Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

LES CHAPELLES DE LA CATHEDRALE DE QUIMPER.

  Retour page d'accueil       Retour page "Ville de Quimper"  

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Chapelle des Fonts-Baptismaux.
STATUE DE SAINT JEAN-BAPTISTE.

Cette statue d'albâtre est du XVème siècle et de provenance espagnole ; elle appartint d'abord à l'église de Kerity ; après la Révolution fut transportée à l'église de Penmarc'h et fut acquise à la cathédrale grâce à l'intervention de Mgr Sergent.

TOMBEAU DE RAOUL LE MOEL.

Dans cette chapelle est un des cinq beaux tombeaux en kersanton que possède la cathédrale.

L'évêque inhumé ici occupa le siège de 1493 à 1501. Il avait été aumônier du roi de France Charles VIII ; il assista aux funérailles de ce prince et à l'entrée de Louis XII à Paris. La statue est ancienne ; la table du tombeau reproduit l'ancien monument démoli par les Terroristes.

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

Chapelle des Trois-Gouttes-de-Sang.

A la place où cette chapelle a été érigée, se serait produit le miracle qui lui a donné son nom.

Un dépositaire infidèle prêtant un faux serment devant le Crucifix, l'image du Sauveur répandit du sang sur les nappes de l'autel. Le sang miraculeux et la tête du Crucifix sont conservés dans le reliquaire qui figure un tabernacle sur l'autel de cette chapelle.

Le vitrail représente le prodige. Les principaux personnages sont : le parjure, l'ami qui avait confié à celui-ci sa fortune pour le temps où il séjournerait en Terre-Sainte (il est représenté en chevalier croisé) ; la femme du pèlerin de Palestine ; l'évêque qui a déféré le serment ; les deux personnages assis sont les juges laïques qui, en raison de l'absence de témoins, se sont déclarés incompétents.

RELIQUAIRES.

Les litanies dont on peut lire le texte à l'entrée de la chapelle, disent quelles sont les reliques vénérées ici.

PEINTURES.

Au-dessus de l'autel : l'Enfant-Jésus, au moment de sa naissance, est adoré par sa Mère, par les anges et par saint Joseph qui se prosterne.

Au-dessus du confessionnal : l'Adoration des Mages.

Ces peintures, comme celles des chapelles qui entourent le chœur, sont dues au pinceau de M. Yan' Dargent, bien connu par les illustrations dont il a enrichi un grand nombre d'ouvrages, mais ces deux-ci sont regardées comme bien inférieures à toutes les autres.

Vitrail de Saint-Guennolé et Saint-Ronan.

Dans la baie du milieu, les deux saints sont représentés en pied, saint Guennolé avec les insignes de la dignité abbatiale et les ornements blancs ; saint-Ronan est vêtu en ermite.

Les deux premières baies (à votre gauche), reproduisent la légende de saint Guennolé, d'après Albert-le-Grand. (Commencez-en l'examen par le bas).

1. Le comte saint Fragan, conduit son fils saint Guennolé à saint Corentin, et lui remet le soin de son éducation [Note : D'après le Cartulaire de Landévennec, c'est à saint Budoc, abbé de l'île Lavrée, que Fragan aurait confié son fils] ;

2. Saint Guennolé obtient par ses prières la victoire de Mil-Guern, que les Bretons, commandés par son père, remportent sur les pirates danois ;

3. Saint Guennolé est béni abbé de Landévennec par saint Corentin. En même temps que lui saint Jacut, son frère, et saint Tudy reçoivent la bénédiction abbatiale ;

4. Vocation monastique de saint Guenaël qui, à l'âge de sept ans, quitte ses parents et sa ville de Quimper pour suivre saint Guennolé à Landévennec ;

5. Saint Patrice est transporté par la puissance divine dans l'église abbatiale de Landévennec et donne à saint Guennolé ses conseils pour la direction du monastère ;

6. Saint Guennolé assiste le roi Grallon mourant ;

7. Saint Guennolé guérit une demoiselle aveugle ;

8. Saint Guennolé meurt au saint autel entre les bras de ses religieux.

 

Les deux autres baies (à votre droite), reproduisent les principaux faits de la vie de saint Ronan, toujours d'après le même légendaire.

1. Saint Ronan déjà adulte reçoit le baptême ;

2. Il bâtit son premier ermitage en Armorique, là où est aujourd'hui la ville de Saint-Renan, en Léon ;

3. Il guérit des malades ;

4. Sous la conduite d'un ange, il quitte le Léon pour la Cornouailles et vient s'établir dans la forêt de Névet, là où est aujourd'hui Locronan ;

5. Il est accusé près du roi Grallon d'avoir fait mourir la fille de Kéban (prononcez Kébenn) et de recourir à la sorcellerie ;

6. Il ressuscite l'enfant que la méchante femme avait enfermé dans un coffre ;

7. Il force un loup à rendre une brebis qu'il avait dérobée au pieux mari de la méchante Kéban ;

8. Il est enseveli dans son ermitage ou Penity.

Vitrail de Saint-Pol-Aurélien.

1. Saint Pol et ses jeunes amis David, Gildas, Magloire et Samson se joignent à leur maître saint Iltut pour ordonner à la mer de reculer ;

2. Saint Pol conduit à saint Iltut une bande d'oiseaux de mer coupables d'avoir volé le blé ensemencé dans les champs de l'abbaye ;

3. Il convertit le roi Marc ;

4. Il reçoit d'un ange l'ordre de quitter la Grande-Bretagne ;

5. Il dompte le dragon de l'Ile de Batz et lui met son étole au cou pour le conduire jusqu'à la mer et l'y précipiter ;

6. En présence de Judual, roi de Bretagne, il reçoit de Childebert, roi des Francs, l'ordre d'accepter l'Évêché de Léon ; Childebert lui remet en même temps une crosse d'ivoire ;

7. Un ange lui annonce sa mort prochaine ;

8. Il meurt au milieu de ses religieux de l'Ile de Batz.

Vitrail de Saint-Yves.

1. La dame Azo du Kenquis, épouse d'Hélori de Kermartin, se consacre elle-même à l'éducation de son fils Yves dont la future sainteté lui avait été révélée ;

2. Saint Yves suit les cours d'un saint religieux cordelier qui enseignait dans la ville de Rennes ;

3. Il est ordonné prêtre ;

4. Quittant la ville de Rennes pour retourner à Tréguier, il avait reçu en don un cheval qu'il vendit aussitôt ; il en donne le prix aux pauvres ;

5. Il exerce à Tréguier sa fonction d'official ou juge ecclésiastique ;

6. Il confond deux marchands qui s'étaient concertés pour extorquer une grosse somme à une veuve honorable de la ville de Tours ;

7. Notre-Seigneur étant venu sous la forme d'un pauvre lépreux demander l'hospitalité à saint Yves, se fit connaître à son serviteur en reprenant son propre visage et en lui paraissant tout rayonnant de lumière ;

8. Pour se punir de ce qu'à son insu un pauvre arrivé très tard à Kermartin avait passé la nuit près de la porte, saint Yves, la nuit suivante, fit occuper sa chambre par un mendiant dont il alla prendre la place au dehors ;

9. Pendant que saint Yves disait la messe, un globe de feu apparut au-dessus de lui ;

10. Il ensevelissait les morts et portait lui-même à la sépulture les cadavres infects des lépreux ;

11. Calomnié près de Pierre, seigneur de Rostrenen, il le conduisit à la forêt où, sur son autorisation, il avait coupé un certain nombre d'arbres pour la charpente de la cathédrale de Tréguier, et il lui montra sur chaque tronc trois arbres plus beaux que ceux qui y avaient été coupés la veille ;

12. Mort précieuse de saint Yves, le 19 Mai 1303.

Dans le tympan du vitrail se voient les armes des familles qui ont possédé autrefois le manoir de Poulguinan ; on y a joint un blason orné des attributs épiscopaux et portant les armes de Mgr de Plœuc, évêque de Quimper, de 1707 à 1739, et dont le cénotaphe se voit dans cette chapelle.

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

Chapelle de la Sainte-Croix, vulgairement appelée « Chapelle des Trépassés ».

Le mur septentrional, l'autel et le baldaquin de cette chapelle ont été peints par M. Icard ; les motifs de cette remarquable décoration ont été empruntés aux peintures de Notre-Dame de Paris.

A droite, statue de saint Guennolé, premier abbé de Landévennec, à gauche, statue de saint Conogan, second évêque de Quimper.

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

Chapelle de Saint-Pierre.

L'autel, en onyx, est orné de bronzes dorés et émaillés. Les émaux du petit retable représentent : au milieu, Notre-Seigneur donnant les clefs à saint Pierre ; à droite, saint Pierre marchant sur les eaux ; à gauche, Notre-Seigneur confiant à saint Pierre les agneaux et les brebis.

La peinture au-dessus de l'autel représente encore la tradition des clefs, et dans le tympan, saint Pierre pleurant son triple reniement. Mgr Graveran, à qui l'on doit les flèches de la cathédrale, et qui occupa le siège épiscopal de 1840 à 1855, a été inhumé dans l'un des enfeux de cette chapelle ; la verrière le montre offrant les flèches à Notre-Dame et à saint Corentin, patron de son église ; lui-même est présenté par son patron saint Joseph [Note : Ce vitrail est un don de Mme Mascarène de Rivière].

Aux côtés de l'autel figurent les statues de saint Pierre et de saint Yves.

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

Chapelle de Saint-Frédéric.

Dans l'autel de cetté chapelle, le support de la croix renferme un médaillon où sont des reliques de Sainte Anne, de saint Frédéric et de saint Louis, roi de France.

Le vitrail a seize médaillons :

1. Saint Frédéric se complaisant, dès l'enfance, dans la société des religieux ;
2. Il est confié par sa mère à saint Ricfrid, évêque d'Utrecht ;
3. Il instruit les enfants et les catéchumènes ;
4. Il distribue ses biens aux pauvres ;
5. Revêtu du sacerdoce, il partage avec saint Ricfrid les soins de l'administration ;
6. A la mort du saint Évêque, son ami, il refuse de lui succéder ;
7. Il renouvelle ce refus malgré les instances de l'empereur Louis-le-Débonnaire ;
8. Il est sacré évêque en présence de l'empereur ;
9. Il est reçu dans son diocèse ;
10. Il évangélise son peuple ;
11. Il reproche à l'impératrice Judith sa conduite scandaleuse ;
12. Il va combattre l'idolâtrie dans une île à l'embouchure du Rhin ;
13. Avec son ami saint Odulphe, il combat dans la Frise les erreurs d'Arius et de Sabellius ;
14. Deux émissaires de l'impératrice Judith étant venus à Utrecht pour l'assassiner, il connaît leur dessein et dit la messe pour se préparer au martyre ;
15. Il est frappé à mort dans la chapelle de Saint-Jean-Baptiste ;
16. Ses restes sont sauvés dans l'incendie de l'église d'Utrecht. Les peintures de cette chapelle représentent les mêmes scènes que le 11ème et le 15ème médaillon du vitrail.

Vis-à-vis de la statue de saint Frédéric est placée celle de saint Mathurin. Ce saint prêtre est très honoré en Bretagne ; on le prie surtout pour les agonisants et pour les âmes du purgatoire.

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

Chapelle de Saint-Roch.

C'est dans le monde catholique tout entier que saint Roch est invoqué contre les maladies épidémiques, mais, nulle part cette dévotion n'est aussi répandue qu'en Bretagne.

Le vitrail de saint Roch et le suivant ont seize médaillons comme celui de saint Frédéric :
1. Saint Roch vient au monde avec une croix sur la poitrine ;
2. Saint Roch reçoit l'habit du tiers-ordre de la Pénitence de Saint-François d'Assise ;
3. Il fait ses adieux à ses parents et part pour vivre en pèlerin ;
4. Il soigne les pestiférés à l'hôpital d'Acquapendente ;
5. Il soigne et guérit les malades à Césène, comme il le fit ensuite dans beaucoup d'autres villes d'Italie ;
6. Il est atteint de la peste à Plaisance ;
7. Chassé de la ville, il se réfugie dans un lieu désert du voisinage ; là il souffre d'un ulcère qu'un ange vient soigner ;
8. Le seigneur Gothard suit un de ses chiens de chasse et le voit remettre à saint Roch un pain qu'il a emporté ;
9. Saint Roch déclare au gentilhomme qu'il est atteint de la peste et l'engage à se retirer, Gothard, après un peu d'hésitation, reste auprès du saint ;
10. Il reçoit ses conseils et embrasse mie vie de détachement et de perfection ;
11. Saint Roch, revenant vers son pays de Montpellier, est arrêté comme espion, et conduit devant le gouverneur de la ville, dont il est le propre neveu ;
12. Saint Roch, ne s'étant point fait reconnaître, est jeté en prison ;
13. Il subit pendant cinq ans la captivité dans un cachot infect et peuplé de scorpions ;
14. Ayant demandé les sacrements de l'Église, il paraît environné de lumière aux yeux du prêtre qui l'administre ;
15. A la croix miraculeuse brillant sur la poitrine de saint Roch, le gouverneur de Montpellier reconnaît son neveu qui vient de mourir ;
16. Funérailles triomphales de saint Roch.

La peinture murale au-dessus de l'autel représente saint Roch revêtu de son habit du tiers-ordre de Saint-François et parcourant l'une de ces villes italiennes où il prodigua tant de secours et de consolations pendant l'épidémie.

En face, saint Roch rend grâces à Dieu en recevant le pain que lui apporte le chien du seigneur Gothard. A l'arrière-plan, on aperçoit le gentilhomme qui arrive à cheval.

A la statue de saint Roch fait vis-à-vis celle de saint François d'Assise.

Au fond de l'enfeu, placé sous la fenêtre, se voient les armoiries de la marquise de Sévigné qui, par l'acquisition de la terre noble de Lanros, devint propriétaire des droits seigneuriaux afférant à cette chapelle (1684). Les armes de Sévigné sont écartelées de sable et d'argent. Elles sont en alliance avec celles de Chantal. On sait que Marie de Rabutin-Chantal était petite-fille de sainte Jeanne-Françoise. Au sommet et aux retombées de voûte de l'enfeu, sont les armes de Lanros, pleines, puis en alliance avec celles de Rosmadec et de Kergonan.

Mgr Valleau a été enterré sous cet enfeu, le 29 Décembre 1898 ; aucun signe n'indique le lieu de sa sépulture, mais grâce à l'initiative de son successeur, Mgr Dubillard, le projet de son tombeau est à l'étude.

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

Chapelle de Saint-Corentin.

Description du vitrail :
1. Saint Corentin construit son ermitage ;
2. Il prie devant une croix qui surmonte un menhir ;
3. Il est accueilli par le vieux prêtre saint Primel à qui il est allé faire visite dans son ermitage de Saint-Thois ;
4. Saint Primel, qui était boiteux, revient très fatigué de la fontaine éloignée où il est allé puiser l'eau nécessaire à la célébration de la messe. Saint Corentin est ému de pitié ;
5. Après que tous deux ont dit la messe, saint Corentin frappe la terre de son bâton et fait jaillir une source ;
6. Recevant la visite de saint Patern et de saint Malo, « il leur fait des crêpes à la mode du pays » ;
7. Il prend dans sa fontaine des anguilles pour le repas des deux saints évêques ;
8. Le roi Grallon, étant à la chasse, rencontre saint Corentin dans son ermitage ;
9. Pour la nourriture du roi et de sa suite très nombreuse, le saint donne au maître d'hôtel de la cour, un petit morceau du poisson qui servait chaque jour à son repas. Le maître d'hôtel s'étonne et se moque ;
10. Le petit morceau de poisson s'étant multiplié au point de servir à la nourriture des chasseurs affamés, le roi demande à l'ermite où il a pu se procurer de quoi rassasier tant de monde ; le saint le conduit à la fontaine et lui montre le poisson toujours intact ;
11. Le roi ayant donné au solitaire son château de la forêt de Névet, saint Corentin y établit une communauté enseignante et dirige lui-même l'instruction des jeunes nobles bretons ;
12. Saint Corentin est sacré évêque par saint Martin de Tours ;
13. En recevant saint Corentin dans sa ville épiscopale, Grallon lui offre son palais pour y établir sa cathédrale et sa résidence ;
14. Saint Corentin donne la bénédiction abbatiale à saint Guennolé et à saint Tudy ;
15. Il meurt an milieu de ses prêtres et de ses religieux ;
16. Aussitôt après sa mort, il est vénéré et invoqué.

Au-dessus de l'autel, M. Yan' Dargent a représenté saint Corentin porté au ciel par des anges. Au bas du tableau, vue en grisaille de Quimper.

En face, l'entretien de saint Corentin avec saint Primel.

Le bas-relief de l'autel représente Guillaume Le Prestre de Lézonnet, évêque de Quimper, recevant le Bras de saint Corentin des mains de Jacques Dhuisseau, grand prieur de Marmoutiers, en présence de Guillaume Le Gouverneur, évêque de Saint-Malo, de plusieurs chanoines des différents Chapitres de Bretagne et des moines de la grande abbaye bénédictine.

La niche-armoire qui surmonte l'autel, renferme le splendide reliquaire du Bras de saint Corentin.

Le cylindre de cristal où est renfermée la relique, est porté par quatre personnages. Ce sont les statuettes argentées : 1° de Salvator, évêque de Saint-Malo, qui porta les reliques de saint Corentin en France pour les soustraire aux profanations des pirates normands ; 2° de Guillaume Le Prestre de Lézonnet ; 3° de Jacques Dhuisseau ; 4° de Mgr Nouvel, qui reconnut le Bras de saint Corentin et en rétablit le culte [Note : Le Bras de saint Corentin tombé dans un oubli à peu près complet se conservait dans une armoire de la sacristie ; M. de Penfentenyo, curé de la cathédrale, l'y trouva le 9 Décembre 1879 ; le mardi de Pâques 1880, il me pria d'étudier ce que pouvait être cette relique ; je fus immédiatement fixé ; M. Félix du Marc'hallac'h, vicaire général, chargé par Mgr Nouvel de rédiger un rapport officiel, compléta mon travail et le Bras de saint Corentin fut porté en triomphe et remis en honneur le 12 Décembre 1886].

Entre ces personnages figurent aussi Mgr du Marc'hallac'h et M. de Penfentenyo.

Dans l'enfeu de cette chapelle est le tombeau de Mgr Dom Anselme Nouvel de l'ordre de saint Benoît, évêque de Quimper, de 1871 à 1887.

A la clef de voûte de cet enfeu, sont les armes de Jean du Marc'hallac'h, chanoine de Quimper, qui acheta tous les droits seigneuriaux en cette chapelle l'an 1596. Les restes de ce chanoine sont toujours dans cette tombe. Cette chapelle avait été précédemment celle des seigneurs de Névet.

Adossée à la chapelle et à l'autel de saint Corentin, se voit une peinture murale dont une inscription indique le sujet : C'est le père Maunoir obtenant miraculeusement le don de la langue bretonne.

Immédiatement après, le visiteur rencontre une grille sur la destination de laquelle on a émis plusieurs hypothèses ; la plus généralement admise c'est que la chambre qui par cette grille communiquait avec la cathédrale, était une chambre de pénitence habitée par un reclus ou une recluse, mais la plus vraisemblable, c'est qu'elle servait à la distribution du pain de Chapitre.

Albert Le Grand expose ainsi la scène charmante représentée dans le vitrail placé au-dessus de la grille :

« Estant allé à Kemper visiter son maistre saint Corentin, comme il passait une rüe, un jeune enfant de maison, nommé Wennaël (ou Guenaël, ange blanc) joüant sur le pavé avec quelques autres enfants, quittant ses jeux puérils, s'en courut vers le saint abbé, et, l'empoignant fermement par son froc, se mist à genoux et luy demanda sa bénédiction. Saint Guennolé, lisant en son visage quelque signe de future sainteté, luy dit : " Eh bien ! mon fils, voulez-vous venir quant et nous pour servir Dieu dans notre monastère ? — Ouy, mon Père, répondit l'enfant ; je vous promets dès à présent que je veux passer toute ma vie au service de Dieu sous vostre règle et discipline ". Et disant cela, il quitta tous ses compagnons et suivit le saint abbé, lequel, pour éprouver sa persévérance, luy dit : " Mon fils, retournez-vous-en chez votre père, le chemin est long d'icy au monastère, vous ne sçauriez nous suivre ". Mais le saint enfant persistant toujours, le Saint admirant sa persévérance, le conduisit chez ses père et mère et de leur consentement l'emmena et prit luy-mesme le soin de son instruction. Ce fut la septiesme année de son âge qu'il vint à Land-Tevenec et y passa trois années en habit séculier, comme pensionnaire, en grande impatience de recevoir l'habit, dont il faisoit continuellement instance à saint Guennolé et et aux autres religieux, lesquels, enfin, luy accordèrent sa requeste. Il couloit la dixième année de son âge, quand il fut vestu, en présence du roi Salomon, Ier du nom, et de toute sa cour, qui fondoit en larmes, voyant un jeune seigneur, en un âge si tendre, fouler généreusement aux pieds les vanitez du monde et embrasser courageusement la Croix ».

Au sommet : Armes du Chapitre de la cathédrale.

Dans le tympan de la porte de la sacristie se voient les armes du grand évêque Bertrand de Rosmadec dont il sera parlé plus loin. Au-dessus de ce tympan, un vitrail représente une scène touchante de notre histoire locale : le jeune prince saint Mélar déjà cruellement mutilé de la main droite et du pied gauche par la cruauté de son oncle Rivod est soustrait à celui-ci et confié par les grands du royaume à la garde de l'évêque de Quimper.

Au sommet du vitrail : Armes de l'insigne basilique de Saint-Corentin. Les vitraux de saint Guenael et de saint Mélar sortent des ateliers de MM. Louis Plonquet et Léon Mansuel, peintres-verriers à Paris.

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

Chapelle de Notre-Dame du Rosaire.

Après avoir passé la porte de la sacristie, on rencontre le tombeau de Mgr Sergent, qui de 1855 à 1871 fut évêque de Quimper et consacra surtout son épiscopat à la restauration de sa cathédrale.

Lui-même avait choisi cette place pour y être inhumé, afin de reposer près de la statue de marbre de la Très-Sainte Vierge. Entre tous les objets d'art que renferme la cathédrale, cette statue attire plus.

Particulièrement l'attention et provoque l'admiration des visiteurs. Elle est due au ciseau du sculpteur Ottin, et la générosité d'un Quimpérois, M. Guillon, en a doté sa ville natale.

M. l'abbé J.-C. Coat, curé-archiprêtre de la cathédrale de Quimper, a voulu que les deux fenêtres avoisinant cette statue si belle et si vénérée fussent ornées de vitraux représentant : 1° Notre-Dame assistant saint Corentin qui meurt sous les regards de ses deux amis saint Guennolé et le roi Grallon ; 2° Pie IX proclamant comme dogme de foi l'Immaculée Conception de la Très-Sainte Vierge, et autour de ces deux scènes principales les principaux sanctuaires et les statues les plus vénérées de Notre-Dame dans le diocèse de Quimper et de Léon.

L'autel de Notre-Dame du Rosaire est surmonté d'un vitrail dont la partie centrale représente la Sainte-Vierge donnant le Rosaire à saint Dominique et à sainte Catherine de Sienne ; autour de cette scène principale se déroulent en quinze médaillons les mystères joyeux, douloureux et glorieux. M. de Penfentenyo devait placer prochainement aux côtés de l'autel du Rosaire les statues de l'archange saint Gabriel et de saint Dominique. C'est actuellement dans la cathédrale le seul autel qui n'ait pas ses statues ; toutefois, à l'angle qui existe entre la chapelle du Rosaire et l'entrée de l'abside, figure depuis quelques années une statue de saint Antoine de Padoue.

Immédiatement après, nous voyons une grande verrière représentant l'évêque René du Louet au moment où Michel Le Nobletz vient le prier de bénir les derniers jours de son apostolat et les débuts du Père Julien Maunoir, son successeur (1641). Derrière l'évêque, sont les deux patrons de la Cornouailles, saint Corentin et saint Guennolé.

Au-dessous du vitrail, est l'enfeu où fut inhumé René du Louet. Le magnifique tombeau de cet évêque a été brisé par les Terroristes.

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

Chapelle de Notre-Dame de la Victoire.

Cette chapelle a été fondée l'an 1028, par Alain Canihart, comte de Cornouailles, en reconnaissance d'une victoire attribuée par lui à l'intervention de Notre Dame. On y voit un autel de pierre, consacré le jour de l'Assomption 1295 ; cette consécration a été renouvelée en 1885. Sur cet autel, est le tabernacle où se conserve le Saint-Sacrement. Dans le retable sont des peintures sur lave représentant les sept Saints de Bretagne, fondateurs de nos diocèses, et différents autres saints du pays. La verrière qui surmonte l'autel, représente la Nativité du Sauveur. Les verrières des côtés représentent : 1° le roi Grallon offrant la cathédrale à Notre-Dame, en présence de saint Corentin et de saint Guennolé ; 2° Notre-Dame communiant de la main de saint Jean ; qu'assiste le diacre saint Etienne ; derrière la Vierge agenouillée, se tient sainte Marie Salomé, mère de saint Jean ; 3° la mort de Notre-Dame ; 4° le comte Alain Canihart faisant voeu sur le champ de bataille de construire la chapelle de Notre-Dame de la Victoire. Ces verrières sont de M. Georges Cl. Lavergne ; il en est de même de celles de la mort de saint Corentin et de la proclamation de l'Immaculée-Conception.

Le premier enfeu en entrant dans la chapelle, est celui de l'évêque Even de la Forest. Le second enfeu plus près de l'autel, abrite la statue couchée de l'évêque Gatien de Monceaux.

Les peintures de la chapelle sont de M. Charles Lameire. Nous appelons l'attention des visiteurs sur la magnifique décoration de la voûte. Les statues de Notre-Seigneur et de Notre-Dame de la Victoire (comme presque toutes les statues polychromes de la cathédrale), viennent des ateliers de M. Cachai-Froc.

En sortant de la chapelle absidale, nous trouvons l'enfeu sous lequel est inhumé Mgr de Saint-Luc. Au-dessus est une verrière, symbolisant la protestation.

De ce grand évêque contre la Constitution civile du clergé ; derrière le Pape Pie VI, se tient saint Pierre, et derrière l'évêque, saint Corentin.

A l'angle entre ce vitrail et celui des saints Anges, est la statue de saint Jean Discalcéat, moine franciscain, mort à Quimper, en soignant les pestiférés (1349). Au-dessous de la statue est un reliquaire contenant le crâne du Saint.

Saint Jean Discalcéat est très honoré à Quimper ; on l'invoque surtout pour retrouver les objets perdus et on lui fait des offrandes dans ce but.

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

Chapelle des Saints-Anges.

L'autel de cette chapelle fut d'abord placé dans celle de Saint-Corentin. Aux côtés sont les statues de saint Michel et de saint Raphaël. Le vitrail représente diverses scènes toutes empruntées au livre des Actes des Apôtres, et où l'on voit l'intervention des anges dans la vie de saint Pierre.

1. « Alors le grand-prêtre et tous ceux qui étaient comme lui de la secte des sadducéens, remplis d'animation contre les Apôtres, les firent prendre et enfermer dans la prison publique : mais durant la nuit, l'Ange du Seigneur ouvrit les portes de la prison.

2. Il les fit sortir et leur dit : " Allez au temple et prêchez-y au peuple sans aucune restriction les paroles de la doctrine de vie " (Ch. v., v.17-21.).

3. Saint-Pierre étant à Joppé, sur le sommet de la maison de Simon le corroyeur, au bord de la mer, eut une vision symbolique, au moment même où venaient vers lui les envoyés du centurion Corneille, « Il vit le ciel ouvert et comme une grande nappe liée par les quatre coins qui descendait du ciel vers la terre ; il s'y trouvait toutes sortes d'animaux, quadrupèdes, reptiles, oiseaux ; et une voix se fit entendre ; elle lui disait : " Pierre, levez-vous, tuez et mangez. — Non pas, Seigneur, répondit Pierre, car je n'ai jamais rien mangé qui fût impur et souillé ». La voix reprit : " Gardez-vous d'appeler impur ce que Dieu a purifié ". Cela s'étant fait par trois fois, la nappe fut retirée dans le ciel. » (Ch. X, v. 9-17.).

Cette vision indiquait non seulement que Dieu supprimait les prescriptions mosaïques relatives au choix des aliments, mais que désormais les nations rejetées étaient appelées à entrer dans l'Eglise chrétienne.

4. « Hérode ayant fait périr par le glaive Jacques, frère de Jean, fit aussi arrêter Pierre, le mit en prison et le donna à garder à quatre bandes de soldats, de quatre hommes chacune, dans le dessein de le faire mourir devant tout le peuple, après la fête de Pâques. Pendant que Pierre était ainsi gardé dans la prison, l'Eglise ne cessait de prier Dieu pour lui. Or, la nuit même qui précédait le jour où Hérode devait l'envoyer au supplice, Pierre, lié de deux chaînes, dormait entre deux des soldats ; les deux autres étaient à la porte et gardaient la prison. L'Ange du Seigneur parut tout-à-coup. La cellule fut remplie de lumière ; et l'Ange poussant Pierre par le côté le réveilla et lui dit : " Levez-vous bien vite ; " au même moment les chaînes tombèrent de ses mains. L'Ange lui dit : " Mettez votre ceinture et chaussez-vous. ". Il le fit, et l'Ange ajouta : " Prenez votre vêtement et suivez-moi. " ».

5. « Pierre sortit et il le suivait, ne sachant pas si ce que l'Ange faisait était bien une réalité ; il croyait plutôt que tout cela n'était qu'une vision ».

6. « Lorsqu'ils eurent passé le premier et le second corps-de-garde, ils vinrent à une porte de fer, par où l'on va à la ville ; cette porte s'ouvrit d'elle-même devant eux ; étant sortis ils allèrent ensemble jusqu'à l'extrémité de la rue et là l'Ange le quitta soudain. Alors Pierre revenant à lui s'écria : " Maintenant je reconnais que le Seigneur m'a « envoyé son Ange et qu'il m'a délivré d'entre les « mains d'Hérode, et soustrait à l'attente haineuse « du peuple juif ". » (Ch. XII, v. 1-12.).

Un septième médaillon dominant les antres représente un Ange portant un bâton de voyage, symbole de l'assistance que nous prêtent les esprits bienheureux dans notre pèlerinage terrestre.

Aux côtés de l'autel des Saints-Anges, sont les statues de saint Michel et de saint Raphaël : on sait que saint Michel est le protecteur de la France et que le point qu'il a choisi sur notre territoire pour y être spécialement honoré, se trouve près de l'embouchure du Couësnon, entre la Normandie et la Bretagne ; c'est pourquoi les fleurs de lis de France et les hermines de Bretagne ont été choisies comme décoration de notre autel des Saints-Anges.

Vitrail de Saint-Louis.

1. Éducation de saint Louis par la reine Blanche de Castille ;
2. A l'âge de douze ans, saint Louis est sacré roi de France ;
3. Réception de la sainte Couronne d'épines ;
4. Saint Louis malade fait vœu de partir pour la croisade, et l'évêque de Paris lui remet la croix ;
5. En partant, saint Louis va prendre l'oriflamme à Saint-Denis ;
6. Saint Louis débarque à Damiette ;
7. Saint Louis est fait prisonnier après la bataille de la Mansourah ;
8. Les meurtriers du Soudan présentant à saint Louis le cœur de son ennemi, le saint roi témoigne son horreur;
9. Il ensevelit les guerriers chrétiens qui avaient péri en combattant les Sarrasins ;
10. Il fait payer scrupuleusement aux Infidèles la somme convenue pour la rançon de ses soldats ;
11. Il convertit les Musulmans ;
12. Il rend la justice sous le chêne de Vincennes ;
13. Il lave les pieds des pauvres le Jeudi-Saint ;
14. Il part une seconde fois pour la croisade ;
15. Il soigne les pestiférés dans le camp des croisés ;
16. Pieuse mort du saint roi.
Au sommet du vitrail sont les armes de la famille de Jacquelot du Boisrouvray.

La fenêtre voisine n'a que du verre blanc ; elle surmonte le tombeau de Geoffroy Le Marhec, évêque de Quimper, 1358 à 1383.

La statue de sainte Anne, placée à côté de ce tombeau, a été exécutée par le sculpteur Buhors, originaire de Lesneven.

Tout près se voit une peinture murale qui représente Michel Le Nobletz prêchant sur la mort.

Vitrail de Saint-René.

1. La Dame de Savonnières demande à Dieu, par l'intercession de la Sainte-Vierge, de devenir mère d'un fils ;
2. Ce fils meurt avant d'avoir reçu le sacrement de confirmation, ce dont la mère se désole ;
3. Saint Maurille, évêque d'Angers, ressuscite l'enfant, qui prend dès lors le nom de René ;
4. Saint Maurille le sacre évêque pour lui léguer lui-même son Eglise d'Angers ;
5. Saint René guérit les malades ;
6. Il délivre les possédés ;
7. Il prie aux tombeaux des saints Apôtres ;
8. Il se retire à Sorente ;
9. Les Angevins viennent en Italie réclamer son corps ;
10. Translation des reliques de saint René à Angers.
Ce vitrail est un don de Mme de Kerallain.

Vitrail de Saint-Charles-Borromée.

Les deux médaillons du bas représentent deux anges soutenant des écussons dont l'un porte un sabre-baïonnette, l'autre un navire aux voiles éployées. Les inscriptions qui y sont jointes rappellent le souvenir de M. Charles de Mauduit du Plessix, volontaire de l'Ouest, âgé de 16 ans et demi, tué à la bataille de Loigny, et de M. Charles de Mauduit du Plessix, capitaine de vaisseau, chef d'état-major de l'amiral de la Grandière.

C'est sans doute parce que ce glaive et ce vaisseau lui rappelaient sa vie d'aumônier militaire et d'aumônier de la Marine que Monseigneur Jacques-Théodore Lamarche a formulé le désir d'être inhumé dans l'enfeu placé au-dessous de ce vitrail.
1. Naissance de saint Charles ;
2. Saint Charles reçoit la tonsure ;
3. Étant cardinal-archevêque de Milan, il assiste à la mort de son oncle le Pape Pie IV ;
4. Il fait la visite de son diocèse ;
5. Il préside le Concile de sa province ecclésiastique ;
6. Il échappe miraculeusement au coup d'arquebuse que lui tire un assassin ;
7. Il secourt les pestiférés ;
8. Il meurt.
Sous l'enfeu que domine le vitrail de saint Charles, on voit le tombeau de Mgr Lamarche, décédé en 1892 ; le massif en maçonnerie est un beau bloc de pierre de Laber, la statue beaucoup trop petite est en kersanton ; au fond de l'enfeu est un triptyque en bronze doré et émaillé ; le panneau principal représente Notre-Dame du Folgoat couronnée par ce prélat, au nom de Léon XIII.

Les panneaux des côtés portent les noms de dom Michel Le Nobletz dont il introduisit la cause de béatification, et de saint Jean Discalcéat dont il voulut faire approuver le culte.

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

Chapelle de Saint-Paul, apôtre.

Les bas-reliefs encadrés dans le retable de l'autel représentent :
1. Saint Paul prêchant devant l'Aréopage ;
2. La conversion du proconsul Sergius-Paulus.

Le vitrail a seize médaillons :
1. Saint Paul à l'école de Gamaliel ;
2. Lapidation de saint Étienne ;
3. Saul persécutant les chrétiens ;
4. Le chemin de Damas ;
5. Saul est baptisé par Ananie ;
6. Saint Paul est descendu dans une corbeille du haut des murailles de Damas ;
7. Ravissement jusqu'au troisième ciel ;
8. Saint Paul frappe de cécité le mage Élymas et convertit Sergius-Paulus ;
9. Il guérit un homme boiteux de naissance ;
10. Paul et Barnabé étant prisonniers dans la ville de Philippes, le geôlier veut les délivrer ;
11. Devant l'Aréopage, saint Paul enseigne le dogme de la Résurrection ;
12. Il ressuscite un jeune homme qui s'est tué en tombant d'une fenêtre ;
13. Il reçoit les adieux des prêtres de l'Église d'Éphèse ;
14. Tempête aux environs de l'île de Malte ;
15. Saint Paul jette au feu la vipère qui vient de lui piquer la main ;
16. Martyre de l'Apôtre par le glaive.

Au sommet du vitrail sont les armes de la famille de la Lande de Calan.

La peinture murale au-dessus de l'autel, représente encore la prédication devant l'Aréopage ; en face, se voit l'apparition du Sauveur sur le chemin de Damas.

Vis-à-vis de la statue de saint Paul, est celle de saint Jean l'Évangéliste.

Au-dessus du vitrail, est un enfeu qui abrite le tombeau et la statue couchée de Pierre du Quenquis, chanoine de Quimper, de 1415 à 1459, insigne bienfaiteur de la cathédrale ; sa statue le représente coiffé de l‘aumusse, ancien insigne canonial ; il figure aussi dans les vieux vitraux du chœur.

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

Chapelle de Saint-Jean-Baptiste.

1. Apparition de l'archange Gabriel à Zacharie ;
2. Naissance de saint Jean ;
3. L'Enfant-Jésus et saint Jean ;
4. Saint Jean dans le désert ;
5. Il prêche ;
6. Il baptise ;
7. Conseils aux soldats ;
8. Baptême du Sauveur ;
9. Apparition de l'Esprit-Saint et voix du Père Éternel ;
10. « Voici l'Agneau de Dieu » ;
11. Saint Jean reproche à Hérode son union avec Hérodiade ;
12. Saint Jean conduit en prison ;
13. Festin d'Hérode et danse de Salomé, fille d'Hérodiade ;
14. Le Précurseur est décapité ;
15. Sa tête est apportée à Hérodiade ;
16. Les disciples de saint Jean lui donnent la sépulture.

Les peintures murales représentent, au-dessus de l'autel, la prédication de saint Jean sur les bords du Jourdain. (Dans le lointain, on aperçoit Celui qu'il appelait l'Agneau de Dieu) ; en face, le baptême de Notre-Seigneur.

Au-dessous du vitrail, est le tombeau du grand et pieux évêque Bertrand de Rosmadec (1417-1444).

A la statue de saint Jean-Baptiste fait vis-à-vis celle de sainte Marie-Magdeleine.

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

Chapelle de Saint-Joseph.

1. Mariage de saint Joseph ;
2. Atelier de Nazareth ;
3. Visitation ;
4. Première apparition de l'Archange Gabriel à saint Joseph ;
5. Naissance de Notre-Seigneur ;
6. Adoration des Bergers ;
7. Circoncision ;
8. Adoration des Mages ;
9. Présentation au temple ;
10. L'ange ordonne la fuite ;
11. Fuite en Égypte ; écroulement des idoles ;
12. Le repos en Égypte ;
13. Le retour ;
14. Jésus retrouvé dans le temple ;
15. L'atelier de Nazareth avec le divin apprenti ;
16. Mort de saint Joseph.
Ce dernier sujet est représenté dans la peinture murale ; en face, se voit la fuite en Égypte. Vis-à-vis de la statue de saint Joseph est celle de sainte Thérèse.

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

Chapelle de Sainte-Anne.

L'autel en onyx est relevé de bronzes dorés et émaillés. Dans le retable, les émaux représentent : à gauche, l'apparition de l'ange à sainte Anne ; au milieu, la Présentation de la Vierge au temple ; à droite, l'éducation de la Vierge enfant ; dans la table d'autel, un bouquet de roses et un bouquet de lys. Le vitrail [Note : Don de Madame Mascarène de Rivière], exécuté par M. Lobin, représente de nouveau sainte Anne instruisant la Vierge en présence de saint Joachim (aux côtés sont David et Aaron). Ce même sujet figure encore dans le tympan de la peinture murale ; au-dessous du tympan, sainte Anne faisant visite à la Vierge et à l'Enfant-Jésus.

Dans un coin de la chapelle est la statue qui se trouvait au-dessus de l'ancien autel ; aux côtés de l'autel nouveau, figurent une bonne reproduction de la statue vénérée de sainte Anne d'Auray et une belle statue de saint Joachim.

Vitrail du Saint-Sacrement.

Dans la baie de gauche :
1. Melchisédec ; 2. l'Agneau pascal ; 3. la Manne ; 4. les pains de proposition ; 5. Caleb et Josué portant le raisin de la Terre Promise ; 6. le prophète Élie et le pain miraculeux.

Dans la baie de droite :
1. Multiplication des pains ; 2. les disciples d'Emmaüs ; 3. adoration de l'Eucharistie ; 4. la consécration ; 5. la communion ; 6. le viatique.

Au tympan figure un pélican nourrissant ses petits de son sang.

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

Chapelle du Sacré-Cœur.

Après le maître-autel, l'autel du Sacré-Cœur est le plus beau parmi tous ceux que possède la cathédrale. Il est entièrement d'onyx orné de bronzes dorés et émaillés. Toute cette orfèvrerie vraiment artistique est l'œuvre de M. Poussielgue, ainsi que le maître-autel, les autels de sainte Anne et de saint Pierre, et le reliquaire de saint Corentin.

Les bas-reliefs de l'autel du Sacré-Cœur représentent l'apparition à la bienheureuse Marguerite-Marie, et saint Jean reposant sur le coeur du Sauveur pendant la Cène. (Ce dernier sujet est aussi celui du vitrail placé au-dessus de l'autel). Derrière le tabernacle est une belle colonne d'onyx portant la statue de Notre-Seigneur montrant son Cœur. Cette statue de bronze doré est d'un style trop archaïque.

Près de la balustrade de cette chapelle, est adossée à un pilier une représentation de la Sainte Face du Sauveur.

Dans deux niches placées à l'intérieur de la chapelle, sont les statues de saint Bonaventure et de saint Thomas d'Aquin qui, comme on le sait, avaient été invités l'un et l'autre à composer l'office du Saint-Sacrement.

Toutes les chapelles ouvrant sur les bas-côtés du chœur avaient été décorées par M. Icard, comme celles du transept, avant que M. Yan 'Dargent n'eût été appelé à y faire ses peintures murales.

Vitrail de Saint-Benoît.

1. Vie de prière de saint Benoît, dès son enfance ;
2. Avec le secours de saint Romain il se retire à Sublac (Subiaco) ;
3. Il vit en pénitent dans une grotte, ayant pour toute nourriture le pain que saint Romain lui descendait au moyen d'une corde ;
4. Comme il était sur le point de mourir de faim, le jour de Pâques un prêtre en est instruit par une vision et lui apporte le repas qu'il s'était préparé ;
5. Des bergers le rencontrent, écoutent ses avis et répandent la réputation de sa sainteté ;
6. Des moines du voisinage se mettent sous sa direction, mais comme leur vie ne ressemblait en rien à celle de leur nouvel abbé, ils veulent bientôt secouer son autorité et complotent sa mort ;
7. Il fait le signe de la croix sur une coupe de verre qu'ils lui présentent ; le vase se brise et le breuvage empoisonné se répand (Après ce fait, saint Benoît reprit la vie érémitique dans sa grotte) ;
8. Des disciples remplis des plus saintes intentions se mettent sous ses ordres et il établit douze monastères dans chacun desquels il place douze moines sous la conduite d'un abbé (C'est pendant cette période qu'il reçut les saints enfants Maur et Placide.) ;
9. Après avoir prié avec saint Placide, il fait jaillir une source miraculeuse pour alimenter trois de ses monastères qui étaient dépourvus d'eau ;
10. Il brise l'idole d'Apollon sur le mont Cassin ;
11. Il prêche la foi aux populations du voisinage ;
12. Le démon ayant fait paraître en flammes la cuisine de l'abbaye du Mont-Cassin, il fait par un signe de croix disparaître ce simulacre d'incendie ;
13. Il ressuscite le fils d'un paysan ;
14. A un religieux qui, malgré ses conseils voulait quitter le monastère, il rend visible le diable qui lui faisait renoncer à une réelle vocation ;
15. Il déjoue la ruse d'un officier de Totila qui, pour mettre à l'épreuve son esprit prophétique, était venu à lui couvert des insignes de la puissance souveraine et se donnant pour le roi des Goths ;
16. Entretien de saint Benoît et de sa sœur sainte Scholastique ;
17. II voit monter au ciel l'âme de saint Germain, évêque de Capoue ;
18. Il écrit la règle ;
19. Il meurt devant l'autel en élevant les mains vers le ciel ;
20. Deux moines le voient s'élever vers le ciel par un chemin lumineux.

C'est dans cette chapelle que la pieuse jeune femme Catherine Daniélou reçut d'innombrables faveurs miraculeuses, au témoignage du Vénérable Père J. Maunoir.

Vitrail de Saint-Anselme.

1. Saint Anselme, âgé de quinze ans, assiste à la mort de sa mère ;
2. Lanfranc, prieur de l'abbaye du Bec, en Normandie, dirige ses études et l'exhorte à embrasser la vie monastique ;
3. Saint Anselme, âgé de vingt-huit ans, reçoit l'habit bénédictin ;
4. Il exerce les fonctions d'infirmier du monastère et conquiert par sa bonté l'amitié d'un jeune moine qui l'avait pris en antipathie ;
5. Dieu lui révèle l'état de conscience des religieux du monastère ;
6. Dieu lui communique des lumières abondantes et une science miraculeuse ;
7. Étant devenu abbé du Bec, il se fait le père des pauvres ;
8. Saint Anselme réussit à toucher pour un temps le cœur du mauvais roi d'Angleterre Guillaume-le-Roux ;
9. Au monastère de la Chaize-Dieu, il éteint un incendie par le signe de la Croix (Ce médaillon aurait dû être le 15ème) ;
10. Saint Anselme est promu à l'archevêché de Cantorbéry ;
11. Difficultés de l'archevêque et du roi au sujet des biens de l'Église et de l'indépendance épiscopale en Angleterre ;
12. Saint Anselme devant le bienheureux pape Urbain II ;
13. Il fait jaillir une fontaine dans un domaine de l'abbaye de Saint-Sauveur aux environs de Capoue ;
14. Dans un concile de 123 évêques, saint Anselme, pour réfuter l'erreur des Grecs, prononce son discours sur la Procession du Saint-Esprit ;
15. Après la mort de Guillaume-le-Roux, Henri Ier ayant rappelé le primat d'Angleterre, saint Anselme retourne à son Église de Cantorbéry ;
16. Mort de saint Anselme.

Les deux chapelles suivantes étant contiguës au palais épiscopal n'ont pas de fenêtres. La première ne renferme que deux confessionnaux.

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

Chapelle de Notre-Dame de Lourdes.

Signalons ici le panneau qui occupe le milieu du retable ; c'est un charmant bas-relief représentant la grotte Massabielle, la basilique et les Pyrénées merveilleusement éclairées. D'autres bas-reliefs devaient compléter la décoration commencée par celui-ci : ils devaient représenter les principaux miracles de la Vierge-Immaculée : la vue rendue aux aveugles, l'ouïe aux sourds, la parole aux muets, le mouvement aux paralytiques, la marche aux boiteux.

Au mur latéral de la chapelle, est fixé un bas-relief, moulage en plâtre du bronze qui se trouve à la basilique de Lourdes. Cette œuvre d'art rappelle que nos pèlerins furent préservés d'une catastrophe imminente à Champ-Saint-Père, en Vendée.

Au centre de la grille, est un reliquaire où l'on vénère un cheveu de la Très-Sainte Vierge.

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

Chapelle du Sépulcre.

Beaucoup d'églises dans notre diocèse possèdent un grand groupe de la Mise au tombeau. Ces représentations sont plus fréquentes en Léon qu'en Cornouailles.

Le sépulcre de Quimper a été modelé sur celui de Bourges. Le vitrail de la chapelle du Sépulcre représente des scènes de la Passion.

Dans cette chapelle, se voit le tombeau d'Alain le Maout, évêque de Léon en 1482, transféré à Quimper en 1484, mort en 1493.

(Alexandre Thomas).

© Copyright - Tous droits réservés.