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INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE PLOURIVO

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Le nom-adjectif ethnique correspondant au nom de cette commune est plourivotain (Le Télégr. de Brest, 18 mars 1971) ou plourivien (La Presse paimpolaise, 5 oct. 1963, p. 1).

On trouve les mentions suivantes dans les chartes des abbayes de Saint-Rion et de Beauport : Plerivou (1198), Plorivou (1220), Plourivou (1228), Plurivou (1235), Plorivo (1257), Ploerivou (1271). Dès 1220, cette localité avait le titre de paroisse, dans le diocèse de Saint-Brieuc. On trouve encore la forme Plurivo en 1429 (Arch. de Loire-Atl., B 2979). La forme actuelle Plourivo apparaît dès 1652 (Arch. des C-du-N, 2 G paroisses). La paroisse élut sa première municipalité le 31 janvier 1790, donnant ainsi naissance à une commune.

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Les principaux édifices anciens de Plourivo sont :

1) Plusieurs croix monolithes du haut Moyen Age dites "mérovingiennes". L'une se trouvait dans l'ancien cimetière et a été classée monument historique le 1er mai 1911. Elle comporte une inscription. Elle semble avoir été transportée au village de la Chapelle-Neuve en Plourivo dès 1926 puis dans le bourg vers 1955 ;

2) Une autre a été inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 5 février 1927. Cette croix est celle de la lande de Lancerf, à 3.5 km du bourg. Elle passe pour commémorer la victoire d'Alain Barbetorte, comte des Bretons, sur les Normands vers 936 ;

3) Une autre croix semblable, inscrite sur l'inventaire supplémentaire le 6 mai 1927, provenant du cimetière de la chapelle de Lancerf, a été transportée dans le cimetière de Loguivy-de-la-Mer en Ploubazlanec. Peut-être est-ce la même qui s'est trouvée à une autre époque dans l'avenue du château de Kertanouarn en Ploubazlanec ;

4) On a signalé d'autres croix de la même époque, dont certaines ont été portées dans différentes communes, ainsi une qui était dans la lande de Lancerf et qui s'est trouvée ensuite dans la chapelle du Sépulcre. Deux croix de Lanleff ont peut-être la même origine : la première, provenant du cimetière, est aujourd'hui dans l’île de Bréhat ; la seconde, trouvée près du Temple de Lanleff, a été placée à l’intérieur de cet édifice.

Ces croix sont parfois difficiles à distinguer les unes des autres. Il serait opportun de rédiger pour chacune, dans toute la mesure du possible, une fiche d'identification, avec l'histoire de ses déplacements. Il est possible que toutes proviennent de la lande de Lancerf.

5) La chapelle de Lancerf (1618), inscrite sur l'inventaire supplémentaire le 6 mai 1927. Cette chapelle contient les tombes d'Alexandre-Ernest-Louis Bure, Comte de Labenne, fils illégitime de Napoléon III, et de son fils Georges-Henri-Louis Bure, IIème et dernier Comte de Labenne. Le premier mourut le 11 février 1882 et le second le 11 décembre 1884 ;

6) La chapelle Saint-Jean (XVIème s.) ;

7) Le château du Bourblanc, qui possède un portail du XVIème siècle. Il a appartenu aux Roquel du Bourblanc puis aux Armez et aux Mauduit (voir la partie biographique, ci-dessous) ;

8) L'enceinte de Castel-Auffret (haut Moyen Age).

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Les sites pittoresques de la commune ont fait l'objet de deux mesures de protection :

1) la rive droite du Trieux, en face du château de la Roche-Jagu (en Ploëzal, comm. de Ploëzal-Runan) forme un site classé par décret du 31 décembre 1974 ;

2) La même rive droite du Trieux, jusqu'au chemin départemental 82, aux voies communales 4 et 6, aux limites des sections E et F, à plusieurs chemins depuis le chemin privé 572 jusqu'au chemin départemental 82, faisait précédemment partie d'un site inscrit le 25 février 1974.

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Les principaux événements qui ont marqué le passé de Plourivo sont les suivants :

1) En 936 ou 937, Alain Barbetorte attaqua et vainquit les Normands "près de Saint-Brieuc"', d'après la Chronique de Nantes. La tradition situe ne combat sur la lande de Lancerf en Plourivo. On y voit en effet les restes d'un camp retranché (Castel-Auffret) et l'on y a trouvé plusieurs croix commémoratives de cette époque. Cette "tradition" est rapportée par Jollivet (1854) mais non par Habasque (1832). Elle ne doit pas remonter beaucoup plus haut ;

2) Le 5 septembre 1941, l'ancien sénateur Marcel Cachin fut arrêté par les Allemands à Plourivo, ainsi que son gendre, Herzog. Il fut incarcéré à Saint-Brieuc, puis à Rennes et enfin à Paris (prison de la Santé) et dut, pour recouvrer sa liberté, signer une lettre par laquelle il réprouvait les attentats commis contre les troupes allemandes ;

3) Fin avril 1944, le réseau Pat O'Leary fit évader de France 35 aviateurs alliés hébergés chez le Comte de Mauduit au château du Bourblanc ;

4) Le 24 juillet 1944, un convoi allemand fut attaqué en Plourivo par deux sections Front national-F T P.

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Voici les noms de quelques persnnages connus ayant habité la commune :

1) Nicolas Armez, né à Paimpol le 15 avril 1754 (voir sa biographie dans la notice de Paimpol), mort en 1825, avait pour grand-père Allain Armez, receveur des seigneuries de Plourivo et du Bourblanc dès 1713, et pour père Jean Armez du Poulpry, acquéreur de ces seigneuries en 1748. Nicolas Armez fut le premier maire de Plourivo le 31 janvier 1790 ;

2) Charles-Louis-Marie Armez, neveu du précédent, né à Vannes le 2 décembre 1799, député des Côtes-du-Nord (1834-1848), mort au Bourblanc le 11 septembre 1882. Il avait hérité de son père la partie antérieure de la tête du Cardinal de Richelieu, enlevée de son tombeau dans l'église de la Sorbonne le 5 décembre 1793, probablement apportée à Saint-Brieuc par le vicaire général Odio Baschamps, qui l'aurait remise à l'un des Armez, car ce masque était au Bourblanc dès 1813. Cette relique fut donnée à l'Etat en 1866 et réintégrée le 15 décembre dans l'église de la Sorbonne ;

3) Louis Armez, fils du précédent, né à Paris le 19 août 1838, ingénieur de l'Ecole centrale, président du Conseil général des Côtes-du-Nord (1898-1902), député (1876-1917), mort au Bourblanc le 18 septembre 1917 (L. Dubreuil, Les Armez, dans La Presse paimpolaise, 7 sept.-19 oct. 1963) ;

4) Marcel Cachin (1869-1958) né à Paimpol (voir la notice de cette commne), appartenait à Plourivo par sa mère, Marie-Lauise Gallou ou Le Gallou, Celle-ci s'était mariée à Plourivo le 22 avril 1868 avec Marcel Cachin, gendarme à Paimpol, né à Saint-Justin (Gers). Leur fils, Marcel Cachin, un des fondateurs du Parti communiste français, possédait une maison à Lancerf ;

5) Pierre Quémeneur, né à Saint-Sauveur (Fin.) le 19 août 1877, conseiller général du Finistère depuis 1919, acheta en 1921 à M. Burtin la propriété de Traou-Nez en Plourivo. En 1923 il signa une promesse de vente de cette propriété en faveur de Guillaume Seznec, maître de scierie à Morlaix. Il disparut peu après et Seznec fut condamné aux travaux forcés par la cour d'assises du Finistère pour l'avoir assassiné. Dans ce procès, l'accusatien produisit un exemplaire apparemment falsifié de la promesse de vente de Traou-Nez. Seznec revint en France le 3 juillet 1947. Selon une hypothèse avancée par Charles-Victor Hervé, juge d'instruction à Guingamp, Pierre Quémeneur aurait été tué d'un coup de feu à Traou-Nez le 27 mai 1923, ce qui mettrait Seznec hors de cause. Quoi qu'il en soit on ne retrouva pas le corps de la victime ;

6) Henry, Comte de Mauduit, né en 1897, gouverneur de la France d’Outre-Mer, parti en Grande-Bretagne le 31 janvier 1941, revenu en Bretagne comme officier parachutiste le 7 juin 1944, mort à Paris le 13 décembre 1974. Il résidait au château du Bourblanc (Rémy, Autour de la plage Bonaparte, 121-147) ;

7) Roberta Laurie américaine du Massachussetts, née en Ecosse, Comtesse de Mauduit, épouse du précédant. Pendant la guerre, elle cache au château du Bourblanc de nombraux aviateurs alliés qui furent rapatriés. Elle fut arrêtée par les Allemands le 12 juin 1943 et déportée. Elle arrive au camp de Ravensbrück le 14 juillet. Elle nourut le 1er août 1975 et fut inhumée à Plourivo le 28 août 1976, en même temps qu’une plaque commémorative y était inaugurée (Rémy, La Maison d’Alphonse, 1968, p. 49-71).

(Bulletin d'informations des maires).

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