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PLOMELIN |
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La commune de Plomelin ( Ploveill) fait partie du canton de Quimper. Plomelin dépend de l'arrondissement de Quimper, du département du Finistère (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLOMELIN
Plomelin vient du breton « ploe » (paroisse) et de Merin, un saint gallois.
Plomelin est une ancienne paroisse primitive qui a absorbé à la Révolution lancienne paroisse de Bodivit. Le V. Père Maunoir prêche à Bodivit en 1631 et 1632. Mission du V. Père Maunoir à Bodivit en 1656.
Cette paroisse, qui appartient au doyenné de Quimper, comptait vers 1936 environ 1.520 habitants. Elle a comme titulaire saint Mellon, mais l’éponyme en est saint Merin, comme l’atteste l’ancienne graphie du XIVème siècle : Ploe-Meryn. Saint Meryn est honoré en Cornwall. Il y a un Lan-Merin dans les Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor).
Le territoire de Plomelin appartenait jadis au Pagus du Cap Caval. La paroisse de Plomelin dépendait autrefois de l'ancien évêché de Cornouaille.
On rencontre les appellations suivantes : Ploemerin (vers 1330), Ploemelin (en 1574), Plouveil (en 1714).
Note 1 : NOTABILITÉS. JACQUES DANIEL, écrivain. Jacques-François Daniel, né au Reste en Plomelin, le 16 Février 1792, licencié en droit et professeur d'Université, finit par échouer au collège de Landerneau. Il mourut dans cette ville le 13 Janvier 1878. Voici ses ouvrages : Une thèse de licence — Souvenirs historiques ou leçons d'histoire, 1826 — Recueil de formules et de secrets mnémoniques... 1831 — Leçons de Français à l’usage de l'Académie Française par un Bas-Breton, 1837 — Etymologies diverses, 1838 — Méthodes mnémoniques simplifiée, 1841 — Récréations grammaticales, 1842 — Historique de la ville de Landerneau et du Léonais, 1874 — Analectes littéraires et scientifiques .., 1874 — Etymologies des noms propres bretons, gaulois ou celtiques, 1876 (Kerviler, Répertoire général…, XI, pp. 277-278). MONSEIGNEUR DU MARC'HALLAC'H, vicaire général, du diocèse de Quimper, Protonotaire apostolique (1808-1891) (Voir abbé Rossi. Notice sur Monseigneur du Marhallac’h. Quimper, de Kerangal, 1891). Auguste-François-Félix du Marc'hallac'h, fils de Jean-Félix et de Gertrude Roger de Carcaradec, domiciliés au manoir du Pérennou, naquit à Quimper le 8 Septembre 1808, dans un hôtel de la rue du Quai, situé en face de la rue des Vieilles-Cohues (aujourd’hui rue Laënnec). Il fut baptisé le jour même en l’église Saint-Matthieu. Deux filles, issues du même mariage, épousèrent, l’une M. le comte Louis de Carné, de l'Académie Française, l’autre M. l’amiral de la Grandière, resté célèbre. dans la marine et la diplomatie. A l’encontre de son père, dont la nature était fort douce, Auguste se montrait vif et emporté jusqu’à la colère. Après des études faites au collège de Quimper, à Sainte-Anne d'Auray, puis au lycée Sainte-Barbe de Paris, le jeune homme suivit les cours de médecine et de droit dans la capitale. Vers 1837, il visita l'Italie et y fit un long séjour. A Rome, il bénéficia d’une audience du pape Grégoire XVI. En Septembre 1838, il se joignit, avec quelques autres Bretons, à M. de la Villemarqué pour se rendre au pays de Galles, afin d’en étudier la littérature et de se perfectionner ainsi dans la connaissance du breton. Embarqués à Saint-Malo le 29 Septembre 1838, ils arrivaient le lendemain à Jersey, d’où de la Villemarqué écrit à son père : « Je n’ai appris que ces jours derniers à connaître du Marc'halla. C’est un homme du plus grand mérite, et mieux que cela, un coeur parfait et un profond chrétien ». Quelques jours plus tard, les jeunes Bretons mettaient le pied sur le sol du pays de Galles (La Villemarqué, sa vie et ses oeuvres. Paris, 1926, pp. 37 et ss.). De ce voyage, Auguste du Marc'hallac'h garda le meilleur souvenir, et il en rendit compte dans le Journal des Débats des 19 et 22 Octobre 1838. Rentré en Bretagne, il épousa, le 10 Juin 1839, Mélanie Harrington, âgée de 22 ans, fille de Joseph et de Anne de Carné-Marceins, née à Quimper et domiciliée au manoir du Marc'hallac'h en Plonéis. Bénit par M. Jégou, professeur au Séminaire, le mariage fut célébré dans l’église de Plonéis [Note : Quarante ans plus tard, en souvenir de cette union, Auguste fit don à cette église d’un vitrail, qui se trouve au chevet, du côté de l’épître, et porte les armes des du Marc'hallac'h et des Harrington]. Après la mort de sa femme et de trois enfants, Auguste du Marc'hallac'h, en 1851, entra au Séminaire de Quimper, et trois ans plus tard, le 30 Juillet 1854, il reçut la prêtrise des mains de Monseigneur Graveran [Note : Dévot à la Sainte Vierge, il fit édifier dans le bocage du Séminaire une chapelle en bois en son honneur. Plus tard, par ses soins, une chapelle en pierre la remplaça]. Le lendemain, il célébra sa première messe devant son père, en la chapelle du Pérennou. Celui-ci avait longtemps résisté au désir de son fils de se faire prêtre, parce qu’il ne voulait pas voir s’éteindre en lui sa race, puis il s’inclina cependant, et dédia à l’élu du Seigneur un fort beau poème : Mon fils, monte à l’autel, où le Sauveur t’appelle, - Va chercher dans son sein l’oubli et tes douleurs ; - De ceux que tu pleurais la phalange immortelle - T’entoure de ses voeux et fait sécher tes pleurs. … Prés de toi, cher enfant, ton père octogénaire, - Au pied de cet autel, tristement prosterné, - Offre au Dieu que tu sers, dans une humble prière, - Et son fils qui consacre et le pain consacré (Rossi, op. cit., pp. 14-15). Nommé chanoine honoraire en 1858, Auguste du Marc'hallac'h reçut, cinq ans plus tard, les lettres de vicaire général. Au Pérennou, notamment, pendant les vacances, il accueillait des amis de qualité : l’abbé Cazalés, l’abbé Testard du Cosquer [Note : Plus tard, archevêque de Port-au-Prince], le R. Père Félix, conférencier de Notre-Dame, l’abbé Perreyve, le chanoine de Léséleuc [Note : Promu quelques années après à l’évêché d'Autun], l’abbé Chesnel [Note : Théologien du Pape au Concile du Vatican, aumônier des Dames du Sacré-Coeur de Quimper]. En 1870, aumônier volontaire, à 62 ans, des mobilisés du Finistère, il fit des prouesses qui lui valurent le ruban de la Légion d’honneur. Elu député du Finistère le 8 Février 1871, il donna sa démission le 8 Juin suivant, et devint, le 4 Janvier 1872, recteur des Glénans, paroisse dont il avait obtenu la création. Mgr. Nouvel lui confia, en 1873, la charge de vicaire général titulaire. Cette même année, il fut nommé vice-président de la Société Archéologique du Finistère, et jusqu’à sa mort, il conservera cet honneur. En 1876, il eut la douleur de voir mourir, au Pérennou, son beau-frère, le comte Louis de Carné. Neuf ans plus tard, il adressa à l’évêque un mémoire fort documenté, établissant l’authenticité du bras de saint Corentin, qui après avoir été proposé à la vénération des fidèles dans la cathédrale de Quimper pendant 200 ans, avait disparu en 1824 et ne fut retrouvé qu’en 1879. Ce rapport fut communiqué à la Société d’archéologie (Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1885, pp. 57-64). Mgr. Nouvel étant décédé le 1er Juin 1887, M. du Marc'hallac'h fut nommé vicaire capitulaire ainsi que son collègue, M. Serré. Le nouvel évêque, Mgr. Lamarche, lui conserva les pouvoirs de vicaire général, et c’est en cette qualité qu’il assista, le 29 Janvier 1888, au sacre du prélat, à Notre-Dame de Paris. Après Pâques, l’évêque se rendit à Rome et obtint un titre de protonotaire pour M. du Marc'hallac'h. Frappé d’une violente attaque à Orléans, où il s’était rendu pour les fêtes de l’inauguration du monument à Mgr. Dupanloup, le protonotaire dut être ramené à Quimper et résigna bientôt ses fonctions de vicaire général. C’était vers la fin de 1888. Il se retira au Pérennou. L’année suivante, il y fit déblayer la villa et les bains gallo-romains. Victime d’un anthrax, il mourut le 16 Août 1891 et fut inhumé au cimetière de Plomelin. Sur sa tombe se dresse un beau monument en fin granit, armorié de son blason : d’or à trois arceaux de gueule. Sa dépouille mortelle repose à l’ombre de la croix de Mission de 1884. Auguste du Marc'hallac'h publia en 1877 une traduction d’un ouvrage américain : L’Invitation acceptée : Motifs d’un retour à l’unité catholique (Paris, Librairie des Saints-Lieux, rue des Saints-Pères, 16). Il s’agit de l’invitation adressée par Pie IX aux protestants au moment de l’ouverture du concile du Vatican. Il fonda le Bulletin de l’enseignement, transformé par ses soins en 1886 en Semaine religieuse du diocèse de Quimper et de Léon. Au Dictionnaire de la conversation il donna plusieurs articles sur des monuments ou paysages bretons. Enfin, on conserve de lui, en manuscrit, un travail héraldique inachevé sur les armoiries de Bretagne. Dom CORENTIN GUYADER, Abbé de Meilleray. Né à Plomelin le 23 Avril 1878, Jean-Corentin Guyader entra au Séminaire de Quimper en 1897. Il le quitta, trois ans plus tard, pour s’agréger, en l'abbaye de Thymadeuc, à l'Ordre des Cisterciens de la stricte Observance. En 1903, dom Bernard Chevalier au Petit-Clairvaux, en Canada, un abri éventuel pour son abbaye menacée, le Père Corentin fut un des seize moines fondateurs. Rentré en 1919, il devint bientôt Prieur de Thymadeuc, quand dom Dominique, élu Abbé, quitta cette charge en 1922. Mais dès 1925, l'Abbé général ayant reçu de Rome l’administration du monastère des Bénédictins anglicans de Caldey, dont la conversion en 1913 eut tant de retentissement, dom Corentin y fut envoyé pour représenter l'Ordre. Sa connaissance parfaite de la langue anglaise, ses qualités de sage et ferme douceur, son entente des affaires l’avaient désigné au choix de ses supérieurs. C’est en 1928 que dom Corentin fut promu à la direction de l’abbaye de Notre-Dame de Meilleray. La cérémonie de sa bénédiction eut lieu le 12 Décembre de cette année, en la fête de saint Corentin. Elle fut présidée par Mgr. Le Fer de la Motte, évêque de Nantes, en présence de Mgr. Duparc, évêque de Quimper-Léon, de Mgr. Picaud, évêque d'Erythrée, de plusieurs Abbés, d’un très nombreux clergé et d’un certain nombre de personnalités des diocèses de Quimper et de Nantes (Semaine religieuse de Quimper, 1928, pp. 904-906 ; 920-923). Dom Corentin fut le septième Abbé du monastère de Meilleray, depuis sa restauration en 1817. Il est décédé le mercredi 20 Novembre 1940 (Semaine religieuse de Quimper, 1940, pp. 380-382) (Archives du diocèse de Quimper et Léon).
Note 2 : Liste non exhaustive des RECTEURS DE PLOMELIN AVANT LA RÉVOLUTION : le 8 Septembre 1471. Pierre Denyel, remplacé par Roch Bihan (Note de M. le chanoine Peyron). — En 1572. 0llivier Revelen, auquel succède Pierre Rozec. — En 1596. Rolland Le Lard. — En Juin 1604. Résignation de Jean Parcevaux, en faveur de Henry Guézennec. — En 1632. Jean L’honoré, frère de Jacques L’honoré chanoine de Cornouaille et promoteur. — En 1649. Allain Galliou. En 1656, une mission fut donnée à Plomelin, par le Père Maunoir. — En 1662-1689. Allain Guellec. — En 1689-1708, Jean Guyot. — En 1708-1724. Allain Le Pennec, mort subitement le 7 Février 1724, âgé de 47 ans, inhumé en l’église paroissiale par le ministère de François Pétillon, recteur de Pluguffan. — En 1724. Jacques-Hyacinthe Bloet prit possession le 22 Février 1724, mourut en Novembre de la même année et fut inhumé près de la croix du cimetière. Un Souché de La Brémaudière assistait aux funérailles. — En 1725-1738. François-Joseph Chenau, docteur en théologie, prend possession 15 Juillet 1725 et signe aux registres jusqu’au 25 Mars 1738. — Joachim Gigant, curés de Combrit en 1728, puis de Poullan, prit possession le 23 Avril 1738, fut inhumé le 15 Août 1765, près de la croix du cimetière, âgé de 67 ans. Les obsèques furent présidées par M. Riou, recteur de Combrit. — En 1765-1780. Jean André prit possession le 22 Décembre 1765 et fut nommé recteur de Ploéven le 12 Septembre 1780. Il était fils de Michel André, notaire et procureur à la cour royale de Brest. Pendant son rectorat mourut écuyer Pierre de Botmiliau, chevalier, seigneur de la Villeneuve, demeurant au manoir de Kerbernetz. — le 13 Décembre 1780-10 Avril 1786. Simon Dadé. Sous son rectorat mourut, le 5 Novembre 1784, au manoir de Kergorentin, Etienne Guittot, capitaine du guet de la paroisse de Plomelin, âgé de 48 ans. — le 12 Juin 1786-30 Décembre 1792. Jean Lagadec, né au hameau de Brenfues en Plouhinec, le 22 Novembre 1742, prêtre à Plouhinec (1767-1772), curé du Juch (1778). Liste non exhaustive des CURÉS DE PLOMELIN AVANT LA RÉVOLUTION : En 1640. Jean Kervern. — En 1641. Guillaume Sévénou. — En 1708. Le Helley, curé d’office. — En 1709. François Le Bourhis. — En 1715. Yves Abgrall. — En 1720-1725. Jean Le Quenel. — En 1725. Jean Bernard, curé d’office. — En 1732. Michel Jacq. — En 1734-1744. Joseph Morvan. — En 1757-1758. René Fournier. — En 1761-1767. P.-J. Kerlen. — En 1767-1768. J. Le Bahezre de Lanlay, devint recteur de Pluguffan en 1768. — En 1769-1772. Michel Jacq. — En 1772. Le Pape. — En 1773-1776. J. Allain. — En 1776. Yves Coatantiec. — En 1777-1779. Le Baut. — En 1780. H. Le Berre. — En 1781-1782. F.-J. Lalouelle. — En 1787-1788. J. Quéméner. — En 1789. Jallet. — le 22 Mai 1791. Jean Lagadec, né à Plouhinec le 5 Juin 1763. Son dernier rapport au registre date du 14 Août 1792 ; le 15 Juin précédent les électeurs l’avaient nommé curé constitutionnel de Penhars. En 1804, on le retrouve desservant Plouhinec ; en 1806, il est vicaire de Spézet. Liste non exhaustive des PRÊTRES AUXILIAIRES DE PLOMELIN AVANT LA RÉVOLUTION : En 1700. Yves Bacon. — En 1725-1727. Jean Le Quenel. — En 1728. Le Provôt. — En 1730-1732. Tanguy. — En 1750-1755. Jacques Henry. — En 1759-1760. Louis Cravec. — En 1765. J.-L. Treyssier. — En 1722-1777. Michel Jacq. — En 1780-1781. Jean Codu. — En 1782-1783. René Trellu. — En 1784-1785. Guillermou. — En 1787-1788. G. Savina. — En 1788-1789. Meunier. — En 1790-1791. Julien-René Tilly, plus tard régent du Collège de Quimper, mort à Quimper, le 4 Juillet 1836 (Archives du diocèse de Quimper et Léon).
Note 3 : liste non exhaustive des RECTEURS DE PLOMELIN APRÈS LA RÉVOLUTION : Le 22 Novembre 1802, Mgr. André nomme curé d’office à Plomelin Yves-Marie Cajun, né à Saint-Matthieu de Quimper, le 28 Janvier 1762, prêtre de Mars 1783. Souché de la Brémaudière ayant acquis l’ancien presbytère, le nouveau ministre du culte se trouvait sans logement. Le 1er Décembre, le Conseil municipal décida de députer trois de ses membres vers de la Brémaudière, pour lui demander à quelles conditions il voudrait céder le presbytère. Celui-ci consentit à vendre l’immeuble au prix de 1.200 francs. L’abbé Cajan fut recteur de 1806 à 1807. — En 1808-1817. Jean-Marie Colcanap, né à Quimper, le 29 Mars 1766, ordonné prêtre à Jersey en 1792, mourut à la grande mission de Plonévez-Porzay au début de Juin 1817. - En 1809, le Conseil de la fabrique de Pluguffan réclame au Conseil de la fabrique de Plomelin les calice et ciboire de la chapelle de N.-D. de Grâces, qui avaient été prêtés en 1795 à l’église de Plomelin. Les fabriciens de Plomelin demandent à les garder encore pour quelque temps, au plus pour cinq ans, après quoi ils devraient les rendre ou les payer. — En 1817-1850. Jean-Louis Meillard, né à Crozon, le 23 Avril 1789, promu au sacerdoce le 9 Avril 1815, devint vicaire de Pont-l’Abbé, puis recteur de Plomelin (4 Juin 1817). Il restaura l’église paroissiale, le presbytère et la chapelle Saint-Philibert. Il mourut le 15 Septembre 1850. — En 1850-1859. Pierre-Jean Goardon, né à Cléden-Cap-Sizun, le 28 Janvier 1808, prêtre du 16 Juin 1832, vicaire à Plougasnou jusqu’à 1850. — En 1859-1861. François-René Le Meur, né à Lanildut, le 19 Décembre 1810, prêtre du 19 Décembre 1840, vicaire à Pont-l’Abbé jusqu’au 26 Février 1850. — En 1861-1872. Louis Le Brun, né à Plabennec, le 17 Avril 1822, prêtre du 1er Août 1847, vicaire de Plonévez-Porzay jusqu’au 17 Décembre 1861. — En 1872-1901. Yves Pouliquen, né à Landerneau, le 6 Octobre 1831, prêtre du 17 Mai 1856, vicaire de Saint-Renan jusqu’au 2 Juillet 1872. — En 1901 (Mai)-1904 (Octobre). Joseph Berthou, ancien professeur au Petit-Séminaire de Pont-Croix. — En 1904 (12 Octobre)-1925. Aristide Braouézec, précédemment recteur de l'Hôpital-Camfrout. — En 1925 (15 Octobre)-1927. Français Louarn, ancien aumônier de marine, chevalier de la Légion d’honneur. — En 1927 (22 Août)-1932. Henri Guillerm, né à Saint-Matthieu de Quimper, le 5 Juillet 1872, prêtre de 1896, musicien de valeur, qui a fait avancer la question du folklore en Bretagne par la publication de deux ouvrages : Recueil de chants populaires bretons du pays de Cornouailles, Rennes, Simon 1905, et Mélodies bretonnes recueillies dans la campagne (en collaboration avec M. Herrieu), David, Quimper. — 1932. Louis Salou, né à Ploudaniel en 1879, prêtre à partir de 1905, etc ... Liste non exhaustive des VICAIRES DE PLOMELIN APRÈS LA RÉVOLUTION : En 1839-1842. Charles Pennors, de Saint-Sauveur de Brest. — En 1842-1845. Jean-Marie Le Bloas, de Lambézellec. — En 1845-1851. Jean Le Moigne, de Beuzec-Cap-Sizun. — En 1851-1853. Pierre Caéric, de Moëlan. — En 1853-1857. Jacques Crozon, de Lambézellec. — En 1857-1858. Nicolas Milin, de Plounéventer. — En 1858-1859. Jean-Marie Riou, de Plouarzel. — En 1859-1861. François-Thomas, de Lambézellec. — En 1861-1863. Clet Bériet, de Cléden-Cap-Sizun. — En 1863-1866. Guillaume Le Sann, de Plouénan. — En 1866-1872. Jean-Guillaume Guéguen, de Locronan. — En 1872-1878. Thomas Keraudy, de Landerneau. — En 1878-1880. Jean-Marie Bizien, de Landerneau. — En 1880-1883. Jean-Louis Boulis, de Langolen. — En 1883-1884. Jean-Marie Menguy, de Plouézoc’h. — En 1884-1893. Jean Picart, de Lampaul-Guimiliau. — En 1893-1895. René Quillien, de Plonévez-Porzay. — En 1895-1899. Pierre Bothorel, de Cast. — En 1899-1925. Louis Canivet, de Quimperlé. — En 1925-1926. Yves Quéginer, de Saint-Derrien. — En 1926-1928. Amédée Le Brazidec, de Locminé. — En 1928-1930. René Pennanrun, de Briec. — En 1930-1935. Jean-Marie Kerdoncuff, de Dirinon. — En 1935-1937. Jean-Marie Guillou, de Guimiliau. — En 1937-1939. Roger Ramonet, de Plouider. — le 14 Juillet 1939, Corentin Kerouédan, né à Pouldreuzic, etc ... (Archives du diocèse de Quimper et Léon).
Note 4 : LISTE DES RECTEURS DE BODIVIT : — En 1586-1589 : P. Gourmelen. — En 1592-1595 : Jan Moign. — En 1596-1628 : Jan Bigon. — En 1628-1632 : Martin Larzul. — En 1632-1636 : Pierre Mynier. — En 1636-1641 : François Lagadou. — En 1641-1675 : Pierre Gueznou. — En 1677-1678 : Guillaume Conan. — En 1678-1689 : Pierre Picquet. — En 1689-1691 : Olivier du Menez. — En 1691-1714 : Jan Le Cor. — En 1714-1763 : Noël Kernévez. — En 1763-1790 : Corentin-Pierre Duval. — En 1790-1791. Thomas-François Compagnon. Sur les registres paroissiaux du temps de M. Le Cor, recteur (1691-1714), conservés au presbytère de Plomelin, nous relevons les deux annotations suivantes : — En 1693, c'est une prière touchante qu'il adresse aux Recteurs, ses futurs successeurs, qui sont peut-être encore dans le néant, mais qu'il supplie de songer à lui quand à son tour il ne sera plus : « Domini successores mei, pro me si placet orate, equidem pro vobis in missa semper Deum precor ex corde. Ergo Deum oro pro vobis, tempore forsan quo non estis ; ad turnum vero, cum ero nihil, mei spero memineritis ». - L'autre note a trait à la révolte du papier timbré et du pillage du château du Cosquer : « Le quinzième jour de Septembre 1697, Mathieu Mendez, âgé de 63 ans, du lieu du Coet, a esté inhumé par moy prestre soussignant dans l'église paroissiale de Bodivit, en présence de François Mendez, son frère, de Michel Mendez, son fils, de René Droal, de René Jaury et de plusieurs autres. Ce fut celuy qui sauva le reste de vie qu'on laissa à M. de Kersalaun dans le temps de la révolte, le portant sur ses épaules du Cosquer en secret, tandis que les autres s'enyvraient dans ce manoir, jusqu'au bateau pour estre transporté à Quimper où il reçut ses sacrements et mourut tost après. En reconnaissance de quoy le duc de Chaulne, estant venu à Quimper avec des troupes, luy donna publiquement quelques pièces d'or et l'exempta de payer des tailles sa vie durant, par écrit avec son cachet, c'est ce qui est vrai, c'est ce qui s'est fait. Jan LE COR, recteur »
Note 5 : Liste non exhaustive des maires de Plomelin : Yves Le Brusque (1790-1792), Alain Daniel (1792-1795), François Guitot (1795-1798), Yves Le Brusque (1798), Alain Daniel (1799-1800), Jean-François Le Dréan (1800-1802), Yves Le Cloarec (1802-1806), Jean-Félix Marhallac'h (1806-1830), Pierre Daniel (1830-1840), Yves Le Cloarec (1841-1850), Jérôme Le Brusque (1850-1859), René Daniel (1859-1876), Edouard Olivier de Rodellec du Porzic (1876-1882), Etienne Roussin (1882-1887), René Daniel (1887-1888), Etienne Roussin (1888-1912), Charles de Carné Marcein (1912-1925), Jacques Prigent de Kerallain (1825-1945), Pierre Larhant (1945-1965), Robert Omnes (1965-1995), Yves Rohou (1995-2008), Franck Pichon (2008-2014), Jean-Paul Le Dantec (2014-2020), etc .....
Voir " La paroisse de Plomelin durant la Révolution ".
Voir " Le cahier de doléances de Bodivit en 1789 ".
Voir " Le cahier de doléances de Plomelin en 1789 ".
PATRIMOINE de PLOMELIN
l'église Saint-Mellon (1892-1896). Cette église remplace un autre sanctuaire. Elle est édifiée en 1892-1893 sur les plans du chanoine J. M. Abgrall par l'entreprise Le Louet et consacrée le 11 octobre 1893. La flèche n'est toutefois édifiée que du 28 mai au 11 juillet 1896. L'édifice actuel comprend, précédée d'un clocher, une nef de sept travées avec bas-côtés terminée par une large abside en hémicycle. Dans le pignon se trouve encastré un écusson aux armes d'Augustin Moreau (substitut à la cour de Quimper au milieu du XVIème siècle) et de son épouse Marie Lhonoré (héritière de Keraval), père et mère du chanoine Moreau. Les deux cloches datent de 1741. On y trouve trois anciennes statues : la Vierge Mère (XVIIème siècle), saint Mellon en évêque (XVIIème siècle), saint David en évêque (du XVIIIème siècle et qui provient de l'église ruinée de Bodivit dédiée à saint David) et saint Herbot. Dans le pignon du bas du transept nord, on voit un écusson et le blason de la famille Le Torcol de Kerdour. On trouve, dans le cimetière de léglise, la tombe de Monseigneur de Marchallach. En 1642, on voyait dans l'aile gauche de l'église de Plomelin, une chapelle dite de Keraval appartenant à Pierre Lhonoré, sieur de la Forest et de Keraval, et dans l'aile droite de l'église de Plomelin, une chapelle dite de Kerdour avec une vitre contenant les écussons, alliance des Le Torcol, Lhonoré et autres ;
Nota 1 : L’église de Plomelin est moderne. Consacrée le 11 Octobre 1893, elle a été bâtie en 1893, en forme de basilique latine sur les plans de M. le chanoine Abgrall, par M. Le Louët, entrepreneur. La flèche qui surmonte le clocher fut faite du 28 Mai au 11 Juillet 1896, et coûta 9.000 francs. On voit dans l’église, trois statues anciennes : à gauche du maître-autel, une jolie Vierge-Mère ; à droite, le titulaire, saint Mellon en évêque, bénissant. Ces deux statues sont du XVIIème siècle. A gauche du choeur est la statue de saint David en rochet, rabat, mitre et chape. Elle provient de l’église ruinée de Bodivit, dédiée à saint David, et semble du XVIIIème siècle. Aux fonts baptismaux ont voit un vieux tableau, de grandes dimensions, représentant une Descente de Croix. Au bas l’inscription : Donné par le Roi. D’après une enquête faite en 1642, pour constater les prééminences de la famille Lhonoré en Cornouaille et à Morlaix, on voyait alors, dans l’aile gauche de l’église de Plomelin, une chapelle dite chapelle de Keraval, qui appartenait autrefois à écuyer Pierre Lhonoré, sieur de la Forest et de Keraval [Note : En 1642, Keraval était possédé par Sébastien Le Gubaër]. Au-dessus de l’autel de la chapelle, une pierre soutenant l’image de saint Sébastien était armoriée de trois poissons posés en pal et une molette d’éperon au-dessous, blason d'Augustin Moro, qui avait épousé Marie, fille de Pierre Lhonoré. Dans cette chapelle se trouvait une voûte et tombe enlevée, portant un écusson mi-partie des Moro et des Lhonoré. Au-dessus, on voyait une vitre toute neuve présentant, au plus haut, France et Bretagne, et, au-dessous, trois écussons d’argent à une fasce d’azur chargée de trois roses d’or, accompagnée de cinq feuilles de houx de sinople, trois en chef et deux en pointe, pleines et mi-parti de gueules à la fasce d’or, accompagnée de 6 besants, armes des Gubaër en alliances, remplaçant les anciennes armes des Lhonoré. Le même procès-verbal décrit ensuite une autre chapelle, dite de Kerdour, la première dans l’aile droite de l’église, avec vitre contenant quatre écussons, alliances des Le Torcol, Lhonoré et autres, en bas, la représentation d’une femme ayant sa cotte armoriée des mêmes armes des Lhonoré. Le procès-verbal renferme des figurations coloriées. de la vitre et de l’enfeu de Keraval. La fenêtre avait un tympan à trois soufflets. Au-dessous, à l’enfeu, figurait une arcade Renaissance. L’écusson de la clef offrait les trois poissons, deux et un, et la molette en abyme. A gauche, le blason des Moro, mi-parti de trois cornes, deux et un ; à droite un mi-parti de Moro et d’une croix engreslée. Sous le plat de la tombe se trouvait un écusson chargé d’un lion. L’écusson de la partie antérieure, Moro parti de Lhonoré, était soutenu par deux lions. A droite de la fenêtre, on voyait une statue de saint Sébastien, attaché à un arbre feuillu, ayant un écusson de Moro sculpté sur son piédestal. Les deux figurations étaient l'oeuvre de Claude Bourricquen, peintre. Le vitrail de Kerdour est également signalé. Il se trouvait fort endommagé. Le soufflet supérieur était vide. Les deux soufflets inférieurs portaient le blason des Le Torcol, plein et mi-parti d’argent à l’arbre de sinople, au sanglier de sable passant. Au haut du premier panneau, mi-parti de Le Torcol et de Lhonoré ; au haut du second, mi-parti de Le Torcol et d’azur à la croix pattée d’argent. Rien n’apparaissait au haut du troisième, le seul intact, qui contenait la figurine d’une dame présentée par une sainte au manteau rouge, tenant un vase à la main (La Madeleine ?) Cette dame avait sa robe chargée d’un mi-parti de Le Torcol et de Lhonoré ; la tête couverte d’un voile court elle portait une casaque d’hermine à manches larges et courtes, d’où sortaient les manches d’une robe bleue. Devant elle un petit chien. Deux anciennes cloches de l’église sont datées de 1741. Elles portaient des inscriptions. La première + S : T. MELON PRIEZ POUR NOUS. La seconde AD MAJOREM DEI GLORIAM (Archives de l'Evêché).
l'ancienne église de Bodivit, aujourd'hui disparue. Jusqu'à la Révolution, l'église était le centre religieux d'une véritable paroisse d'Arcadie. Elle était sous le vocable de Notre-Dame et saint Avit et datait des XVème et XVIème siècles. Le choeur avait des piliers octogonaux du XVème siècle soutenant des arcades basses ;
Nota 2 : Voici ce que dit M. Abgrall en 1903 : Bodivit a cessé d'être paroisse au Concordat et a été rattaché à Plomelin. L'église est maintenant en grande partie ruinée. La nef, sans bas-côtés, assez sombre et d'une grande simplicité, conserve encore sa toiture. On y remarque un foyer, près de l'emplacement des fonts baptismaux. La partie orientale, qui devait être le transept et le choeur avec collatéraux, forme un ensemble de ruines pittoresques, au milieu desquelles poussent des herbes folles, des arbustes, et même de grands arbres. Des colonnes octogonales, à bases et chapiteaux moulurés, indiquant le XVème siècle, soutiennent des arcades qui sont réellement gothiques, quoiqu'elles soient en plein-cintre. Entre ces colonnes se trouve une tombe haute en granit, et dans le mur, au Nord, un ou deux enfeus à moitié éboulés. La statue de saint David, le patron, est maintenant vénérée dans l'église paroissiale de Plomelin.On voit dans le cimetière quelques chapiteaux provenant du cloître des Cordeliers de Quimper. En 1684 (G. 111), Mme de Sévigné revendique dans cette église les prééminences suivantes : « En l'église, un banc à double accoudoir joignant le balustre du côté de l'Evangile, avec tombe à cinq écussons, dont un chargé d'une levrette et les autres en alliance. En la vitre du pignon oriental elle y a les mêmes armoiries qu'à Pont-l'Abbé ». L'église paroissiale, dédiée à Saint-Divy ou David, évêque, avait un autel sous le vocable de Sainte-Ursule (G. III). Les ressources de la Fabrique devaient être peu considérables, car nous remarquons dans le procès-verbal de visite de 1782 (Archives de l'Évêché) la note suivante : « On supprimera la statue de saint Sébastien, qui n'est pas décente. On lambrissera et on pavera la nef. Nous défendons de se servir de l'ornement en papier et ordonnons de le brûler. La sacristie est fort incommode ». Etat des décimes en 1789 : M. Duval, recteur (8 livres 15 sols), la fabrice (7 livres 15 sols), Saint-Roch (2 livres).
la chapelle Saint-Philibert (XVII-XVIIIème siècle), de Kernavenn. Elle se trouve à 800 mètres environ au Nord-Est du bourg, non loin du chemin qui mène à la grand'route de Pont-l’Abbé à Quimper. Le rôle des Décimes la mentionne au XVIIIème siècle. Dans le voisinage de la chapelle on voit un calvaire et une fontaine de dévotion. Elle est bâtie en forme de croix avec chevet arrondi. La chapelle abrite les statues de saint Conogan et saint Philibert. Elle renferme aussi un tableau du XIXème siècle de Notre-Seigneur et la Samaritaine ;
la chapelle Saint-Roch (XVIème siècle), ancienne dépendance de Bodivit. Il s'agit d'un édifice rectangulaire du XVIème siècle avec stalles le long des murs latéraux. Elle renferme la sépulture de la famille Prigent de Kerallain. La chapelle abrite la statue de saint Pierre ;
les anciennes chapelles, aujourd'hui détruites ou disparues : la chapelle de Saint-Conogan, la chapelle de Notre-Dame de Kerlot, la chapelle de Saint-Tudy (détruite au XXème siècle), la chapelle Saint-Nic (située jadis près de Kerdour), la chapelle du Perennou (ancienne chapelle privée) ;
Nota 3 : CHAPELLE SAINT-NIC. Elle se trouvait à 4 kilomètres et demi Nord-Est du bourg, non loin du manoir de Kerdour, à l’embranchement de la route de Pont-l’Abbé et de la vieille route de Pluguffan. Sous l’ancien régime, elle faisait partie de cette dernière paroisse. En 1806, elle était toute délabrée ; en 1878, on en voyait encore quelques substructions. La légende disait que les gens qui passaient à l’heure de minuit entendaient distinctement le son d’une cloche invisible, sonnant pour appeler à l’office les âmes de ceux qui étaient tombés dans le vallon de l'Eau-Rouge et pour lesquels la tradition avait conservé quelque pitié (Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, V, p. 197). La fontaine sainte se trouve au village de Kerhuel, dépendant de Kergadiou, non loin de Kerdour. La statue de saint Nic se voit encore dans la chapelle Saint-Philibert, mais elle est moderne. La chapelle Saint-Nic dut être fondée par les Torcol, seigneurs de Kerdour. Sur une pierre qui en provient, encastrée à l’entrée d’une ferme, située à l’entrée d’une vieille avenue menant au Stang-Bihan, près du hameau de la Croix-des-Gardiens, en Kerfeunteun, on voit un écusson portant un chevron accompagné de trois besants. Ce sont les armes de Le Torcol. La procession du Saint-Sacrement allait tous les ans de Pluguffan à Saint-Nic, jusqu’à la date de la construction d’une nouvelle chapelle à Belair, ou Ty-Souben (Archives de l'Evêché).
Nota 4 : CHAPELLE SAINT-CONNEC. Cette chapelle, appelée Saint-Connec ou Saint-Conogan, était située à deux kilomètres Sud-Ouest du bourg. Elle est signalée par une pièce de 1680 des Archives départementales, qui mentionne de plus, dans le voisinage, Liors ar Chapel sant (Peyron, Les églises et chapelles..., p.16). Le 7 Septembre 1788, le corps politique de Plomelin décida unanimement que « vu la pauvreté de la fabrique, on ne pouvait songer à réédifier la chapelle de Saint-Connogan, qu’ainsi il fallait la laisser tomber en ruines et tirer profit du bois et des pierres qui s’y trouvaient pour l’utilité de l’église de la paroisse. Il fut décidé que la statue du Saint serait peinte et dorée et placée dans l’église paroissiale, dans l’endroit le plus convenable » (Archives communales de Plomelin). Le 9 Novembre suivant, le même corps politique résolut, du consentement de M. Lagadec, recteur, de faire vendre sur la croix, le 16 Novembre, les bois de couverture et de charpente de la chapelle et de déposer le produit dans le coffre-fort de la fabrique de Plomelin (Archives de l'Evêché).
la croix de l'église de Plomelin (Moyen Age), restaurée en 1866 ;
le calvaire de Hent-Keramer (1881) ;
la croix de Trébé (XVIème siècle) ;
la croix du cimetière de Plomelin (1884) ;
d'autres croix ou vestiges de croix : Le Coat (XVIIème siècle), Croas-Kermel (fin XIXème siècle), Kerbernès (XIXème siècle), Lestrémeur (XIXème siècle), Lieuré ou Croix-du-Pérennou (1927), Croix-de-Penanguer (XIXème siècle), Saint-Philibert (1873), Saint-Roch (XVIème siècle) ;
Nota 5 : CALVAIRES. Croix en granit, au Midi et près de l’église, restaurée lors de la Mission de 1866. — Croix dressée à 100 mètres au Sud de l’église, à l’occasion de la Mission de 1881. — Vieille croix en face du cimetière, en bordure de la route. — Belle croix en kersanton au cimetière, datée de 1884. — Croix de Kermell, relativement moderne, à 1.500 mètres à l'Ouest du bourg, à l’intersection de la route de Quimper à Pont-l’Abbé et de Plomelin. A Bodivit, il faut mentionner la croix de Saint-Roch, voisine de la chapelle de même nom, à un kilomètre des ruines de l’église de Bodivit, et celle du Pérennou, souvenir de la Mission de 1927 (Archives de l'Evêché).
le château de Keranbleiz (XXème siècle), édifié par la famille Roussin. Jean de Kerdrel (1884-1974) l'avait racheté à la famille Roussin et y résidait avant et pendant la guerre [Note : Sa femme Edwina Halsey (1892-1967), qui était d'origine britannique, était membre du réseau de résistance du Musée de l'Homme et a permis à bon nombre de parachutistes et de résistants d'être exfiltrés par la Cornouaille. Leur fils Michel/Michael (1919-1944) était lui aussi un grand soldat]. Le château a été racheté par la famille Alterio en 1980 ;
le château de Pérennou (XIXème siècle), édifié à lemplacement dun ancien manoir, propriété de la famille Du Marchallac'h. « Située dans l'anse de Combrit, comme le Cosquer, mais du côté opposé, la villa du Perennou était une habitation complète d'un des principaux envahisseurs de l'Armorique, avec ses thermes, accessoire indispensable de toute habitation romaine. Des pavés en mosaïques, des murailles revêtues en marbre blanc, des fresques rehaussant les parements de plusieurs pièces, présentent un échantillon tout méridional d'un luxe inconnu chez les anciens indigènes. Des poteries fines, décorées d'ornements en relief, ont été retirées de ces ruines, ainsi qu'une suite de médailles à l'effigie des consuls Lucius et Caius, petits-fils d'Auguste (colonie de Nimes), et à l'effigie de Tibère, Claude, Antonin, Marc-Aurèle, Faustine, Commode et Victorin. Les objets les plus précieux, trouvés dans ces substructions, sont conservés avec soin par le propriétaire » (Bretagne contemporaine, t. II, p. 22) ;
Nota 6 : Le moderne château du Pérennou, qui se trouve en bordure de l'Odet, entre Plomelin et Bodivit, a remplacé un manoir plus ancien. Ce manoir était habité en 1695 par le sieur Coatglas. En 1779 furent mariés dans la chapelle domestique du manoir Jacques de la Sauldraye, chevalier, seigneur du Pérennou, et Marie-Corentine du Marc’hallac'h, fille aînée de Félix du Marc'hallac'h, enseigne de vaisseau du Roi, chevalier, seigneur du Marc'hallac'h, Treouron... L’acte de mariage est signé Goasguen, recteur de la Chandeleur, Quimper. Devenue veuve, Marie du Marc'hallac'h épousa en secondes noces François de Pompéry, capitaine lieutenant de Maréchaussée à Quimper, originaire des environs de Soissons. Le mariage fut bénit dans l’oratoire du manoir, par Pierre-Alain Denis, ex-professeur au collège de Quimper, et recteur de Lennon de 1773 à 1785 (Peyron et Abgrall, Notices sur les paroisses, VI, pp. 100-101). En 1785, dans la chapelle du château, on suppléa les cérémonies du baptême à une fille de Jacques du Marc'hallac'h, chevalier, seigneur du Pérennou et de Françoise Euzenou de Kersalaün. En l’an IX de la République, la signature de Jacques figure aux actes municipaux avec celles du maire Le Déan et de l’adjoint Lagadec (H. Pérennès).
le château de Keraval (XVIème siècle), édifié par Guillaume Moreau. Ce château a été remanié en 1636 par Sebastien Le Gubaër. Il est la propriété de Général Cambronne de 1770 à 1842 ;
Nota 7 : le château ou manoir de Kereval est situé à un kilomètre Nord de Kerdour, au débouché d’un minuscule estuaire de l'Odet, devant la baie de Kerogan. Sous l’ancien régime, il était en Pluguffan. Bâti au XVIème siècle par Guillaume Moreau, sieur de Keraval, oncle du fameux chanoine Moreau, il reçut au siècle dernier plusieurs additions. Le portail, à portes cavalière et piétonne, a été remonté du côté des jardins. En 1636, le manoir appartenait à noble homme. Sébastien Le Gubaër, qui le décora de jolies lucarnes Louis XIII. Après avoir été le bien des Goueznou, il est possédé vers 1940 par la famille Roussin. Les seigneurs de Keraval avaient aussi des prééminences dans l’église Saint-Matthieu de Quimper (H. Pérennès).
le cavalier à lAnguipède de lépoque gallo-romaine, visible au château de Keraval et trouvé près du manoir de Kerlot ;
les vestiges du manoir dAn-Estre-Veur (XVIIème siècle). On y trouve un colombier daté de 1682 ;
la fontaine de Penhoad-Bihan (XVIIème siècle) ;
la fontaine de dévotion de la chapelle Saint-Philibert ;
l'ancienne fontaine Saint-Mellon, située au sud de l'église de Plomelin ;
l'ancienne fontaine Saint-Roch, située près de la chapelle du même nom ;
l'ancienne fontaine du Perennou ;
le manoir de Kerbernez (1890) ;
la maison de Rossulien (XIXème siècle) ;
l'ancien manoir de Kerlot (XVIème siècle). Pierre Jegado y fonde en 1653 un monastère de religieuses cisterciennes dont sa soeur Elisabeth Jegado, professe de l'abbaye de la Joie près d'Hennebont devait être l'abbesse. Ce lieu est confisqué par Michel Poulain de Pontlo en 1658 ;
Nota 8 : Anciennement Kerellot (montre de 1483) [Voir Peyron, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1889, pp. 3-22]. Ce manoir était situé à quatre kilomètres Nord du bourg. Il ne subsiste plus, vers 1940, que l’extrémité Ouest de l’ancien corps de logis, construction à un étage, avec une façade en pierre de taille, percée de quelques fenêtres, dont une seule a gardé ses meneaux. A gauche, quelques vieilles murailles, et au-dessous, une belle fontaine gothique à accolades et pieds droits aux bases nombreuses. Derrière la maison, dans l’arrière façade, deux meurtrières jumelées. C’est à Kerlot que l’on a trouvé un anguipède, conservé en 1940 à Keraval. Pierre de Jégado, chevalier, sieur de Kerlot, songea en 1651 à y fonder un monastère, dont sa soeur, Elisabeth, professe de l'Ordre de Cîteaux à l’abbaye de la Joie, en Hennebont, serait la première abbesse. La fondation fut arrêtée l’année suivante et acceptée en 1653 par le Supérieur général de l'Ordre, ainsi que l’évêque de Cornouaille. Le 22 Juillet 1654, Elisabeth de Jégado était mise en possession du manoir de Kerlot. Quelque temps après, elle jetait les fondations d’une chapelle, quand des difficultés furent créées par les héritiers présomptifs de Pierre de Jégado. Aussitôt après le décès d'Elisabeth (21 Décembre 1657), le sieur du Val-Pontlo, l’un de ses neveux, se saisit de Kerlot à main armée, chassa les habitants de l’abbaye, et ruina l’église dont les murs étaient déjà debout. La nouvelle abbesse, Anne Le Coigneux, nommée en 1660, tenta de prendre possession de son monastère par un procureur, Julien Eon, prêtre d'Hennebont, mais celui-ci trouva la porte fermée et la maison gardée par des gentilshommes, armés de fusils (17 Août 1660). Le 10 Octobre, Anne Le Coigneux se présenta elle-même avec une escorte de procureurs et d’avocats devant les murs de Kerlot, mais ils trouvèrent les remparts garnis d’une quarantaine de personnes armées, sous les ordres du sieur du Val, qui les menacèrent de les fusiller s’ils ne se retiraient. Le Roi donna ordre à Charles de Kernezne, marquis de la Roche, gouverneur de Quimper, d’employer la force armée pour mettre l’abbesse en possession, mais quand celui-ci se rendit à Kerlot, avec plusieurs gentilshommes, il trouva les portes closes et essuya un refus formel. Le Roi enjoignit alors au duc de la Meilleraye, lieutenant général en Bretagne, de mettre Madame Le Coigneux en possession. Celle-ci tenta de nouveau d’entrer à Kerlot, mais les vingt soldats qui l’escortaient ne purent intimider les défenseurs du manoir. Le marquis de la Roche essaya encore une fois, le 10 Juillet 1662 : il trouva l’abbaye fortifiée comme une place de guerre, avec une échauguette et des parapets au-dessus de la porte, murée de pierres de taille, et des canonnières en tous les endroits de la maison ; les fenêtres étant en partie murées. Malgré ses menaces de traiter les occupants comme séditieux et coupables de lèse-majesté, il ne put entrer. Il demanda le concours des bourgeois de Quimper qui le lui refusèrent, prétendant qu’ils n’étaient pas tenus de servir hors de la ville. Il convoqua alors le gouverneur de Port-Louis qui vint à Quimper avec 100 hommes du régiment de Champagne et deux canons. Cette fois, le sieur de Pontlo comprit qu’il fallait battre la chamade, sans attendre que l’artillerie fit brèche dans ses remparts. Il déclara qu'il cédait à la force. Le 2 Décembre, l’abbesse put enfin entrer, mais elle constata que tous les meubles étaient emportés ou brûlés. Elle s’installa dans le manoir avec les religieuses et l’aumônier. Le sieur de Pontlo exerçait des violences contre les fermiers et l’abbaye à l’aide de gens sans aveu. Aussi l’abbesse prit-elle la résolution de transférer l’abbaye à Quimper, et la communauté de ville, par délibération du 10 Juillet 1667, autorisa des religieuses à s’établir au manoir de l'Isle, paroisse de Saint-Matthieu (Archives de l'Evêché).
9 moulins dont le moulin de Corrouarch (en mer), et les moulins à eau de Kerran, de Kerdour, Rossulien, Kerrun, Kergorantin, Boissarvan,
A signaler aussi :
les menhirs de Pont-Menhir (époque néolithique) ;
le tumulus de Lezourmel ;
le souterrain proto-historique de Kervéo ;
des fours à sel à Rossulien ;
les ruines romaines du Pérennou (maison thermale) ;
les vestiges gallo-romains de Kervadiou ;
l'ancien manoir de Kerdour ou Kerdourc'h. Ce manoir se trouve à environ 4 kilomètres Nord-Est du bourg de Plomelin, en face de la baie de Kerogan. Avant la Révolution, il était en Pluguffan. Le corps principal du manoir, qui est du XVIème siècle, est dominé par un pavillon carré, flanqué de deux tourelles rondes, percées d’embrasures. Sa façade et ses fenêtres ont été remaniées. Le château était possédé au XVIème et au XVIIème siècles par la famille Le Torcol qui portait un chevron accompagné de trois besants. Il appartint ensuite aux Goueznou, et est vers 1940 propriété de la famille Roussin. Nous savons, par un procès-verbal de 1642 que les Torcol et les Lhonoré avaient des prééminences dans l’église Saint-Matthieu de Quimper (H. Pérennès) ;
l'ancien manoir de Rossulien ou Rossulian. Ce manoir se trouve au bord de l'Odet, à environ trois kilomètres Sud-Est du bourg. Il appartient vers 1940 à M. de Kerviler. Au début de la Révolution, il était habité par François Souchet de la Brémaudière, dont la famille était établie à Quimper vers là fin du XVIIème siècle. Ce personnage commandait un bataillon des fédérés du Finistère. Il fut chargé de conduire de Paris à Saint-Brieuc un groupe de ces fédérés, et donna asile, en son manoir de Rossulian, à sept d’entre eux : Duchâtel, Cussy, Meillan,. Salles, Bourgoing, Bois-Guyon, Girey-Dupré. Pendant la nuit du 21 Août 1793, ils s’embarquèrent sur le sloop La Diligente, patron Seanvic, de Concarneau (H. Pérennès) ;
l'ancien manoir de Lestrémeur. Ce manoir se trouve un peu au Nord de l’église de Bodivit. De la chapelle Saint-Roch, une longue avenue y donne accès, bordée par endroits de très vieux arbres et traversant un domaine fort boisé. On débouche après plusieurs centaines de mètres sur une esplanade en face d’un beau colombier de granit, dont la porte offre un écusson inscrit dans une cartouche gothique qui porte un écartelé d’argent et de sable. A gauche, s’ouvre le double portail du manoir dont la porte cavalière a une arcature à crossettes végétales. Il est défendu à droite et à gauche par deux meurtrières rondes. Le bâtiment principal, situé au fond de la cour, a été démoli ; il n’en reste à gauche qu’un petit corps de logis éclairé par deux fenêtres à meneaux, et flanqué d’une tourelle irrégulière, contenant une vis d’escalier arrondie. Cette tourelle est percée d’une jolie porte gothique et de deux fenêtres à meneaux. Les dépendances qui relient cet édifice au portail ont aussi des ouvertures anciennes. Lestrémeur appartenait, au début du XVIIème siècle, à Guy de Keraldanet, chevalier de l’ordre du Roi, seigneur de Rossulian (ou Rossulien) et autres lieux, et à sa femme Marguerite de Coëtnempren. Ils eurent deux filles, baptisées toutes deux à Bodivit, l’une, Renée, le 6 Janvier 1617, l’autre, Marie, le 15 Août 1618. Marie eut toutes sortes d’avaries à subir de la part de sa mère, qui voulait à tout prix en faire une religieuse (Saulnier, Les Sévignés oubliés. Revue de Bretagne et de Vendée. 1885, pp. 145). Lestrémeur passa dans la famille de Sévigné par le mariage de Marguerite de Coëtnempren avec Charles, baron de Sévigné, seigneur des Rochers, puis aux d'Acigné par un troisième mariage de la même personne avec Honoré d'Acigné, comte de Grandboys. En 1684, Lestrémeur revient aux de Sévigné. Après la mort de M. de Grignan, petit-fils de la célèbre marquise, en 1713, le manoir est vendu à René Le Prestre, seigneur de Lezonnet, président du Parlement de Bretagne (H. Pérennès).
l'ancien manoir de Penanros. A 500 mètres Sud-Est de Bodivit, à l’entrée d’un joli bois qui descend jusqu’à la grève est le petit manoir de Penanros, simple maison du XVIIème ou XVIIIème siècle, à deux lucarnes de pierre. M. René Kerviler, son avant-dernier propriétaire, y a rassemblé divers débris provenant des démolitions de l’établissement des Cordeliers de Quimper : une belle fenêtre gothique du XVIIIème siècle, remontée contre le pignon de droite ; quelques colonnettes et arcades du cloître formant galerie couverte sur la façade, en avant de la porte d’entrée ; pinacles de contreforts ou de niches groupés en manière de petit monument, devant la maison ; colonnettes dressées sur les deux piliers de l’avenue et autres débris gisant çà et là. Penanros fut acquis, au début du XVIIIème siècle, par Louis Le Déan, sieur de Glascoet, receveur des fermes à Groix, puis à Douarnenez. L’un de ses fils, François-Jérôme, naquit à Douarnenez en 1766 et fut élevé à Penanros. C’est lui qui, le 22 Avril 1789, sera élu second député de Quimper aux Etats Généraux. Maire de Quimper en 1792, il acquit, de concert avec son frère Jean-François, pour 25.900 francs, le couvent des Cordeliers. La famille occupa la maison jusqu’à la démolition de 1840. Le Déan aida dans leur fuite les Girondins proscrits. Il fut contraint de se cacher lui-même. Après le 9 Thermidor, il devint administrateur du Département et fut un des agents de la violente persécution religieuse suscitée par le Directoire. Successivement maire de Quimper (1799-1803), baron de l'Empire, député du Finistère à la Chambre des Cent Jours, il mourut le 16 Février 1823 et fut enterré à Bodivit (H. Pérennès) ;
l'ancien manoir de Kerrem. Le petit manoir de Kérrem est situé entre Keraval et Kerlot. Il a appartenu à Alain Foenant (1426-1444), à Jehan de Tregannez (1478), à Jehan Marion (1536), à Henry Le Dénic (1629), à Nicolas des Landes (1733) (H. Pérennès).
l'ancien manoir de Botsafarn ;
l'ancien orphelinat de Kerbernès. Un orphelinat existe à Quimper à partir de 1894. Il est destiné à recevoir des enfants du sexe masculin. Il est situé, 22, rue Bourlibou et parle le nom de Fondation Massé-Petitcuénot. Une école pratique d’agriculture et d’horticulture, située à Kerbernès, en Plomelin, y est annexée, conformément à l’article 4 des statuts de l'oeuvre. Un chapelain est attaché à l’établissement. De 1902 à 1910, M. Arthur Le Bris, originaire de Douarnenez, en exerça les fonctions. Il fut remplacé en 1910 par M. Jean Branquec, né à Gouézec, en 1883, prêtre de 1907 (Archives de l'Evêché) ;
Nota 9 : MONUMENTS ANCIENS. Deux menhirs débout et un troisième renversé à 150 mètres Nord-Est du bourg [Note : Un seul de ces menhirs existe aujourd’hui. — On voit au village de Kerlen deux bétyles, encastrés dans des murs d’étables (Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1928, p. 33)]. Autre menhir au bord de la voie ferrée, sur des terres dépendant de Kerlen. A Lezourmen, ancien tumulus nivelé. Tumulus, dans le vallon, au-dessus de Keral-Bihan. Près de la route de Quimper, entre le septième et le huitième kilomètre, au village de Keral-Bihan, enceintes retranchées avec des restes d’habitations. Enceinte à 1.500 mètres de Penhoat-Bras, dans la parcelle n° 3, S. B., du cadastre. En 1867, MM. Le Men et Grenot découvrirent une habitation, avec débris de poteries et de fer, dans la parcelle dite Menez-Penhoat. Motte avec enceinte dans le taillis de Bois-Avorn, à trois kilomètres au Nord du bourg. Au Pérennou, l’abbé du Marc'hallac'h rencontra en 1833 des ruines d’habitations et de bains romains construits en petit appareil. Il y recueillit des enduits peints, des placages de marbre, des poteries samiennes et noires, et des monnaies d’Auguste, de Tibère, de Claude, de Victorin et de la Colonie de Nîmes. Les restes de l’établissement des bains, situés au bord de l'Odet, avaient 17 mètres de long, et la villa, située plus haut, près de l’habitation actuelle, environ 40 mètres (Abgrall). Tuiles, meules et débris de poteries romaines à Keraval, Rossulien, Kerdour. Nombreuses tuiles à rebord près de la croix de Ty-Souben. Groupe équestre en granit découvert à Kerlot. Coupe en argent du XVIème siècle trouvée à 300 mètres au Nord-Ouest du bourg.
ANCIENNE NOBLESSE de PLOMELIN
La Réformation de 1426 mentionne pour Plomelin les manoirs de Botsaffarn, à Yvon Botsaffarn ; de Kertouch, à Havoise, veuve de Yvon de Kertouch ; de Goffvaez, de Rossulian, à Aliénor de Penguillys, de Keranguen et de Kerlian [Note : Probablement Kerlot], au sieur de Lesivy.
Celle de 1441 y ajoute le manoir de Kerlean.
Voici maintenant les, manoirs signalés par la Réformation de 1444 : Kertouch, à Jean Kertouch ; Poulrajen, au sieur de Lanros ; Kerbeven, à Jean le Heuc ; Trepez, à Henry de Tuonmelin ; Keranguen, à Guillaume de Trémillec ; Kerlot, au sieur de Lésivy ; Coetrinon, à Pierre de Coetrinon ; Botmen, à Jehan Le Guen ; Kercorentin, à Jehan Le Dimanach ; Kertouch, à Daniel de Keriguy et Gueguen Kertouch, Kergoall, Kernivinen, Tuongoff, au sieur de Lésivy ; Tuonsoye, à Hervé Tuonmelin ; Botsaffarn, à Yvon Botsaffarn.
En 1536, Tanguy de Lésivy apparaît comme propriétaire des manoirs de Kerlean, Trebez, Botsaffarn et Tuangoff ; Keraval appartient à Marie Lhonoré, femme de maître Auguste Moreau ; Kerdour (Kertouch), à Lancelot Le Cardinal ; Kergorentin, à demoiselle Catherine Pennanrun ; Rossulian, à Henry de Kervegant [Note : Réformation de 1536].
Les manoirs qui existent encore, au moins en ruines, sont en Plomelin, ceux de Kerdour, Keraval, Rossulian, Kerlot ; en Bodivit, ceux du Pérennou, de Lestremeur et de Penanros. Le manoir de Kerrem, en Pluguffan avant la Révolution, appartient actuellement à Plomelin.
A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1481 qui s'est tenue à Carhaix les 4 et 5 septembre, revue militaire à laquelle tous les nobles devaient participer munis de l'équipement en rapport avec leur fortune, les nobles suivant de Bodivit étaient présents :
Riou Penmorvan, archer en brigandine ;
Nicolas Lochec, archer en brigandine ;
Henry Floc'h, représenté par Guillaume son fils, en pal et vouge.
A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1481 qui s'est tenue à Carhaix les 4 et 5 septembre, revue militaire à laquelle tous les nobles devaient participer munis de l'équipement en rapport avec leur fortune, les nobles suivant de Plomelin étaient présents :
Guillaume Trémillec, archer en brigandine, injonction de trousse ;
Guillaume Agues, archer en brigandine.
A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1562 qui s'est tenue à Quimper les 15 et 16 mai, les nobles suivants de Bodivit apparaissent :
Le sieur de Lestrevet, présent, dict faire archer ;
Maître Michel, sr. de Kerguenno, comme garde du mineur sr. de la Nouvan, fournira, suivant l'injonction à luy faicte pour son mineur, vingt arquebusiers à cheval, et pour luy dict estre exempt à cause de son office de séneschal de Concq ;
Bertrand le Dinoes, présent, dict estre sous l'esdict.
A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1562 qui s'est tenue à Quimper les 15 et 16 mai, les nobles suivants de Plomelin apparaissent :
Guillaume Aguès, default ;
Guillame Moro, présent, dict qu'il est sous l'esdict ;
Maître Guillaume Rubier, présent, dict faire corselet.
(à compléter)
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