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SAINT-ADRIEN

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La commune de Saint-Adrien (bzh.gif (80 octets) Sant-Rien) fait partie du canton de Bourbriac. Saint-Adrien dépend de l'arrondissement de Guingamp, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-ADRIEN

Saint-Adrien vient de "Saint-Rien", nom d'un personnage, semble-t-il, attesté sur l'île de Bréhat en un lieu nommé Sanctus Rihen en 1181 (Saint Rion). Le vocable Saint-Rien est devenu d'abord Saint-Drien (vers 1581) puis Saint-Adrien en 1682.

Saint-Adrien est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Bourbriac. Saint-Rien ou Saint-Drien (aujourd'hui Saint-Adrien) est citée comme paroisse dès 1393 [Note : un acte daté du 30 avril 1393 la mentionne paroisse Saint-Rien qui est sans nul doute l'éponyme]. Sous l'Ancien Régime, Saint-Adrien était une succursale et une trève de la paroisse de Bourbriac. Elle dépendait de l'évêché de Tréguier et avait pour subdélégation Guingamp, et pour ressort Morlaix. Durant la Révolution, la paroisse de Saint-Adrien dépendait du doyenné de Bourbriac.

Le nom de la commune de Saint-Adrien est changé en celui de Montrieux pendant la Terreur, par un arrêté du district de Guingamp daté du 16 février 1794.

On rencontre les appellations suivantes : par. de Saint Rien (en 1393), Saint-Derien (en 1543), Saint Drien (en 1581), Saint Adrien (en 1682).

Ville de Saint-Adrien (Bretagne).

Voir aussi   Ville de Saint-Adrien, acienne trève de Bourbriac (Bretagne) " Le cahier de doléances de Saint-Adrien, ancienne trève de Bourbriac, en 1789"

Note 1 : " Saint-Adrien était jadis une simple trève de Bourbriac. Les vieux titres nomment généralement cette trève Saint-Dryan : j’en avais conclu, sur l’indication, du reste, des prolégomènes aux Vies des Saints de Bretagne de D. Lobineau, que saint Derien était le véritable patron de la paroisse. D’une part, il est malheureusement trop certain qu’un puritanisme tardif, mettant en doute, après dix ou douze siècles, l’authenticité des légendes, a rayé du calendrier breton un grand nombre de saints, sous le patronage desquels nos pères ont vécu et ont élevé leurs premiers sanctuaires ; d’autre part , il était difficile d’expliquer comment les tréviens de Bourbriac étaient allés choisir pour patron le Pape saint Adrien, à une époque où comme l’a remarqué M. de Blois, on ne trouve dans les cartulaires, que les noms des saints évangéliques mêlés aux noms des saints bretons. La découverte récente d’une verrière de 1481, masquée jusqu’ici par le retable du maître autel, et qui représente le patron de la paroisse en costume épiscopal, fournit une autre explication déjà produite par M. Gaultier du Mottay, dans la Géographie départementale de Côtes-du-Nord : c’est que ce patron n’est ni le pape saint Adrien, ni saint Derien, compagnon de saint Neventer, mais bien saint Adrien, abbé de Cantorbéry au VIIIème siècle " (S. Ropartz).

Note 2 : la commune de Saint-Adrien est formée des villages : Kerauffret, Magoarou, Keryvon-Bian et Bras, Saint-Roch, Kerpierre, le Gachennec, Kermarcal, Quelesnier, Coat-Maudez, Kercadiou, Kercoatrieux, Parclan, Kertoudic, le Croissant, le Gars, Penlan, Kergostiou, Kerlourec, Restanlouarn, Kerambelec, le Lézard, etc... Parmi les villages : Saint-Judec.

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PATRIMOINE de SAINT-ADRIEN

l'église Saint-Adrien (1869), jadis et jusqu’au 15 septembre 1869, sous le vocable de saint Rion. L'ancienne église, détruite en 1869, avait été fondée par Guillaume de Cléauroux, seigneur de Kerauffret. Edifice en forme de croix latine dans lequel on a réemployé le porche occidental ancien des dernières années du XVème siècle. Il est dû aux plans de M. Le Besque qui fut à la fois l'architecte et l'entrepreneur. La première pierre est bénite le 30 mars 1869 et l'église achevée au début de 1870. Le porche de l'église qui date du XVème siècle est surmonté d'un ange portant le blason des Coatrieux, seigneurs de Kerauffret et de Kercoëtrieux (ou Kercoatrieux). La façade Ouest de l'édifice est reconstruite en 1869. Le vitrail du chevet date du début du XVIème siècle. Les stalles datent du XIXème siècle. L'église abrite les statues en bois polychrome de saint Roch (XVIème siècle, située jadis dans la chapelle Saint-Roch, aujourd'hui disparue), de saint Maudez (XVIIème siècle, située jadis dans la chapelle Saint-Maudez, aujourd'hui disparue) et de saint Adrien, dite aussi de saint Rion (XVIIème siècle). Les vitraux modernes sont de Fialeix ;

Note : Voici ce que dit S. Ropartz en 1863 de l'ancienne église : Je ne connais rien autre chose de remarquable dans la paroisse que son ancienne église, aujourd'hui disparue. C’est une de ces chapelles du XVème siècle dont le sol de la Bretagne est couvert. Celle-ci est élégante malgré son peu d’élévation. Je n’ai point vu d’autre inscription que celle de la maîtresse vitre , récemment découverte, et qui porte : L'an mil IIII cc IIII xx et une fut fait cest vitre par Pierre l'Harridon. Le nom du verrier, entièrement effacé, ne laisse absolument qu’une silhouette vague des lettres, et je donne cette lecture comme très douteuse. J’avais remarqué autrefois, en supériorité, un écusson, dont il ne restait plus qu’une bordure de gueules et le collier des ordres qui l’entouraient ; le milieu que l’on avait enlevé et remplacé par du verre blanc, était certainement un champ d’hermines et rappelait que Saint Adrien relevait directement des Penthièvre, à cause de leur seigneurie de Minibriac. En restaurant cette verrière, qui contient des scènes de la Passion, on a remplacé notre écusson mutilé par les armes de Pie IX. La fabrique ne possède aucunes archives ; j’y puis heureusement suppléer par deux ou trois chartes tirées de mon cabinet. Ces chartes, curieuses à plus d’un titre, nous feront connaître successivement les maisons nobles et les fiefs que comprenait la trêve : elles nous donneront aussi l’âge très-précis des constructions des diverses parties de l’église et nous permettront de rétablir les armoiries détruites dans leurs écussons martelés. Nous nous bornerons d’ailleurs à une simple analyse. Le plus ancien de ces titres est en latin. Il porte que , le Dimanche 11 octobre 1500, à la Postcommunion de la grand'messe, noble écuyer Prigent de Quouatrieu, sieur de la Rivière, et propriétaire du manoir de Kertoudic, en Saint-Adrien (Note : Ce manoir est, vers 1863, une simple ferme, où l’on retrouve néanmoins quelques pierres marquant son antique relief ), traita avec le général de la trève et acquit, moyennant une rente d’un boisseau de seigle, mesure de Guingamp, « unam poeselatam sigali mensurœ villa Guingampensis », d’avec la fabrique, le droit de construire, à ses frais et dépens, une chapelle privative, au midi du choeur de l’église paroissiale. Les dimensions de la future chapelle sont précisément arrêtées : elle doit saillir dans le cimetière à l’alignement du porche méridional : « Juxta formam et ad desiderium longitudinis porticus meridionalis dictœ ecclesiœ trevialis extra parietem et supra cimterium » . Sa largeur sera égale à celle de la chapelle que possède noble homme Guillaume Cleauroux, seigneur de Kerauffret, au côté nord de l’église, vis-à-vis de la chapelle projetée. La nouvelle chapelle, que le sieur de Kertoudic entretiendra à ses frais, sera dédiée en l’honneur de Dieu, de la sainte Vierge et de sainte Apolline, vierge et martyre : le sieur de Kertoudic y aura droit d’enfeu et toutes prééminences. — La trêve est représentée, dans cet acte, par ses deux fabriciens ou trésoriers en charge : Alain ...... et Hervé Guilherm, par les gentilshommes : Philippe Quélen, sieur de Kermordu ; Rolland de Cleauroux, sieur de Kercadiou ; Tanguy Bizien, sieur du Garz ; Prijent Etienne, et Jean Etienne, sieurs de Kervezay ; et par les notables : Jean en Diouron ; Hervé en Moc'her ; 0llivier Symon ; Henri Mazeu ; Guillaume Symon ; Thomas en Bruiller ; Guillaume Tréguédel ; Raoul Materon ; Rolland et Jean en Troadec ; Jean Alainmat (Johanes Alani Mathœi) ; Henri Philippe ; Jehan Guillou ; Raoul Philippe ; Rolland Hamon ; Jean Dagorn ; Pierre en Douget ; Henri en Charle ; Hervé Alainmat (Hervœus Alani Mathœi) ; Henri Morvan ; Raoul en Guenec ; Richard Etienne. Le dernier jour de ce même mois d’octobre, Prigent de Coatrieux, accompagné de ses notaires, se rendit au presbytère de Bourbriac, et obtint l’agrément de vénérable et discret maître Bizien de Kermen, recteur de la paroisse. Déjà, et à la date du 16 octobre, il avait fait approuver son dessein par le vicaire général de Robert Guibé, évêque de Tréguier. Les lettres sont signées de J. de Botmilliau, secrétaire, et scellées du sceau de l’évêque, neveu, comme chacun sait, du trésorier Landais, et qui portait d’argent à trois jumelles de gueules, accompagnées de six coquilles d’azur, au chef d’or. Cette chapelle subsiste encore vers 1863 ; on distingue au pignon les armes de Coattrieux, supportées par un ange, et qui sont d’argent à l’arbre de sinople, accompagné de trois quintefeuilles de gueules. La chapelle neuve de Kertoudic, bâtie en grand appareil, ornée d’une charpente aux sablières richement historiées, piqua d’honneur Guillaume de Cleauroux, sieur de Kerauffret, propriétaire de la chapelle correspondante, qui s’avisa qu’elle « estoit dechoitte en ruyne et caducité et que, pour l’honneur de Dieu, décoration et embellissement de l’église, il falloit abastre et desmollir la dite vieille chapelle pour la réédifier et reconstruire de nouveau ». Il en obtint congé et licence de l’évêque de Tréguier, et il en prévint l’assemblée des paroissiens ; mais il avait compté sans Philippe de Quelen sieur de Kermorzu, lequel s’en alla trouver les officiers de l’évêque et en eut une sentence d’excommunication contre quiconque démolirait la chapelle, sous prétexte que « il et ses prédécesseurs, sieurs dudit lieu de Kermorzu, avoient esté et estoient en pocession de tenir leurs armes en lizière et ceinture en ladite église, au costé devers l'Evangile, duquel costé est ladite chapelle ». On plaida : le procès pouvait s’éterniser, on lui coupa pied par une transaction du 23 octobre 1509, qui, sous la réserve de l’assentiment des paroissiens, du décret de l’évêque et de l’approbation du roi et de la reine, duc et duchesse, porte ce qui suit : « Savoir que le dit Quelen hostera et fera hoster ung escabeau quel il a près le grant aultier de la dite esglise, parce que au-dessous, au long de la muraille où est le dit escabeau, il pourra mettre ung coffre à dossier que il pourra armoyer de ses armes comme bon luy semblera, et d’iceluy coffre le dit Quelen gardera la cleff ou la baillera à celui des chapelains qu’il voudra à garder avecques pouvoir le dit Quelen s’agenouiller le long du dit coffre pour ouyr la messe, sans touteffois qu’il luy soit loysible s’agenouiller au-devant de l’aultier de la chapell e du dit Cleauroux, et pourra le dit de Quelen prohiber tous aultres de eux seoir ne accouder au dit coffre, quel pourra contenir de long quatre pieds et demy. Aussi le dit de Quelen pourra avoir et entretenir les deux escussons et les timbres de ses armes estant au pignon de la dite esglise. Et au-dessus du dit coffre à demy pyé de distance du dit pignon, pourra le dit de Quelen mettre et asseoir ung escusson de ses armes en lizière et ne pourra mettre aultre escusson ou lisière dempuis la suzaine entrée de la chapelle dud. de Cleauroux jusques au soubzain bout de la dite entrée, mais au parsus de le hault de la dite oupverture soubzaine descendant à la ligne, le dit de Quelen aura congé entretenir les ceinture et lizière de ses armes qu’il y a apresant, parce toutteffois que il n’asséra escusson de ses dites armes plus près que de demy pied de la dite entrée soubzaine ; sauff à y mettre sa littre. Et aussi sera ...... au dit de Quelen ung escabeau au-dessoubs et joignant la dite entrée de la dite chapelle. Oultre sera loysible aud. de Quelen et aux syens après luy, moyennant les dits consentements et décrets, faire arc, voulte et chapelle hors la dite église, au-dessous de la chapelle dudit Cleauroux et du costé d’icelle, la voulte de laquelle chapelle ou arc voulté pourra venir joindre au costé soubzain de la dite chapelle du dit Cleauroux ; et partant le dit Cleauroux pourra oupvrir sa dite chapelle par le hault de la soubzaine entrée, seulement à la contenance et largeur de la chapelle de Prigent Quoitrieu, sieur de Kertoudic, mais ne pourra eslargir l’entrée de ladite chapelle par le costé soubzain ........ laissant cinq pieds et demy du dit mur par le bas, en l’endroit où est l’escabeau du dit de Quelen ». — Il est enfin convenu que le sieur de Kerauffret pourra consteller de ses armes, les murs, voûte et vitres de sa chapelle, et que les deux parties jouiront des anciens enfeus qu’elles avaient dans l’église. Le 22 novembre 1509, le général de la paroisse agréa cette transaction, en vertu de laquelle Guillaume Cleauroux édifia cette belle chapelle du nord, qui contient son enfeu, et qui complète le chevet de l’église de Saint-Adrien. Les sieurs de Kermorzu ne donnèrent point suite à leur projet de bâtir à leur tour une chapelle privative, et ils ne sont représentés dans l’église que par leur écu, sur une tombe au marchepied de l’autel. Kerauffret est resté la seule terre notable de Saint-Adrien : on n’y voit néanmoins, vers 1863, que des constructions modernes et sans importance. Ce fief, que je trouve aux mains des Cleauroux, depuis les temps les plus reculés, passa, par alliance, aux La Rivière, et de ceux-ci, par alliance encore, aux La Fayette. La maison de Cleauroux, qui portait d’argent à la bande engreslée d’azur, accompagnée de six tourteaux de gueules en orle, et à laquelle je ne connais aucune illustration, fut singulièrement enrichie au milieu du XVIème siècle, par Raoul, fils aîné de notre Guillaume et de Jeanne Lorance (ou Lorans). Raoul de Cleauroux, qui parait avoir été l’un des éminents jurisconsultes de son temps, cumulait les charges de judicature les plus diverses, avec les fonctions de fermier de la seigneurie de Minibriac ; il était en outre très consulté et souvent employé pour arbitre par les premières familles du pays. Il y gagna beaucoup d’argent et acquit de grands biens, notamment les magnifiques fiefs de Saint-Michel et du Vieux-Marché. Il mourut sans enfants, et Kerauffret passa à son frère Philippe. — Le premier frère de l'Instruction Chrétienne était né à Saint-Adrien, et prit en religion le nom de sa paroisse.

L'église de Saint-Adrien (Bretagne)

la chapelle Saint-Jean-Baptiste de Lézard (XVIIIème siècle). Edifice rectangulaire du XVII-XVIIIème siècle, remanié au XIXème siècle. Il s'agit d'une ancienne chapelle privée dont le château se trouve en Bourbriac ;

les anciennes chapelles Saint-Roch et Saint-Maudez, aujourd'hui disparues. La chapelle Saint-Roch avait été fondée par les seigneurs du Lojou (en Bourbriac) et elle existait encore au XVIIIème siècle. La chapelle de Saint-Maudez dépendait jadis de la seigneurie de Kergadiou possédée successivement par les familles Cléauroux, Bégaignon et Botherel de Quintin. La seigneurie de Kergadiou est issue en juveignerie de la seigneurie de Kerauffret. Un bois est dit encore Coat-Maudez ;

la croix du cimetière (XVème siècle). Son socle date de la fin du XVème siècle : il est entouré des statues des Apôtres ;

la fontaine Saint Roch ;

le manoir de Kerauffret et sa chapelle (1772). Il s'agit, en 1754, de la demeure de " très haut et très puissant seigneur, Monseigneur Joseph-Yves-Thibault-Hyacinthe, marquis de La Rivière, seigneur de Kerauffrait, Saint-Michel et autres lieux et de défunte très haute et très puissante dame, Mme Julie-Louise-Céleste de La Rivière, domiciliée de droit en la paroisse de Bourbriac-Kerauffray ", c'est-à-dire des grand-parents maternels du général La Fayette. La chapelle domestique de Kerauffret est d'abord placée sous le vocable de sainte Barbe, puis sous celui de saint Charles. La chapelle est un édifice rectangulaire portant la date de 1772 et mentionnée comme désaffectée en 1940 ;

Note : Les 28 prairial et 24 fructidor de l'an II, le château de Kerauffret et la métairie de la Porte furent vendus comme biens nationaux. Les acquéreurs étaient Bertrand Guissou, Vincent Henry, Pierre 0llivier et Julien Loy qui avait épousé Renée 0llivier. En l'an VIII de la République, la proscription qui avait frappé monsieur de La Fayette ayant cessé, son épouse se rendit dans le département des Côtes du Nord afin d'obtenir la rétrocession des biens " vendus sur son mari ". La même année, elle se fit rétrocéder Kerauffret et la Porte au nom de son célèbre conjoint (Cf. Acte du 14 thermidor an VIII au rapport de maître Le Bouëttë de Guingamp). Quatre ans plus tard, le 8 floréal de l'an XII, Monsieur et Madame de La Fayette cédèrent Kerauffret à Barthélemy Desjars, négociant à Guingamp. Le domaine et ses étendues étaient composés de 180 hectares dont trois fermes, retenues, tailles, coupes et futaies. A cette époque il n'existait plus qu'une haute tour du château avec de belles cheminées, un jardin en terrasse dit : " Le Verger ", le chartrier et la maison du régisseur. Près de trente trois ans après les faits, le 13 juin 1833, les enfants de Julien Loy et de Renée 0llivier, mineurs à l'époque de la rétrocession forment une demande de nullité de l'acte proprement dit et assignent le général de La Fayette et ses enfants devant le tribunal civil de première instance de Guingamp. L'affaire fut jugée à Guingamp le 17 février 1835 et les enfants Loy furent déboutés. Un arrangement financier eut lieu pourtant par acte enregistré le 16 janvier 1837 à Guingamp. En 1919, Kerauffret appartenait toujours aux descendants de Clémentine Desjars, fille aînée de Barthélémy Desjars et épouse d'Armand Constant Joubaire de La Bourgoulière [Note : Né à Paimpont en 1786, il était fils de Godefroy Pierre Simon Joubaire de la Bourgoulière (1756-1835) et de Victoire Modeste d'Astin (1774-1826)] depuis le 29 décembre 1822 (publié avec l'autorisation de l'Association d'Histoire et d'Archéologie de la région de Bourbriac, Hyacinthe des Jars de Keranrouë, 1998).

Manoir de Kerauffret en Saint-Adrien (Bretagne)

le manoir de Kermozu (XVIIIème siècle) ;

A signaler aussi :

le tumulus de Run-Bras ou Brun Vraz (âge de bronze) ;

la découverte de la statue de Mercure à Pen-Lan (époque gallo-romaine) ;

la découverte d'un lot de monnaies romaines à Coat-Maudez ;

Moulin en Saint-Adrien (Bretagne)

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-ADRIEN

La seigneurie de Kerauffret possédait jadis un droit de haute justice avec patibulaire à trois pots et appartenait successivement aux familles Cléauroux, Coatrieux (ou Coëtrieux), Du Liscoët, La Rivière, puis durant la Révolution à Gilbert du Mottier, marquis de La Fayette. Cette seigneurie compte dès le XVIème siècle trois membres : Kerauffret, Kerguénan (à Coadout) et le Disquay (à Bourbriac). Propriété de Raoul de Cléauroux (en 1481), puis de Guillaume de Cléauroux, époux de Jeanne Lorans. Cette seigneurie passe ensuite entre les mains des familles Coëtrieux (au XVIème siècle, suite au mariage de Anne de Cléauroux avec Pierre Coëtrieux de La Rivière), du Liscoët (en 1603, suite au mariage de Anne de Coëtrieux avec Benjamin du Liscoët, seigneur du Bois de La Roche à Coadout), La Rivière (par héritage), du Mottier (en 1754, suite au mariage de Louise Julie de La Rivière avec Michel Louis Christophe Gilbert du Mottier, marquis de La Fayette). A noter que suite au mariage du dernier marquis de La Rivière, seigneur de Kerauffret, saint Quihouët, Kertoudic, ... avec sa cousine Julie de La Rivière (cousine au 14ème degré), étaient nés trois enfants : l'aîné mourut à vingt ans, le cadet disparut encore jeune, et la fille Louise Julie de La Rivière demeura l'unique héritière. Cette dernière épousa le 22 mai 1754 Michel du Motier marquis de La Fayette. Avant son mariage en 1754, Julie de La Rivière résidait au couvent des Ursulines, rue Saint-Jacques à Paris.

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc en 1480 et de Tréguier en 1481, ainsi que dans le dictionnaire des feudataires des évêchés de Dol et Saint-Malo en 1480, on ne comptabilise la présence d'aucun noble de Saint-Adrien (ancienne trève de Bourbriac). Saint-Adrien dépendait jadis de Bourbriac.

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