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ROSTRENEN

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La commune de Rostrenen (pucenoire.gif (870 octets) Rostrenenn) est chef lieu de canton. Rostrenen dépend de l'arrondissement de Guingamp, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de ROSTRENEN

Rostrenen vient du breton « roz » (tertre) et « draenen » (ronce).

Rostrenen est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plouguernével. Le site aurait été occupé à l'époque romaine.

La ville de Rostrenen a pris naissance autour du château de ce nom, sur la paroisse de Moëlou. Ce château devient le siège d'une puissante baronnie (Riwalon, Sénéchal de Bretagne en 1068) relevant de la vicomté de Poher et de la sénéchaussée de Carhaix. Certains de ces barons s'illustrent : Geoffroy de Rostrenen (durant la dernière croisade de Saint-Louis au XIIIème siècle), le baron Pierre VI (aux côtés de Duguesclin, en 1370), le baron Pierre VIII (aux côtés de Jeanne d'Arc). Le château est pris par les Royaux en 1592, puis repris le 29 mai 1593 par don Juan d'Aguila pour le duc de Mercoeur (il soutient 4 sièges dirigés par le duc de Mercoeur) et incendié avant d'être rasé en 1601 par ordre de Henri IV.

Vue générale de la ville de Rostrenen (Bretagne).

La chapelle Notre-Dame de Rostrenen est érigée en église paroissiale en 1483 (par une bulle du pape Sixte IV, datée du 27 août 1483) et lui subordonne la chapelle Saint-Jacques et l'église de Kergrist. De 1671 à la fin de l'Ancien Régime, Kergrist-Moëlou est la paroisse-mère et Rostrenen en est une succursale. Rostrenen dépendait jadis de l'évêché de Quimper, de la subdélégation de Corlay et ressortissait au siège royal de Carhaix.

Ville de Rostrenen (Bretagne).

La Maison de Rostrenen, que certains historiens font remonter au règne de Louis le Débonnaire, est connue du XIème au XVème siècle. Elle est considérée comme un ramage des anciens comtes de Poher. La baronnie de Rostrenen s'étendait jadis aux paroisses actuels de Glomel, Kergrist-Moëlou, Maël-Carhaix, Paulé, et en partie sur les paroisses de Plévin, de Plouguernével, de Plounévez-Quintin, de Rostrenen, et, semble-t-il, sur la paroisse de Maël-Pestivien.

Ville de Rostrenen (Bretagne).

Rostrenen s'est accru deux fois : 1°- en 1823, aux dépens du territoire de Kergrist-Moëlou (l'enclave de Kerbescont et une partie de l'enclave de Campostal (arrêté du 12 septembre 1823)). 2°- le 4 mai 1970 au détriment de Bonen, y compris Locmaria-Gaudin (la totalité de la commune), de Glomel (12 villages : Roch-Quelvez, Goaquaich, Kerguillou, Kersaoulou, Keriou, le Magourou, Poulizac, Post-al-Lan, Porspin, Trohaor, Mezouët, Pont-Auffret et le bois de Kerbescond), de Kergrist-Moëlou (une vingtaine de villages : Lanvern, Coatrinque, Quenropers, Ker-François, Goarem-Rous, Ty-Jouan, Toul-Huit, la rue Marcel-Tanguy, la route de Plounévez-Quintin, la Barrière du Couar, Pempoul-Even, le Couar, le pont de Kerviguen, le Faouédic, la Croix-Haute, Croix-Julou, Bonne-Nouvelle, le Bois-Pin ou Coat-Pin, Taberne, Lanhellen et Lan-Vian) et de Plouguernével (les quartiers de Croix-Julou et Bellevue et les villages de Coadernault et du Faouédic).

Ville de Rostrenen (Bretagne).

Bonen et Locmaria-Gaudin, aujourd'hui en Rostrenen, étaient d'anciennes trèves de la paroisse de Plouguernével. Certains lieux-dits tels que La Corderie rappelle une ancienne léproserie et Campostal (noté Compostal en 1545) rappelle un relais pour les pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle.

Ville de Rostrenen (Bretagne).

On rencontre les appellations suivantes : Rostrenen (en 1248), Rostraenen (en 1254), Rostrenen (en 1262, en 1267, en 1269), Rostraenen (en 1270, en 1285), Rostrenain (en 1294), Rostrenen (1296), Rostrainen (en 1317), Rostraenein (vers 1330), Rosdrenen (en 1368), Rostrenen (1535-1536).

Ville de Rostrenen (Bretagne).

Note 1 : Bonen et Locmaria-Gaudin étaient jadis deux anciennes paroisses succursales de Plouguernével. Bonen est érigé en succursale par ordonnance du 23 juin 1842, et en commune en 1892. Ces deux paroisses forment en 1892 la commune de Bonen. M. Jean Le Gloannec, né en 1739 à Plouguernével, prêtre en 1764 ; à Plouguernével de 1764 à 1771, puis curé de Bonen de 1771 à 1786, nommé curé de Mur. Il est remplacé à Bonen par M. Jean Prigent en 1786, et par M. Poezvara en 1787. En 1789, Bonen comportait 700 âmes dont 400 communiants. Son patron était saint Claude.

Ville de Rostrenen (Bretagne).

Note 2 : la commune de Rostrenen est formée des villages : Kerbescont, Campostal, la Corderie, Sainte-Barbe, Saint-Jacques, le Hambout ou Bonne-Nouvelle. Par décret du 24 février 1901 est fondé l'hospice de Rostrenen (hospice Bouché). En janvier 1910 est fondée l'institution Notre-Dame de Rostrenen à Campostal.

Ville de Rostrenen (Bretagne).

Note 3 : la maison de Rostrenen est connue dès 683, date à laquelle Rivallon de Rostrenen était chambellan de Alain II (11ème roi de Bretagne). En 834, Guillaume de Rostrenen est tué au service de Louis le Débonnaire. En 1237, Pierre de Rostrenen se prononce en faveur d'Ollivier, baron de Lanvaux, dans le différent qui s'élève à cette époque entre le duc et lui. En 1270, Geoffroi de Rostrenen se croise avec Jean Ier. En 1294, les seigneurs de Rostrenen prennent l'engagement de suivre l'Ost du duc en Gascogne. En 1346, le sire de Rostrenen, commandant l'un des corps d'armée de Charles de Blois, est tué à la bataille de la Roche-Derrien. En 1354, Jeanne de Rostrenen, veuve d'Alain, vicomte de Rohan, épouse Roger David, officier anglais. En 1373, Guillaume de Rostrenen assiége Dorval, qui appartenait alors à l'Anglais Robert Knolles.

Ville de Rostrenen (Bretagne).

Voir   Rostrenen " Le doyenné de Rostrenen durant la période révolutionnaire ".

Ville de Rostrenen (Bretagne).

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PATRIMOINE de ROSTRENEN

l'église Saint-Claude de Bonen (XVIème siècle). Bonen était jadis une trève de Plouguernével. L'aile Sud date du XVIème siècle, le reste de l'édifice date de 1671. En 1736 est édifié un ossuaire. Le bénitier date du milieu du XVIème siècle. Les barons de Rostrenen et les seigneurs de Kerjégu et de Kerdeven y possédaient des prééminences. L'église porte sur son clocher les armes de la famille de Bouteville, propriétaire du château de Coatgouraval en Glomel. L'église abrite une statue de " Dieu le Père " ;

Nota 1 : Edifice en forme de croix latine avec chevet polygonal. A l’exception de l’aile midi du transept, qui paraît remonter au début du XVIème siècle, ainsi que certains fenestrages réemployés dans la longère sud, il date, en majeure partie, du XVIIème siècle. Une inscription, gravée sur la tour porte : MESSIRE HENRI FICHANT, CURE, 1657 ; et le bénitier la date de 1658. En 1843, le choeur fut exhaussé et agrandi, l’aile nord du transept construite en pierres de Laniscat, la longère est de l’aile sud refaite, enfin la nef pavée. Ces travaux furent exécutés sur plans de M. Bontemps, architecte à Guingamp, par Pierre Poezevara et Jean Even, de Plouguernével. La date de 1858, au-dessus du porche midi, est celle de la restauration de la nef ; enfin, la sacristie a été construite dans la seconde moitié du XIXème siècle, sous le rectorat de M. Jean-Marie Le Coz et sur les plans de M. Joseph Le Coz, architecte à Saint-Brieuc. Mobilier : Fonts baptismaux à deux cuves. Statues anciennes : Père éternel en pape, tenant le Christ mort sur ses genoux, sainte Vierge, saint Claude, Pieta, saint Evêque, sainte femme (R. Couffon).

l'église Notre-Dame du Roncier (XIII-XIV-XVI-XVIIème siècle), restaurée de 1886 à 1888. La construction de ce sanctuaire vers 1295, à l'emplacement de la chapelle seigneuriale du château des Barons de Rostrenen, fait suite à la découverte à quelques pas des douves du château d'une statue en buste de la Vierge (datée du XIIIème siècle). On y trouve les armes de Jeanne de Rostrenen et d'Alain VII, vicomte de Rohan. Cette chapelle aurait été construite au XIVème siècle, par Alain de Rohan, décédé en 1352, époux, dès 1320, de Jeanne de Rostrenen. En 1483, à la demande de Pierre IX, baron de Rostrenen, le pape Sixte IV accorde l'érection de l'église seigneuriale en collégiale (par bulle du 27 août 1483). L'église est remaniée au XVIème siècle (porche Sud), au XVIIème siècle (tour et flèche), et restaurée au XVIIIème siècle, puis partiellement rebâtie en 1888. Le transept et la partie basse du porche sud datent du XIVème siècle. La partie haute du porche sud, restaurée en 1749, date du XVIème siècle. Les douze statues des apôtres en bois polychrome ont été sculptées en 1880 par Paul Chamaillard. La partie basse de la tour date de 1604. La tour occidentale aurait été construite en 1677-1678 (date de 1677 inscrite sur une pierre) avec les matériaux du château de Rostrenen démantelé (Procès verbal dressé le 10 juin 1678 "contre les ouvriers qui pour bâtir la tour enlevaient les pierres du château et le dégradaient"). Une des cloches date de 1604 (3 autres ont été fondues sous la Révolution). Le haut de la tour date du XVIIème siècle. Les pignons du transept datent de 1677-1678. La tour carrée de 1677-1678 (reprise en 1778) domine une fontaine sacrée du XVIème siècle. La façade Ouest de la tour date de 1776 (date inscrite au-dessus du portail de la tour occidentale). La corniche monumentale, datée du XVIème siècle, est remaniée au XVIIème siècle, puis en 1749. Le choeur, avec son chevet arrondi, date de 1700 (reconstruction en 1716). A noter que dès le 16 mars 1699, des Bannies (annonces publiques) avaient été faites à Rostrenen, à Glomel, à Plouguernével, à Kergrist-Moëlou et à Paoul (Paule) pour l'entreprise de rééedification du choeur de l'église. La date de 1741 est inscrite sur le mur Est du bras Sud (réfection des parements extérieurs des murs du transept). Les vitraux du choeur et du transept, dessinés par Gilbert, datent de 1867. La nef (reconstruite par Henri Guérin) et la chapelle nord datent de 1888 (la nef primitive daterait de 1342, car, en la démolissant, on y a trouvé des pièces d'or de la fin du XIIIème siècle). Le maître-autel et les deux autels latéraux datent de 1741 (les deux retables latéraux sont offerts par Florimonde de Lantivy, baronne de Rostrenen, et son l'oeuvre des sculpteurs de l'Arsenal de Brest). Au niveau du porche Sud, un remaniement des parties hautes, avec percement de la baie et restauration de l'intérieur du porche, ont lieu en 1749. Au nord, se trouve une peinture intitulée "Assomption de la Vierge", oeuvre d'Olivier Perrin, qui date du XIXème siècle (vers 1820). Les statues de Saint-Louis et de sainte Catherine passent pour être les portraits de Louis et de Catherine de Rougé, enfants de Guy de Rougé et de Florimonde de Lantivy, baronne de Rostrenen au XVIIIème siècle. Un inventaire général est fait durant la Révolution, et un atelier de salpêtre est ouvert dans la Collégiale en 1794. En 1826, une plate-forme destinée à recevoir l'horloge, est édifiée dans la tour occidentale. En 1833, le pignon Sud du bras Sud du transept écroulé est reconstruit. En 1850, construction des remplages des fenêtres du choeur et du transept. En 1880, les 12 apôtres sont remplacés dans les niches du porche Sud. Des voûtes s'effondrent en 1885. En 1886, reconstruction des voûtes de la nef, des bas-côtés et du transept. En 1888, reconstruction de la nef sur les plans de Guérin. En 1887, réfection du pavage. Le porche Sud est classé "Monument Historique" en 1913. En 1950, restauration du mobilier du choeur ;

Nota 2 : Liste chronologique des travaux de restauration : - Au XVIème siècle, remaniement du porche Sud (au niveau des Apôtres). - En 1649, démolition de la flèche " le plus bel ornement des horizons des Montagnes Noires " qui menaçait ruine. - La date de 1677 est inscrite sur une pierre de la tour occidentale. Sur le mur Sud de la tour, une pierre porte l'inscription : " Yvon Le Gal, Fabrique aux années 1677 et 1678 ". - En 1678, reconstruction de la tour occidentale avec les pierres provenant du château de Rostrenen [Note ; un procès-verbal fut dressé le 10 juin 1678 « contre les ouvriers qui pour bâtir la tour enlevaient les pierres du château et le dégradaient »]. - En 1716, reconstruction du choeur. - En 1741, date inscrite sur le mur Est du bras Sud : réfection des parements extérieurs des murs du transept. Fabrication du Maître-Autel et des deux Autels latéraux (retables). - En 1749, remaniement du porche Sud (remaniement des parties hautes, percement de la baie) et restauration de l'intérieur du porche. - 1776, date inscrite au-dessus du portail de la tour occidentale. Remaniement de la tour ; la façade " XVIIIème " atteste cette thèse. - En 1794, inventaire général. Un atelier de salpêtre est ouvert dans la Collégiale. - En 1826. Dans la tour occidentale, construction d’une plate-forme destinée à recevoir l'horloge. - En 1833. Ecroulement puis reconstruction du pignon Sud du bras Sud du transept. - En 1850. Construction des remplages des fenêtres du choeur et du transept. - En 1867. Pose des vitraux. - En 1880. Remplacement des 12 Apôtres dans les niches du porche Sud. - En 1885. Effondrement des voûtes. - En 1886. Reconstruction des voûtes de la nef, des bas-côtés et du transept, sous l'épiscopat de Monseigneur Bouché, évêque de Saint-Brieuc (né à Rostrenen en 1828). - En 1888. Reconstruction de la nef sur des plans de Guérin, sous l'épiscopat de Monseigneur Bouché. - En 1887, réfection du pavage. - En 1913. Le porche Sud est classé " Monument historique ". - En 1950. Restauration du mobilier du chœur.

Rostrenen (Bretagne) : église Notre-Dame du Roncier

Nota 3 : liste chronologique des curés de la collégiale depuis la Révolution : Jean Le Rigoleur (1803-1810), Jean Collet (1810-1816), Louis Le Bonhomme (1817-1827), François Le Garrec (1827-1836), François Rot (1837-1854), Baldini (1854-1875), Piriou (1875-1876), Couffon (1876-1886), Pasco (1886-1897), Le Pechoux (1897-1938), Auger (1938-1962), Larvor (1962-1972), Le Breton (1972-1977), ... Lors de la réfection du choeur, le 3 février 1716, les ouvriers découvrirent dans un enfeu de la Seigneurie, une bière en plomb et, un corps tout entier ayant ses cheveux, sa barbe et même ses ongles, enterré depuis 1488. Il s'agissait du corps de Pierre IX, baron de Rostrenen, fondateur de la collégiale, mort à la bataille de Saint Aubin du Cormier, livrée le 18 juillet 1488.

Voir Ville de Rostrenen   Description de l'église collégiale Notre-Dame du Roncier de Rostrenen.

Ville de Rostrenen (Bretagne).

la chapelle Saint-Jacques (XVème siècle), située rue Saint-Jacques. Une frise, représentant le Christ portant la croix, date du XV-XVIème siècle. Son cimetière était connue dès 1483 et restaurée au XVIème siècle. " C'était une fondation des seigneurs de Rostrenen, déjà mentionnée en 1483. L'édifice actuel, de plan rectangulaire, date du XVIème siècle et a conservé ses sablières à mascarons. Il fut vendu le 21 thermidor an IV et a été classé le 15 mars 1909. Mobilier : A l'extérieur, statues de saint Pierre et saint Paul provenant de la collégiale, et intéressant bas relief du XVIème siècle représentant la montée au calvaire. A l'intérieur, statues anciennes de la sainte Vierge et de saint Pierre " (R. Couffon) ;

Nota 4 : L'ensemble du gros œuvre de la chapelle date de la fin du XVème siècle, début du XVIème siècle. Les fermes et les sablières de la charpente sont d'origine. En 1911 et 1951, elle est l'objet de réparations. En 1984, l'autel et la " balustrade " sont restaurés. Elle est classée Monument Historique en 1909. La frise, visible sur le mur nord de la chapelle, provient de la chapelle Saint Antoine qui se trouvait plus haut à l'endroit dit " le belvédère ". Elle est décrite avec précision dans " la prise de possession de la baronnie " par Florimonde de Keradreux en 1670. On notera ici : - des soldats en cuirasse, tenant une lance. – 2 soldats debout, revêtus du cuirassement complet et coiffés du chaperon à cornette. – un soldat faisant partie du portement de la Croix. Il tient la corde nouée autour de la taille du Christ. – un Christ central, de profil, portant sur l'épaule droite la croix, qu'il maintient de ses deux mains. – un soldat aidant le Christ à porter sa croix. – deux soldats de face. – une scène dite de la " Pamoison de la Vierge ". La Vierge revêtue d'un long manteau formant voile, s'évanouit, soutenue par 3 femmes et par Saint Jean. – Sainte Véronique présentant le linge où s'inscrit le visage du Christ. L'œuvre remonte à la fin du XVème siècle, comme l'indiquent certains détails vestimentaires (armures des soldats et surtout chaperon à cornettes). D'autre part, l'épisode de Sainte Véronique n'apparaît dans l'imagerie médiévale que vers la fin du XVème siècle.

la chapelle de Compostal. La bénédiction de la première pierre du nouvel édifice eut lieu le 14 juin 1911 ;

la chapelle Notre-Dame de Locmaria-Gaudin (XVème siècle), ancienne église paroissiale comportant des fenestrages réemployés du XIVème siècle. Surnommée, à l'origine, Notre-Dame de la Joie, modifiée à différentes époques, elle daterait du Xème siècle. D'abords ancienne trève de Plouguernével, elle devient trève de Bonen en 1842 et depuis 1962, elle est rattachée à la paroisse de Rostrenen. La nef et le choeur de la chapelle datent du début du XVème siècle. La chapelle Sud date du XVIème siècle. La flèche datant de 1720 s'est écroulée en 1877. Le clocher, aujourd'hui disparu, provenait semble-t-il de l'église de Rostrenen (descendu en 1649 et remonté sur l'église de Locmaria). La sacristie date de 1861. Les seigneurs de Quenec'h Quivily (en Keringant ou Keringamp) semblent en être les fondateurs, puisque on y trouve leur enfeu avec leurs armes. " Cette chapelle dépendait autrefois de la paroisse de Plouguernével. En 1842, Bonen devient paroisse et s'agrandit avec le rattachement des villages qui constituent la trêve de Locmaria. Elle relevait des chevaliers de Saint-Jean du Temple. Comme beaucoup de chapelles, elle a été remaniée au cours des siècles. Du XIVème siècle, il reste les fenestrages. Début XVème, on construit la nef et le chœur, et début XVIème la chapelle sud. En 1696, on édifie la tour porche, dont le très joli clocher est admiré comme l'un des plus gracieux de la région paroissiale, comparable à celui de Kerhir, en Plounévez-Quintin. En 1877, la flèche s'écroule et est remplacée par une construction en bois, puis, en 1951, par une construction en béton qui sera démolie en 1988. A l'intérieur, il subsiste 6 tronçons de sablières en bois, sculptés en bas-relief, qui portent des traces de polychromie, et un enfeu aux armes des Quenec'hquevilly, seigneurs de Keringant " ;

Nota 5 : Ancienne église tréviale de Plouguernevel. L’édifice actuel est de plan rectangulaire avec adjonction d’une grande chapelle au sud du choeur. Des fenestrages du XIVème siècle, réemployés dans la nef et au pignon de la chapelle, indiquent qu’il existait déjà, au moins au XIVème siècle, un édifice qui fut sans doute endommagé pendant la guerre de Succession du duché. Au début du XVème siècle, ainsi que l'indiquaient d’ailleurs les armes en alliances d'Alain de Perrien et de sa femme Tiephaine du Chastel (mariés en 1390), on le reconstruisit sur plan rectangulaire ; et l’enfeu des hospitaliers qui subsiste à gauche du choeur, les statues de saint Jean et le plat de saint Jean montrent que probablement cet ordre y avait des droits, bien que la supériorité appartint aux seigneurs de Rostrenen. Dans le premier quart du XVIème siècle, ainsi que l'indiquaient les armes de Jean Le Sénéchal et de sa femme Marguerite du Pont (1493-1525), fut ajoutée la chapelle sud dont l’enfeu porte les armes de Quenechquivilly, armes qui ont été également ajoutées postérieurement sur l’enfeu des hospitaliers. Enfin l’on a accolé au nord, au XIXème siècle, une sacristie portant l’inscription F. F. P. M. LE COZ RECTEUR ET F. LOUIS LATOUCHE FABRIQUE EN 1861. La tour est particulièrement intéressante avec la voûte à liernes tardive de son porche décorée de la colombe du Saint-Esprit. Elle date, ainsi que le pignon adjacent, du début du XVIIIème siècle, et sa ressemblance frappante avec celle de N.-D. de Kerhir en Plounévez-Quintin indique que ces deux tours sont dues sans nul doute au même architecte. La flèche qui la surmontait et datait de 1720 s’est écroulée en 1877. Un tableau, représentant la chapelle antérieurement à cette destruction, existe au presbytère de Plouguernével. Mobilier : Sacraire en pierre et piscine du XIVème siècle. Statues anciennes de la sainte Vierge, sainte Anne, saint Michel, saint Jean-Baptiste, saint Yves, et plat avec tête de saint Jean-Baptiste (R. Couffon).

l'ancienne chapelle Notre-Dame de Bonne-Nouvelle du Hambout, ruinée dès 1806 ;

les anciennes chapelles de Saint-Antoine du Belvédère, de Sainte-Anne, de Sainte-Barbe du Bourg-Coz et de Sainte-Catherine de Porz-Moëlou, toutes disparues aux XVIIIème et XIXème siècles ;

les anciennes chapelles de Bonen : la chapelle Saint-Eloy, à Mein-Guen, détruite. La chapelle Saint-Vincent-Ferrier, à Magorek, détruite. La chapelle Saint-Fiacre, à Pempoul, détruite (Note : Les pierres ont servi à la construction du séminaire de Plouguernével). La chapelle Sainte-Geneviève, à Mineou Restmenguy, détruite. La chapelle Notre-Dame du Porjou, à Keroualik-Vras, détruite. La chapelle de Kerjean, détruite (Note : Une statue en provenant fut longtemps dans une niche extérieure d’une maison du village). La chapelle de Kenefur, détruite (Note : La tradition indique qu’il y existait un couvent) ;

la croix de Mézouët (XVIIème siècle) ;

la fontaine Notre-Dame du Roncier (XVIème siècle et 1695-1696), voisine de la collégiale. Elle est reconstruite en 1695-1696 par Loyer, doyen de la collégiale ;

Rostrenen (Bretagne) : Fontaine de Notre-Dame du Roncier

Rostrenen (Bretagne) : Fontaine de Notre-Dame du Roncier

   

Nota 6 : Ce lieu doit sa célébrité à la légende, qui dit qu'une statue ancienne fut découverte, par hasard, dans un roncier. La statue fut identifiée comme étant celle de la Vierge Marie. On la déposa dans une chapelle d'où elle disparaissait chaque nuit pour retourner dans le buisson d'aubépines. Alors, on décida de construire un sanctuaire à l'endroit du roncier. Les miracles s'y sont succédé. Si Notre-Dame du Roncier s'identifie à celle de la Vierge de Josselin, on l'invoquait également pour préserver ou même guérir les crises d'épilepsie. Deux escaliers de 6 marches entourent le bassin, très encaissé, et permettent d'accéder à la fontaine nymphée.

le presbytère de Bonne-Nouvelle (XVIIIème siècle) ;

le manoir de Campostal (XVIème siècle - 1624), oeuvre, dit-on, de la famille Le Bobillé ayant pour blason  "l'aigle de sable, becquée de gueules" gravé sur le manteau d'une cheminée, et agrandi par James Bouillé en 1939. Il est dès 1670 et au XVIIIème siècle, la propriété de la famille du Quellenec. A la Révolution, l'édifice sert de prison pour les prêtres constitutionnels. Il est habité par les frères de Ploërmel de 1855 à 1885 (acheté par ses derniers en 1870), par les religieuses de Lannion jusqu'en 1909, puis devient séminaire à partir de 1910. Une chapelle y est construite en 1911. Il est transformé ensuite en collège. On trouve un arbre de Jessé (XVème siècle) dans l'ancienne chapelle privée de Campostal ;

Manoir de Campostal à Rostrenen (Bretagne).

le manoir de Kerbescond (XV-XVIème siècle), ancienne propriété de la famille Le Gallic (ou Galic) de Kerizouet dont l'un des membres de la famille était procureur fiscal de la baronnie de Rostrenen. Ce manoir relevait jadis de Rostrenen ;

Manoir de Kerbescond à Rostrenen (Bretagne).

le manoir de Keringant ou Keringamp (1505-XVIIème siècle), propriété en 1682 de la famille Nicolle de Cosnoal. Il possédait jadis une chapelle privée et appartenait au XVIIIème siècle à la famille de Quenec'h Quivilly (ou Quenec'h Quevilly), fondateurs de la chapelle Notre-Dame de Locmaria-Gaudin. Les armes de cette dernière famille sont : "de sable à trois défenses de sanglier" que l'on retrouve sur un enfeu. On trouve ensuite, de 1782 à 1796, la famille de Perrin (ou Perrien). Ses seigneurs avaient des prééminences dans la chapelle de Locmaria-Gaudin. A signaler la naissance du peintre Olivier Perrin, le 2 septembre 1761 : il était le fils d'un ancien procureur fiscal de la seigneurie de Rostrenen ;

Manoir de Keringant à Rostrenen (Bretagne).

le manoir de Coat-Couraval (XVème siècle), édifié par la famille Bouttevile vers 1430-1435, puis propriété successive des familles Urvoy de Crénan, Perrien, Goulaine et d'Orfeuil (Rouillé d'Orfeuil) à partir de 1920. On y trouve un calvaire armorié datant de 1634 ;

Manoir de Coat-Couraval à Rostrenen (Bretagne).

les manoirs de Couar (1598-1612, édifié par Etienne Bobis et possédant jadis une chapelle aujourd'hui disparue), de Coadernault ou Coat-Renault (XVIème siècle, ancienne propriété de la famille Perrien), de Kerjegu (1654, propriété des familles Jégou du Laz vers 1736 et Periou du Rosmeur à l'époque de la Révolution), de Botcoat (XVI-XVIIème siècle) ;

Manoir de Coat-Renault à Rostrenen (Bretagne).

 

Manoir de Kerjegu à Rostrenen (Bretagne).

les maisons de Locmaria (1663), de Menguen (1665), du bourg (1680, édifiée par Louis Fraval), de Restouach (XVIIème siècle), de Keriou (en partie recontruite en 1831) ;

les moulins de Kerjégu, de Kerlescon ;

Moulin de Rostrenen (Bretagne) : Kerlescon.

 

Gare de Rostrenen (Bretagne).

A signaler aussi :

la motte et le camp de Kerbescond. Au XVIIIème siècle, la grotte sert de repaire au frère de Marion du Faouët, la femme-bandit. Elle est habitée au début du XXème siècle par Jacques Caillebot, décédé en 1913 ;

les vestiges de fortifications de Faouédic ;

un lavoir (XIXème siècle) de Saint-Jacques ;

Rostrenen (Bretagne) : un lavoir

 

Rostrenen (Bretagne) : un lavoir

 

Rostrenen (Bretagne) : un lavoir

l'existence avant le milieu du XVème siècle d'une chapelle et d'un prieuré de Saint-Jacques (situés à l'ouest de la ville) ;

le four du Cosquer (XIXème siècle), situé à Bonen ;

l'ancien château (XVIIIème siècle), édifié à la demande de la duchesse d'Elbeuf, baronne de Rostrenen au XVIIIème siècle pour remplacer celui détruit en 1601 et mentionné, dans un aveu de 1546, avec donjon. Il est habité jusqu'à la Révolution par les derniers barons de Rostrenen. Il sert ensuite de prison, de gendarmerie, d'hôpital pour les forçats (prisonniers politiques) qui creusent le Canal de Nantes à Brest, d'école de filles, de Kommandatur, avant d'être démoli en 1951 et remplacé par la poste actuelle ;

Note : Le 12 août 1440, Pierre VII, baron de Rostrenen, meurt à Paris. Sa fille, Marguerite de Rostrenen, épouse Jean du Pont, baron de Pont-l'abbé. Par lettres patentes données à Amboise en décembre 1493, le sire du Pont et de Rostrenen est nommé baron par le Roi. D'où le titre de baronnie pour la terre de Rostrenen. Jean III du Pont et de Rostrenen meurt en mai 1508. Sa fille Louise du Pont épouse le 7 février 1517 Pierre de Foix, baron de Langon, et meurt sans enfant en décembre 1526. Elle a pour héritier son neveu, Jean du Quellenec. Charles du Quellenec, fils de Jean, meurt à Paris en 1572, laissant pour héritier son neveu Toussaint de Beaumanoir, vicomte du Besso. Toussaint de Beaumanoir meurt le 17 mars 1590. Le 16 janvier 1599, Hélène de Beaumanoir, fille de Toussaint, épouse René de Tournemine, seigneur de la Hunaudaye. Celui-ci meurt le 20 février 1608. Hélène se remarie avec Charles de Cossé, marquis d'Acigné, qui est banni du royaume par arrêt du parlement de Paris le 22 janvier 1628. La terre de Rostrenen est donnée le 16 janvier 1629 par Hélène de Beaumanoir à sa nièce, Mme de Vignerot du Plessix de Pontcourlay. Cette terre devient ensuite propriété des familles Grivel d'Aurouer, de Keradreulx, de Lantivy du Coscro (en 1636), de la famille de Rougé du Plessis-Bellière (en 1670), de la famille de Kerhoënt de Coëtanfao (en 1705), de la famille de Lorraine-Elbeuf (en 1729), de la famille Rohan-Guémené (en 1747), de la famille de Lorraine-Elbeuf (retrait lignager de 1785), de la famille Gicquel du Nédo (en 1785), de la famille du Bouëxic de Guichen, de la famille de Saisy de Kerampuil (en 1836).

Ville de Rostrenen (Bretagne).

 

Ville de Rostrenen (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de ROSTRENEN

ROSTRENEN. La baronnie de Rostrenen, une des plus anciennes de la Bretagne, comprenait une douzaine de paroisses, et des fiefs importants en relevaient. Elle était bornée, au nord, par le comté de Guingamp ; au nord-ouest, par la châtellenie de Callac ; au nord-est, par celle de Minibriac ; à l'ouest, par celle de Carhaix (depuis cour et juridiction ducale) ; à l'est, par le comté de Quintin et la vicomté de Rohan ; enfin, au sud, par la vicomté de Gourin, dans sa partie appelée châtellenie du Faouët. Les sires de Rostrenen, premiers propriétaires de la baronnie et issus, pense-t-on, des anciens comtes de Vannes, remontaient à la plus haute antiquité. Il est toutefois impossible de les rattacher au prétendu Guillaume de Rostrenen, connétable de Louis-le-Débonnaire en 834, et la série certaine des barons de Rostrenen commence à : Rivallon de Rostrenen, sénéchal de Bretagne, 1068 ; Derrien de Rostrenen, 1100 ; Pierre de Rostrenen, 1135 ; N. de Rostrenen, 1170 ; Pierre II de Rostrenen, dont les sœurs épousèrent les seigneurs de Rochefort, de Montfort, de Rieux et de Coëtquen, 1200 ; Pierre III de Rostrenen épousa Jeanne de Parthenay (1237-1252) ; Pierre IV de Rostrenen, décédé en 1307, épousa Nicole de Vitré ; Pierre V de Rostrenen, décédé à la bataille de la Roche-Derrien, 18 juin 1347 ; Pierre VI de Rostrenen, capitaine de du Guesclin, épousa Marie de la Jaille. Sa soeur, Jeanne de Rostrenen, fut unie en 1320 avec Alain VII, vicomte de Rohan ; Pierre VII de Rostrenen, décédé en 1419, allié du connétable de Clisson contre le duc, épousa Marguerite de Mauny ; Pierre VIII de Rostrenen, décédé en 1440, compagnon de Jeanne d'Arc et du connétable de Richemont, épousa Jeanne du Guermeur ; il ne laissa que des filles. L'aînée, Marguerite de Rostrenen, porta la baronnie à son époux, Jean, baron du Pont-l'Abbé. Les seigneurs de Rostrenen de cette maison furent : Pierre du Pont-l'Abbé épousa en 1454 Hélène de Rohan-Guémené ; Jean III du Pont-l'Abbé épousa Catherine de Brosse ; Louise du Pont-l'Abbé, leur fille unique, mariée en 1517 avec le prince Pierre de Foix, baron de Langon. La baronnie de Rostrenen passa ensuite à la maison du Quellenec, par suite du mariage de Louise du Pont-l'Abbé avec Tanneguy du Chastel, dont la fille Gillette épousa en 1517 Charles du Quellenec. La série des barons de Rostrenen se continua par leur fils : Jean du Quellenec, vicomte du Faou et qui épousa Jeanne de Maure ; Charles du Quellenec, vicomte du Faou, épousa Catherine L'Archevêque de Parthenay. Il embrassa le protestantisme, joua un rôle important sous le nom de Soubise dans les guerres de religion et fut massacré à la Saint-Barthélemy, à l'âge de 25 ans ; sans postérité. Toussaint de Beaumanoir, vicomte du Besso, maréchal de camp, fils de Jacques de Besso et de Jeanne du Quellennec, soeur du précédent, hérita de la baronnie de Rostrenen et épousa Anne de Guémadeuc. Il ne laissa qu'une fille, Hélène de Besso, mariée : 1° à treize ans, en 1599, avec René de Tournemine, baron de la Hunaudaye ; 2° en 1609, avec Charles dé Cossé-Brissac, marquis d'Acigné. Elle mourut sans enfants en 1636 et sa succession échut à quatre collatéraux : 1° Sébastien de Rosmadec, marquis de Molac, dans l'estoc de Beaumanoir ; 2° Marie-Françoise de Guémadeuc, qui suit, dans l'estoc du Quellenec ; 3° Philippe d'Espinay, marquis de Broons, dans l'estoc de Kersaliou ; 4° François de Keradeux, seigneur des Aulnais, dans l'estoc de la Chapelle [Note : François de la Chapelle, époux de Jacquette de Proisy, fut père de : 1° Jean de la Chapelle, époux de Marguerite de Kersaliou, dont Hélène de la Chapelle, femme de François de Guémadeuc et mère d'Anne de Guémadeuc, femme de Toussaint de Beaumanoir ; 2° Jeanne de la Chapelle, qui, veuve de Pierre de Rohan, baron de Pont-Château, épousa Bertrand de Keradreux, baron de Neuvillette et seigneur des Aulnais]. Il faut continuer ainsi la série des barons de Rostrenen : Marie-Françoise de Guémadeuc, épouse de François de Vignerot, marquis de Pontcourlay, général des galères de France, neveu du cardinal de Richelieu, et dont le fils devint duc de Richelieu. Celui-ci, à la suite d'un long procès, céda la baronnie de Rostrenen à Florimonde de Keradreux, épouse de Louis-François de Lantivy, seigneur du Coscro, laquelle y fit son entrée et en prit possession les derniers jours de novembre 1670. Furent ensuite seigneurs et dames de Rostrenen : Jean de Lantivy, seigneur du Coscro, mort sans alliance ; Florimonde-Renée de Lantivy, dame du Coscro, mariée en 1705 avec Jean-Gilles de Rougé, marquis du Plessis-Bellière ; Innocente-Catherine de Rougé épousa : 1° Jean-Sébastien de Kerohent, marquis de Coëtanfao ; 2. S. A. le prince Emmanuel-Maurice de Lorraine, duc d'Elbeuf. N'ayant pas d'enfants, elle vendit la baronnie de Rostrenen à Jules-Hercule de Rohan, prince de Guémené et duc de Montbazon, le 28 août 1777. La célèbre catastrophe financière de son fils lui fit, en 1785, accepter le retrait féodal de la duchesse d'Elbeuf, laquelle, le 28 avril de lad. année, vendit de nouveau Rostrenen à Claude-François Gicquel, comte du Nédo. Il disparut pendant la Révolution et Messieurs de Guichen, ses héritiers, vendirent en 1836 ce qui leur restait de droits sur la baronnie à Emmanuel-Joseph-Marie de Saisy de Kerampuil, époux d'Agathe-Louise-Rosalie d'Andigné de Mayneuf (Extrait de La Baronnie de Rostrenen par la comtesse du Laz).

Ville de Rostrenen (Bretagne) : quartier Saint-Jacques.

Voir   Rostrenen " La duchesse d'Elboeuf, dernière baronne de Rostrenen ".

Nota : les barons de Rostrenen avaient leurs armes dans les églises et chapelles de Carnoët, Coz-Illis-Moëlou (en Kergrist-Moëlou), Glomel, Kergrist-Moëlou, Locmaria-Gaudin (trève de Plouguernével), la Magdeleine (en Kergrist-Moëlou), Notre-Dame de Bonne-Nouvelle de Hambout (à Rostrenen), Notre-Dame de l'Isle (en Kergrist-Moëlou), Paule, Plouguernével, Plounévez-Quintin, Saint-Antoine, Sainte-Barbe du Bourg-Coz et Sainte-Catherine (de Porz-Moëlou, près de Rostrenen), Saint-Eloi (en Paulé) et Saint-Michel (en Glomel). On les voit encore dans la chapelle Saint-Abibon (en Plévin) et dans les verrières de l'église Notre-Dame de Kergrist-Moëlou.

Ville de Rostrenen (Bretagne) : la Chaussée de l'Etang.

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc en 1480 et de Tréguier en 1481, on ne comptabilise la présence d'aucun noble de Rostrenen. Rostrenen dépendait autrefois de la paroisse de Moëlou.

Ville de Rostrenen (Bretagne).

(à compléter)

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