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LA PRENESSAYE

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La commune de La Prénessaye (pucenoire.gif (870 octets) Perenezeg) fait partie du canton de La Chèze. La Prénessaye dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LA PRENESSAYE

La Prénessaye vient de Perennes ou Perenesius, abbé de Redon de 1045 à 1061.

La Prénessaye est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plémet. Il s'agit semble-t-il d'un défrichement de la forêt de Loudéac. La Prénessaye englobait jadis l'ancienne paroisse de Saint-Sauveur le Haut, réduite depuis le milieu du XVIème siècle au rang de trève.

Ville de la Prénessaye (Bretagne).

La Prénessaye (Perenessata) est mentionnée pour la première fois en 1263 (Mor., Pr. I, 989) dans un acte relatant la donation par Aliènor (de Porhoet), dame de la Chèze, à Nicolas Le Percerre d'une terre située dans paroisse de Loudéac et elle possède une chapelle (capella de Perenessata). Si La Prénessaye n'est alors qu'une simple chapelle, c'est en tant que paroisse qu'elle figure dans un acte de 1302 concernant l'acquisition par Olivier de Rohan de biens non loin de La Chèze.

Penesseia a une église vers 1330. La dédicace de l'église de La Prénessaye, comme de la fontaine voisine, à Saint-Jean-Baptiste, semble révéler la présence des Templiers ou des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. La Prénessaye (Le Penessaie) a le titre de paroisse, au diocèse de Saint-Brieuc, dès 1427 (archives de Loire Atlantique, B2978). Dès 1681, on trouve la forme actuelle la Prenessaye.

Ville de la Prénessaye (Bretagne).

L'ancienne paroisse de La Prénessaye avait pour subdélégation Loudéac, pour ressort le siège royal de Ploërmel et pour seigneur le prince de Soubise, descendant de François de Rohan, fils d'Hercule, duc de Montbazon, et de Marie de Bretagne. Durant la Révolution, la paroisse de La Prénessaye dépendait du doyenné de Plémet. Cette paroisse élit sa première municipalité au début de 1790. Lors des nominations aux succursales en 1803, à La Prénessaye, l'évêque avait désigné Jean Louesdon, 50 ans, mais sur les observations du préfet, c'est François-Marie Collin, 59 ans, qu'il nomme à titre définitif. Voici ce qu'écrivait à ce sujet le préfet : « M. Louesdon ne mérite ni la confiance de M. l'évêque ni celle du gouvernement, car la conduite qu'il a tenue depuis sa rentrée en France n'est bonne sous aucun rapport. C'est un homme fourbe et tracassier, qui, pour la tranquillité de la commune, a besoin d'être éloigné. On aurait avantage à mettre à sa place M. Collin, ex-curé constitutionnel de Carhaix, homme de talents, de bonnes moeurs et d'un caractère conciliateur ».

On rencontre les appellations suivantes : capella de Perenessata (en 1263), Par. de la Prenessois (en 1312), eccl. de Penesseia (vers 1330), La Pennesaie (en 1426), Prenessaye (en 1441), La Pernesaye (en 1473), La Preneessaye (en 1489), La Prenessaye (en 1480, en 1514, en 1536 et en 1569).

Note 1 : Saint-Sauveur le Haut a le titre d'église dès 1462, même d'église tréviale ou succursale en 1706, enfin paroisse en 1742. Saint-Sauveur le Haut ne paraît pas avoir été, du moins aux XVIIème et XVIIIème siècles, une véritable paroisse succursale. Le territoire de Querrien aurait été évangélisé par saint Gall aux Vème et VIème siècles.

Note 2 : la commune de La Prénessaye est formée des villages : Quérien, Briel-Quérien, le Quilleuc, Morinet, Kerbréhan, Saint-Sauveur le Haut, Ville-Royer, Doulcan, le Til, la Ville-Renée, Launay, les Fontenelles, le Billiac, le Breil-Gourio, la Ville-Hercouët, le Vau-Lorio, la Tronchaie, le Tertre, la Ville-Bedeuc, la Ville-Glay, etc...

Ville de la Prénessaye (Bretagne).

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PATRIMOINE de LA PRENESSAYE

l'église Saint-Jean-Baptiste (1848-1853). Une église primitive, mentionnée dès 1330 et modifiée au XVème siècle, subsista jusqu'au XIXème siècle. L'édifice actuel est lambrissé en forme de croix latine avec clocher encastré. Le vaisseau est de grande hauteur. Les travaux de l'édifice actuel, adjugés le 18 juin 1848, furent reçus le 2 décembre 1853. Ils furent exécutés sur les plans de M. A. Guépin par M. Cheriaux entrepreneur, puis par M. Potier. L’église porte la date de 1850 et l'on a réemployé comme porte ouest, l'ancienne porte du XVème siècle. Le transept et une partie du chœur furent reconstruits de 1911 à 1914 sur les plans de M. E. Faure par M. Queno. Le maître-autel et les deux autels latéraux datent du XVIIIème siècle. La date de 1856 est mentionnée sur le retable du rosaire, ainsi que l'inscription : peint à Guedillac " PINXIT QUEDILLAC 1856 ". Les stalles datent du XVIIIème siècle. L'église abrite une statue de saint Jean-Baptiste datée du XVIIème siècle ;

Eglise de la Prénessaye (Bretagne).

l'ancienne église Saint-Sauveur le Haut, supprimée en 1806 et mentionnée encore en ruines en 1938. Elle desservait Saint-Sauveur le Haut, autrefois trève de La Prénessaye. Au moment du rétablissement du culte, après la Révolution, elle était en mauvais état. Comme on y alternait les cérémonies avec l'église de La Prénessaye, cela opéra une division entre les habitants qui n'avaient pas les moyens d'entretenir deux églises. Le culte y cessa en 1806 ; et, en 1818, une partie du mur s’écroula entraînant la ruine du reste, à l'exception de celle du porche. L’on plaça dans celui-ci les statues anciennes de la sainte Trinité, sainte Anne, sainte Barbe et saint Roch. En 1926, nouvel effondrement. Ces ruines portent la date de 1725 ;

la chapelle Notre-Dame-de-Toute-Aide (1652-1656), située à Querrien. A la suite d'une apparition miraculeuse de la Vierge à une bergère muette de 12 ans, Jeanne Courtel, le 15 août 1652, Querrien devient un haut lieu de pèlerinage. L’édifice, en forme de croix latine, comprend deux campagnes de constructions distinctes dont le collage est très visible : 1° Le choeur, le transept et la plus grande partie de la nef, de 1652. 2° Le clocher et la partie de la nef immédiatement adjacente. Le clocher porte la date de 1719 et ne fut achevé qu’en 1790, année à laquelle est datée également la sacristie. Le 29 septembre 1652 débutent les travaux d'un sanctuaire et l'inscription suivante du chevet rappelle cette cérémonie : « L’an 1652, Innocent XI étant pape, Louis XIIII, roi de France, Denys de la Barde, évêque de Saint-Brieuc, Olivier Audrain recteur de La Prénessaye, a été bâtie cette chapelle ». La tour ne fut terminée qu’en 1790 ; et, en 1806, la cloche de Saint-Sauveur y fut transportée. La chapelle actuelle est fondée en 1656 par Denis de la Garde, pour quatre chapelains. Olivier Audrain en est le premier doyen. La nef est agrandie en 1779. Les retables datent du XVIIème siècle. Statues anciennes de la sainte Vierge, saint Joseph, sainte Anne, saint Joachim, saint Gal, saint Lin, saint Mériadec et saint Vincent Ferrier. Jeanne Courtel y est inhumée en 1703 ;

Voir   Ville de La Prénessaye (Bretagne) " Visite de la Vierge Marie à La Prénessaye ".

Chapelle de la Prénessaye (Bretagne).

 

Chapelle de la Prénessaye (Bretagne). Chapelle de la Prénessaye (Bretagne).

l'ancienne chapelle de la Tronchais (ou Tronchaye), aujourd'hui disparue. Elle datait du XVIIème siècle ;

la fontaine Saint-Gall ;

la fontaine Notre-Dame de Querrien (XVIIIème siècle). Elle est située sur le lieu même des apparitions de la Vierge ;

Fontaine de la Prénessaye (Bretagne).

4 moulins à eau : du Pont-Querra (XIXème siècle), Robert, du Gué, Laron ;

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ANCIENNE NOBLESSE de LA PRENESSAYE

En 1500, le manoir de Launay appartenait à François de la Touche. Le château de la Tronchaye appartenait à M. de la Tronchaye, sieur dudit lieu. Le château de la Tronchaye était la propriété de Madame de Cornillé lorsque éclata la Révolution. Il avait haute, moyenne et basse justice. La Ville-de-Harcoët et le Tertre avaient l'un et l'autre une haute justice.

Lors de la réformation de 1426, plusieurs nobles de La Prénessaye sont cités : Guillaume Hosart, Olivier Berot, Guillaume de Launoy, Olivier Gillart, Guillaume du Tertre, Eon de La Tronchay. D'autres personnes de La Prénessaye se disent aussi nobles : Alain Le Moenne, Jehan Le Moenne et Olivier Le Moenne.

Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz, exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte, Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye, Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour La Prénessaye :
– Thébaut Hossart, par Pierre Hossart, injonction de faire homme d’armes.
– Alain du Tertre.
– Guillaume de Villeblanche.
– Olivier de la Tronchaye.
– Jehan Daën.t.

Lors de la réformation du 27 mai 1536, plusieurs maisons nobles sont mentionnées : Le Plessis (à Mathurin Le Chevalier), Le Tertre et Le Garlan (à Louis du Tertre), La Tronchaie (à Jehan de La Tronchaye, puis à Claude de La Tronchays en 1569), La Ville-es-Noës (à Jehan de La Tronchaye), La Polardiere ( à Jehan de La Tronchaye et Jehan Daint). En 1569, sont mentionnées en plus La Ville-Hercouët (à Louis Daen) et Launay (à Bastien de Launay).

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 6 nobles de La Prénessaye :

Jehan DAEN de la Pollardière (3 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Guillaume DE LA TRONCHAYE (20 livres de revenu) : défaillant ;

Olivier DE LA TRONCHAYE (15 livres de revenu) : porteur d’un paltoc et comparaît armé d’une vouge ;

Guillaume DE LA VILLEBLANCHE (120 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Alain DU TERTRE (100 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Thébault HOSSART (200 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

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