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LA SITUATION FÉODALE DE SAINT-GERMAIN-EN-COGLÈS

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1° Juridictions seigneuriales.

Les principales justices seigneuriales s'exerçant en Saint-Germain (aujourd'hui Saint-Germain-en-Coglès) étaient celles du Bas-Châtellier, de Saint-Brice, de Marigny, de la Vieuxville, du Bois-Guy, de Saint-Germain, du Manoir de la Forêt (Lécousse), etc...

2° Seigneuries.

1° Le BAS-CHATELLIER, terre seigneuriale de Saint-Germain et du Châtellier, possédant droit de Moyenne Justice qui s'exerçait le samedi en la salle basse de l'Auditoire de Fougères, et relevant de Fougères. De nombreux fiefs relevant du Bas-Châtellier s'étendaient en Saint-Germain, Romagné, Lécousse, Le Châtellier, etc... La terre du Bas-Châtellier fut possédée depuis le Xème ou XIème siècle, jusqu'aux environs du XVIème, par la famille du Châtellier. Elle passa ensuite aux de Malnoë (1517). En 1680, elle appartenait à François du Bec de Lièvre du Bouëxic ; en 1730, à Charles de Morant ; puis, à Joseph Lechesnet ; puis, aux d'Andigné ; et, enfin, aux de Saint-Gilles qui l'aliénèrent en 1830.

2° MARIGNY (Haute Justice s'exerçant le samedi dans la salle haute de l'Auditoire de Fougères). Très vieille terre qui, bien qu'elle relevât de Saint-Brice, semble avoir eu une grande importance dès le XIIème siècle. Elle fut érigée en châtellenie au XVIème siècle, en union avec la Chesnaye (Parigné) et les Coudrais (Villamée).

Possédée au XIIème siècle par une famille de son nom, cette seigneurie, qui comptait de nombreux fiefs en diverses paroisses, passa, au début du XVIème siècle, aux de Servande ; puis, vers 1550, aux Harpin ou Herpin ; et par alliance, en 1619, aux de Malnoë. Ceux-ci la vendirent 100.000 livres aux Geffelot en 1655. La terre passa ensuite, par héritage, à M. de Bienassis, qui, en 1810, la vendit au Général baron de Pommereul.

Jacques Harpin, président au Parlement de Bretagne, avait reconstruit le château en 1572. On se souvient qu'il fut pillé, en 1589, par les gens de Mercœur, qui confisqua la terre de Marigny. Cette terre fut sans doute restituée ou rachetée, car nous la voyons rester dans la famille jusqu'en 1655. Le château paraît avoir été réparé par François Herpin, fils de Jacques, et époux de Thomasse Champion, car les écussons de la chapelle et d'une des tours sont mi-parti Herpin et mi-parti Champion. En 1832, un nouveau château fut édifié par M. de Pommereul ; on y voyait, au péristyle, 4 colonnes provenant de la salle Mortemart du château de Fougères ; ces colonnes ont été reportées au château, lors de la démolition récente de la construction de M. de Pommereul. Jean Geffelot avait épousé en 1780 Marie-Anne de Chateaubriand, sœur de l'écrivain, qui est souvent venu chez elle à Marigny et à Fougères.

3° SAINT-GERMAIN (Moyenne Justice), relevait de Fougères, manoir assez intéressant, malheureusement en ruines aujourd'hui. En 1515 et 1573, appartenait aux Courtays ; en 1680, à écuyer François Le Porcher ; au XVIIIème siècle, aux du Pontavice.

3° Domaines seigneuriaux.

Métairie de la BRÉÇAIS : domaine proche de la Vieuxville.

Métairie noble du CHEMIN-NEUF (51 j.) : domaine proche de Marigny.

Moulin noble de CLINCHART : domaine proche du Manoir de la Forêt (Lécousse) et relevait de Saint-Brice.

Métairie du ROCHER DE LA GÉLINAIS (60 ou 80 j.) : domaine proche de Marigny.

Métairie de la SENNIE (90 j.) : domaine proche de Marigny.

Moulin de la LOUVETIÈRE : domaine proche de Rillé ; vendu nationalement, le 1er février 1791, pour 9.100 livres.

4° Mouvances.

Clos noble des AULNES (4 journaux), relevait de Fougères.
Fief de BAHIER et de la CHARRETIÈRE (140 journaux), relevait de Saint-Etienne.
Masure de BAHIER, relevait de Marigny.
Masure de la BAZILLAIS, rélevait de Saint-Brice.
Fief de BEAUMANOIR (85 journaux), détaché en 1619 de Chaudebœuf et réuni à Saint-Etienne.
Fief noble de la BÉRANGERIE, relevait de la Vieuxville en arrière-fief de Marigny.
Fief de BERTHELON (130 journaux), relevait de Marigny.
Fief de la BÉRUCHERE, relevait de Rillé.
Village de BONAMY, relevait du Châtellier.
BONDONNAIS (voir Lécousse).
Fief de la BOUDINAIS, relevait à la fois de Saint-Germain et du Manoir de la Forêt.
Autre fief de la BOUDINAIS, relevait de Saint-Brice par Saint-Etienne.
Fief et masure de la HAUTE-BRÉCAIS, relevait de Saint-Brice par Saint-Etienne.
Village de HAUTE-BRÉÇAIS, relevait du Châtellier quant à la juridiction, et du Roi quand aux redevances, qui étaient perçues par les soins du seigneur du Châtellier.
Autre fief de la HAUTE-BRÉÇAIS, relevait de Rillé en 1678.
Fief du BREIL (1.300 journaux), relevait du Prieuré de la Dauphinais, en arrière-fief de Saint-Brice.
Masure du BREIL, relevait de Saint-Brice.
Autre fief du BREIL, relevait de Saint-Etienne.
Masure du BREIL-RENARD, relevait de Saint-Brice.
Fief du BREIL-RIGAULT (100 journaux), détaché en 1619 de Chaudebœuf et réuni à Saint-Etienne.
Fief du HAUT-BREUIL, relevait de la Rouërie par Teillay, en arrière-fief de Saint-Etienne.
Fief BUCHÉ (711 journaux), relevait de Saint-Germain.
Les CHAMPS-TRAVERS, relevaient de Marigny.
Les CHAMPS-TUAL, relevaient de Marigny.
Fief des CHAMPS-TUAL, relevait de Rillé.
Fief des CHAPELLIÈRES, relevait de la Vieuxville, en arrière-fief de Saint-Brice.
Masure de la CHEFTELAIS, relevait du Bas-Châtellier.
Masure de la CHESNELETAIS, relevait du Bas-Châtellier.
Lieu du CLOS-GEOFFROY, relevait du Bas-Châtellier.
Masure de la COCHERY, relevait de Marigny.
Fief et masure de la COTIAIS ou COSSIAIS, relevait de Frétay, en arrière-fief de Saint-Brice.
Village de la COSSIAIS, relevait du Bas-Châtellier.
Partie du fief de la COULIÈRE, relevait de Rillé.
Autre partie du fief de la COULIÈRE, relevait de Marigny.
Fief de COURTOUX et de MONTCHEVRON (200 journaux), relevait de St-Etienne. En 1515 et 1541, on trouve des Desprez seigneurs de Courtoux. Peut-être Courtoux était-il alors une seigneurie. Au XVIIIème siècle, Courtoux appartenait aux Loysel.
Fief et masure de la CREUSERIE, relevait de Saint-Brice.
Fief des ECHELLES (140 journaux), relevait du Bois-Guy.
La FAUVELAIS, relevait de Marigny.
Village de la GALODRIE, relevait du Châtellier quant à la juridiction et de Fougères quant aux rentes.
Fief de la GALODRIE, relevait de Marigny.
Autre fief de la GALODRIE ou GALODIÈRE (23 j.), relevait du Manoir de la Forêt.
Fief noble de la GAPAILLÈRE, relevait de Marigny.
Fief de la GAUCHONNIÈRE, relevait de Marigny.
Masure de la GÉLINAYE, relevait de Marigny.
Fief de la GILBRETAIS, relevait de la Vieuxville, en arrière-fief de Saint-Brice.
Fief de la GIRAUDAIS (66 journaux), relevait de Poilley.
Village de la GRULIÈRE, relevait du Bas-Châtellier quant à la juridiction, et de Fougères quant aux rentes.
Fief de la HALBRENAIS (60 journaux), relevait du Bas-Châtellier.
Fief de la HARRÉE, relevait du Sollier.
Masure de la HAYAIS, relevait de Marigny.
Fief et masure de la HÉRANGERIE, relevait de Saint-Brice.
Village de la HÉRANGERIE, relevait du Châtellier quant à la juridiction, et de Fougères quant aux rentes.
Lieu noble de JOUÉ, relevait de Fougères.
Fief de JOUÉ (140 journaux), composé de 5 masures, relevait du Manoir de la Forêt, mais devait cependant une rente au Roi.
Autre fief de JOUÉ (158 journaux), relevait en commun du Manoir de la Forêt et de Saint-Germain.
Fief des KERDELLES (120 à 140 journaux), relevait du Bois-Guy.
Village de la LANDE, relevait du Châtellier quant à la juridiction, et du Roi quant aux rentes.
Fief de LANDEROUSSE et de QUÉRÉ (200 journaux), relevait de Saint-Etienne.
Masure de LAUBRIAIS, relevait de Marigny.
Lieu noble de LÉVARÉ, peut-être ancienne seigneurie, relevait de Fougères ; appartenait, en 1573, à Gilles Pinczon de la Bretonnière ; en 1680, aux sieurs Desbors et Lepage de la Chevallerais, du chef de leurs femmes, nées Le Tanneur.
Le BAS-LÉVARÉ (34 journaux), appartenant aux Urbanistes de Fougères ; fut vendu nationalement, 17.000 livres, le 20 juillet 1791.
Le HAUT-LÉVARÉ (37 journaux), appartenant aux Urbanistes de Fougères ; fut vendu nationalement, 16.200 livres, le 5 avril 1791.
Masure de LÉVARÉ relevait de Marigny.
Fief de LOISANCE (80 journaux), relevait du Bois-Guy.
Masure de la LOISILLIÈRE, relevait de Marigny.
Autre masure de la LOISILLIÈRE, relevait du Bas-Châtellier.
La MAISONNEUVE, relevait de Marigny.
Masure de MARCÉ, relevait de Marigny.
Grand fief de MARIGNY (664 journaux), relevait de Marigny.
Fief de MARVAISE (10 journaux), relevait du Bas-Châtellier.
La petite MARVAISE, relevait de Marigny.
Fief du MEIX-VOLANDRY, relevait de Saint-Brice.
Village de MÉZENAY, relevait du Bas-Châtellier.
MONTHABEU ou MONHABEU, relevait de Marigny.
Fief de MONTHIERRY, relevait de Marigny.
Village de MONTILLON, relevait du Bas-Châtellier pour la juridiction, et du Roi pour les rentes.
Fief de MONTILLON (240 journaux), relevait du Manoir de la Forêt (Lécousse).
Masure de la MORLAIS, relevait de Marigny.
Les HAUTE et BASSE-MORLAIS, relevaient de Marigny.
Fief des PLANCHES, relevait de Saint-Brice.
Masure de POINTEL, relevait du Bas-Châtellier.
Lieu et domaine noble de la POUARDIÈRE (69 journaux), relevait du Bas-Châtellier. Au XVème siècle, appartenait aux du Châtellier ; en 1573, à Jehan Hay et Gilette de Bourgon, sa femme ; en 1618, à Jean Lemarchand ; en 1644. à Etiennette Bonnière ; puis à Mathurin Lelièvre, recteur de Saint-Sulpice (+ 1672) ; en 1675, aux Lebret ; en 1677, à Jacques Clément ; en 1790, à Rillé ; — vendu nationalement, le 1er février 1791, pour 42.500 livres. C'est près de la Pouardière, me semble-t-il, que fut arrêté, en 1794, dom Delaunay, prieur de Rillé.
Fief de la PRÉE, relevait de Saint-Brice.
Masure de PRÉEL, relevait de Saint-Brice.
Le PRÉ-PICHON, relevait de Marigny.
Masure des PRÉS, relevait de Marigny.
Fief noble et village de QUÉRÉE (240 journaux), relevait de Marigny.
Village du RALLAY, relevait du Châtellier pour la juridiction, et du Roi pourr les rentes.
Les RENARDIÈRES, relevaient de Marigny.
Fief de la RETAILLE (70 journaux), relevait de Saint-Etienne.
Village de la REVENAIS, relevait du Bas-Châtellier.
Fief de la ROCHE-FOUILLARDEL, détaché en 1619 de Chaudebœuf et réuni à Saint-Etienne.
Village et fief de la ROCHELLE, relevaient du Châtellier pour la juridiction, et de Fougères pour les rentes.
Fief du ROCHER-CADIN, relevait de Saint-Brice.
Fief du ROCHER-JACQUAUX, relevait de Rillé.
Village du ROCHER-JACQUAUX, relevait du Bas-Châtellier.
Masure du ROCHER-MOREL, relevait de Marigny.
Masure des ROCHETTES, relevait de Marigny.
Fief noble et communs de ROCHUNAULT (175 journaux), relevaient de Marigny.
Métairie de la ROUSSAIS (45 journaux), relevait de Fougères.
Fief de la SAUDRAIS et de l'EPINAY (100 journaux), relevait de Marigny.
Métairie de la SIONNAIS, domaine proche de la Vieuxville.
Fief de SOURCHE, relevait de Rillé.
Village des TEILS, relevait du Châtellier pour la juridiction, et du Roi pour les rentes.
Fief de la TEURTAIS (40 journaux), relevait de la Vieuxville.
Fief de la TISONNIÈRE (62 journaux), détaché en 1619 de Chaudebœuf et réuni à Saint-Etienne.
Masure de la TOUCHE, relevait de Marigny.
Fief noble de la TOUCHE et du CHAMP-TUAL (120 j.), relevait de Marigny.
Lieu et terre noble de la TULLAYS (Haute, 50 j. ; et Basse, 52 j.), relevaient de Fougères. — C'était peut-être une ancienne seigneurie. — Le seigneur des Acres prétendait à la suzeraineté ; il en fut débouté en 1678 an profit du Roi. La terre appartenait, en 1574, à Radegonde Champion ; au XVIIème siècle, à Jacques Tranchant, Conseiller au Présidial ; au XVIIIème siècle, aux Ursulines de Fougères. — La Basse-Tullays fut vendue nationalement, le 28 janvier 1791, pour 25.000 livres ; et la Haute, le 4 mai 1791, pour 29.200 livres.
Le BAS-VAL, relevait de Marigny.
Masure de la VALLÉE-MORIHAN, relevait de Marigny.
Lieu et domaine noble de VAUBESNABD (60 j.), relevaient du Bas-Châtellier.
Fief de VAUGRÉMIOT et de la HARÉE (136 j.), relevait du Sollier (Parigné).
Autre fief de VAUGRÉMIOT, relevait de Rillé.
Fief de VAURIEL ou VAUVIEL, relevait de Saint-Brice.
Fief du VERGER, relevait de Fougères, et dépendait de la chapellenie de Saint-Christophe de Saint-Léonard de Fougères.
Fief de la VILLÉON, relevait de la Vieuxville en arrière-fief de Saint-Brice.
Fief et masure du VOLANDRY, relevait de Saint-Brice.

(Emile Pautrel).

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