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PLOEUC-SUR-LIE |
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La commune de Ploeuc-sur-Lié ( Ploheg) est chef lieu de canton. Ploeuc-sur-Lié dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLOEUC-SUR-LIE
Ploeuc-sur-Lié vient du breton « ploe » (paroisse) et de « hudic » (paisible).
Ploeuc est une ancienne paroisse primitive qui englobait jadis le territoire actuel de Ploeuc-sur-Lié et celui de Gausson. Ploeuc-sur-Lié (Ploec) a le titre de paroisse primitive dès 1182 ou 1274 (Anciens Evêchés,. I, 376). Elle est le siège de la seigneurie de Ploeuc-Tymeur.
Ploeuc (Pluec) est cité en 1330 (lors du procès de canonisation de Saint-Yves). En effet, à cette époque " Rolland de Pléchec, paroissien de Ploeuc (diocèse de Saint-Brieuc), âgé de 50 ans ou environ " (témoin n° 63) dépose lors de l'enquête sur la vie de Saint Yves. A noter qu'en trouve aussi lors du procès de canonisation de Saint Yves " Noble homme le seigneur Guillaume de Pléchec, chevalier, seigneur du château Tilbaudi, au diocèse de Quimper, âgé de 45 ans " (témoin n° 28).
Par acte du 15 janvier 1438, le duc de Bretagne accorde deux foires à Eon de Brehand. En récompense des services rendus à Louis XIII, au siège de la Rochelle (1627-1628) par Sébastien de Ploeuc, le roi autorise les seigneurs de Ploeuc à tenir 4 foires et un marché sur la place du bourg.
En 1664, le territoire passe entre les mains de la famille de La Rivière dont l'un des célèbres membres est Gilbert Motier (1757-1834), encore surnommé "le marquis de La Fayette". Cette seigneurie est vendue en 1783 à la marquise de la Chase (ou Chasse), pour couvrir les frais de l'expédition outre-Atlantique. La paroisse de Ploeuc, appartient au diocèse de Saint-Brieuc et avait jadis pour succursale la paroisse de Gausson (existant dès 1426).
L'ancienne paroisse de Ploeuc-sur-Lié avait pour ressort Saint-Brieuc et pour subdélégation Moncontour. Le 4 avril 1474, les Actes du Saint-Siège mentionnent le fait suivant : " La paroisse de Plœuc, au diocèse de Saint-Brieuc, dont est patron et seigneur Guillaume de Plœuc, vacante par la résignation d'Alain Rouzaut, est donnée à Jean de Plœuc, clerc de Cornouaille, âgé seulement de 17 ans, fils de Guillaume de Plœuc et neveu de Alain, évêque Sabinen. nunc Pénestrin. (Alain de Coëtivy) ; mais il devra faire desservir la paroisse jusqu'à ce qu'il ait atteint sa 23ème année ". (Sixte IV. Vol. 738, f° 121). La cure était à l'alternative. La paroisse de Ploeuc-sur-Lié (Ploeuc) est érigée en commune en 1790. Par ordonnance du 24 mars 1824, la commune de Ploeuc-sur-Lié (Ploeuc) fait échange de territoire avec la commune de Plémy, lui cédant deux fractions, l'une à la limite de Plouguenast, l'autre au sud du village de Quimet en Plémy ; en contrepartie, elle reçoit de Plémy deux fractions proches des Rues en Plémy. Par une autre ordonnance, du 3 janvier 1839, Ploeuc-sur-Lié (Ploeuc) s'accroît de deux enclaves de Plaintel : celle des Près-Paillard et celle des villages de Caribet et du Petit-Saint-Brieuc. Son nom est changé en celui de Ploeuc-sur-Lié par décret du 3 juin 1965.
On rencontre les appellations suivantes : Ploehuuc (en 1182), Par. de Ploec (en 1274), Pluec (en 1330), Par. Plebis Gausson (en 1368), Ploecgausson (en 1369), Pleouc Gausson, Ploeuc-Gausson (en 1426), Pleuc Gausson (en 1438), Ploeuc-Gausson (en 1480), Pleust (en 1536 et en 1569), Ploeuc-sur-Lié (depuis 1965). On trouve la forme Pleouc et Pleouc-Gausson en 1426 pour la différencier de Plouëc-du-Trieux (anciennement Ploec).
Note 1 : ; Vers 1850, il y avait à Plœuc sept foires par an. Vers 1860, il y avait une école de filles tenue par les Sœurs du Saint-Esprit, avec 55 ou 60 élèves ; une école de garçons, tenue par les frères de Lamennais ou frères de la Doctrine chrétienne, avec 90 élèves.
Note 2 : - Des courses de chevaux avaient lieu, au commencement du XXème siècle, sur les routes et autres endroits peu appropriés. Elles eurent lieu sur le Champ-Morin, au Pont-à-l'Ane, de 1922 à 1934. On aménagea un nouvel hippodrome au lieu dit Cocart, en 1935 ; il s'appelle hippodrome du comte de Viennay, du nom du propriétaire du terrain. Les courses, interrompues par la guerre, de 1940 à 1945, ont repris en 1946. - Une Société sportive, « La Ploeucoise », se fonda en mars 1923. Elle est agréée par le Ministre de la défense Nationale. Elle s'occupe de préparation militaire, son activité est plus étendue : elle a des sections de jeu de football, d'athlétisme, de musique. - Une Société de chasse communale s'est formée en décembre 1929 (J. B. Illio).
Note 3 : La loi de Séparation des Eglises de l'Etat en 1905 qui mit en émoi la Bretagne, ne suscita pas de troubles à Ploeuc-sur-Lié. Comme suite à cette loi, le Gouvernement publia en 1909 la liste des biens ayant appartenu aux établissements publics du culte et situés dans la commune. La fabrique de l'église de Ploeuc (Ploeuc-sur-Lié) possédait les objets mobiliers garnissant l'église ; des rentes sur l'Etat de 115 francs (fondation Quérangal des Essarts) ; 20 francs (legs Perrin) ; 10 francs (fondation veuve Rabet) ; 6 fr. (fondation Bienvenu) ; 40 francs (legs David) ; 143 fr. (produit de vente d'immeubles) ; enfin, une rente annuelle de 30 francs (legs Hirel). De son côté, la mense curiale de Ploeuc, c'est-à-dire le revenu du recteur, provenait d'un courtil et lande (1 hectare 74 ares, legs Anne Georgelin), et d'un labour et pré (1 hectare 26 ares, donation Brigitte et Anne Georgelin).
Note 4 : la commune de Ploeuc est formée des villages : Caribet, la Touche, Gouromplé, Fontenieux, Saint-Eloy, Rouault, Bertugun, la Saudrelle, le Grand-Ros, la Vieille-Ville, la Touche-Vizel, Gourméneu, les Norniers, Hidrio, Prigiens, Jagu, le Chesnay, Douancre, Louis, la Roncière, Coatrion, Tréveray, Neuf-Fontaines, Pourhon, Saint-Magnan, Branlée, la Hazaie, Saint-Just, la Bernardais, Cosseul, Paimpoul, etc… Parmi les villages : Saint-Renan, Saint-Magnan.
Note 5 : Voici la liste des maires de Ploeuc (Ploeuc-sur-Lié), depuis la création de la commune, en 1790 : Lévêque, 1790-1792. - André, curé et officier public de la paroisse de Ploeuc, 1793. - Souvestre, 1793-1794. - Jarnet, Yves, an II de la République, jusqu'au 12 brumaire an IV. (De l'an IV à l'an VIII, administrateurs provisoires). - Damar, Louis-François, du 10 fructidor an VIII jusqu'au 1er complémentaire de l'an XII. (Interruption de l'an XII à l'an XIV). - Berthelot de la Coste, Louis-François, adjoint jusqu'en juin 1806, puis maire jusqu'au 19 mai 1822. Il fut créé chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis. - Souvestre, Pierre, fils, de septembre 1822 à février 1833. - Guépin, Victor, d'avril 1833 à octobre 1840. - Allo Jacques, d'octobre 1840 à février 1865. - Radenac, Amédée, du 10 septembre 1865 à mai 1890. - Radenac, Victor, du 15 juin 1890 jusqu'à 1900. - Radenac, Victor, fils, du 10 février 1901 jusqu'à mai 1904. - Le Plénier, Joseph, notaire, maire du 15 mai 1904 au 25 avril 1920. - Morel, Louis, né le 9 mars 1875 à Ploeuc, négociant en grains au bourg, Conseiller Général du canton de Ploeuc, Chevalier de la Légion d'honneur, maire du 25 avril 1920 jusqu'à sa mort, 19 mars 1933 ; la grand'place du bourg porte son nom, place Louis-Morel. - Ensuite, Louis Morel, fils du précédent, négociant, maire en mars 1933, conseiller général, prisonnier de guerre fin 1940. Il fut remplacé comme maire, en janvier 1941, par le premier adjoint, François Turmel, tailleur au bourg ; la nomination venait du Gouvernement Pétain, à Vichy. Après la manifestation des jeunes gens, le 13 juillet 1941, et le refus de Turmel d'accompagner les Allemands pour réquisitionner des logements, il fut mis en demeure d'adresser sa lettre de démission. Il le fit le 4 novembre. Des négociations avaient lieu depuis quelque temps entre la Préfecture et des habitants de Ploeuc, en vue de liquider tout l'ancien conseil municipal qui n'était pas pro-allemand. Les remplaçants éventuels voulurent se réunir à la Mairie le 6 novembre, mais les anciens conseillers, ayant connu ce projet, se rendirent aussi à la mairie et, après discussion, ils restèrent maîtres du terrain. Turmel fut remplacé, le 10 novembre 1941, par Pierre-Marie Le Maître, ancien commerçant en tissus à Ploeuc, domicilié à Saint-Brieuc. Le nouveau maire n'avait jamais fait de politique ; il reconnut les difficultés de sa tâche, devant des administrés peu vichyssois. Il offrit plusieurs fois sa démission au Préfet et finit par se désintéresser de la commune. Le 9 juillet 1943, le Préfet appela Jean Georgelin, devenu premier adjoint depuis l'élévation de Turmel à la mairie ; il lui offrit la succession de Le Maître. Georgelin refusa. Le Maître finit par reprendre ses fonctions de maire, en avril 1944, pour un mois, comme essai. Il ne fit que ce mois et se retira devant les difficultés. Dans ces temps mouvementés, quelques conseillers démissionnèrent, quelques autres furent démissionnés d'office par le Préfet, instrument de Vichy. C'est Jean Georgelin qui fit en réalité fonction de maire, depuis sa nomination de premier adjoint, novembre 1941, jusqu'à la libération, soit près de trois ans. Comment fit-il à contenter toute la population, sous l'oeil soupçonneux des Allemands ? Cet homme courageux avait renoncé à sa tranquillité et risquait tous les jours sa liberté pour être utile à ses concitoyens. Enfin, libération, joie partout ! Vers le 10 août 1944, un accord se fait entre les Forces Françaises de l'Intérieur (F.F.I.), d'une part, et Jean Georgelin, premier adjoint, et Jean Leclerc, deuxième adjoint, d'autre part ; tous deux seront maires à égalité, en attendant le retour de Louis Morel ou les élections. Le mardi 15 août, Assomption, grand défilé dans le bourg, avec les deux maires ceints de leurs écharpes, les F.F.I., les anciens combattants, les pompiers, les enfants des écoles, etc... Le nouveau Préfet Gamblin, et le Comité départemental de Libération, président Henri Avril, dirigeaient alors le département. En septembre, les conseils municipaux furent remplacés par des « Délégations spéciales », en attendant les élections. La délégation spéciale de Ploeuc comprit douze anciens conseillers, dont le maire, encore prisonnier, les adjoints et six nouveaux conseillers, dont une femme, Mme Moisan, née Hirel. Aux élections municipales régulières d'avril-mai 1945, Louis Morel était rentré de captivité. Il fut réélu maire à l'unanimité. La municipalité comptait 23 membres, dont le maire et quatre adjoints (J. B. Illio).
Voir " Ploeuc-sur-Lié durant la Révolution".
Voir " Le doyenné de Ploeuc durant la période révolutionnaire.
Voir " Le cahier de doléances de Ploeuc en 1789".
Voir " Jean-Paul Georgelin, prêtre natif de Ploeuc, mis à mort par les colonnes mobiles en 1798 ".
PATRIMOINE de PLOEUC-SUR-LIE
l'église Saint-Pierre (1885-1886), oeuvre de l'architecte Alphonse Guépin. Elle remplace une ancienne église. En forme de croix latine, elle comprend un clocher extérieur, une nef avec bas côtés de six travées, un transept et un choeur. Construite sur les plans de M. Guépin, l'adjudication des travaux est confiée à M. Victor Radenac, entrepreneur, le 15 mars 1884. La première pierre est bénite le 22 mars 1885, l'édifice terminé le 31 octobre 1886, et sa bénédiction solennelle faite le 25 décembre suivant. Les autels latéraux datent du XVIIIème siècle. Le maître-autel est l'oeuvre de Le Merrec. L'église abrite des statues anciennes de la sainte Vierge, saint Pierre, saint Guillaume, saint Yves, saint Eloi, sainte Anne, saint André, saint Jean-Baptiste, saint François et Crucifix ;
Nota : La région risqua d'être troublée par une famille puissante, celle des La Moussaye, qui était protestante. Les seigneurs de la Moussaye, dont le château était dans la paroisse de Plénée, avaient acheté le comté de Quintin, en 1638 ; le duc de la Trémouille, vendeur, y avait mis comme condition que les acquéreurs et leurs successeurs « tant qu'ils feront profession de la religion prétendue réformées, ne pourront résider habituellement dans la seigneurie, et n'y souffiront l'établissement d'aucun prêche ». Cependant, en 1658, le marquis et la marquise de La Moussaye installèrent un prêche dans la forêt, dite alors forêt de Quintin, dans un endroit caché appelé l'Hermitage. La tradition n'a pas conservé la mémoire des lieux où furent le prêche et le cimetière protestants. L'évêque les fit fermer ; mais plus tard, l'exercice du culte y fut permis par arrêté du Parlement. Cependant, dans la région, le protestantisme ne parait avoir duré qu'une cinquantaine d'années ; il avait seulement effleuré la population, car quand les La Moussaye se furent apaisés ou convertis au catholicisme, tout redevint calme. Un historien affirme que Ploeuc a eu autrefois un cimetière de huguenots ; après la révocation de l'Edit de Nantes, en 1685, ce cimetière aurait été donné aux seigneurs de La Rivière-Ploeuc. La paroisse de Ploeuc, évêché de Saint-Brieuc, en Haute-Bretagne, ne comprenait pas seulement la paroisse actuelle ; Gausson était une trêve, c'est-à-dire une succursale, ou section, ou dépendance, de la paroisse de Ploeuc ; il en fut ainsi depuis le Moyen-Age jusqu'à la Révolution. Les seigneurs de La Rivière, propriétaires de la seigneurie de Ploeuc, avaient le droit de domination et de présentation à la rectorerie de la paroisse. Aux XVIIème et XVIIIème siècles, le séminaire de Saint-Brieuc était dans l'obligation de fournir une mission à Ploeuc tous les vingt ans, à Plestan et à Plessala tous les quinze ans ; les frais de chacune étaient évalués à mille livres ; on ignore l'origine de cette charge du séminaire. Disons un mot des églises. Si l'on en croit la tradition, l'église de Ploeuc était autrefois, au Moyen-Age, située sur les confins de la commune actuelle de Ploeuc, entre les villages de la Ville-Bouvier et des Madrais-Grassot. Il existe à cet endroit une fontaine formée d'une seule pierre ronde nommée fontaine des Fonts ; on prétend qu'elle servait de fonts baptismaux ; deux pièces de terre qui l'avoisinent, nommées petit cimetière et grand cimetière, auraient été des cimetières. Peut-être des fouilles à cet endroit amèneraient-elles des découvertes. Plus tard, une église fut bâtie où est la place du bourg actuelle. Elle était sous l'invocation de saint Pierre. Elle fut en partie rebâtie à plusieurs reprises, comme en faisait foi la diversité de ses styles, et notamment au XVème siècle et en 1752. On voyait dans cette église, à côté des fonts baptismaux, une sorte d'armoire de pierre qui devait remonter à une époque fort reculée et dont on ignore l'usage. Le cimetière était autour de l'église, comme partout dans la région. Il renfermait une chapelle dédiée à sainte Marguerite ou sainte Margaïte, bâtie des ruines de la maison du Pont-à-l'Ane. Un chemin faisait le tour extérieur du cimetière. En 1833-1834, Guépin, maire, fit transférer le cimetière à la sortie du bourg. Ce cimetière a toujours été bien entretenu, car le culte des morts est vivace à Ploeuc. Vers 1880, l'ancienne église menaçant ruine, le Conseil municipal vota 300.000 francs pour l'édification d'un autre monument ; c'est l'église actuelle ; sa construction dura plusieurs années, aux alentours de 1885 ; elle est à une centaine de mètres de l'ancienne église, qui ne fût démolie qu'après la dédicace de la nouvelle, et dont il ne reste plus de traces. Elle a des dimensions appropriées à une grande paroisse, mais n'offre rien de remarquable au point de vue de l'architecture et des vitraux. L'emplacement de l'ancienne église et de l'ancien cimetière forme aujourd'hui la place du bourg. Cette place est vaste, mais de forme irrégulière. Au village de Saint-Just était une chapelle dédiée à saint-Just. Depuis un temps immémorial, il y a une assemblée (un pardon) à cette chapelle, le dernier dimanche d'août. Le plus ancien registre de l'état-civil de Ploeuc (Ploeuc-sur-Lié) date de 1613, temps où Grimal était curé de la paroisse ; on sait que, jusqu'à la Révolution, c'était le clergé qui avait la fonction de rédiger les actes de l'état civil (J. B. Illio).
la chapelle Saint-Just (XVème siècle). Edifice rectangulaire avec petite tour en bois pour la cloche au milieu de la nef. Elle présente des restes du XVème, mais date en majeure partie du XVIIème siècle ; le porche est daté de 1681 et porte l'écusson des seigneurs de Ploeuc. La chapelle abrite des statues anciennes de la sainte Vierge (XVIème), sainte Anne tenant la sainte Vierge tenant elle-même l'enfant, saint Avit, saint Fiacre et Crucifix ;
les anciennes chapelles aujourd'hui disparues : - la chapelle Sainte-Marguerite. Jadis au lieu appelé la Trève, elle fut reconstruite dans le cimetière en 1834, puis détruite en 1885 lors de la reconstruction de l'église. - la chapelle de la Vieuville. Elle était desservie avant la Révolution par des Cisterciens qui avaient là une petite communauté. - la chapelle du Petit Saint-Brieuc. Elle est mentionnée au XVIIème siècle. - la chapelle de la Maladrerie. Du XVIIIème siècle, elle existait encore en 1870. - la chapelle de Bago. - la chapelle de Cremeur. - la chapelle de Roscroignon. - la chapelle de Pont-à-l'Asne. - la chapelle de la Touche-aux-Moines. - la chapelle de l'Ile. - la chapelle Saint-Eloi. - la chapelle de la Corbière (R. Couffon) ;
la croix de Saint-Eloi (XVII-XVIIIème siècle). Cette croix est, avec la fontaine, un des seuls vestiges de la seigneurie de Saint-Eloi qui appartient en 1480 à la famille Le Moenne (Alain Le Mouenne est mentionné en 1480), puis à la famille Bréhand (René de Bréhand est mentionné en 1536). Le 15 janvier 1437, Jean V, duc de Bretagne, concéda à écuyer Eon de Bréhan, seigneur de Saint-Eloy, le droit de faire tenir deux foires par an au village de Saint-Eloy. En août 1545, Henry, fils aîné du roi François Ier, renouvela cette concession en faveur de René de Bréhan (Archives des Côtes-d’Armor, E. 654 et 727) ;
la croix de Saint-Just ;
la croix des martyrs (1879). Cette croix est édifiée en souvenir de la mort de six chouans de Ploeuc-sur-Lié, fusillés par les soldats républicains, le 17 thermidor an III ;
la croix Marie Ecobichon (1921). Cette croix est érigée en souvenir d'une jeune fille (1883-1937) qui, au cours de la cérémonie de son mariage, répondit "non" à la question du recteur et se fit religieuse ;
les calvaires des Justices (1756), situés à la Maladrerie. Ils sont érigés à l'endroit où se trouvaient jadis le gibet et les pots ou fourches patibulaires de la seigneurie de La Corbière ;
les fontaines Saint-Eloi (XVIIème siècle), de la Vieuville, du Grand-Roz et Saint-Just ;
le château ou le manoir de la Corbière (1545-1764). Siège de la seigneurie ou comté de Ploeuc. On signale un Guillaume de Ploeuc (en 1480), et un sieur de Pleust ou Ploeuc-sur-Lié ( demeurant près de Kerahaes) en 1536. Vers 1545, Charles de Ploeuc (époux de Marie de Saint-Guesnou) reconstruit le manoir (leurs armes sont visibles sur une cheminée intérieure). Le manoir est restauré par la suite, en 1764, par la famille La Rivière ;
le manoir du Terte (1689) ;
le manoir de la Ville-Rouault (XVIIIème siècle) ;
le manoir de la Lande-Valo (XVII-XVIIIème siècle) ;
le manoir de la Vieuville (XVIIème siècle). Propriété de Jehan Penthièvre en 1480 et de Hervé Penthievre (ou Paintievre) en 1536 ;
une maison (1622), située rue de la Gare ;
les moulins à eau de la Vieuxville, de la Corbière (XVIIème siècle), de Grillon, Moulin- Neuf, de la Marre, du Pont d'Or, Gougeon, Bertrand, Guéné, Rolland, de Saint Magnan, de Saint Eloy, du Pont-à-l'Ane (dont 8 moulins sur la rivière le Liè) ;
A signaler aussi :
le menhir de la Roche-Bayo (époque néolithique) ;
les menhirs renversés, situés près de Bayo ;
des haches néolithiques, découvertes au lieu-dit La Touche-aux-Moines ;
Voir " Informations diverses sur la ville de Ploeuc-sur-Lié ".
ANCIENNE NOBLESSE de PLOEUC-SUR-LIE
Le 22 février 1664, Yves-Olivier de la Rivière achète la seigneurie de Ploeuc, saisie en 1662 sur la marquise de Montgaillard. Par lettres patentes du 14 avril 1696, la terre de Ploeuc est érigée en comté (Archives des Côtes d'Armor, 1E 658). Le 5 août 1783, Gilbert de La Fayette et son cousin, le marquis de Lusignan, qui viennent dhériter de la famille La Rivière (suite au décès de leur bisaïeul et aïeul Charles-Yves-Thibaut, comte de La Rivière et de Ploeuc, le 20 avril 1781 à Paris, vendent la seigneurie de Ploeuc à la marquise de la Chasse.
La seigneurie de Ploeuc, qui possédait jadis un droit de haute, moyenne et basse justice, appartenait à M. de la Rivière. L'Isle, qui possédait un droit de moyenne et basse justice, appartenait à M. de Bréhand. Saint-Eloy ou Saint-Eloi (avec chapelle et prison), qui possédait un droite de haute, moyenne et basse justice, appartenait à Mme de La Rivière. La Touche-aux-Moines possédait un droit de haute, moyenne et basse justice. Le Gué, qui possédait un droit de haute, moyenne et basse justice, appartenait à M. de Carlan. La Hazais, qui possédait un droit de moyenne et basse justice, appartenait à M. de Carlan. Le Pont-à-l'Ane, qui possédait un droit de haute, moyenne et basse justice, appartenait à M. de la Rivière. Crémeur (avec chapelle, étang, moulin et fuie), qui possédait un droit de haute justice, appartenait à M. Le Sage de Cremeur. La Corbière (avec chapelle et étang).
La terre et seigneurie de Plœuc ayant son siège au château de la Corbière, " avec haute, moyenne et basse justice à quatre pots, étang, four et moulin, droits de patronage en l’église de Plœuc et de Gausson, foires et marchés au bourg. Cette seigneurie comprenait en outre quatre métairies (de la porte du château de la Corbière, de la Deultre, du Ruflay ou de la Plaise, de la Ville-Jeuguené), de quatre moulins (de la Corbière, de la Maladrerie ou moulin neuf, de Rolland, de Raoul Le Brenne) et de 82 tenues convenancières grevées de corvées, de boisseaux et perrées de seigle, d’avoine, de blé noir, de poules, de chapons, de beurre estimé 7 sols la livre [Note : Cette seigneurie avait été vendue, en 1664, par le marquis de Montgaillard, mari de Moricette de Plœuc, à Yves-Olivier de La Rivière, seigneur du Plessix, pour 96.000 livres (Archives des Côtes-d’Armor, E. 2541)]. Cette terre était jadis la propriété de Charles-Yves-Thibault, comte de La Rivière, né en 1691 et de Julie Barberin de Reignac, décédée à Versailles, le 20 avril 1754, bisaëuls maternels du marquis La Fayette, et Julie-Louise-Céleste, épouse de son cousin Joseph-Yves-Thibaud-Hyacinthe, marquis de La Rivière, aïeuls maternels du marquis de La Fayette.
La terre et seigneurie du Pont-à-l'Asne étaient jadis la propriété de la famille La Rivière. Cette terre était jadis la propriété de Charles-Yves-Thibault, comte de La Rivière, puis de Joseph-Yves-Thibaud-Hyacinthe, marquis de La Rivière et avait " moyenne et basse justice, chapelle auprès de laquelle était un grand étang qui faisait tourner le moulin. Elle comprenait en outre le moulin du bourg, 54 tenues avec leurs rentes convenancières, la métairie du Pont-à-l'Asne affermée 60 livres, 8 pérées de seigle, 3 d’avoine, 7 de blé noir, des rentes, oboles, amandes (sic) et poules dues sur différentes pièces de terre ".
Ploeuc (de) (rameau de Poher), sr. dudit lieu, paroisse de ce nom, — du Plessis, en Ergué-Armel, — marquis du Timeur, en 1616, en Poullaouen, — sr. de Kervéguen, en Scaër, — de Poulmic, en Crozon, — vicomte de Coëtquénan, en Plouguerneau, — sr. de Coëtcanton, en Melguen, — baron de Kergorlay, en Motreff, — sr. du Breignou, en Plouvien, — de Kernuz, en Plobannalec, — de Kerharo, en Beuzec-Cap-Sizun, — de Guilguiffin, en Landudec, — du Val. Ancienne extraction chevaleresque. — Neuf générations en 1671. — Réformes et montres de 1423 à 1562, en Ploeuc, évêché de Saint-Brieuc, Poullaouen et Scaër, évêché de Cornouailles. Blason : D'hermines, à trois chevrons de gueules, comme Cillart ; alias : Ecartelé ; vairé d'or et de gueules, qui est Kergorlay. Devise : L'âme et l'honneur. Cette ancienne maison, alliée aux Penhoët, Quélen, du Chastel, du Juch, Rosmadec, Goulaine, Rieux, etc., remonte à Juhaël, sire de Ploeuc, vivant en 1202, aïeul de Guillaume, marié, vers 1269, à Constance de Léon, dont Jeanne, fille, unique héritière, qui épousa, vers 1292, Tanguy, juveigneur de Kergorlay, à condition que leurs descendants prendraient les nom et armes de Ploeuc. — Guillaume, arrière-petit-fils du précédent, ratifie le traité de Troyes, en 1427. — Jean, son frère, évêque de Tréguier, de 1442 à sa mort, en 1453. — Charles, sr. du Timeur, époux, vers 1568 [Note : La date de 1568 donnée par M. de Courcy au mariage de Charles de Ploeuc est évidemment fautive, car, en l'admettant, Vincent, fils aîné, qui en est issu, aurait eu onze ans à peine en 1580, époque à laquelle d'Hozier nous le montre député de la noblesse de l'évêché de Léon aux Etats de Bretagne, tenus pour la réformation des coutumes de cette province. Au lieu de 1568, nous croyons donc qu'il faut lire 1548 environ. (Pour plus amples détails sur Vincent de Ploeuc et Charles, son père, tous deux chevaliers de l'ordre du Roi, ainsi que Nicolas, sr. de Kerharo et de Guilguiffin, voir Chevaliers bretons de Saint-Michel, par M. G. de Carné, pp. 304-305)], de Marie de Saint-Goueznou, dame du Breignou, dont : 1° Vincent, auteur des marquis de Timeur, chevalier de l'ordre du roi [père de la dame de Kersauson] ; 2° Jean, aliàs Pierre, commissaire de l'arrière-ban de Cornouailles, marié, en 1598, à Anne de Tivarlen, dame de Kerharo et de Guilguiffin. La branche de Timeur et Guilguiffin a produit : Suzanne, abbesse de la Joie, de 1689 à 1705, date de sa mort. — François-Hyacinthe, successeur de M. de Coëtlogon sur le siège de Cornouailles, en 1707, mort plein de jours et de vertus, en 1739. — Nicolas-Louis et Louis-René, sr. de Kerharo, conseillers au Parlement, le premier en 1730 et le deuxième en 1759. La seigneurie de Ploeuc a été érigée en comté en 1696, en faveur du sr. de la Rivière. La branche de Timeur s'est fondue, en 1673, dans Percin, d'où le marquisat du nom a passé aux Ferret, puis La Bourdonnaye-Blossac.
Nota : François de Kersauson épousa en premières noces N... de Ploeuc, quatrième fille de Vincent, sire de Ploeuc, du Timeur et de Breignou, et de sa première femme, Anne du Chastel [Note : Une généalogie manuscrite, que nous avons eue entre les mains, fait épouser en premières noces à François de Kersauson Mauricette de Goulaine, dame de Ploeuc. Il y a ici confusion évidente, et le généalogiste se sera laissé induire en erreur par le nom de Ploeuc porté par les deux personnalités en question. Il est, en effet, impossible de donner créance au mariage de François avec la dame de Ploeuc. D'abord, les auteurs qui ont parlé de Goulaine, le P. du Paz et Le Laboureur, le Registre de Goulaine lui-même, pas plus que les registres de la réforme de 1668, ne font mention de cette alliance. Les dates elles-mêmes s'y opposeraient au besoin, car nous lisons au Registre de Goulaine que Moricette de Goullayne, madame de Plouet (Ploeuc), fut baptisée le vingt-septiesme jour de juillet, l'an 1661, en l'esglise de Sainct. (Mél. hist. et litt. publiés par M. de la Borderie pour les Bibliophiles bretons, p. 115). Elle n'aurait donc pu épouser Vincent de Ploeuc que vers 1581 tout au plus, et François de Kersauson que dans les dernières années du XVIème siècle, alors que nous allons voir qu'il était déjà, et depuis longtemps, marié en premières noces. Donc ce mariage est inadmissible, chronologiquement parlant. Il l'est même, d'autant plus que ce fut le père de la dame de Kersauson, Vincent de Ploeuc lui-même, qui, après la mort de sa première femme, Anne du Chastel, épousa Mauricette de Goulaine (Histoire de la maison de Ploeuc, par M. Denis de Thésan). Si l'on doit renoncer pour François à l'alliance avec ladite Mauricette, un lien très rapproché de parenté n'en exista pas moins à cette époque entre les Kersauson et les Goulaine, car on trouve dans d'Hozier un Jean, sr. et baron du Faouët et de Poulmic (frère cadet de Mauricette et fils, comme elle, de haut et puissant sr. Claude de Goulaine et de Jeanne de Bouteville), époux d'Anne de Ploeuc, également fille de Vincent et d'Anne du Chastel. Par ce mariage François de Kersauson devint donc beau-frère de Jean de Goulaine]. Après la mort de sa première femme, dont il n'eut pas d'enfants, François de Kersauson épousa en deuxièmes noces, le 14 février 1605, Suzanne de Guémadeuc, troisième fille de Thomas, chef de nom et armes de Guémadeuc, et de Jacquemine de Beaumanoir. François de Kersauson mourut vers la fin de 1610, laissant deux enfants de son second mariage : 1° François, qui mourut jeune et sans hoirs. 2° René. (J. de Kersauson).
Lors de la réformation du 7 octobre 1426, sont mentionnés plusieurs nobles de Ploeuc-sur-Lié : Annor de Penthièvre, Geffroy Hux, Jehan Raoul, Bertrand Goujon, Eon de Brehant, Jouhan Le Mouene, Alain Le Mouenne, Guillou Franczois, Alain Budes, Roland Guehenneuc, Olivier de Coesmeur ou Cresmeur, Eon de Launay, Guillo Chenet, Guillo de Penthievre. On mentionne aussi Olivier Pleouc et Guillotine sa soeur, relicta Alain Dollou, Eon Le Mouenne et sa mère, Perrin Visdelou, relicta Olivier Riou, Jean Visdelou, Pierre Jagu et sa mère, Pierre de Launay, Etienne de Launay.
Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz,
exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de
Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du
Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte,
Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye,
Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par
mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et
xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour
Ploeuc (Ploeuc-sur-Lié) :
– Olive du Chastellier.
– Jehan Aiguillon,
de l’ordonnance.
– Antoine de Bréhant, par Hilaire Eveillart.
– Alain Le
Moënne, par Charles Le Moënne.
– Guillaume et Léonard Visdelou.
– Rolland
Riou.
– Olivier Visdelou, par Olivier son fils.
– Jean de Bréhant.
–
Guillaume Roulle, par Olivier Roulle.
– Alain Guéhenneuc et Aliette de
Bocenit, sa femme.
– Jean Budes, fils Guillaume, mineur.
– Guillaume Hus,
en brigandine, voulge et gorgerette.
– Guillaume Bernard, pour Geffroy
Bernard, à pied, non armé.
– Matheline Morel, par Pierre Cadin.
–
L’héritier Guillaume Morel.
– Guillaume Chesnet.
– Jean Penthièvre, de
l’ordonance.
– Pierre Budes, par Olivier Martin.
– Jean Visdelou.
– Me
Jean Hamon.
– Guillaume de Ploeuc.
– Pierre Juhel.
– Guillaume Penréal.
– Tristan de Bréhant et Peronnelle de Robien sa mère.
– Geffroi et Alain
Visdelou, par Guillaume Visdelou.
– Guillaume Normand.
Lors de la réformation du 4 mars 1536, sont mentionnées plusieurs maisons nobles de Ploeuc-sur-Lié : Le Vaudelier, La Corbière et Ploeuc-sur-Lié (au sieur de Pleust ou Ploeuc-sur-Lié, demeurant près de Kerahaes), L'Isle et La Ville-Roussin (à Antoine de Brehant), Saint-Eloi (à René de Brehant), Le Pont-à-l'Ane, Saint-Eloy, Le Vaudorbel, La Ville-Junguennet et La Hazaie (à Jehan Visdelou, sieur de Pont-à-l'Ane), La Touche-es-Moines et La Touche-Rouaud (à Jacques Le Moenne), Le Ros et Les Clèches (à Hervé Helbert), Bayo (à un nommé Chaton), La Roncière (à François Gucheneuc), La Vieuville (à Hervé de Paintievre), Cosseul (au sieur de La Marre), Le Quartier (à Pierre de Kermser de Quintin), Launay (à un nommé Le Moenne, sieur de La Bonyere), Le Mourier (à la famille Hus), La Marre-Jouan (à Olivier Gueheneuc en Moncontour), une maison au bourg (à Roland Milon), La Saudrette (à un nommé de Launay), Hydrio (à Jacques Visdelou), La Grasaulnay (au sieur de La Marre-Jouan), La Hazaie (à un nommé de Meur).
Moënne ou Moine (Le), sr. de Saint-Eloy et de la Touche-Rouault, en Ploeuc, — du Quelennec, en Merléac, — du Caronnay, — du Bois-Riou, — de Ruffroger, — de la Vieux-Ville, — de la Boixière, — de Cléden, en Haut-Corlay. Ancienne extraction. — Sept générations en 1669. — Réformes et montres de 1423 à 1535, en Ploeuc, évêché de Saint-Brieuc. Blason : De gueules, à trois croissants d'argent, une fleur de lys d'or en abyme. Alain Le Moënne, vivant en 1469, père d'Antoine, vivant en 1483, marié à Louise de Villeguy. Cette famille s'est fondue dans Le Métayer.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 27 nobles de Ploeuc (Ploeuc-sur-Lié) :
Jehan AGUILLON (60 livres de revenu) : excusé comme appartenant à une compagnie dordonnance ;
Geoffroy BERNARD : comparaît revêtu dune robe ;
Jehan BUDES (3 livres de revenu) : défaillant ;
Pierre BUDES (6 livres de revenu) : porteur dune brigandine ;
Guillaume CHEVET (2 livres de revenu) : défaillant ;
Antoine DE BREHAND, vicomte de lIsle (120 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît armé dune jusarme ;
Jehan DE BREHAND (3 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît armé dune vouge ;
Tristan DE BREHAND (100 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît en archer ;
Alain GUEHENNEUC (30 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît en archer ;
Jehan HAMON (10 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît en archer ;
Guillaume HUES (20 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît armé dune vouge ;
Pierre JUHEL (1 livre de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît armé dune vouge ;
Alain LE MOUENNE de Saint-Eloy (50 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît en archer ;
Mathelin MOREL (2 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît armé dune vouge ;
MOREL (2 livres de revenu) : défaillant ;
Guillaume NORMAND (10 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît armé dune vouge ;
Guillemin PENGREAL (2 livres de revenu) : défaillant ;
Jehan PENTHEVRE (5 livres de revenu) : excusé comme appartenant à une compagnie dordonnance ;
Guillaume PLOUEUC (2 livres de revenu) : défaillant ;
Roland RIOU (2 livres de revenu) : défaillant ;
Guillaume ROULLE (30 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît en archer ;
Alain VISDELOU (20 livres de revenu) : défaillant ;
Geoffroy VISDELOU (30 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît en archer ;
Guillaume VISDELOU (40 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît armé dune vouge ;
Jehan VISDELOU (2 livres de revenu) : défaillant ;
Léonard VISDELOU (7 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît armé dune vouge ;
Olivier VISDELOU de Pontalasne (50 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît armé dune jusarme ;
Voir " Les anciennes seigneuries de Plœuc (Plœuc-sur-Lié)".
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