elle rejoignit aux Ursulines en 1687, elle mourut en 1687.

33. Suzanne de Lambilly, M. Saint-Ursule, née au château de Kergrois, le 28 février 1670, fille de Pierre, chevalier, baron de Kergrois et de Lambilly, et de Jeanne de Rollée, nièce des précédentes ; entrée en 1694, elle mourut en 1735.

34. Prégente de Lambert du Boisjan, née au château du Boisjan, en Comblessac, en 1667, fille de Julien, seigneur du Boisjan et de Craon, et de Marguerite du Quérohent ; entrée en 1699.

35. Marguerite Saulnier de la Pinelais, née à Guer en 1716, fille de Jean, seigneur de la Pinelais, et de Charlotte Boulard, entrée en 1739, morte en 1748.

36. Suzanne Savenais, M. Sainte-Catherine, née en 1722, Ursuline en 1790 et 1793.

37. Louise-Charlotte le Borgne de la Figerie, M. Saint-Joseph, née en 1726, Ursuline en 1793, infirme.

38. Rose-Françoise Houet, M. Saint-François-Xavier, née en 1727, fille de Louis-Joseph, seigneur de Kerguénan, avocat à la Cour, et de Marie-Rose Tourin ; entrée en 1756, maîtresse des novices en 1793.

39. Marie-Rose Saulnier de la Pinelais, R. M. Marie de l'Ange Gardien, née à Nantes, le 13 mars 1740, fille de Jean-Baptiste, seigneur de la Pinelais, et de Rose Mainguet ; entrée en 1756 aux Ursulines de Ploërmel, où avait été sa tante Marguerite (n° 35) ; elle était assistante en 1793, rentrée en 1811, elle fut élue supérieure en 1815 et mourut en charge le 4 avril 1818.

40. Marie-Françoise Viollet des Ormes, M. Sainte-Claire, née en 1736, entrée en 1761, malade et alitée en 1790 et 1793.

41. Marie-Thérèze Rochefort, M. Saint-Louis, née en 1737, Ursuline en 1793.

42. Marie du Parc de la Noë, R. M. Saint-Paul, née en 1740, supérieure des Ursulines de Ploërmel en 1790 et 1793, elle mourut à la prison de Saint-Brieuc en 1794.

43. Anne-Marie Maudet, M. Sainte-Hyacinthe, née en 1748, entrée en 1771, Ursuline en 1793.

44. Thérèze-Marie-Perrine Gaillard de Kerbertin, M. Sainte-Ursule, née en 1754, entrée en 1773, aveugle et très infirme en 1793.

45. Marie-Sainte Gaillard de Kerbertin, soeur de la précédente, Ursuline en 1790. M. Saint-Ignace.

46. Anne de Querhoent, M. des Anges, née en 1749, entrée en 1777. Ursuline en 1790.

47. Marie Salmon, M. Sainte-Elisabeth.

48. Vincente Vaillant, M. Saint-François de Sales, née en 1657, Ursuline en 1790.

49. Anne-Louise Loaisel, R. M. Saint-Augustin, née à Malestroit en 1758, soeur de l’abbé Loaisel, curé de Redon, en 1802, et de Mme Hervé de la Provostraie, entrée en 1776, Ursuline en 1793, se retira dans sa famille à Malestroit, et fut en 1811 la restauratrice des Ursulines à Ploërmel.

50. Marie le Goaësbe de Boyac, M. Sainte-Geneviève, baptisée à Saint-Congard, en 1759, fille de Sébastien Guy, seigneur de Boyac, et de Mathurine-Jeanne Préaudau ; entrée en 1776, Ursuline en 1790.

51. Mathurine de la Bourgognière, M. Saint-Bernard, née en 1760, entrée en 1783, Ursuline en 1790.

52. Marie-Françoise Deslandes, M. de Tous les Saints, née en 1760, Ursuline en 1790.

53. Suzanne Lagorce, M. Suzanne du Coeur de Jésus, Ursuline en 1790.

54. Marie Lagorce, M. Sainte-Reine, Ursuline en 1790.

55. Marie Loyaux, M. Sainte-Angèle, Ursuline en 1790.

56. Marie Jouet, M. Saint-Michel de Saint-Pierre, Ursuline en 1790.

57. Marie du Rox, M. Sainte-Agnès, Ursuline en 1790.

58. Marie le Can, M. Sainte-Angélique, Ursuline en 1790.

59. Christine Le Roux, M. Sainte-Cécile, Ursuline en 1790.

60. Elisabeth Le Roux, M. Sainte-Rose, Ursuline en 1790.

61. Françoise Le Roux, M. Sainte-Suzanne, Ursuline en 1790.

62. Marie-Amélie de la Motte-Colas, M. Sainte-Prudence, née en 1766, entrée en 1787, Ursuline en 1793.

63. Rose Billot, M. Sainte-Eugénie, née en 1762, Ursuline en 1793.

64. Perrine Lallio, M. Saint-Jean-Baptiste, née en 1764, Ursuline en 1793.

65. Marie Hardy, M. Saint-Basile, Ursuline en 1790.

66. Anne Hardy, M. Sainte-Madeleine, Ursuline en 1790.

67. Marie Robin, M. Sainte-Croix, Ursuline en 1790.

68. Jeanne Duhaut, M. Aimée de Jésus, Ursuline en 1790.

69. Jeanne Maitrot, M. Saint-Stanislas, Ursuline en 1790.

70. Mathurine le Viardant, M. Sainte-Victoire, Ursuline en 1790.

71. Rose Noguer, M. Saint-Dominique, Ursuline en 1790.

72. Thérèze Courtel, M. Saint-Benoist, Ursuline en 1790.

73. Marie du Four, M. Sainte-Euphrasie, Ursuline en 1790.

74. Catherine Brunel, M. Saint- Michel. Ursuline en 1790.

AUMONIERS DES URSULINES.

1696 à 1730. L’abbé de Lourme.

1793. Joseph Mesnage.

1740. Pierre Trégouet.

1789. Brouxel, Pierre, originaire de Campénéac, emprisonné le 5 juillet 1796, relâché en 1797, recteur de Guillac en 1802, mort en 1812 (M. de Bellevue).

voir Ville de Ploërmel (Bretagne) Le couvent des Ursulines de Ploërmel

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