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SAINT-GILLES-LES-BOIS

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La commune de Saint-Gilles-les-Bois (bzh.gif (80 octets) Sant-Jili-ar-C'hoad) fait partie du canton de Pontrieux. Saint-Gilles-les-Bois dépend de l'arrondissement de Guingamp, du département des Côtes d'Armor (Trégor / Goëlo - Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-GILLES-LES-BOIS

Saint-Gilles-les-Bois vient de Saint-Gilles, moine ermite du VIème siècle invoqué comme protecteur des gens de mer, des cultivateurs et des bergers.

C'est le 11 avril 1325, dans le testament de Guillaume de Coëtmohan (chantre de la cathédrale de Tréguier), établi lors de la fondation du collège de Tréguier à Paris, qu'apparaît pour la première fois le nom de Saint-Gilles. Saint-Gilles est une trève de la paroisse de Pommerit-le-Vicomte dès 1426 (archives de Loire-Atlantique, B2980).

L'église de Saint-Gilles-les-Bois est à l'origine une chapelle domaniale appartenant à la famille Coëtmohan (originaire du Merzer). On y trouvait aussi jadis un hôpital situé à proximité de la Porte-Rouge. Les Templiers (village de Kerhars) et les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (Kerdanet et la chapelle Saint-Jean du Temple) possédaient jadis des biens à Saint-Gilles-les-Bois.

Dès 1451, Saint-Gilles-le-Vicomte est une paroisse succursale de Pommerit-le-Vicomte (lettres de Nicolas V, n° 1077). Le 23 septembre 1451, le pape accordait une indulgence de 7 ans et 7 quarantaines pour l'église de Saint-Gilles au diocèse de Tréguier, qui a tous les caractères d'une église paroissiale sauf qu'elle est administrée par le curé de Pommerit-le-Vicomte, afin de subvenir aux réparations. Elle est érigée en paroisse en 1676. Elle devient une paroisse indépendante le 7 août 1715. L'ancienne paroisse de Saint-Gilles-les-Bois dépendait jadis de l'évêché de Tréguier, de la subdélégation de Guingamp et du ressort royal de Lannion. La cure était un patronage laïque, présenté, en 1780, par le duc de Lorge, seigneur du lieu.

Durant la Révolution, la paroisse de Saint-Gilles-les-Bois dépendait du doyenné de Pontrieux. Saint-Gilles-du-Bois élit sa première municipalité au début de 1790 et devient chef-lieu d'un canton de 1790 à l'an X. Saint-Gilles-du-Bois change alors provisoirement de nom pour celui de Bellevue. L'ancienne dénomination est reprise en 1815. Saint-Gilles-les-Bois cède en 1833 à la commune de Trévérec l'enclave de Kerionou (loi du 29 avril 1833).

On rencontre les appellations suivantes : eccl. Sancti Aegidi de Pommerit Vicecomitis (en 1325), Saint-Gilles (en 1426), treff de Saint Gile (en 1464). Son nom devint Saint-Gilles-le-Vicomte dès 1731, puis Saint-Gilles-le-Bescond en 1793 et Bellevue en 1794. Vers l’an IV, Bellevue est devenu Saint-Gilles, puis le 24 avril 1798, Saint-Gilles-les-Bois.

Vue de Saint-Gilles-les-Bois (Bretagne).

Note 1 : la commune de Saint-Gilles-les-Bois est formée des villages : la Madeleine, le Carpont, Kerjan, Kerantouer, le Bil, Restelven, Kerbars, le Marquès, Quenvet, Kernevez, Trélouarn, le Porzou, Convenant-Harennec, Kerdanet, Kerespers, Kerbino, Kerhervé, Kerivoalan, Goas-an-Zale, Goasmap, Kerprigent, Kerhelary, Meingleuziou, etc...

Note 2 : Liste non exhaustive des recteurs de SAINT-GILLES : Noble Jérôme le Gonidec (1715-1717), du diocèse de Quimper. - Noble Alain de Saint-Jalen (1717-1725), curé à Pommerit-le-Vicomte. - Noble François-Gervais de Coattarel (1725-1731), du diocèse de Saint-Brieuc. - Thibaut Guiomar (1731-1740). - Théobald Arnes (1740-1774), bachelier. - Jean Morvan (à partir de 1774). - Launay Cozou, décédé en 1782. - Noble Maurice-Joseph de Kermel (1782-1785). - Henri le Gall (1785-1790), etc ...

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PATRIMOINE de SAINT-GILLES-LES-BOIS

l'église Saint-Gilles (XIV-XVIIIème siècle), anciennement chapelle domestique et propriété de la famille Coëtmohan. Puis chapelle tréviale de Pommerit avant d’être érigée en succursale. Ce sanctuaire, qui dépendait jadis du manoir de Coët-Mohan, est dédié à saint Gilles et à saint Loup. L'édifice actuel, en forme de croix latine, comprend une nef avec bas côtés de cinq travées et un choeur. Le choeur et une partie de la nef appartiennent à l'époque romane. Au droit de l'avant dernière travée de la nef, deux chapelles en ailes forment la croix. La porte sud et les deux premières travées sont du XIVème siècle. A l'exception de la tour, qui porte la date de 1680, et de la charpente qui porte la date de 1652, le reste de l'église date du XVIIIème siècle. La nef porte en effet la date de 1757, la chapelle des fonts date de 1755, le porche date de 1782. " Mobilier : Maître-autel des premières années du XVIIIème siècle, offrant une grande ressemblance avec celui de Lanloup ; statues anciennes de la sainte Vierge, saint Gilles, saint Loup, saint Vincent, saint Jean ; et, parmi les modernes, de saint Guillaume et de saint Yves. Cadran solaire daté de 1760 et tombe armoriée de François Cozou, recteur de Saint-Gilles " (R. Couffon) ;

Eglise de Saint-Gilles-les-Bois (Bretagne).

la chapelle Sainte-Anne (1880), démolie le 24 février 1877 et reconstruite à partir du 26 juillet 1879. Edifice de plan rectangulaire, dans le cimetière. La bénédiction de la première pierre a lieu le 26 juillet 1879 et la bénédiction de l'édifice le 26 juillet 1880. Il est dû aux plans de M. l'abbé Herviou, recteur de Saint-Clet, et a été construit par M. Bertrand Auffret, de Plouisy. La dévotion à sainte Anne est fort ancienne à Saint-Gilles et une donation avait été faite à la chapelle dès le 3 juin 1462. L’édifice que l’actuel remplace et qui fut démoli le 24 février 1877 remontait à 1680. Les vitraux, oeuvre du verrier Job Guevel (de Pont-Aven), datent de 1946 ;

Chapelle Sainte-Anne de Saint-Gilles-les-Bois (Bretagne).

les anciennes chapelles, aujourd'hui disparues : - la chapelle Saint-Jean-L'Evangéliste à Kerdonet, en ruines. C'était un membre de la commanderie du Palacret. En 1708, elle est dite couverte mi-partie en ardoises, mi-partie en genêts. Mise en vente le 3 thermidor an III, elle fut détruite au XIXème siècle ; - la chapelle de Sainte-Marie-Madeleine, au bord de l’ancienne voie romaine Cesson-Le Yaudet. Mise en vente avec la précédente, elle a été également détruite au XIXème siècle et il n'en subsiste plus que quelques pierres. Au nord était un cimetière ; - la chapelle Saint-Enoch et Saint-Elie, détruite au XIXème siècle. Toutes les trois chapelles ont été vendues pendant la Révolution ;

le manoir du Traumeu ou de la Villeneuve (1620) à Kernévez. La terre était anciennement propriété de la famille de Jégou. Ce manoir appartient au XVIIIème siècle à Toussaint-Etienne Felix de Courson, puis, au milieu du XIXème siècle, à la famille Botmiliau de Guingamp ;

le moulin à eau de Brestic.

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-GILLES-LES-BOIS

Le territoire de Saint-Gilles-les-Bois appartient à la famille Duchatel jusqu’en 1590, puis passe entre les mains de la famille Gouyon, barons de Quintin.

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Tréguier de 1481, on comptabilise la présence de 2 nobles de Saint-Gilles-les-Bois :

Yvon YNYSAN : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une pertuisane ;

Jehan LE MEE : porteur d’une brigandine et comparaît en archer.

 

Dans une "Montre" de Tréguier en 1503 (Archives Départementales des Côtes d’Armor, 1 C 184 et 74 J 49), un noble de Sainct Gilles (Saint-Gilles-les-Bois, anciennement Saint-Gilles-le-Vicomte) sont mentionnés :

- Louis du Portzou comparu à cheval a deux archers en brigandines sallade gorgeline espée et javeline "et luy est inioinct au 1er mandement comparoir en estat d’homme d’armes à trois chevaux".

- Ollivier de Kerduel par Ollivier Kerverder comparu à cheval en brigandines manches faldes et partisaine "et luy est inioinct au 1er mandement comparoir et fournie d’arc et trousse".

- Louis de Kernechriou à cheval en brigandines sallade gorgeline espée et javeline "et luy est inioinct au 1er mandement avoir arc et trousse".

- Jean Le Louenan comparu par Tudgoal Le Louenan (en) brigandines manches faldes sallade gorgeline espée arc et trousse.

- Charles Ropertz par Jacques Ropertz son frère comparu à cheval en brigandines sallade bannierre espée et javeline "et luy est inioinct au 1er mandement fournir d’arc et trousse".

- Rolland Le Louarn comparu à cheval en brigandines sallade espée et partisaine "et luy est inioinct de soy mieux monter avoir gorgeline arc et trousse au 1er mandement".

- Yvon Le Corre comparu à cheval en robe et espée "auquel a esté inioinct fournir et comparoir en brigandine sallade gorgeline arc et trousse".

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