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L'adjectif formé sur le nom de cette commune est prénessayais (comm. et cant. de Fr. Le cant. de la Chèze, vers 1966).
Perenessata a seulement une chapelle en 1263 (Morice, Preuves, I, col. 989). Ce nom semble formé sur le nom de personne Pérenès [Note : Ce nom était celui de Perenesius, abbé de Redon de 1045 à 1061 (Cartul. de Redon, éd. Courson, p. 242, 378-380, 427)]. Penesseia a une église vers 1330 (Longnon, Pouillé de Tours, 355). La Penessaie a le titre de paroisse, au diocèse de Saint-Brieuc, dès 1427 (Arch. de L-Atl., B 2978). Elle a dû être érigée en paroisse entre 1263 et 1427, probablement dès le XIVème siècle.
Saint-Sauveur le Haut a le titre d'église dès 1462, même d'église tréviale ou succursale en 1706, enfin de paroisse en 1742. Malgré ces appellations, Saint-Sauveur le Haut ne paraît pas avoir été, du moins aux XVIIème et XVIIIème siècles, une véritable paroisse succursale car il semble bien que tous les baptêmes se faisaient en l'église "matrice" de la Prénessaye (Le Texier, Hist. du pélerinage N D Toute Aide, 1927, p. 24 - 2 G paroisses - 6 E état civil).
Dès 1681 on trouve la forme actuelle la Prenessaye. Cette paroisse a élu sa première municipalité au début de 1790.
Les principaux monuments anciens de la commune sont :
1) La chapelle Notre-Dame de Toutes-Aides, à Querrien (1652-1656 côté du choeur ; 1719-1790 côté du clocher et sacristie) ; en 1684 : capella Beatae Mariae de Auxiliis, vulgo de Toutes Aydes nuncupatae. Elle est le but d'un pélerinage qui a lieu le 8 septembre ;
2) L'église Saint-Jean-Baptiste, construite en 1848-1853 mais où l'on a réemployée à l'ouest une ancienne porte (XVème s.) ;
3) L'enceinte dite les Douves à Saint-Sauveur le Haut (haut Moyen Age) ; il n'en reste plus aujourd'hui qu'un pan de mur et quelques pierres éparses ;
4) Le château de la Tronchaie, en ruines. Il n'en subsiste que le porche, modifié.
Voici quelques dates à retenir dans la chronologie de la Prénessaye :
1) A la fin de 1639 une épidémie de peste fit des ravages à la Prénessaye. Le recteur, François Guillemot, en mourut le 2 octobre. Olivier Audrain (voir plus bas) lui succéda le 8 octobre ;
2) Le 15 août 1652 Jeanne Courtel vit près de la fontaine Saint-Gal sa première apparition de la Vierge Marie. Quelques jours plus tard, elle entendit la Vierge lui dire : "J'ai choisi ce lieu pour y être honorée. Je veux qu'on m'édifie une chapelle au milieu de ce village" ;
3) Le 11 septembre 1652, Mgr de la Barde, évêque de Saint-Brieuc, fit une enquête à Querrien au sujet de ces apparitions. Le même jour, dans la chapelle de la Tronchaie, il bénit la première pierre de ce qui devait être la chapelle Notre-Dame et Saint-Gal. Cette pierre fut mise en place à Querrien par le recteur le 29 septembre ;
4) Le 2 décembre 1853 furent reçus les travaux de la nouvelle église Saint-Jean-Baptiste, qui porte la date de 1850 ;
5) Le 14 août 1930, en présence de Mgr Coupel, évêque de Saint-Brieuc, la statue de Notre-Dame de Toutes-Aides fut solennellement couronnée par le Cardinal Clément Roques (1880-1964), archevêque de Rennes.
Les personnages connus de cette commune ont rapport à l'origine du pélerinage de Notre-Dame de Toutes-Aides :
1) Jeanne Courtel fut baptisée à la Prénessaye le 12 avril 1641. Comme Bernadette Soubirous, mais trois siècles avant, elle fut gratifiée de plusieurs apparitions de la Vierge Marie au village de Querrien, près de la mare Saint-Gal, à partir du 15 août 1652. Elle était muette ; elle fut guérie et parla. Comme Nicolazic à Sainte-Anne d'Auray, mais 27 ans plus tard, elle fit découvrir une statue de la Vierge (aujourd'hui perdue) dans la mare Saint-Gal. Elle épousa dans l'église Saint-Sauveur le Haut le 25 février 1675 Me Damien Saullier, sieur de la Motte, et elle en eut cinq enfants, dont trois moururent en bas âge. Elle mourut à la Prénessaye le 8 octobre 1703 et fut inhumée dans la chapelle Notre-Dame de Toutes-Aides ;
2) Olivier Audrain, né à la Prénessaye vers 1610, recteur de Notre-Dame et Saint-Mathurin de Moncontour (juillet 1637), recteur de la Prénessaye (oct. 1639). Le 16 août 1652, il reçut pour la première fois Jeanne Courtel, qui lui fit part des apparitions de la Vierge et de la demande de celle-ci concernant la construction d'une chapelle. Il posa la première pierre de cet édifice le 29 septembre 1652 et rédigea le récit des événements jugés miraculeux qui se produisirent à Querrien en 1652 et 1653 (Sem. relig., 1913, p. 581-590). Il fut le premier doyen de Notre-Dame de Toutes-Aides et mourut à la Prénessaye le 12 décembre 1664. Il fut inhumé dans l'église paroissiale.
(Bulletin d'informations des maires).
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