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L’adjectif correspondant au nom de cette commune n’est pas fixé : on emploie parfois pommeretois et parfois pommeretin.

La paroisse de Pommeroit existait dès 1319 (Morice, Preuves, I, col, 1287). On trouve son nom écrit Pomeroyt en 1426 (Arch. de L-Atl., B 2979) et Pommeret, comme aujourd'hui, dès 1581 (Arch. des C-du-N, 1 E 1589). Cette paroisse appartenait sous l'Ancien Régime au diocèse de Saint-Brieuc. Elle élut sa première municipalité au début de 1790 et devint ainsi une commune.

Plusieurs édifices anciens existent sur le territoire de Pommeret :

1) Le manoir du Fresche-Clos (XVIIème-XVIIIème s.), appartenant à M. Bertin de la Hautière ;

2) le manoir de Bréfeillac (XVème-XVIème s.) ;

3) Le manoir de Méléan (XVIème s.) ;

4) La chapelle Notre-Dame de la Rivière (XVIIème s. en partie, porte XVIème s. réemployée) ;

5) Un ancien relais de diligence (2ème moitié XVIIIème s.), dans le bourg ;

6) La maison du Marchix (1796, cadran solaire 1701) ;

7) Le calvaire de la croix Hingant ;

8) Le calvaire de la croix Bertho ;

9) Les fermes des Landes (ancien fournil XVIIIème s.), de la Ville-Frébout (1769), des Chênes (v. 1600 en partie), de Floveneuf (XVIIème s.), de la Ville-Mauny (XVIIème s.), du Vieux-Moulin (XVIIème s. en partie) et dans le bourg (XVIIème s.).

Les principaux sites pittoresques de cette commune sont :

1) Le site du manoir du Fresche-Clos et de son parc, dans le bourg (parcelles A 1083 et 1088), classé le 1er mars 1967 ;

2) Les bords du Pénan, de l'Evran (près du pont de Peigno) et du ruisseau de Bréfeillac.

Les événements à rappeler sont les suivants :

1) Le 21 mars 1793 les jeunes gens de Ponmeret, armés de "marottes" ou bâtons ferrés, chassèrent les commissaires du district de Saint-Brieuc chargés de la levée du contingent ;

2) Le 23 mars 1793, ils participèrent au grand rassemblement de Meslin, qui fut le commencement de la chouannerie dans les Côtes-du-Nord (voir la notice de Meslin). Le même jour, les chouans se battirent contre les gardes nationaux de Lamballe à Sainte-Anne des Ponts-Garnier ;

3) Le 1er mars 1896 fut bénie l'église Saint-Pierre.

Plusieurs personnages connus intéressent l’histoire de Pommeret [Note : Colonel Marcel Botrel, Témoignage et réflexions sur le pays natal, 1975, p. 183-185] :

1) Jean-François de la Villéon, né en 1740 [Note : Peut-être le 31 octobre. Ses frères et soeurs sont nés à Plurien et à Lamballe de 1731 à 1750 mais l’acte de baptême de l’amiral n’a pas été retrouvé dans ces deux paroisses ni dans la région], contre-amiral (1792), chevalier de Saint-Louis et de Cincinnatus, seigneur du Fresche-Clos, mort à Pommeret le 13 janvier 1801 ;

2) Félicité-Marie de la Villéon, soeur du précédent, née à Plurien le 12 mai 1749, ayant séjourné au Fresche-Clos pendant la Révolution avant de devenir supérieure générale de la congrégation des filles du Saint-Esprit (29 septembre 1814). La maison-mère fut transférée de Plérin à Saint-Brieuc le 25 août 1829 et c'est dans cette ville que mourut la mère de la Villéon le 18 octobre 1838 ;

3) Charles-Louis de Lesquen, né à Trégon le 23 février 1770 [Note : Sa biographie a été omise dans la notice de Trégon], émigré, officier de l'armée de Condé, puis prêtre (21 sept. 1805), recteur de Pommeret (1er déc. 1810), chanoine titulaire de Saint-Brieuc (16 juillet 1817), vicaire général de l'évêché de Rennes (1818), évêque de Beauvais, sacré le 13 juillet 1823, évêque de Rennes (1825), démissionnaire (1845) et retiré à Dinan où il est mort le 17 juillet 1855 (A. Lemasson, Histoire du pays de Dinan, I, 484-485) ;

4) Emmanuel de la Villéon, descendant de l'amiral, né à Fougères le 29 mai 1858, peintre de l'Ecole impressionniste, mort à Paris le 9 janvier 1944 (Bénézit, Dict. des peintres, VI, 1976, p. 493). Il passa sa jeunesse au Fresche-Clos jusqu'en 1888.

(Bulletin d'informations des maires).

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