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PLOUZEVEDE |
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La commune de Plouzévédé ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLOUZEVEDE
Plouzévédé vient du breton "ploe" (paroisse) et de saint Tévédé, disciple de Saint-Paul-Aurélien (VIème siècle).
Plouzévédé est une ancienne paroisse primitive qui englobait autrefois les territoires de Plouzévédé (et sa trève Berven), Tréflaouénan (et sa trève Quéran) et Trézilidé. La présence d'un petit oratoire accolé à l'église de Berven et appelé Le Pénity (du breton " penet-ti " - maison de pénitence) semble être l'indice d'un établissement monastique.
Plouévédé (Ploetevede) est une paroisse dès 1330 (lors du procès de canonisation de Saint-Yves). En effet à cette époque " Robert Daniel, âgé de 39 ans, ... de Plouzévédé, diocèse de Léon " (témoin n° 225) dépose lors de l'enquête sur la vie de Saint Yves.
Berven, ancienne trève, est aujourd'hui une simple chapelle, dédiée à Notre-Dame, de la paroisse de Plouzévédé. Lors de la révolte du Léon en mars 1793, Berven est l'un des principaux points de ralliement des insurgés.
La première terre seigneuriale de Plouzévédé était jadis celle de Coëtarmoal, érigée en marquisat en 1576 sous le nom de la Roche en faveur de Troïlus de Mesgouez, capitaine, gouverneur et vice-roi de Terre-Neuve (1577). Plouzévédé dépendait autrefois de l'évêché de Léon.
On trouve les appellations suivantes : Ploetevede (vers 1330), Plebs Tevede (en 1371), Ploetevede (en 1467), Pouezevede (en 1445), Ploezévédé (en 1481).
Note 1 : d'après la tradition, Saint Hervé serait né au hameau de Lanrioul. Un champ porte le nom de Gueredic saint Hervé. On y montre d'ailleurs une pierre sur laquelle il a creusé l'empreinte de ses genoux à force d'y venir prier.
Note 2 : L'année 1867 a vu la participation de plusieurs soldats pontificaux du canton de Plouzévédé à la victoire du pape Pie IX sur les Garibaldiens : " Aujourd'hui c'est une lettre de Bretagne qui nous fait connaître le départ de quatre zouaves pontificaux fournis par un même canton, le canton de Plouzévédé dans le Finistère. Les quatre nouveaux zouaves sont : M. Louis de Parcevaux, qui est marié et père de quatre enfants en bas-âge ; M. de Kerampuil, neveu du précédent ; M. Gaston de Kermenguy, et son cousin, M. de Coatcourreden. Le même canton de Plouzévédé a fourni un cinquième zouave, M. Quéré, de la commune de Plouvorn, qui est à Rome depuis 1860. M. L. de Parcevaux est le frère de M. Paul de Parcevaux, mort glorieusement sur le champ de bataille de Castelfidardo. Sa femme, qui reste à prier pour lui avec ses quatre petits enfants, se montre digne de lui par son courage et sa résignation " (R. P. Huguet, Victoires de Pie IX sur les Garibaldiens en 1867).
PATRIMOINE de PLOUZEVEDE
l'église Saint-Pierre-et-Saint-Michel (1672 1762- 1871),
édifiée par Jean Nédélec. Elle comprend une nef de quatre travées avec
bas-côtés, un transept peu débordant et un choeur à pans coupés. L'ancien édifice avait été reconstruit par
l'architecte Prigent de Kermarec en 1655 ; les travaux durèrent quatre ans
et furent menés par Jacques Blouin. Les pignons du transept datent de 1762.
La tour (avec ses deux chambres de cloches à galeries) est construite de 1655 à 1669 sur les
plans de Prigent Kermarec. Les deux bas-côtés ont été élargis en 1871
sur les plans de Rivoalan, architecte à Landerneau. L'intérieur est
lambrissé. Le tabernacle date de
1686 : il est l'oeuvre du morlaisien François Lerrel et de son fils
Guillaume. L'un des bénitiers porte l'inscription "M.
A. Guillerm. R. X. Olier. Y. Treguier. I. Rannou. Fabriques". L'orgue date de 1686. Les fonts
baptismaux datent de 1894. Un calice de vermeil date de 1604 et
porte l'inscription "A. Yves Partevaux appartient ce calice
1604". Un autre calice date de 1626 et porte l'inscription "Don
fait à l'Eglise de Plouzévédé par nobles gentz Mathieu Gillart et
Catherine Le Bailli sa fem. 1626". L'église abrite les statues de la
Vierge-Mère (provenant de Saint-Irvoal), sainte Marguerite,
saint Pierre et saint Paul. Dans un enfeu, à gauche, une pierre
tombale indique la date de 1652 et le nom de Guernisac, seigneurs de Kerham.
Le portail du cimetière porte la date de 1771 et a été restauré en 1898.
On y trouvait jadis aussi un
ossuaire : sa porte a été encastrée dans la façade d'une maison du bourg
avec l'inscription "Memento Mori. 1644. M. L. Brezel. R." ;
la chapelle Notre-Dame-de-Berven
(1573-1576), édifiée par l'atelier de Kerjean (à la suite d'une
délibération des paroissiens de Plouzévédé datée du 21 juin 1573) et dénommée primitivement Ilis an Itron Varia an Derven
(église Notre-Dame du Chêne). Elle aurait été fondée au VIème siècle
par des disciples de Saint Paul Aurélien dont saint Tévédé ou
Trévédé. Une autre tradition attribue la cause de la fondation de cette
chapelle à la fontaine sacrée de Kermojean-Huella. Elle est en forme de
croix-latine, à trois vaisseaux lambrissés. L'édifice comprend une nef
avec bas-côtés de quatre travées, un transept et un choeur peu
débordant. La nef est séparée des bas-côtés par des colonnes cylindriques sous chapiteaux,
avec soubassements moulurés ; ces piliers supportent des arcades en plein
cintre. Les entrants de la voûte sont terminés en gueules de dragon. Le
clocher possède un beffroi à deux chambres de cloches et deux
galeries et date de 1575-1576 : le beffroi est couronné par un
dôme amorti par trois lanternons superposés. On lit la date de 1580 sur la
longère nord. A l'intérieur, une sablière nord du choeur, porte
l'inscription "M. Laurent Brezel R. Y. Gyader e Cleguer Fabriques an
lan 1605". On y trouve un arbre de
Jessé (XVIème siècle) et un Jubé en bois (1720). Au milieu du transept, on
trouve une statue de saint Eloi accompagnée de quatre bas-reliefs. Le
chancel de granit, formé de quatorze colonnes cannelées date de 1601. Les
vingt-quatre stalles du XVIIème siècle s'adossent au chancel. Le
maître-autel en granit du XVIème siècle s'appuie contre un retable de la
fin du XVIème siècle ou du début du XVIIème siècle, importé
d'Allemagne. L'église abrite les statues de saint Roch, saint Eloi, saint
Jean évêque, la sainte Trinité, une sainte avec une épée et une Pietà.
A la longère sud de la chapelle de Berven est accolé un petit oratoire appelé
le Pénity ;
Nota : La chapelle de Berven n'est guère au delà de 7 ou 8 kilomètres de Plouvorn. Elle est située dans la paroisse de Plouzévédé, sur la grande route de Saint-Pol à Lesneven, qui, sur plusieurs points de son parcours, a toutes les apparences d'une belle ancienne voie romaine, et elle doit l'être, en effet, car c'est bien par là que saint Pol Aurélien a voyagé lorsqu'il est venu du pays de Ploudalmézeau et de Plouguerneau, à la ville qui devait plus tard prendre son nom. L'enceinte ou cimetière qui entoure la chapelle est fermée par une muraille en belles pierres soigneusement appareillées, au pied de laquelle règne un banc de granit sur lequel des générations de pèlerins ont pris leur repos. L'entrée monumentale est formée par un arc de triomphe à trois arcades, séparées par des pilastres doriques d'un côté et des colonnes corinthiennes de l'autre. Un escalier accède à la plate-forme qui n'a plus ou qui n'a jamais eu sa balustrade de couronnement. Le clocher, très élégant et très bien proportionné dans ses formes, est dans le genre de celui de Roscoff, à dômes superposés. Sur la base on lit : Cette chapelle commencée 1567. Au haut de cette base, bien élevée, bien dégagée, règnent une double balustrade saillante et une double chambre des cloches, la dernière accostée aux angles de quatre jolis clochetons. Par dessus monte une série de trois lanternons devenant de plus en plus étroits jusqu'au sommet. A l'intérieur on trouve trois nefs et deux branches de transept. La nef est séparée du chœur par un chancel en pierre composé de colonnes cannelées et d'une porte centrale. Au-devant est un jubé en bois auquel est adapté un crucifix avec Notre-Dame et saint Jean des deux côtés. Quatre panneaux en bas-reliefs retracent les scènes suivantes : L'Ecce-Homo. — Le Portement de la croix. — N.-S. déposé de la croix et mis sur les genoux de sa mère.— La Mise au tombeau. Au-dessous court une petite frise d'une grande élégance. Les clôtures latérales sont formées d'un chancel à colonnettes cannelées en bois, avec soubassement, entablement à frise, corniche et tympans. Les panneaux du soubassement représentent les douze apôtres avec leurs attributs sculptés en bas-reliefs du côté de l'évangile et sur la façade ; et du côté de l'épître, saint François d'Assise et neuf vierges martyres, parmi lesquelles on peut reconnaître à leurs attributs sainte Apolline, sainte Agathe, sainte Catherine et sainte Barbe. Dans les tympans du transept se trouve l'Annonciation, la Sainte Vierge d'un côté, l'ange Gabriel de l'autre. Au-dessus de l'autel du transept nord, la statue en vénération de Notre-Dame de Berven est abritée dans une niche à volets. La Sainte Vierge portant l'Enfant-Jésus sur le bras droit se tient debout sur le croissant de la lune et est entourée d'une gloire rayonnante. A ses pieds sont Abraham et Jessé et des deux côtés, en plus petites dimensions, les rois de Juda formant arbre généalogique. Dans les panneaux des volets, les bas-reliefs suivants : l'Annonciation, la Visitation, la Nativité, l'Ange apparaissant aux bergers, l'Adoration des mages et la Présentation ; puis trois sibylles portant une corne, un berceau et une rose. Les autres statues vénérées sont : la Sainte Trinité, Notre-Dame de Pitié, saint Roch, saint Jean l'évangéliste, saint Éloi, avec quatre épisodes de sa vie, un saint évêque et une sainte martyre qui n'a d'autre emblème qu'une épée. Les stalles, au nombre de vingt-quatre, sont fort remarquables, surtout par leurs montants de séparations ou accoudoirs, qui sont formés de cariatides ailées, d'un galbe excellent et ayant un peu la physionomie de sphinx (J.-M. Abgrall).
Voir aussi
"La chapelle
de Notre-Dame de Berven"
l'oratoire de Pénity (1563), accolé à la chapelle
Notre-Dame de Berven. Les boiseries de la muraille
portent la date de 1673 et l'inscription "Faict peindre par Jean Le
Gac lan 1676". Il contient une statue de Notre-Dame de la Délivrance ;
les
anciennes chapelles de Plouzévédé, aujourd'hui détruites ou disparues :
la chapelle Saint-Tugdual (située jadis à Cozlen), la chapelle
Saint-Laurent (située jadis à Landeboher), la chapelle
Saint-Yves et la chapelle de Saint-Irvoal ;
la croix de Bel-Air
(Haut Moyen Age) ;
d'autres
croix ou vestiges de croix : croix monolithe (Moyen Age), les trois croix de
Kerjean (vers 1896, 1896 et Moyen Age), Kernaocher (1892), Kerouez (1896),
Kervingant (Moyen Age), Mescanton (fin XIXème siècle), Pen-ar-Valy (1896),
la croix de l'église (1920), la croix (vestige) située près du mur
d'enclos (XVIème siècle), la croix du cimetière (1900), une croix
monolithe (1892), croix-stèle (1881), Poul-ar-Sal (1896) ;
la
fontaine Notre-Dame-de-Berven (XVII-XVIIIème siècle), restaurée
en 1936. Notre-Dame de Berven est invoquée pour faire marcher les petits
enfants de bonne heure. « Comme la plupart des chapelles bretonnes, Notre-Dame de Berven possède sa fontaine.
Située à 50 m. au sud, elle est entourée d'une enceinte et surmontée d'un
édicule coiffé d'une calotte hémisphérique. Une croix en Kersanton, ajoutée en
1936, la surmonte. Dans une niche se trouve une statue en granit de Notre-Dame
de Berven, elle rit et tient l'Enfant Jésus sur le bras gauche. Le bassin est
rectangulaire, on y descend par deux marches se prolongeant sur les deux côtés.
D'après M. Couffon cette fontaine aurait inspiré la décoration de celle de
Gouesnou. Elle s'harmonise très bien avec l'ensemble, on a de là une très belle
vue sur le clocher, dont on peut apprécier toute la beauté. « La fontaine
sacrée, couverte d'un édicule, abrite une statue en pierre de la Sainte Vierge.
N.-D, de Berven est invoquée pour faire marcher les petits enfants de bonne
heure. On les y conduit consécutivement trois lundis, et on fait avec eux neuf
fois le tour de la chapelle » (Le Guennec). Il y a une autre fontaine à
Kermojean-Huella dans une prairie à 200 mètres à l'ouest de la chapelle.
Lorsqu'un enfant était dangereusement malade, on faisait neuf fois le parcours
de la fontaine à la chapelle en récitant le chapelet. Au 4ème ou 5ème tour on la
vidait à moitié et on y mettait la chemise de l'enfant, si le haut de la chemise
allait vers le fond, le malade était perdu, dans le cas contraire il était
sauvé. Cet usage a persisté jusque vers 1920 ou 1925. La fontaine de la chapelle
Saint-Jean en Saint-Vougay servait au même usage. Des pratiques à peu près
semblables étaient en usage dans le Morbihan, à Notre-Dame de Pitié en Guidel,
Saint-Mériadec de Stival-Pontivy et Saint-Adrien de Saint-Barthélemy (H. F. Buffet, La Bretagne Morbihannaise (1947), p. 250) ».
(Alfred Le Bars) ;
la
fontaine Saint-Hervé (XVIIème siècle), située au village de Boullac'h ;
l'arc
de triomphe de la chapelle Notre-Dame-de-Berven (1575-1580).
Il comporte trois larges arcades en plein cintre sous une plate-forme que
soutiennent trois colonnes. Un escalier de pierre conduit à la plate-forme.
« L'entrée principale située au nord, contrairement à l'usage, est composée d'un bel arc de
triomphe de la fin du XVIème siècle, malheureusement inachevé, Il est formé de 3
arcades en plein cintre, dont les piliers sont accostés extérieurement de belles
colonnes corinthiennes et intérieurement de pilastres d'ordre dorique. Les
contreforts latéraux qui flanquent les extrémités du monument sont amortis par
des volutes en S [Note : « Quant aux proportions du monument, elles étaient des plus heureuses. Certes
l'architecte qui l'a conçu avait étudié l'antique à de bonnes sources ; il a su
éviter la surcharge et donner à ses profils une pureté et une élégance
remarquables. En outre, les colonnes corinthiennes qui montent entre les arcades
et vont porter l'entablement, sont traitées avec un soin tout particulier ;
leurs chapiteaux nous paraissent les plus beaux que la Bretagne ait vu exécuter
dans les dernières années du XVIème siècle ». Léon Palustre - La Renaissance en
France, tome III, page 56]. La baie centrale est munie d'une grille en fer forgé.
Les portes latérales auxquelles on accède par 3 marches sont fermées par un
échalier. Un escalier droit, qui s'amorce à l'est le long du mur de clôture,
conduit à la plateforme qui n'a sans doute jamais reçu la balustrade qui devait
l'entourer et l'autel et les croix qui devaient comme à Sizun le surmonter.
Un passage à l'ouest devant le clocher comporte 4 marches, il est orné de
volutes en S. Au sud, un passage double flanqué de 3 beaux piliers coiffés de petits dômes
et dont le médian portant la date de 1727, est surmonté d'une boule godronnée.
L’enceinte possède encore 2 autres passages, à l'est derrière le chevet et au
nord. Ces trois derniers sont fermés par des échaliers » (Alfred Le Bars) ;
le
château de la Motte ou Castel-ar-Vouden. Enceinte carrée de 35 mètres de côté ;
le
manoir de Kerham (XVI-XVIIème siècle), ancienne propriété de la famille
Guernisac de Kerham. Propriété d'Yvon de Guernisac en 1481. On y voit les armes d'Alexandre de Guernisac accolées
à celles de sa femme Jeanne Françoise Crouézé du Mur ;
l'hôtel
des Voyageurs (XVIIIème siècle), ancien relais de Poste ;
8 moulins dont le moulin de Band (XVIIème siècle), de
Coat-ar-Gars (1800), de Kerham, de Laudra, du Barit, de Tynicol, .. ;
A signaler aussi :
un tumulus,
situé sur la limite de Plouvorn ;
l'ancien
château de Coatangars, détruit probablement pendant les guerres de la
Ligue. La terre de Coatangars a appartenu jadis à la famille du Chastel ;
l'ancien
manoir du Band, ancienne possession de la famille Guernisac ;
ANCIENNE NOBLESSE de PLOUZEVEDE
Bouays ou Boys (du), que l'on écrirait plus correctement du Bois, sr. dudit lieu, en Goueznou et de Cozlen, en Plouzévédé. Réformes et montres de 1426 à 1534, dites paroisses, évêché de Léon. Blason : D'or, à deux fasces ondées d'azur, surmontées d'un arbre de même. Fondue, en 1580, dans Le Ny.
Lors de la Réformation de l'évêché de Léon en 1443, plusieurs familles nobles sont mentionnées à Plouzévédé :
Bois
(du), seigneur du dit lieu, paroisse de Gouesnou et de Coslen, paroisse de
Plouzévédé. D’or à deux fasces ondées d’azur, surmontées d’un
arbre de même. Guillaume se trouve mentionné entre les nobles de Plouzévédé.
Coëtengars
(de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plouzévédé. De sable à une
fasce vivrée d’argent, accompagnée de six besants de même 3, 3.
Alain se trouve mentionné entre les nobles de Plouvorn.
Ernaud
Salomon se trouve mentionné entre les nobles de Plouzévédé.
Forest
(de La), seigneur de Kermengat, paroisse de Plouzévédé. D’azur à la
quintefeuille d’or. Henry se trouve mentionné entre les nobles de
Plouzévédé.
Héaul
(an), seigneur de Kermogan, paroisse de Plouzévédé. Maurice se trouve
mentionné entre les nobles de Plounévez-Lochrist, et Bernard se trouve
mentionné entre les nobles de Plouzévédé.
Kernec’h
(de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plouzévédé. Jean se trouve
mentionné entre les nobles de Plouzévédé.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven en 1481, on comptabilise la présence de 15 nobles de Plouzévédé :
Catherine
An PARC (20 livres de revenu), remplacée par Philippes Pichon :
porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Yvon
BOUTHOUILLEUR (10 livres de revenu) :
porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Jehan,
fils Jehan COËTQUELFEN (12 livres de revenu) :
porteur d'un jasaran, comparaît armé d'une vouge ;
Guillaume
DU BOYS (63 livres de revenu), malade, remplacé par son fils Jehan :
porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
ledit
Jean DU BOYS (10 livres de revenu), remplacé par Yvon Helgouarch :
porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Guillaume
ESTIENNE (14 livres de revenu) :
porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Henry
de LA FOREST (41 livres de revenu) :
porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Jehan
de LA FOREST (14 livres de revenu) :
porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Yvon
GUERNISAC (65 livres de revenu) :
porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Guillaume,
fils d'Hervé GUILLAUME, vieil homme :
porteur d'une jacque, comparaît armé d'une vouge ;
Martin
HAMON (100 sols de revenu), absent ;
Henry
de LAUNAY (30 livres de revenu) :
porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Henry
MEASPAUL (100 sols de revenu) :
porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Jehan
TANGUY (10 livres de revenu) :
porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Hervé
du TERTRE (15 livres de revenu) :
porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven le 25 septembre 1503, plusieurs nobles de Plouzévédé sont mentionnés :
Yvon
Tanguy ;
Jehan
du Bois, représenté par son frère Prigent, en brigandine ;
Henry
de la Forest. Injonction de s'armer ;
Guillaume
Estienne, en brigandine ;
Henry
Measpaul. Injonction de s'armer ;
Christophle
de la Forest, pour Jehan Keruzeuc. Injonction de salade ;
Christophle
Languéoues. Injonction de s'armer ;
Jehan
Bouteiller, en brigandine ;
Yvon
Coatangars, en brigandine ;
M.
Yves de l'Isle, représenté par Guillaume le Goff, en brigandine ;
Bernard
Guernisac, pour le mineur Christopfle Guernisac, en brigandine ;
Guillaume
an Guern, en brigandine ;
Nicolas
Tresmaogon. Injonction de s'armer ;
Henry
de Launay, default.
A la « montre » (réunion de tous les hommes d’armes) de l’évêché de Léon reçue à Saint-Renan le 24 août 1557, plusieurs nobles de Plouzévédé (Plouevede) sont mentionnés :
Le sr.
du Baud ;
L'héritier
de Maître Olivier Guernysac ;
Jehan
Boutouillez, sr. de Kernoez ;
Pierre
an Hay et Marie de la Forest sa mère.
(à compléter)
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