|
Bienvenue chez les Poullaouenais |
POULLAOUEN |
Retour page d'accueil Retour Canton de Carhaix
La commune de Poullaouen ( Poulaouen) fait partie du canton de Carhaix. Poullaouen dépend de l'arrondissement de Châteaulin, du département du Finistère (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de POULLAOUEN
Poullaouen vient du breton « ploe » (paroisse) et de saint Louan.
Ancienne paroisse primitive, Poullaouen englobait à lorigine les territoires de Poullaouen (avec sa trève Saint-Tudec), Cléden-Poher, Kergloff, Plounévezel (avec sa trève Saint-Idunet et Sainte-Catherine) et Carnoët.
Poullaouen est une paroisse dès 1330 (lors du procès de canonisation de Saint-Yves). En effet à cette époque " Henri Olivier, paroissien de Plounevez (?) (diocèse de Quimper), fournier au four du seigneur Guillaume de Ploch, alias de Pleueuc et qui se baigner dans l'étang du seigneur de Poullaoen s'est noyé puis est revenu à la vie..... c'est de notoriété publique dans la paroisse de Poullaouen ...." (témoin n° 64) dépose lors de l'enquête sur la vie de Saint Yves.
En 1386, des indulgences sont accordées par le Saint-Siège à Poullaouen (Ploelouen) : " Cupientes igitur ut ecclesia parrochialis Beate Marie de Ploelouen, Corisopitensis diocesis, congruis honoribus frequentetur et ut Christi fideles ad fabricam ipsius ecclesie manus porrigant adjutrices … Datum Avenione, II kalendas januarii, anno 9° (31 décembre 1386) " (Archives du Vatican). La paroisse de Poullaouen dépendait autrefois de l'évêché de Cornouaille.
Le château du Tymeur était la maison seigneuriale de la paroisse de Poullaouen. Possédé dès le XIIIème siècle par la maison de Guergorlay ou Kergorlay, substituée en 1292 aux nom et armes de Ploeuc, il était le chef-lieu d'une puissante châtellenie. La seigneurie du Tymeur, unie à celles de Guergorlay et de Plouyé, est érigée en marquisat en 1616 et acquise en 1682 par la famille Ferret, puis transmise par alliance à la famille la Bourdonnaye de Blossac avant d'être vendue par elle au XIXème siècle. Elle appartenait au marquis de Kergariou en 1925.
On rencontre les appellations suivantes : Ploelouen (vers 1330 et en 1386), Ploelouan (en 1349), Ploe Louan (au XIVème siècle), Poulaven (en 1591) et Poullaouen (en 1677).
Nota : Poullaouen est célèbre pour ses mines de plomb-argentifère, exploitées entre le XIIème siècle et le XIXème siècle.
Voir " Mort glorieuse du recteur Le Coz durant la Révolution ".
PATRIMOINE de POULLAOUEN
l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (XVIIème siècle), édifiée durant la première moitié du XVIIème siècle et restaurée aux XIXème et XXème siècles. L'édifice comprend une nef de six travées avec bas-côtés terminée par un chevet polygonal. Sur la porte sud, se trouve l'inscription "Domus mea domus orationis vocabitur" et sur la porte nord "Hic aula dei porta coeli". Une cloche date de 1754. L'église renferme une descente de croix en kersanton et une huile sur toile intitulée "Assomption de la Vierge" (1841). A l'extérieur se trouve une statue en granit de sainte Marguerite. L'église abritait jadis les statues de saint Pierre (XVIIème siècle), saint Paul (XVIIème siècle), la Vierge-Mère (écrasant le démon sous forme d'une femme tenant une pomme), saint Maudez, sainte Appoline, saint Guinal en moine et saint Herbot. Il subsiste aujourd'hui quatre statues : sainte Appoline, saint Maudez, sainte Barbe et saint Guinal ou Gwenaël ;
la chapelle Saint-Tudec (XVIIème siècle), restaurée au XIXème siècle (en 1834 et en 1835, par Philippe et Monot Trerr). Il s'agit d'une ancienne église tréviale, en forme de croix, avec chevet à pans coupés, datant de la fin du XVIIème siècle. Le maître-autel date de la fin du XVIIème siècle avec statues de la Vierge-Mère et de saint Tudec tenant un bâton et un livre fermé. Le retable de la Trinité date du XIXème siècle : il porte en son sommet une oeuvre du XIXème siècle signé Lesueur aîné représentant la Vierge, Saint-Joseph et Sainte-Anne adorant le Christ et les statues de saint Yves et d'un saint évêque, ainsi qu'une inscription "F. F. par Mre Gourvez. R. Tréer. Emanuel Philippe 1834". Le retable du Saint-Esprit date du XIXème siècle : il porte en son sommet le Saint-Esprit entre deux anges et les statues de la Vierge-Mère et de sainte Marguerite, ainsi que l'inscription "Monot Trer Ft Fre par M. Gourvez rteur de Poullaouen 1835" ;
la chapelle Saint-Victor (1865-1936), édifiée à partir de 1865 sur les ruines dun ancien sanctuaire. La chapelle abrite les statues de saint Victor et saint Herbot ;
la chapelle Notre-Dame-du-Paradis (XIXème siècle), édifiée en 1855-1860 à lemplacement dun ancien édifice mentionné en 1572. L'édifice, de forme rectangulaire, avec un clocheton à dôme et une charpente lambrisée sans entraits ni sablières, abritait jadis les statues de Notre-Dame de Paradis, sainte Anne et la Vierge, sainte Marguerite, saint Corentin ;
la chapelle Saint-Sébastien (XVIème siècle). Les armes des familles Kergorlay et Ploeuc sont visibles sous la charpente : ces deux familles formèrent le marquisat du Tymeur. Le clocher porte les armes de Charles de Ploeuc et de Marie de Saint Gouesnou, mariés au milieu du XVIème siècle. La chapelle abritait jadis les statues de saint Sébastien, saint Tremeur et saint Jean Baptiste ;
les anciennes chapelles de Poullaouen, aujourd'hui disparues ou en ruines : la chapelle Notre-Dame de Pitié ou des Anges, la chapelle Saint-Corentin, la chapelle Saint-Sauveur, la chapelle Saint-Guinal, la chapelle Saint-Yves, la chapelle Sainte-Barbe, la chapelle de la Trinité, la chapelle Saint-Vincent, la chapelle Saint-Quijeau, la chapelle du Tymeur ;
le calvaire de Kerbizien (XVIème siècle) ;
la croix de Saint-Tudec (1705), avec l'inscription "Guilasser curé" ;
d'autres croix ou vestiges de croix : la Croix-Neuve (XVIème siècle), Lanniou (XVIème siècle, 1825), les vestiges d'un calvaire (groupe de Notre-Dame de Pitié) situés à l'église de Poullaouen (XVIème siècle), la croix du cimetière (vers 1950) ;
le manoir de Kerbizien (XVI-XVIIème siècle) ;
le manoir du Tymeur (XVIème siècle), édifié à lemplacement de lancien château du Tymeur (XIIIème siècle), siège de la baronnie de Kergolay ou Guergorlay et berceau de la famille de Ploeuc. Il possédait jadis une double enceinte de murailles et de douves. Dans l'enclos, se voyait aussi une vasque monolithe ornée des blasons des familles de Ploeuc, de Guergorlay et de Rosmadec. On y trouve un pigeonnier qui date du XVIème siècle et qui porte les blasons mi-partis de Charles de Ploeuc et Marie de Saint-Gouësnou, mariés vers 1540 ;
le manoir de Lallunec (XVI-XVIIème siècle), édifié en 1562 par Guillaume Guynement, seigneur de Pennanec'h et sénéchal de Carhaix. Occupé par la famille Le Moyne de Trévigny, le manoir est pillé et incendié par les Bonnets Rouges en 1675 ;
l'ancienne fontaine Saint-Victor. Son eau avait la réputation de guérir les rhumatismes ;
9 moulins dont le moulin à eau de Kerviniou, de Conval, de Penfeunten, Neuf, Lavalot, Lallunec, Rosquigent,
A signaler aussi :
des vestiges de quatre camps : celui de Justicou, de Rosquijeau, du Fréau et de Saint-Sébastien ;
le pont ar Gorret (moyen âge) qui enjambe l'Aulne ;
le pont-Pierre (1781) ;
ANCIENNE NOBLESSE de POULLAOUEN
A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1481 qui s'est tenue à Carhaix les 4 et 5 septembre, revue militaire à laquelle tous les nobles devaient participer munis de l'équipement en rapport avec leur fortune, les nobles suivants de Poullaouen (Poullaouën) étaient présents :
Pierre du Goasvennou, pour lui et sa mère, archer en brigandine ;
Nicolas Guillou, en brigandine et vouge ;
Pierre le Tenou, archer en brigandine ;
La veufve Stanger, représenté par Henry Evan, archer en brigandine ;
Morice du Stanger, archer en brigandine.
A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1562 qui s'est tenue à Quimper les 15 et 16 mai, les nobles suivants de Poullaouen (Poullaoüen) sont mentionnés :
Le sieur de Ploeuc, commissaire de l'arrière-ban, présent ;
Vincent de Ploeuc, sr. de Breignou, et pour ce qu'il a apparu lettre d'exemtion de monseigneur le gouverneur, et qu'il est de la compaignie, est excusé ;
Louis le Bigot, sr. de Kerjegu, décédé et son bien en rachapt par le rapport des officiers de Carhaix ;
Louis de Roc'hcaër, sieur de Restihouarn, présent, pique sèche ;
Pierre Grandjehan, default ;
Jehan Guillou, default ;
Louis du Goasvennou, sieur du dict lieu, présent, dict faire pique sèche ;
Pierre Coentic, présent, dict qu'il est sous l'esdict.
(à compléter)
© Copyright - Tous droits réservés.