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SAINT-GERAND |
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La commune de Saint-Gérand ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-GERAND
Saint-Gérand, nom d'un saint, se retrouve également sous la forme Saint-Gélan ou saint Géran. On l'identifie souvent à saint Girand, moine germanique du Xème siècle.
Saint-Gérand est un démembrement de l'ancienne paroisse de Noyal-Pontivy, et dépendait autrefois du doyenné de Porhoët.
Saint-Gérand, ancienne trève de la paroisse de Noyal (aujourd’hui Noyal-Pontivy), est mentionné en 1406 dans les archives de Rohan sous le nom de Saint-Gélan. Le village devient trève de Noyal-Pontivy (Noyal) en 1561.
Saint-Gérand est érigé en paroisse en 1802 et en commune le 1er juillet 1841. Un certain nombre de villages lui sont rattachés en 1853 : Penderff, Saint-Dredeno, Kergoët, La Loge qui sont détachés de la commune de Neulliac. Vers 1885, le lieu-dit Ravaguen est cédé à la commune de Saint-Gonnery.
Note 1 : Saint-Gérand (ou Saint-Géran), ancienne trêve de Noyal-Pontivy, est borné au nord par Croixanvec et Kergrist, à l'ouest par Neulliac, au sud par Noyal et à l'est par Gueltas. En 1891, sa superficie est de 1882 hectares, partagés entre la culture, les prairies et les landes. Ce territoire, arrosé par plusieurs ruisseaux, est traversé par la route de Pontivy à Loudéac, par le canal de Nantes à Brest, et par le chemin de fer de Pontivy à Saint-Brieuc. En 1891, sa population est de 933 habitants. Le bourg, situé au centre, est à 8 kilomètres de Pontivy. On ne connaît sur ce territoire aucun monument celtique ou gallo-romain. Les Bretons l'ont occupé au VIème siècle, comme le montre le voisinage de Sainte-Noyale et de Saint-Gonnery, et s'y sont maintenus depuis. Ce pays faisait primitivement partie du Porhoët, et il passa vers 1116 dans la grande seigneurie ou vicomté de Rohan (J-M. Le Mené - 1891).
Note 2 : Liste non exhaustive des maires de Saint-Gérand : ...... Yves Le Quéré (2001-2014), Claude Albert Le Bris (2014-....), etc ...
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PATRIMOINE de SAINT-GERAND
l'église paroissiale (XV-XVIème
siècle), rénovée au début du XIXème siècle (attestée par une inscription sur l'élévation Ouest).
L'édifice est orienté et comprend une nef sans bas-côtés, un transept,
et un choeur à chevet plat percé d'une grande fenêtre en tiers-point à
réseau flamboyant, aujourd'hui bouchée. La porte, située dans le bras
Sud, est le plus ancien élément de l'église. Une inscription sur un
cadran solaire date le transept Sud. A l'extérieur, les pignons sont
décorés d'animaux sculptés. Le clocher date de
1860. On y conserve une belle croix processionnelle en argent sur âme de
bois du XVIIIème siècle ;
Nota : L'église tréviale, puis paroissiale, est sous le vocable de saint Géran (saint Gérand), le même, dit-on, que saint Guérec ou Kirec, abbé, mort le 17 février vers l'an 547. L'édifice est en forme de croix latine et de style ogival ; la grande fenêtre du chœur a des meneaux flamboyants. A la sacristie se trouve une croix processionnelle d'argent, portant les instruments de la Passion. Mentionné dès 1406 dans les archives de Rohan, sous le nom de Saint-Gélan, ce quartier possède des registres de baptêmes, mariages et sépultures depuis 1561. La seule chapelle de la paroisse est celle de Saint-Drédenau, vers le nord-ouest. Elle est en forme de croix latine, avec fenêtres ogivales et meneaux flamboyants. On y trouve des restes de vitraux à devises gothiques, un chancel en bois sculpté, et un écusson à 6 macles, 3, 3. Saint-Géran (aujourd'hui Saint-Gérand), comme Noyal, faisait partie du doyenné de Porhoët, et dépendait primitivement de la sénéchaussée de Ploërmel. En 1790, il fut érigé en commune, du canton de Noyal, et du district de Pontivy. Son curé ou vicaire, Sébastien Le Bihan, prêta par surprise le serment en 1791, le rétracta presque aussitôt et alla mourir à Rochefort le 6 octobre 1794. En 1801, Saint-Gérand passa dans le canton de Pontivy, et à la restauration du culte, en 1802, il fut érigé en paroisse succursale : avantage qu'il a toujours conservé depuis (J-M. Le Mené - 1891).
la chapelle Saint-Dredeno
ou Saint-Drédeneau (XVème siècle). Il s'agit d'un édifice en
forme de croix latine avec portes en anse de panier et fenêtres à réseaux
flamboyants, restauré en 1704. La chapelle est couverte d'une charpente à
sablières et entraits sculptés. Le clocher date de
1920. A l'intérieur est un chancel en bois sculpté, à accolades
supportées deux à deux par de petites colonnettes en faisceau dont les
chapiteaux sont décorés de feuillages. La chapelle abrite les statues des
deux saints Dredenau (ou Dédreneau). Une fontaine, dédiée à saint
Drédeneau, s'écoule à proximité de la chapelle ;
la croix des Gallos (1661).
Une statue de sainte Noyale orne l'une des faces ;
le calvaire-escalier
(XXème siècle). Ce monument a été édifié avec des pierres tombales
provenant de l'ancien cimetière (fermé en avril 1924) et d'après des plans
établis par l'abbé Martin ;
la fontaine des Reliques (XVII-XVIIIème siècle),
située route de Gueltas. Elle abrite les statues de sainte Béatrice et saint Théodore ;
le manoir de Kermano
ou Kermabo (1753). La seigneurie appartient à la famille Trézellec au
XVème siècle. Propriété de la famille Carré (au XIXème siècle), puis
de la famille Roger (au XXème siècle). Le domaine aurait possédé jadis
une chapelle privée ;
le manoir de
Kerihoué (1670), encore surnommé "Querihouay" et édifié par la
famille Tanguy. L'inscription gravée sur le linteau de la fenêtre gauche
du premier étage nomme les propriétaires et permet de dater l'édifice ;
le
manoir de Bonne-Espérance (XIXème siècle). Ce manoir servit de résidence
de campagne à Charles Fagot, maire de Pontivy en 1903-1904 et de 1923 à 1927 ;
le four à pain de Kérihoué ;
les écluses
(XIXème siècle), situées à Saint-Dredeno. Le canal de Nantes à Brest
traverse la commune de Saint-Gérand ;
le moulin à vent et le moulin à eau de Gouret (XVème
siècle) ;
ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-GERAND
Les seigneuries de Saint-Gérand étaient :
1° Gouret, vers le sud.
2° Kermabo, berceau de la famille de ce nom.
3° Kerouret, aux Jagu en 1675.
4° Ménéhy, ancien lieu de refuge, remplacé par un manoir.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464 et du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence d'aucun noble de Saint-Gérand. La paroisse de Saint-Gérand dépendait autrefois de Noyal-Pontivy.
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