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Bienvenue chez les Saint-Aubinois

SAINT-AUBIN-D'AUBIGNE

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La commune de Saint-Aubin-d'Aubigné (pucenoire.gif (96 octets) Sant-Albin-Elvinieg) est chef lieu de canton. Saint-Aubin-d'Aubigné dépend de l'arrondissement de Rennes, du département d' Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-AUBIN-D'AUBIGNE

Saint-Aubin-d'Aubigné vient de Saint-Aubin, évêque d'Angers au VIème siècle, et d'Aubigné, baronnie voisine dont la paroisse était une dépendance féodale.

La paroisse de Saint-Aubin-d'Aubigné est ancienne, puisqu'en 1161 le pape Alexandre III confirma l'abbaye de Saint-Sulpice dans la possession de son église, « ecclesiam Sancti Albini de Albiniaco » (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 27 H, 1), mais nous n'en savons rien de plus. Les religieuses de Saint-Sulpice y fondèrent un prieuré-cure et présentèrent jusqu'à la Révolution le prieur-recteur, auquel elles firent une portion congrue, étant seules décimatrices dans la paroisse.

Ville de Saint-Aubin-d'Aubigné (Bretagne).

A cette époque la seigneurie du lieu, relevant de la baronnie d'Aubigné, appartient à la famille Montgermont. La famille de Freslon entre au XVème siècle en possession du château et des fiefs qui en dépendent.

Ville de Saint-Aubin-d'Aubigné (Bretagne).

Le recteur de Saint-Aubin-d'Aubigné rend aveu en 1724 à Emmanuel Freslon, seigneur de Saint-Aubin, pour son presbytère et son jardin, situés au Midi de l'église. Il reconnaît en même temps que ce presbytère avait été donné à l'un de ses prédécesseurs « par Julien Freslon, bisaïeul dudit seigneur de Saint-Aubin », à charge seulement de prières nominales pour le donateur, seigneur de la paroisse, faites au prône de la grand'messe (Archives du château de Saint-Aubin-d'Aubigné). En 1790, le recteur Gilles Aubrée déclare qu'il n'avait que ce presbytère, estimé valoir 36 livres de rente, et la portion congrue que lui faisait l'abbesse de Saint-Sulpice (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 25).

Ville de Saint-Aubin-d'Aubigné (Bretagne).

L’armée bretonne passe à Saint-Aubin-d'Aubigné en 1488 avant la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier. La paroisse de Saint-Aubin-d'Aubigné dépendait autrefois de l'ancien évêché de Rennes.

On rencontre les appellations suivantes : Sanctus Albinus de Albiniaco (en 1161), Sanctus Albinus prope Albigneyum (en 1516).

Ville de Saint-Aubin-d'Aubigné (Bretagne).

Note 1 : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Saint-Aubin-d'Aubigné : Frère Pierre (religieux Condonat de Saint-Sulpice, il refusa de rendre ses comptes en 1330 à l'abbesse de ce monastère), Jean Day (en 1630), Pierre Garnier (décédé en 1649), René Briand (1649-1658), Jean Besnard (en 1659), N... Jugault (en 1670), Julien Languillet (1672-1696, inhumé dans l'église, devant l'autel du Rosaire), Jacques Rimasson (1696-1717, inhumé dans l'église, à côté de l'autel du Rosaire), Jean Bouvet (1717-1761), Gilles-Joseph Aubrée (1761-1789), François-Jean Vannier (1803-1820), Guy Brette (1820-1821), René Lebreton (1821-1847), Julien Chesnay (1847-1854), Marie-Joseph Voiton (en 1854), Pierre Ridard (1854-1869), Honoré Renault (à partir de 1869), ...

Ville de Saint-Aubin-d'Aubigné (Bretagne).

Note 2 : L'ancienne Compaignie des canons d'Andouillé comptait sept associés : Olivier Frotet de La Touche, Julien Pépin du Bignon, Jean Briand de Lesrie, Jean Pépin du Boyscléret, Michel Guillaudeu de Lespayère, Ambroise Audouin du Chastellier et Jean Picot de La Giquelay. Le maître de forges se nommait Martin Chapelet de La Gouronnière. Les fondeurs étaient anglais, ils avaient pour truchement un petit garçon entretenu aux forges et payé par la compagnie. La plupart des canons étaient vendus à l'étranger ; ils valaient 15 livres le cent. Cette fonderie de canon n’a pas été mentionnée par Ogée dans son dictionnaire historique.

Ville de Saint-Aubin-d'Aubigné (Bretagne).

Voir   Ville de Saint-Aubin-d'Aubigné (Bretagne) " Le cahier de doléances de Saint-Aubin-d'Aubigné en 1789 ".

Mairie de Saint-Aubin-d'Aubigné (Bretagne).

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PATRIMOINE de SAINT-AUBIN-D'AUBIGNE

l'église Saint-Aubin (1896), édifiée d'après les plans de l'architecte Arthur Regnault. Elle remplace un ancien édifice datant du XIème siècle. Deux chapelles avaient été ajoutées à la nef vers la fin du XVIIème siècle : celle du sud datée de 1676, celle du nord vers 1680. Quant au choeur, il avait aussi été reconstruit avec chevet droit à la même époque. La confrérie du Rosaire fut érigée dans la chapelle septentrionale de cette église le 2 mai 1683, à la requête du recteur Julien Languillet, par Jean Le Bel, dominicain de Bonne-Nouvelle (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 H, 5). Les prééminences et le droit de fondation appartenaient en cette église — dans les derniers siècles au moins — au seigneur de Saint-Aubin-d'Aubigné ; aussi en 1602 Julien Freslon, seigneur de la Freslonnière et de Saint-Aubin, fut-il, en qualité de seigneur de la paroisse, parrain d'une nouvelle cloche (Pouillé de Rennes). il reste deux pierres tombales qui proviennent probablement d'un enfeu seigneurial, mais leurs armoiries sont effacées, et l'on n'y distingue plus sur l'une qu'une épée posée près de l'écu. Le vitrail représentant Saint-Michel date de 1898 et il est l'oeuvre du maître-verrier Eugène Rault ;

Eglise de Saint-Aubin-d'Aubigné (Bretagne).

l'ancien prieuré. Nous ne connaissons point les origines de ce prieuré. Dès l'an 1161, le pape Alexandre III confirma les religieuses de Saint-Sulpice dans la possession de leur église de Saint-Aubin-d'Aubigné, « ecclesiam Sancti Albini de Albiniaco » (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 27 H, 1). Nous savons également qu'en 1330, Pierre, frère Condonat de Saint-Sulpice, jouissait du prieuré-cure de Saint-Aubin-d'Aubigné. L'abbesse de Saint-Sulpice présenta même pour ce bénéfice des religieux bénédictins jusqu'en 1662. Elle était seule décimatrice dans la paroisse ;

le château de Saint-Aubin (XV-XIXème siècle). On y trouve un colombier et un puits. Il était aux seigneurs de ce nom en 1220. Propriété successive des familles Montgermont (vers 1414), Freslon, seigneurs de la Freslonnière (en 1436 et 1789). Le manoir de Saint-Aubin était en 1427 à Pierre de Beaucé et en 1513 à Bonabes Freslon, seigneur de la Freslonnière. Depuis cette dernière époque, il est demeuré entre les mains de la famille Freslon ;

Château de Saint-Aubin-d'Aubigné (Bretagne).

le manoir de la Gavouyère ou la Garonière (XVIIème siècle). Une chapelle aujourd’hui disparue est édifiée en 1636 puis reconstruite en 1729. Le premier sanctuaire élevé près du manoir de ce nom fut bâti vers 1636 par Bonabes Le Bel, seigneur de la Gavouyère, demeurant à la Marchée, en Saulnières, pour accomplir les dernières volontés de son père. Le 25 août 1636, il y fonda trois messes par semaine. Cette fondation fut augmentée le même mois d'une autre messe hebdomadaire, que dotèrent les tantes du seigneur de la Gavouyère, Anne et Barbe Le Bel, dames des Vergers et de la Chèze (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 9 G, 39). Cette double fondation rapportait en 1690 à Claude Razé, chapelain de la Gavouyère, 65 livres de rente, mais elle n'était plus que de trois messes par semaine. Pierre Lambin, puis Joseph Briand (1709) la desservirent ensuite. Cette chapelle tombant en ruine, Madeleine Le Bel, veuve de Claude Denyau, seigneur du Teilleul, et dame de la Gavouyère, construisit près de ce manoir un nouveau sanctuaire : « Sachant que ses ancêtres avaient fondé quatre messes par semaine à la Gavouyère, et que la chapelle de la Gretais, lui appartenant, mais alors ruinée, était également fondée d'une messe », cette dame réunit et augmenta ces deux fondations. Par acte du 1er septembre 1729, elle régla que le titulaire de sa nouvelle chapelle y dirait la messe tous les jours, sauf certaines fêtes de l'année, y ferait le catéchisme et tiendrait l'école des garçons de la paroisse. Elle lui donna pour traitement la métairie de Launay-Blanchet, en Chasné , valant 250 livres de rente. Ces actes furent approuvés par l'évêque de Rennes le 2 septembre 1729. Jean Touchais, décédé en 1775, et Mathurin Bécherie desservirent la chapelle de la Gavouyère (Pouillé de Rennes). Le domaine était aux seigneurs de ce nom dès 1397. Propriété de la famille le Bel (en 1513), puis de la famille Guérin, seigneurs de la Grasserie (vers 1722 et en 1789) ;

Château de Gavouyère (Bretagne).

le manoir de la Morlais ou Morlays ou Morlaye (XVII-XXème siècle). La Morlais relevait de la seigneurie du Bordage en Ercé-près-Liffré. Propriété successive des familles Brays (en 1427), Gérard (en 1440), Haugomar (en 1457), du Bé (vers 1513), Perrault (en 1514), Henry, seigneurs de la Motte (en 1618), Couespelle (en 1636), Marbeuf (en 1639), Hersart, seigneurs de la Roche (en 1651), Prez, seigneurs de la Gidonnaye (vers 1674 et en 1789 ;

Château de Morlais à Saint-Aubin-d'Aubigné (Bretagne).

Voir   Ville de Saint-Aubin-d'Aubigné (Bretagne) " Archives de la seigneurie de la Morlaye ou Morlais ".

la maison à porche (XVIIIème siècle), située place de l’église ;

les fours à chaux (XIXème siècle ;

la statue Notre-Dame de Bon-Secours (1865), située route de Chasné ;

les anciennes halles (1892 ;

Ville de Saint-Aubin-d'Aubigné (Bretagne).

un moulin ; 

Ville de Saint-Aubin-d'Aubigné (Bretagne).

A signaler aussi :

l'ancien manoir de la Pilais ou de la Piguelais. Il était à la famille Piguelais en 1481 ;

le manoir de Thoriel. Propriété successive des familles Cornuel (en 1427 et 1513), Bruslon, seigneurs de la Musse (en 1559), Piguelais (en 1599), Graindorge, sieurs de Bellenoue (en 1624), Kerléan, Bouays (en 1650), Gourdon-Moro ;

l'ancien manoir de Gâtines. Propriété successive des familles Joullain (fin XVème siècle et en 1513), Carré (en 1552), Lauzanne (début XVIIIème siècle), Danot (en 1749 ;

l'ancien manoir de la Guesfrais ou de la Grifferais. Propriété successive des familles la Gavouyère (en 1513), Doulxamy (en 1552), Freslon, seigneurs de Saint-Aubin (en 1680 et 1789 ;

l'ancien manoir de la Grandais. Il possédait autrefois une chapelle. Le domaine relevait de la seigneurie du Bordage en Ercé-près-Liffré. Propriété successive des familles Brécart et de Macé (en 1427), Séneschal (en 1552), Graindorge (en 1598), Kerléan (vers 1652), Caradeuc (en 1682 et 1789). Le domaine appartenait en 1427 à Jamet Brécart et Jean Macé, et en 1682 à Jacques de Caradeuc, seigneur de la Chalotais ;

l'ancien manoir de la Mézeray. Il possédait autrefois une chapelle. Pierre Radenatz, recteur de Saint-Germain de Rennes (décédé vers 1621), y fonda une chapellenie de quatre messes par semaine, valant 150 livres de rente en 1690. Jean Nourry (1651), Pierre Huet (1690), Mathurin Aubrée, Antoine de Mareil (1729), François Gaschet, Pierre Crespel (1736) et Michel Audiger en furent successivement chapelains. Ce dernier prit possession en 1744 de la chapelle de Mezeray et de la maison de Gastines, affectée probablement au logement du titulaire (Pouillé de Rennes). Propriété successive des familles Vaillant (Jean Vaillant en 1427), Boberil (fin XVème siècle), Bintinaye (en 1513), Radenatz (en 1602), Henry, sieurs de la Motte (en 1633), Regnier, sieurs de la Haye (en 1637), Collin, sieurs de la Biochaye, Rabeau, sieurs de la Pinelaye (vers 1656), Uguet, seigneurs de l’Aumosme (vers 1666 et en 1679 ;

l'ancien manoir de la Grétais. Sa chapelle était en ruine dès 1729 : elle fut fondée le 3 mars 1646 d'une messe par semaine et dotée de 20 livres de rente. Etant tombée en ruine en 1729, sa fondation fut transférée à la Gavouyère. Propriété successive des familles Ravenel (en 1427), Garnier (en 1643), le Correc (en 1652), Denyau (en 1709), Guérin, seigneurs de la Grasserie (en 1757 et en 1775 ;

l'ancien manoir de la Grande-Rivière. Propriété successive des familles la Rivière, du Gué (en 1427 et 1513), Deshayes, Huart, seigneurs de la Noë (en 1619), Guérin, seigneurs de Saint-Brice (en 1682), Phélippot, seigneurs de la Piguelaye (en 1710), Freslon (en 1789 ;

l'ancien manoir de la Petite-Rivière ou de la Rivière-Islet. Propriété successive des familles Bastard, Dangéon, seigneurs de Tréhan (en 1513), Launay (en 1552), Perrault (en 1595), Carion (en 1601), Castellan (en 1680), Phélippot, seigneurs de la Piguelaye (en 1710), Freslon, seigneurs de Saint-Aubin (en 1789 ;

l'ancien manoir de la Corbière. Propriété successive des familles Bruslon (fin XVème et milieu du XVIème siècle), la Piguelaye (en 1599), Graindorge, sieurs de Ballenoue (en 1624), Kerléan, du Bouays (en 1650), Malo, sieurs du Clairé, Adam (en 1718), Montbourcher (en 1721 ;

Fours à chaux de Saint-Aubin-d'Aubigné (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-AUBIN-D'AUBIGNE

Lors de la Réformation faite en 1427, dans l'évêché de Rennes, par les commissaires Eon Pofraie et Jamet Baude, plusieurs nobles sont mentionnés à Saint-Aubin-d'Aubigné :

Pierre de Beaude, sr. du manoir de St Aulbin (Saint-Aubin) et de celui de la hauretiers ;

Messire Amaury de Gué, sr. du manoir de la Ripvière (Rivière) ;

Agaisse Raguenel (Ravenel), sr. de la Gretaie ;

Jamet Gabonnière, sr. de l'hôtel de la Gabonière (Garonière) ;

Jean Brerard (Brécart) et Jean de Mace, sr. de l'hôtel de Grandaie ;

Pierre de Brais (Brays), sr. de l'hôtel de la Morlais ;

la dame du Vergier (Verger), dame de l'hôtel de la Ripvière (Rivière) ;

Jean Vaillant, sr. de l'hôtel de Meszeray (Mézeray) ;

Guillaume Coruvel (Cornuel), sr. de l'hôtel de Toriel (Thoriel).

(à compléter)

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