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SAINT-GERMAIN-EN-COGLES

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La commune de Saint-Germain-en-Coglès (bzh.gif (80 octets) Sant-Jermen-Gougleiz) fait partie du canton de Saint-Brice-en-Coglès. Saint-Germain-en-Coglès dépend de l'arrondissement de Fougères, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-GERMAIN-EN-COGLES

Saint-Germain-en-Coglès vient de saint Germain, évêque d'Auxerre au Vème siècle, et du breton "coglez" (nord).

Dès le XIIème siècle, l'église de Saint-Germain (Saint-Germain-en-Coglès) appartenait aux religieux de l'abbaye de Saint-Florent de Saumur, qui l'unirent à leur prieuré de Saint-Brice ; ils furent même confirmés en sa possession par plusieurs papes et évêques de ce temps-là. Cependant un certain Hamelin Bérenger, que nous soupçonnons être le même que le trésorier de Rennes, son contemporain portant le même nom, chercha chicane à ces moines ; il prétendait avoir tous les droits paroissiaux à Saint-Germain (Saint-Germain-en-Coglès), c'est-à-dire la présentation du recteur, les oblations des quatre principales fêtes et les dîmes (« In ecclesia Sancti Germani presentationem capellani et oblationes IIII solemnitatum et decimas et alia jura parrochialia »). Du temps de Froger, abbé de Saint-Florent (1160-1166), Etienne, évêque de Rennes, mit les parties d'accord en ordonnant qu'Hamelin jouirait de ces dîmes durant sa vie seulement, à condition de fournir aux religieux chaque année 14 mines de grain, savoir : 3 mines de froment, 4 d'avoine et 7 de seigle, et de leur payer 8 sols pour les oblations qu'il continuerait de recevoir. Mais après la mort du prélat les discussions recommencèrent entre l'abbaye de Saint-Florent et Hamelin. Cette fois, le Saint-Siège délégua Robert, évêque de Nantes (1171-1183), pour terminer le différend : celui-ci autorisa encore Hamelin Bérenger à jouir durant sa vie des dîmes et des oblations de Saint-Germain (Saint-Germain-en-Coglès), mais l'obligea à fournir aux moines 20 mines de grain : 4 de froment, 6 d'avoine et 10 de seigle, et à leur payer 10 sols pour les oblations (Livre Rouge de Saint-Florent, 40 - Archives départementales de Maine-et-Loire). Il paraît que Hamelin continua à se montrer récalcitrant, car D. Huynes nous dit que le même évêque de Nantes lui retira la jouissance des dîmes et des oblations de Saint-Germain-en-Coglès moyennant une pension que s'engagea à lui payer l'abbaye de Saint-Florent ; le prélat déclara en même temps les moines de Saint-Florent recteurs primitifs de la paroisse, jouissant par suite du droit de présenter le pasteur et de recueillir les oblations (Histoire ms. de Saint-Florent, 173). Malgré cette décision, les religieux de Saint-Florent ne conservèrent par la suite qu'une portion des dîmes de Saint-Germain-en-Coglès (la neuvième au XVIIIème siècle), qu'ils abandonnèrent au prieur de Saint-Brice. Dès l'an 1205, en effet, dit M. Maupillé (Notices historiques sur les paroisses du canton de Saint-Brice, 68), Pierre, évêque de Rennes, donna à son Chapitre la plus grande partie des dîmes de Saint-Germain (Saint-Germain-en-Coglès).

Ville de Saint-Georges-de-Coglès (Bretagne).

Un siècle plus tard, Gaultier de Saint-Patern, chanoine de Rennes et ensuite évêque de Vannes, obtint du Saint-Siège l'union de l'église de Saint-Germain (Saint-Germain-en-Coglès) au Chapitre de Rennes pour subvenir aux frais du pain canonial ; en reconnaissance, ce Chapitre fonda un anniversaire pour Gaultier de Saint-Patern, qui mourut en 1357 (« Anniversarium pro Rev. Galtero de Sancto Paterno episcopo Venetensi, quondam concanonico nostro Redon, et dicetur missa de Sancto Spiritu vita sua comite et post mortem ipsius de requiem, pro eo quod a Sancta sede Apostolica impetravit ecclesiam parrochialem Sancti Germani de Coglais diec. Redon ad perpetuam augmentationem panis Capituli Redon » - Necrol. Sancti Petri Redon). C'est ainsi que Saint-Germain (Saint-Germain-en-Coglès) devint un bénéfice monoculaire présenté par le chanoine jouissant de la troisième prébende de Rennes. Le Chapitre levait encore en 1790 la majeure partie des dîmes de cette paroisse, qu'il affermait 5400 livres.

Ville de Saint-Georges-de-Coglès (Bretagne).

A cette même époque le prieur de Saint-Brice y avait une dîme affermée 500 livres, et l'abbaye de Rillé une autre dîme valant 536 livres ; les chanoines de Rillé possédaient même, en outre, les métairie, retenue et chapelle de la Pouardière, et les terre, moulin et étang de la Louvetière. Enfin, l'abbaye de Pontlevoy jouissait d'une dîme affermée 200 livres ; l'abbaye de Savigné d'un fief (nota : dès l'an 1258 Robert de la Vieuville attesta que feu Guillaume de la Vieuville avait donné à l'abbaye de Savigné une rente de 5 sols sur la Haye de Joué, en Saint-Germain : « V solidos redditus annui in Haia de Joe sita in parrochia Sancti Germani de Coglays » - Archives Nationales, L, 1146), et le chapelain de Saint-Christophe, en l'église Saint-Léonard de Fougères, d'un autre fief rapportant 10 boisseaux d'avoine et 10 livres d'argent (Pouillé de Rennes). Quant au recteur de Saint-Germain-en-Coglès, il déclara de son côté, en 1790, qu'en dehors de la portion congrue que lui payaient les décimateurs, il n'avait que la jouissance du presbytère et de son pourpris estimés 60 livres de revenu, et de trois prestimonies valant ensemble 158 livres de rente (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 27).

Ville de Saint-Georges-de-Coglès (Bretagne).

Le Bas-Châtellier (propriété des seigneurs du Châtellier en 1050), Marigny (érigée en châtellenie vers 1572 en faveur de Michel Harpin, président au Parlement de Bretagne) et le bourg sont des terres seigneuriales.La seigneurie du Bas-Chastellier appartint successivement aux familles du Chastellier, de Malenoë, Le Roy, Becdelièvre du Bouexic, d'Andigné et de Saint-Gilles.

Ville de Saint-Georges-de-Coglès (Bretagne).

Jusqu'au milieu du XIXème siècle, Saint-Germain-en-Coglès s'appelle Saint-Germain-en-Coglais. En 1593, année où Henri IV abjure le protestantisme, les moines de Saint-Sauveur des Landes quittent leur prieuré et trouvent refuge à Saint-Germain-en-Coglès, dans le bois de la Carrée.

On rencontre les appellations suivantes : Sanctus Germanus de Cogleis (au XIIème siècle), Sanctus Germanus in Coglays (en 1516).

Ville de Saint-Georges-de-Coglès (Bretagne).

Note 1 : Dans les bois du manoir de Saint-Germain on voit une fontaine et une tombe dites de l'Ermite. Si l'on en croit les habitants, c'est là que vécut et que fut inhumé un prêtre ermite mort en odeur de sainteté après une vie passée dans la solitude et dans la mortification (Pouillé de Rennes).

Note 2 : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Saint-Germain-en-Coglès : Bertrand Saulnier (« Bertrannus Salnerius capellanus Sancti Germani », au XIIème siècle). Jean de la Piguelaye (doyen de Fougères, chanoine de Rennes, etc., décédé en 1531). Isaac de la Chesnaye (au tout début du XVIIème siècle). Léonard Tréhu (en 1645). Charles Blondeau (bachelier en théologie, d'une famille noble originaire de Bourgogne, il fut pourvu vers 1648 ; il rendit aveu au roi le 17 juillet 1677 « pour son presbytère, cour et jardin, le tout joignant le cimetière », et fit en 1697 enregistrer ses armoiries : d'azur au lion d'argent, parti d'argent à trois piles de sable, deux en chef, une en pointe, accompagnées d'une croisette de même en abîme ; décédé le 20 juin 1700). Claude Grignart (pourvu le 23 juin 1700, il résigna en 1702). Olivier Cottentin (prêtre de Bayeux, il fut pourvu le 9 août 1702). René Coquelin (pourvu en 1703, se démit l'année suivante). Yves-Georges Bourost (prêtre du diocèse, pourvu en 1704, résigna). Valentin Chevetel (prêtre du diocèse et recteur de Saint-Mard-sur-Couasnon, il fut pourvu le 18 juillet 1707 ; il résigna avant de mourir ; décédé âgé de quatre-vingt-cinq ans, le 4 avril 1734). Marie-Valentin Tréhu (il fut pourvu le 23 décembre 1734 ; décédé âgé de cinquante-cinq ans, le 28 août 1764). Guillaume Dussault de la Loussais (pourvu le 7 février 1765, il fut nommé en décembre 1778 recteur de Coesmes). Pierre Pougeolle (natif et curé de Saint-Germain-en-Coglès, il fut pourvu le 25 février 1779 ; décédé âgé de quatre-vingt-un ans, le 22 novembre 1788). Louis-Olivier Davoine (pourvu le 23 février 1789, il gouverna jusqu'à la Révolution). Nicolas Guillé (1803, décédé en 1839). René Leverrier (1839, décédé en 1862). Jean-François Lesacher (à partir de 1862), ...

Voir   Ville de Saint-Germain-en-Coglès (Bretagne) " Joseph-Julien Sorette, prêtre natif de la paroisse de Saint-Germain-en-Coglès, mis à mort par les colonnes mobiles en 1798 ".

Ville de Saint-Georges-de-Coglès (Bretagne).

Voir   Ville de Saint-Germain-en-Coglès (Bretagne) " Origines de la paroisse de Saint-Germain-en-Coglès ".

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PATRIMOINE de SAINT-GERMAIN-EN-COGLES

l'église Saint-Germain-d'Auxerre (XVème siècle - 1850 - 1853), oeuvre de l'architecte Charles Langlois. Saint Germain, évêque d'Auxerre, est le patron de cette église. De l'ancien édifice il ne subsiste plus que le choeur et la tour qui le précédait. On y remarque quelques restes d'architecture romane, notamment des débris de colonnes engagées dans la muraille ; mais l'ensemble de ce choeur paraît ne dater que du XVème siècle. Dans ce chanceau se trouvait jadis un enfeu dont la tombe-arcade apparaît encore du côté de l'évangile ; on dit que c'était l'enfeu des seigneurs de Saint-Germain. Celui des seigneurs de Marigny était devant l'autel de Notre-Dame-des-Agonisants. On y voyait la pierre tombale, portant son effigie, de Pierre Harpin, seigneur de Marigny, décédé en 1544, et celle de Thomasse de Malenoë, fille de Pierre de Malenoë et de Perronnelle Harpin. Mais le seigneur fondateur et prééminencier de Saint-Germain était celui du Bas-Chastellier, dont les armoiries se trouvaient gravées sur les consoles de la voûte du choeur et peintes dans les vitres des anciennes fenêtres et sur une litre dont quelques vestiges apparaissent encore à la fin du XIXème siècle. Aussi en 1768 Joseph d'Andigné, seigneur du Bas-Chastellier, «seigneur fondateur de Saint-Germain et seul prééminencier en cette église », nomma-t-il la grosse cloche, pendant que Hyacinthe du Pontavice, seigneur de Saint-Germain, nommait la moyenne. Les confréries du Rosaire et de Notre-Dame-des-Agonisants existaient en cette église, où l'on voyait aussi en 1781 les autels de Saint-François et de Sainte-Marguerite. La nouvelle église de Saint-Germain a été commencée en 1850 ; le 11 juin fut posée sa première pierre. L'édifice achevé fut bénit par Mgr Saint-Marc le 27 juin 1853. Sur la porte du Sud est gravée cette inscription : Ea ecclesia fuit charitate parochianorum condita, anno Domini 1851. Ce temple, de style ogival, se compose de trois nefs sans transepts, ni choeur proprement dit. Au bout de la grande nef l'autel majeur est placé sous la tour de l'ancienne église, et derrière lui le choeur du vieil édifice forme une sorte de chapelle absidale. Extérieurement la façade occidentale est remarquable par ses cinq longues fenêtres ogivales, son porche de même style et son vaste perron de granit. Adossée aux grands bois du Chastellier et de Saint-Germain et dominant le bourg et la vallée, cette façade est d'un effet vraiment grandiose. La fabrique possède une jolie croix processionnelle en cuivre du XVIIème siècle, présentant d'un côté le Christ et de l'autre la Sainte Vierge ; de petits cartouches terminant ses branches représentent les Evangélistes accompagnés de leurs animaux symboliques. Cette croix a été réparée et dorée avec intelligence depuis peu (Pouillé de Rennes). Le chœur date du XVème siècle. La porte date du XVIème siècle : elle est ornée d'une frise sculptée de palmettes et d'animaux. On y voit une tombe-arcade attribuée aux seigneurs de Saint-Germain ainsi que des pierres tombales. L'ancien édifice présentait sur ses vitres et sur une litre les armes des seigneurs du Bas-Châtellier ; on y trouvait aussi l'enfeu des seigneurs de Marigny, renfermant la pierre tombale à l'effigie de Pierre Harpin seigneur de Marigny, décédé en 1544, et celle de Thomasse de Malenoë, fille de Pierre de Malenoë et de Perronille Harpin. L'autel, oeuvre de Jean Blanchard, date de 1818. Le confessionnal date de 1821 ;

Eglise de Saint-Georges-de-Coglès (Bretagne).

la chapelle Saint-Jacques (1573), ancienne propriété de la seigneurie de Marigny. Cette chapelle, assise très pittoresquement sur un monticule au bord d'un étang, dans le parc du château de Marigny, porte le millésime 1573 ; au dessus des portes sont les armoiries des Harpin, seigneurs de Marigny, d'argent à l'aigle impériale de sable, avec leurs alliances. La chapelle est construite par François Harpin, époux de Thomasse Champion de La Chesnardière. C'est un édifice assez vaste, de style ogival, terminé par une abside et jadis fondé de messes. On y voit les tombeaux modernes de la famille de Pommereul, propriétaire de Marigny vers la fin du XIXème siècle (Pouillé de Rennes). L'autel date du XVII-XVIIIème siècle. Propriété de la famille Harpin au XVIème siècle. Durant la Révolution, le domaine de Marigny appartient à Marie-Anne, veuve de François Gefflot (ou Geffelot), sœur aînée de Châteaubriand. Cette chapelle devient au XIXème siècle un lieu de sépulture pour la famille Pommereul. A noter que le Pouillé ms. de Rennes (1713-1723) signale « les deux chapelles de Marigny », soit qu'il y eût un autre sanctuaire dans le château même, soit qu'il entende par là une chapellenie fondée par les seigneurs de Marigny dans l'église paroissiale ;

la chapelle Notre-Dame-de-la-Visitation (1603), située au village de Quérée ou Querrée et édifiée par Péronelle, fille de François Harpin, mariée à Pierre de Malnoë (ou Malenoë). On y voit les armes de la famille Harpin. Cette chapelle, jadis fondée de messes et restaurée de nos jours, continue à la fin du XIXème siècle d'être très fréquentée par les pèlerins à la fête de la Visitation ;

l'ancienne chapelle Saint-Jacques de la Pouardière. Saint-Jacques de la Pouardière existait vers le milieu du XVIIème siècle, mais était interdite faute de dotation. Vers 1675, Jacques Clément et Mathurine Le Bret, sa femme, en étant devenus acquéreurs, y fondèrent une messe hebdomadaire par acte du 22 novembre 1675 et la dotèrent de 30 livres de rente ; ils présentèrent Pierre Le Marchand pour la desservir. L'ordinaire approuva tous ces actes le 14 janvier 1676. Il paraît qu'en 1790 la chapelle de la Pouardière appartenait à l'abbaye de Rillé. Cette chapelle n'existe plus, mais un nouveau sanctuaire, dédié à l'Immaculée-Conception, a été bâti à la Pouardière au XIXème siècle et fondé de quelques messes en 1871 par Mme Lesieur. L'une de ces messes devait se dire à la station de la procession du lundi des Rogations (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 10 G, 4 - Archives paroissiales) ;

l'ancienne chapelle du Cimetière passait pour être très ancienne, mais il n'en reste plus de traces ;

l'ancienne chapelle des Soeurs. Il s'agissait d'un sanctuaire bâti vers 1856 et dépendant de la maison des Adoratrices de la Justice de Dieu (Pouillé de Rennes) ;

la croix montoise (XVIème siècle), située au lieu-dit La Bressais ;

la maison presbytérale (XVI-XVIIème siècle) ;

le manoir (1640), situé au lieu-dit La Chevetelais ;

le manoir (1661), situé au lieu-dit Le Vaubesnard ;

l'ancien château de Marigny ou de Marigné, situé route de Saint-Etienne-en-Coglès et reconstruit en 1572, puis en 1832. Il a été pillé par les Ligueurs en 1589. L'ancien château possédait des tours, des tourelles avec des mâchicoulis et un toit en dôme et un colombier. La chapelle privée datait de 1573 et portait les armes de François Harpin et de son épouse Thomasse Champion (de la fin du XVIème siècle). Marigné est érigé en châtellenie vers 1572. Il s'agit d'une sergenterie féodée de la seigneurie de Saint-Brice en Saint-Brice-en-Coglès. Il exerçait un droit de haute justice dans l'auditoire de Fougères. Propriété des seigneurs de Marigny en 1163 et en 1390, puis des familles de Servaude (en 1463 et en 1537), de la Marche (en 1555), Harpin seigneurs de la Chesnaye (en 1572). Il reste uni jusqu'en 1789 à la seigneurie de la Chesnaye en Parigné. Propriété en 1810 de la famille Pommereul. On y voit un moulin du XVIème siècle ;

Château de Marigny en Saint-Georges-de-Coglès (Bretagne).

la fontaine des Agonisants (XVIème siècle) ;

la maison (XVIIème siècle), située au lieu-dit Le Bas-Val ;

la maison (XVIIème siècle), située au lieu-dit La Pintière ;

la maison (1611), située au lieu-dit Monthierry ;

le presbytère (XIXème siècle), situé 7 rue du Pontavice ;

le puits (1850-1855), situé 18 rue Principale ;

la tour et le portail (XVIIème siècle), situés 4 rue du Pontavice ;

la fontaine et la tombe de l'Ermite, situées dans les bois du manoir du Pontavice ;

les moulins à eau de Marigny (XVIème siècle), du Bas-Châtellier ;

Moulin de Saint-Georges-de-Coglès (Bretagne).

A signaler aussi :

la découverte en 1871 d'une centaine de haches en bronze sur le coteau des Monts-Baron, près du village des Courbes en Parigné ;

le menhir et les restes d'un dolmen situés au nord-est du Rocher-Jacquot ;

les deux allées couvertes situées au sud du Rocher-Jacquot. Il n'en subsiste qu'une seule ;

les restes d'une villa gallo-romaine nommée "villa de Marvaise" ;

le cimetière renfermait jadis une chapelle ;

l'ancien manoir de Saint-Germain ou du Pontavice, surnommé aussi le Vieux Château (XVI-XVIIème siècle). Deux tours flanquent l'entrée du manoir. Il possédait jadis une chapelle privée et un colombier. Propriété successive des familles le Fourmerie (en 1399 et en 1413), Courtays (en 1452), le Porcher (vers 1619 et en 1692), le Roy (en 1722), du Pontavice seigneurs des Landes (en 1751 et en 1789) ;

Château du Pontavice en Saint-Georges-de-Coglès (Bretagne).

l'ancien manoir de Vaubesnard, route du Chatellier. Propriété de Catherine le Bateur épouse de Vincent Tuffin seigneur de la Rouairie, puis des familles Tuffin (avant 1550), Léziart seigneurs de Vauhoudin (en 1550 et en 1583), Cochet sieurs de la Chaussée (en 1602 et en 1775) ;

l'ancien manoir du Bas-Châtellier. Il s'agit de l'ancienne maison seigneuriale de la paroisse de Saint-Germain-en-Coglès. La chapelle Saint-Denis du Bas-Chastellier dépendait de ce manoir. Signalée en 1677, elle était fondée de messes au commencement du XVIIIème siècle. Propriété des seigneurs du Châtellier (en 1050), de Malenoë (en 1513), Becdelièvre seigneurs du Bouëxic (en 1586), d'Andigné (en 1731 et en 1786) ;

l'ancien logis de Montrabeul ;

l'ancien manoir de la Haute Tullaye, situé route de Poilley à Fougères. Propriété successive des seigneurs de la Tullaye en 1100 et en 1475, puis des familles Baylet (en 1513), Harpin seigneurs de la Chesnaye, Baylet (en 1559), Freslon seigneurs de la Harrée (vers 1600), le Marchand (en 1657), Tranchant seigneurs du Tret (vers 1662 et en 1789) ;

l'ancien manoir de la Basse Tullaye. Propriété de Marie Cazin veuve de Jean de la Haye en 1412, puis des familles Baylet (en 1513 et en 1540), le Marchand seigneurs de la Haute Tullaye (en 1657), Tranchant seigneurs de la Haute Tullaye (en 1662), Boschier seigneurs de Villehaste (avant 1701) et des Ursulines de Fougères (en 1701 et en 1789) ;

l'ancien manoir de Joué, situé route de Poilley. Propriété de Briende du Tiercent épouse de Julien Gaulay seigneur du Boisguy en 1540, puis des familles Gaulay (avant 1611), Drouet seigneurs du Rocher-Henry (en 1611), Bernier seigneurs du Bourault (vers 1652), de la Bouère (vers 1662), Ruault sieurs du Mesnil-Benoit (vers 1707), le Febvre et Pracontal (vers 1748), Bichon et Pommereul (en 1752) ;

les maisons anciennes : Monthierry, Marée, Planches ;

l'ancien manoir de la Louvetière. Il s'agit d'une sergentise féodée de Saint-Brice ;

l'ancien manoir de la Touche. Propriété de la famille de Racinoux au XIVème siècle ;

Manoir de Carrée en Saint-Georges-de-Coglès (Bretagne).

 

Ville de Saint-Georges-de-Coglès (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-GERMAIN-EN-COGLES

Les principales justices seigneuriales s'exerçant en Saint-Germain (aujourd'hui Saint-Germain-en-Coglès) étaient celles du Bas-Châtellier, de Saint-Brice, de Marigny, de la Vieuxville, du Bois-Guy, de Saint-Germain, du Manoir de la Forêt (Lécousse), etc...

La seigneurie de Marigné ou Marigny, fort importante jadis, appartint aux familles de Marigné, de Servaude, Harpin, de Malenoë et Geffelot (ou Gefflot) ; elle fut érigée en châtellenie au XVIème siècle, et le seigneur du lieu obtint droit de tenir deux foires autour de ta chapelle de son château aux fêtes de saint Jacques et de saint François. Le dernier seigneur de Marigny fut François Geffelot (ou Gefflot), marié à Marie-Anne de Châteaubriand, soeur de l'illustre auteur des Martyrs. Celui-ci est venu souvent à Marigny, On demeure son souvenir.

Voir   Ville de Saint-Germain-en-Coglès (Bretagne) " Seigneuries, domaines seigneuriaux et mouvances de Saint-Germain-en-Coglès ".

(à compléter)

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