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L'église du "Peuple Mioci", traduction probable de Plebs Mioci, qui serait Plumieux, est citée par l'historien Pierre le Baud comme ayant reçu la visite de Judicaël (Giquel), roi des Bretons de la Domnonée au VIIème siècle (Bibl. nat., ms. fr. 8266, fol. 104, col. 2 - La Borderie, histoire de Bretagne, I, p. 481-483).

La villa de Kermoil in Plumiuc est citée vers 1075 dans le cartulaire de Redon (éd. Courson, p. 242). Plemieuc était paroisse dès 1285 (Morice, Preuves, I, col. 1072). On trouve encore la paroisse de Plumieuc mentionnée en 1427 au diocèse de Saint-Brieuc (Arch. de la L-Atl., B 2978).

La chapelle Saint-Etienne, sur la paroisse de Plumieux, fut érigée en église paroissiale par bulle du 4 février 1526 (Couffon). La nouvelle paroisse de Saint-Etienne semble avoir été d'abord une succursale de celle de Plumieux mais elle avait un recteur, et elle était donc une paroisse indépendante, dès 1619 (état civil de Saint-Etienne-du-Gué-de-l'Isle).

Le nom de la paroisse de Plumieux s'écrivait comme aujourd'hui au XVIIIème siècle. Elle élut sa première municipalité au début de 1790. Le territoire de la commune a été diminué en trois circonstances au XIXème siècle :

1) Par ordonnance du 29 avril 1829, les villages du Guindard et de Gas-de-Bois ont été réunis à Saint-Etienne-du-Gué-de-l'Isle ;

2) Par décret du 13 janvier 1866, la partie sud a formé la nouvelle commune du Cambout ;

3) Par décret du 14 mai 1870, la partie nord-est a formé la nouvelle commune de Coëtlogon.

L'ancienne paroisse de Plumieux a ainsi donné naissance à au moins quatre communes des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor) : Plumieux, Saint-Etienne-du-Gué-de-l'Isle (1526 et 1829), le Cambout (1866) et Coëtlogon (1870).

Les monuments anciens que l'on peut trouver sur le territoire de cette commune sont les suivants :

1) Une croix placée au fond du cimetière et classée monument historique le 19 juin 1964 ;

2) La croix de Saint-Leau ;

3) Une maison à Saint-Leau (1650), probablement l'ancien prieuré [Note : Saint-Leau avait une église (ecclesiam Sancti Leviani) en 1163 et un prieuré dépendant de l’abbaye de Saint-Jacut. Ce prieuré s’appelait Saint-Loc au XVIIème siècle (Anc. év., IV, p. 278, 284, 296)] ;

4) Le presbytère (1653 en partie) ;

5) Les restes d'une voie romaine au Chef-du-Bos.

Le 9 novembre 1873 fut bénie la première pierre de l'église Saint-Pierre. Des pierres provenant des ruines de la chapelle de Saint-Leau [Note : Saint-Leau avait une église (ecclesiam Sancti Leviani) en 1163 et un prieuré dépendant de l’abbaye de Saint-Jacut. Ce prieuré s’appelait Saint-Loc au XVIIème siècle (Anc. év., IV, p. 278, 284, 296)] ] ont été utilisées pour la construire. La tour fut édifiée en 1912 et bénie le 21 mai 1914.

(Bulletin d'informations des maires).

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