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On implore saint Guénolé ou Guignolé, abbé de Landévenec au VIème siècle, en faveur des biens de la terre, à cause de son nom, guen ol é (blanc tout il est) ; il fait blanchir et mûrir les moissons.

A Carnac, dans sa chapelle de Koétatouss, on le prie pour avoir des pommes ; d'après la tradition, il aurait été le propagateur du pommier en Armorique.

Aux environs de Ploërmel, saint Guénolé a été invoqué pour les cerises, comme l'est de nos jours saint Goulven, à Taupont ; aux Rogations, les recteurs ajoutaient aux prières liturgiques : « Saint Guignolé, protégez nos guignes », et les assistants répondaient : « et nos gros bigarriaux ».

(André Viaud-Grand-Marais).