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SAINT MÉRIADEK.

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Saint Mériadek, évêque de Vannes au VIIème siècle, qui, suivant la légende, descend comme les Rohan du problématique Konan Mériadek, premier roi chrétien de la Bretagne-Armorique, guérit de la migraine, préserve de la surdité et des bourdonnements d'oreilles et rend l'ouïe à ceux qui l'ont perdue ; il vivait en pieux anachorète, dans son ermitage de Stival, au pays de Vannes, lorsqu'il fut choisi comme évêque par le peuple et le clergé du diocèse ; dans son humilité, il refusa cette charge ; mais sourds à sa voix et à ses supplications, les commissaires délégués près de lui l'enlevèrent et l'amenèrent à Vannes, « où, dit Albert le Grand, tout le peuple le reçeut avec une joye extresme et ne bougea d'auprès de luy, de peur qu'il n'échapast, jusqu'au lendemain que tous les Evesques de Bretagne s'étans assemblez en l'Eglise Cathédrale de Vennes, il fut déclaré Evesque de la dite ville ».

Dans la chapelle de Stival on conserve une clochette en cuivre battu, du VIIème siècle, en forme de bonnet carré, qui, d'après une pieuse tradition, aurait appartenu à saint Mériadek, et que les personnes atteintes ou menacées de surdité se font mettre et quelquefois sonner sur la tête. Cette clochette, qui contient un fort alliage d'argent, porte, à cause de sa forme, le nom de bonnet de saint Mériadek ; elle est aplatie de manière à présenter quatre faces ; elle a vingt-cinq centimètres de hauteur, y compris l'anse, vingt centimètres de largeur à l'orifice dans un sens et douze dans l'autre ; de haut en bas, sur l'une de ses faces est gravée une inscription énigmatique, latine suivant quelques érudits, celto-bretonne suivant d'autres. Au XVIIème et au XVIIIème siècle le bonnet, de saint Mériadek était revêtu d'une riche décoration, et les comptes de l'église tréviale de Stival mentionnent qu'en 1700. « il a été payé douze livres cinq sous pour du velours et de la frange d'or pour couvrir et orner la cloche de saint Mériadek ».

Dans une chapelle de Moréac, on apporte à une statue de saint Mériadek plein un chapeau de seigle, afin d'être délivré de la migraine et des maux d'oreille. Il y a une cinquantaine d'années, dans l'église de Mériadek en Plumergat on voyait sur un autel latéral des cailloux roulés ou galets de quartz, les uns blancs, les autres noirs, avec lesquels les villageois se frottaient les tempes dans le but de se délivrer des maux de tête.

Saint Mériadek est invoqué contre le carreau des enfants, que le paysan appelle garo, maladie tuberculeuse caractérisée par un ventre dur et volumineux, et contre le malitouch, nom breton désignant les affections cancéreuses. Sil faut en croire la tradition, saint Mériadek, en raison d'une quasi parenté, aurait au XVème siècle accordé à une vieille famille du pays le pouvoir, qu'elle conservait encore au XVIIIème, de guérir ces deux maladies par un simple attouchement, en prononçant une formule relatée dans des pièces du chartrier de la maison de Lantivy : « Que Dieu te guérisse et saint Mériadek, mon parent ! Lantivy te touche ».

(André Viaud-Grand-Marais).

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