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Il est question, à l'article concernant le presbytère, de la chapellenie de Saint-Denis, réservée au logement du vicaire, et connue plus tard sous le nom de chambre neuve ; son sort a été généralement lié à celui du presbytère ; elle a été confisquée par la République, affectée à la Légion d'honneur, rachetée par des gens de Saint-Gravé, et finalement acquise de nouveau par la fabrique, qui la possède encore, la prêtant à la commune de Saint-Gravé, pour servir d'école de filles. En juillet 1843, de grandes réparations y furent faites pour 650 fr. ; la façade nord fut défaite en entier. Pendant longtemps l'école fut mixte. En 1850, il y avait 22 écoliers, 11 garçons venant le matin, 11 filles le soir.

La subvention mensuelle était de 0,25 pour ceux qui apprenaient à lire et de 0,50 pour ceux qui apprenaient à lire et écrire.

C'est en 1871 que Saint-Gravé fut mis en demeure d'avoir 2 écoles distinctes. Les garçons furent confiés à un frère Lamennais.

En 1891, la commune dut voter la construction d'une école laïque de garçons et d'une mairie ; elle fut faite en 1892 près du calvaire, sur un terrain acheté 1000 fr. aux Sallé. L'école libre dut, en 1903, perdre le frère Lamennais, et avoir un instituteur laïque, ou frère sécularisé, (loi du 1er juillet 1901). Tout porte à croire que la chapellenie de Saint-Denis fut fondée par Guillaume de la Pommeraye, qui était recteur de Saint-Gravé en 1472. Une copie de l'acte de fondation, sans date, rapporte que Messire Guillaume de la Pommeraye, chapelain et aumônier du comte de Rieux, recteur de Saint-Martin, Saint-Laurent et Saint-Gravé, commandeur du prieuré du Brûlais, chapelain des chapellenies de Lormon et du Brossais, fonda un maître-autel de l'église de Saint-Gravé, en l'honneur de Saint-Denis, patron de la paroisse ; une chapellenie de 3 messes par semaine, savoir une messe matinale tous les dimanches, vers le lever du soleil, une messe de Requiem, le lundi, et une autre messe le samedi. Il se réservait la présentation du titulaire et la patronage de la chapellenie de Saint-Denis.

Il est question de Guillaume de la Pommeraye dans des titres concernant Cancouët, dans les archives des Brossais. (A. de Kerdrel).