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CHATEAUX ET DEPENDANCES DE LA BARONNIE DE PONT-L'ABBE

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Le baron possédait le château de Coëtmeur aujourd'hui « Coz-Maner » (près Saint-Honoré) en Plonéour.

Le château de Kerobéran (Kerobéron) en Tréméoc.

Un troisième dans l'île Chevalier (Enez ar Mark) au nom légendaire de château du roi Guivarc'h « Castel ar Roué Guivarc'h », fier jadis de ses tours, donjons, forteresses et dont il ne reste que quelques débris. Les aveux de la Baronnie portent que le château et la forteresse de l'île Chevalier étaient anciennement une maison de plaisance des ducs.

Enfin le château de Pont-l'abbé devenu depuis 1836 propriété communale (M. Huard étant maire) et dans lequel sont établis presque tous les services communaux. Vers 1937, la mairie occupe la majeure partie du 1er étage. A droite se trouve le bureau du secrétaire et de ses adjoints. Les archives qui y sont conservées contiennent, d'après Ritalongi, peu de chose : un vieux titre de 1511, indéchiffrable, d'autres titres de 1676, de 1723, etc, et les anciens registres de l'état civil tenus par le clergé en 1674 et années suivantes.

Le château primitif construit à l'endroit actuel, qui devait être une motte féodale ou un îlot dans le fond de la rivière. Un barrage organisé pour retenir les eaux a formé l'étang et, par la suite ce barrage devint une chaussée pour les communications dans la direction de Quimper ; la vase n'avait pas encore envahi l'étang qui se prolongeait dans toutes les prairies au delà de la chapelle Saint-Julien d'un côté et jusqu'à Kerouan vers Plomeur. Dans toute cette zone il y a en 1937 deux mètres de vase (limon apporté par les eaux de pluie. (G. M.).

Les dépendances ont été vendues à des particuliers qui ont rasé les murailles pour faire des habitations, des jardins. Le puits du château se voit encore dans le jardin de la maison portant le n° 2, rue Voltaire.

Le périmètre de la place qu'il occupait, de forme presqu'ovale, était de 600 mètres. Une muraille épaisse de 3 mètres, haute de 5 à 6 mètres, avec machicoulis et flanquée de plusieurs tours en formait la défense. Deux portes, l'une au Nord, l'autre au Sud du côté de la ville y donnaient entrée. Des douves profondes alimentées par les eaux de la rivière et de l'étang cernaient le château et la place.

Deux grosses tours placées aux ailes, reliées par des courtines au château, faisaient de celui-ci une place très forte dont le front armé de couleuvrines formait tête de pont sur la rivière. C'est vers le milieu du Xème siècle que fut construit le premier château sur les terres de l'abbaye de Loctudy que les seigneurs du Pont auraient trouvé abandonnées et dont ils s'emparèrent. Mais ce château d'après Ritalongi n'était qu'un manoir d'une certaine importance. Ce fut au XIIIème siècle que les seigneurs construisirent un château pour leur servir de forteresse. Ce château dût être agrandi ou refait au XVème siècle ; il fut dévasté en 1675 et les archives pillées. Au commencement du XVIIIème siècle, il fut relevé tel qu'il est par Jean-Théophile d'Ernothon qui fit entrer dans sa construction les pierres de l'ancien château de Coëtmeur (Plonéour). Aux premiers cris de liberté les esprits s'échauffent. La Tour au couchant du château fut démolie sous le prétexte d'en employer les pierres à la reconstruction du Quai. Vendu comme propriété nationale le 25 pluviose an III, avec les autres biens de la baronnie, il fut acquis au prix de 60.000 francs par M. Le Déan de Quimper, qui le revendit à M. Le Brizel, celui-ci s'occupa de le faire relever, car il était presque ruiné : le donjon notamment n'avait plus de couverture. En 1856 la ville en fit l'acquisition de M. Rio-Kerlauret, moyennant 25.000 francs dont 5.000 francs payés comptant et 20.000 francs payables en 10 annuités successives de 2.000 francs chacune.

Le château, son donjon, ses tours, ses bâtiments de service, ses douves, un petit bois à l'ouest, dit « Coat an Autrou » quelques maisons dans l'intérieur de la ville, dont le baron était devenu propriétaire par voie de déshérence ou de fief, une vaste lande appelée Vallée [Note : Saint Biabillius (Balay Balec) et Saint Martin moines de Landevénec menèrent la vie éremitique sur l'ordre de leur abbé dans le pays du Faou, dans la paroisse d'Irvillac, ils rentrèrent à Landévennec où ils assistèrent aux obsèques du roi Grallon. Ensuite ils durent prendre part comme les autres disciples de Saint Guénolé à l'évangélisation de la Cornouaille. Dans la région de Pont-l'Abbé nous les rencontrons à peu de distance l'un de l’autre : Lanvalle et Tromarzin (sur la paroises de Combrit) (Bulletin d'archeologie du diocèse 1926 — n° 2)] (Lanvallec) au pied de la montagne des justices (Bringalle, route de Quimper à Pont-l'Abbé) à l'usage exclusif de château formaient comme le privé de la seigneurie.

Pour les plaisirs de la chasse, il y avait de vastes étendues réservées dans les Paluds de Plomeur et de Tréguennec, notamment la Palud de Tronoan.

(L. Le Neuder).

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