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LA PAROISSE DE SAINT-IDEUC

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I - LE SITE.

Saint-Ideuc est bien connu des touristes, qui affectionnent sa belle et vaste plage du Minihic. Celle-ci part des rochers de Rochebonne, surmontés de riches villas, et s'étend jusqu'au pittoresque village du Minihic. A marée basse, elle ne fait qu'une avec la longue plage qui s'étend depuis Saint-Malo jusqu'au promontoire de la Varde, sur un espace de cinq kilomètres ; à marée haute, elle forme une plage distincte, fermée par les rochers de Rochebonne. Du haut de ses falaises on jouit du spectacle complet des grandes marées, si impressionnantes dans la baie de Saint-Malo où elles atteignent 10 à 12 mètres, et du fond de mer qui découvre très loin au reflux comme pour mieux accentuer le contraste. Le cercle d'horizon embrasse une vaste étendue de ciel et d'eau, qui va depuis le cap Fréhel jusqu'à la pointe de la Varde en avant, et qui laisse apercevoir en arrière, dans les terres, Saint-Malo, Saint-Servan, les clochers de Paramé et de Saint-Ideuc, l'agglomération de Rothéneuf et la ligne de villas qui suit la côte.

A son tour la paroisse de Saint-Ideuc ne fait qu'un avec la commune de Paramé, dans laquelle elle est enclavée, et qui englobe les trois paroisses de Paramé, de Saint-Ideuc et de Rothéneuf. C'est la Côte d'Émeraude.

Quand on continue de suivre la route qui mène de Saint-Malo à Rochebonne, on arrive à la jolie bourgade. On avance entre des murs qui enclosent les villas, et l'on est bientôt frappé de la quantité de murs qui couvrent ce territoire c'est que les anciens Malouins, corsaires et armateurs, y avaient des maisons de campagne.

L'entrée du bourg se présente bien et a été souvent reproduite par les aquarellistes Le clocher émerge d'un placître planté d'arbres ; des murettes entourent la vieille église, qui par elle-même n'a aucun caractère architectural ; des routes passent de l'un et l'autre côté. Voilà le tableau, simple et paisible.

Sources : M. de la Borderie y avait son séjour d'été, dans l’une des villas qui bordent le chemin de Rochebonne Saint-Ideuc. L'illustre historien a consigné ses recherches dans la Semaine Religieuse de Rennes (III, 164-6). Le chanoine. Guillotin de Corson les a utilisées et y a joint les siennes dans le Pouillé de l'Archevêché de Rennes (t. VI). L'abbé Paris-Jallobert a donné quelques notes manuscrites au clergé de la paroisse. A l'aide de ces documents et de la découverte d'une importante inscription sur pierre ardoisière, qu'a faite le recteur, M. l'abbé Émile Lecomte, il est facile de retracer les grandes lignes de l'histoire locale.

II - LES ANCIENS TEMPS.

La paroisse de Saint-Ideuc offrait cette particularité d'être une dépendance du diocèse de Dol et d'être enclavée dans le diocèse de Saint-Malo. Cela tenait évidemment à son origine. Elle tire son nom de saint Iltut ou Idtut, qui vivait au Vème siècle en Grande Bretagne et qui fonda un célèbre monastère dans le pays de Galles. Saint Samson, l'évêque fondateur du diocèse de Dol, fut l'un de ses disciple, et M. de la Borderie en infère « Il est probable que c'est Saint Samson qui, en souvenir de son maître, mit sous son invocation l'une des premières églises fondées dans son diocèse. ». Guillotin de Corson a ajouté : « D'après cela, la paroisse de Saint-Ideuc remonterait au VIème siècle, ce que confirme d'ailleurs sa position d'enclave de Dol au milieu du diocèse de Saint-Malo. C'est incontestablement une de nos plus antiques paroisses ».

Si l'on veut faire attention à la phonétique, on constatera que le son u est la prononciation française, et l'on ne s'étonnera pas de trouver le son eu qui était celui du dialecte. C'est si, vrai qu'au XIème siècle on trouve Parochia Sainti Idoci, et en 1516 Sanctus Ydec. Iltut et Idtut devint Ideult de Ideuc par altération progressive.

Sous le voile qui recouvre les longs siècles de son existence, on discerne les gros traits de l’histoire de Saint Ideuc. On sait qu’en 1789 le territoire de la paroisse se rattachait à trois suzerainetés : une partie relevait du roi de France qui avait absorbé les droits des anciens seigneurs de Dinan ; une seconde partie relevait de la seigneurie du Plessix-Bertrand, en Saint-Coulomb ; une troisième partie et probablement la plus importante, dite la seigneurie de Saint-Ideuc, relevait de l'évêque de Dol.

Le Cartulaire du Mont Saint-Michel nous a livré l'origine des deux premières divisions. Il y est dit (cart. 69) que le chevalier Clamarhoc transmit au XIème siècle à l'abbaye dudit Mont, terciam partem decime Sancti Idoci et terram ad unam carrugam in eodem loco. Cette donation d'une charruée de terre représente la portion de terrain qu'une charrue avec son même attelage peut labourer dans l'année. Or le seigneur de Dinan était le suzerain de Clamarhoc pour cette portion, et dans la suite le roi de France entra dans les droits de Dinan.

Le même chevalier Clarnarhoc fit à l'abbaye du Mont une nouvelle donation (cart. 69) de sexaginta acros terre in Britannia apud Sanctum Idocum ; mais ces soixante acres de terre relevaient de la seigneurie suzeraine du Plessix-Bertrand, qui dépendait elle-même du fief de Châteauneuf.

Quant à la troisième division, qui dépendait du régaire épiscopal de Dol enclavé dans le fief de Châteauneuf, c'était la seigneurie de Saint-Ideuc, laquelle avait droit de moyenne justice et s'étendait sur Saint-Ideuc, Paramé et Saint-Coulomb. Sans pouvoir la déterminer exactement, nous savons cependant que la mouvance de l'évêque de Dol était notablement étendue en Saint-Coulomb et Saint-Ideuc.

Pour être complet, à ces trois grandes divisions territoriales il faut ajouter que l'abbaye de la Vieuville en Epiniac (diocèse de Dol) possédait un trait de dîme. Voici à quelle occasion. En 1252, Geoffroy de Porcon lui transmit ses tenanciers, qui s'appelaient Robert Fabre et Jeanne sa femme, cum toto tenamento quod de ipso tenebant in territorio de Curia Baguer in parrochia Sancti Idoci ; et la veuve de Geoffroy renonça, en 1294, à toute prétention « sur le fief de la Cour- Bague, en la paroisse de Saint-Ideult » [Note : Bibl. Nat. Bl. Mant. XLI, 561].

Quant à la Cure, elle relevait du diocèse de Dol et du doyenné de Bobital. Elle fut, dans les temps anciens et jusqu'à 1789, à la présentation du pape et de l'évêque. M. Nouel, recteur, déclara en 1790 que sa cure valait 759 livres 10 sous de rente, qu'il avait 28 livres 10 sous de charges, et qu'il lui restait un revenu net de 730 livres 16 sous. Nous avons la liste des recteurs successifs depuis le commencement du XVIème siècle [Note : Archives municipales de Paramé, et Pouillé hist.].

Ajoutons que la seigneurie de Saint-Ideuc appartenait au XVIIème siècle aux Frotet de la Landelle, et au XVIIIème siècle aux de la Haye de Plouër. Robert Surcouf, oncle et parrain du célèbre corsaire malouin, habitait en 1771 la propriété de Lévy, avec Pierre Perrée demoiselle du Coudray, son épouse.

III - L'ÉGLISE PAROISSIALE.

L'église actuelle n'est pas l'église primitive ; elle date du XVIIIème siècle. Trois actes s'y rapportent.

1° Sous le règne de Louis XV et l'épiscopat de Jean Louis de Lourches, « le vingtième jour de may l'an mil-sept-cent-vingt-un, sur les dix heures du matin, la première pierre d'une église neuve de la paroisse de Saint-Ydeuc fut beniste par le sr recteur de ladite paroisse et posée par la dame veuve de la Villejacquin de la Haye, et Monsr l'abbé de la Haye, son fils, chanoine de Saint-Malo, en présence de Messire Pierre Morant, prêtre de ladite paroisse, de plusieurs nobles bourgeois et habitants de ladite paroisse. G. Lesnard, R. ».

Ce Guillaume Lesnard était recteur depuis 1708 et il le fut pendant 36 ans. Il mourut à l'âge de 72 ans, le 25 juillet 1744, et fut inhumé dans le chœur de l'église qu'il avait réédifiée.

2° Après l'acte de la pose de la première pierre, nous trouvons l'acte de la bénédiction des cloches. « Le huit aout 1765 avons fait la bénédiction de deux cloches ; la grosse nommée Françoise par Messire Jean-Charles-Pierre de la Haye, chevallier, comte de Plouër, seigneur de Saint-Hydeult, Paramé, châtelain de Tremereuc, mestre de camp de dragons, chevallier de l'ordre royal et militaire de Saint Louis, et par Madame Françoise-Marie Gertrude de Contades, comtesse de Plouër ; et la seconde nommée Victoire par Messire Victor-Joseph-Jan de la Haye, chevalier, comte de Plouër, et par demoiselle Gertrude-Renée-Françoise-Jeanne de la Haye, demoiselle de Plouër ; bénites par moi soussigné recteur, délégué de Mgr l'évêque et comte de Dol. (Signatures) Lesnard, R ».

Ce second Guillaume Lesnard était recteur depuis 1759. Il mourut le 3 juin 1776 à l'âge de 59 ans.

3° Nous trouvons ensuite l'acte de la consécration de l'église, qui avait été simplement bénite quand elle fut livrée au culte. « Urbain René de Tiercé, par la miséricorde de Dieu et du Saint Siège apostolique, évêque et comte de conseiller du Roi en tous ses conseils, etc. savoir faisons que le dimanche neuf septembre mil-sept-cent soixante-dix, nous avons fait la consécration et dédicace de l'église paroissiale de Saint-Hydeult, en notre diocèse, étant dans le cours de nos visites. En conséquence de quoi nous avons fixé l'anniversaire de la dédicace de laditte église au second dimanche de septembre + Urbain-René, évêque et comte de Dol ; par Monseigneur, Carouge, ptre secret. ».

Dans ces actes nous avons trouvé la famille de la Haye. C'est qu'en effet le seigneur de Saint-Ideuc était aux derniers siécles considéré comme seigneur fondateur de ce sanctuaire, où il avait son banc et son enfeu. Il est vrai que le marquis de Châteauneuf revendiquait quelques prééminences, à raison de sa seigneurie du Plessix-Bertrand.

Un épisode, ainsi raconté par M. L. Esnoul [Note : Paramé-Journal 1er juin 1913], se refère à l'église antérieure : « Cette église primitive possédait plusieurs souvenirs curieux, et, parmi eux, l'épée d'un seigneur de Saint-Ideuc qui, pour avoir enfreint la trengue ou paix de Dieu, fut d'abord condamné à mort et arraché du pied des autels ou il avait cherché un refuge. Sa condamnation fut commuée par le duc de Bretagne, mais il lui imposa la peine de ne plus porter les armes, lesquelles furent déposées en l'église de Saint-Ideuc ».

IV- LES TEMPS MODERNES.

L'abbé J -M. Guet dans son essai sur l'histoire de Paramé a consigné quelques, notes, qui trouvent ici leur place « Paramé et Saint-Ideuc étaient restées communes séparées et formaient le canton de Paramé. Un décret du Département d'Ille-et-Vilaine, en date du 7 novembre 1792, supprima la commune et paroisse de Saint-Ideuc et la joignit à celle de Paramé pour ne faire désormais qu'une seule et même commune. On proposa à cette occasion à la municipalité de Paramé de changer la grosse cloche avec les deux de Saint-Ideuc, et de transporter en la tour l'horloge de cette dernière paroisse. La municipalité refusa ces offres, mais accepta une croix et un encensoir en cuivre et un pupitre manquant à Paramé et inutile à Saint-Ideuc où le culte ne se célébrait plus ».

10 vendémiaire an V : « L'église de Paramé et celle de Saint-Ideult n'ont point été aliénées et ont servi antérieurement au culte. Ils ont pendant peu de temps servi de caserne et de magasin de fourrages ; mais leur dernier emploi a été à l'exercice du culte. Ces deux églises sont en très mauvais état. Celle de Paramé sert aux assemblées ordonnées par la loi, n'ayant aucun autre local. Aucune de ces détix églises n'ont été affermées ».

Notons ici qu'un camp fut établi sur le territoire de Paramé en juillet 1794, pour défendre le pays contre une descente possible des Anglais, avec qui la République Française était en guerre : pour surveiller aussi le littoral, à une époque où l'émigration pour Londres et l'île de Jersey se faisait sur une large échelle, à l'abri des bois et des rochers qui couvraient la côte depuis Rochebonne jusqu'à Rothéneuf et à Saint-Coulomb. En cette circonstance les deux églises désaffectées de Paramé et de. Saint-Ideuc furent réquisitionnées pour loger le supplément du matériel et le fourrage de la troupe.

Quant au clergé Jean-Gille Nouel, prêtre de Dol, fut recteur de Saint-Ideuc de 1784 à la Révolution. Il reprit son ministère en 1803, après avoir reçu, le 12 floréal an XI, un certificat d'amnistie ; mais il ne fut pas reconnu du gouvernement qui avait supprimé la paroisse. Son vicaire, I. Gallée (1786-1791), mourut le 16 avril 1791, à l'âge de 37 ans, et fut inhumé dans le cimetière.

Consignons une pièce officielle :

« Le 14 floréal an IX, s'est présenté devant nous à la mairie, le nommé Jean Nouel, ministre du culte catholique, ex-recteur de Saint Ideult, lequel après avoir exhibé la pièce dont suit la teneur :

" Armée de l'Ouest. — Subdivision de Saint-Malo. Le général de brigade Humbert, commandant la subdivision de Saint-Malo, autorise Jean Nouail, ministre du culte catholique, ex-recteur de Saint-Ideult, à rester provisoirement et, jusqu'à ce qu'il ait été statué par le gouvernement, paisible sous la protection de la loi. Il est invité à user de toute l'influence de son ministère pour maintenir la paix entre les citoyens, eteindre l'esprit de parti et assurer aux actes du gouvernement le respect et la soumission qui sont l'égide de la sûreté individuelle et les bases de la sûreté sociale. Donné au quartier général, à Saint-Servan, le 29 germinal an IX ".

Nous a déclaré ledit Nouel prendre son domicile en cette commune, chez le citoyen François Clairault, au bourg de Saint-Ideult.

Attendu la susdite déclaration, ledit Jean Nouel a été inscrit au supplément du tableau de la population de cette commune de Paramé sous le n° 2763 ; et a signé après lecture : Jean Nouel. — Dagnet, maire de Paramé ».

A mi-chemin entre le bourg et les Portes-Cartier, où vécut le célèbre découvreur du Canada, existait une chapelle frairienne dédiée à Notre-Dame de Grâces. Ce fut le dernier asile de la liberté de conscience dans le pays, car les fidèles des environs continuèrent à s'y assembler après la fermeture des églises, et sa cloche continua encore pendant quelque temps à sonner la messe. A son tour elle fut fermée, en 1792, et elle a été démolie. Il n'en reste qu'un simple oratoire, au bord de la route qui mène à Rothéneuf.

Désormais les destinées municipales de Saint-Ideuc se confondent avec celles de Paramé, commune de l'arrondissement de Saint-Malo, département d'Ille et-Vilaine. Il n'en fut pas de même de ses destinées paroissiales, car la paroisse fut rétablie par ordonnance royale du 17 avril 1826 ; celle-ci fit partie du doyenné de Saint-Malo et du diocèse de Rennes. L'autorité ecclésiastique n'avait pas même attendu la susdite autorisation gouvernementale ; car M. Nouel avait repris son ministère comme ci-devant, et Caprel lui fut donné, pour successeur.

M. le recteur Boisard établit le 1er septembre 1881 une école de filles, qui débuta avec 40 élèves, et fut tenue jusqu'à la fin de juillet par des Sœurs de Notre-Dame des Chênes. Depuis 1902 il y a une école libre, qui a pris la continuation de la précédente, et qui fonctionne également avec un plein succès.

V - UN DOCUMENT LAPIDAIRE.

L'église, en forme de croix et sans style particulier, a été très intelligemment restaurée dans le cours du XIXème siècle. La voute est une sorte de plafond à caissons. De belles boiseries décorent le chœur et les deux autels latéraux. Les statues de saint Iltud et de saint Samson attirent l'attention et rappellent les origines. L'église est propre et bien ornée.

M. l'abbé Emile Lecomte a été assez heureux pour retrouver, en 1913, la plaque ardoisière qui relate la consécration de cet édifice religieux, et il en a compris l'importance. Après avoir fait passer en lettres d'or les caractères de ce document, il l'a insérée dans un cadre de bois et il a fait sceller ladite plaque dans le mur intérieur sud de l'église, où les visiteurs peuvent la lire à loisir. Pour l'intelligence du texte il a mis au dessous la traduction, également insérée dans un cadre en bois, avec le portrait et quelques belles paroles de Mgr de Hercé, qui mourut fusillé à Vannes le 28 juillet 1795.

Mgr Dubourg, Archevêque de Rennes, Dol et Saint-Malo, dans un sentiment de haute vénération pour le dernier évêque de Dol, a ratifié l'acte religieux de l'un de ses prédécesseurs en accordant une indulgence de cent jours aux fidèles qui visiteront cette église au jour anniversaire de sa consécration.

Ci-joint le fac-simile de l'inscription lapidaire, avec sa traduction, qui a été l'occasion de cette notice.

(Abbé A. Leroy).


Anno MDCCLXX

DIE NONA MENSIS SEPbris EGO URBANUS RENATUS DE HERCÉ EPISCOPUS ET COMES DOLENSIS CONSECRAVI ECCLESIA ET ALTARE HOC IN HONORE STI HELTUTI ET RELIQUIAS Storum Mtirum FAUSTI ET CORONATI IN EO INCLUSI ; ET SINGULIS CHRISTI FIDELIBUS, HODIE UNUM ANNUI ET IN DIE ANNIVERSARIO CONSECRAONIS HUJUSMODI IPSA VISITANTIBUS XLA DIES DE VERA INDUEGENTIA, IN FORMA ECCLESIÆ CONSUETA CONCESSI.
+ URB. R. EPISCOPUS ET COMES DOLENSIS C. LESNARD. RECTOR. L. LE SENECHAL. VICARIUS.

L'AN 1770

Le neuvième jour du mois de Septembre, Moi, URBAIN - RENÉ DE HERCÉ Evêque et Comte de DOL. ai consacré cette église et cet autel en l'honneur de St ILTUT, ainsi que les reliques des Saints FAUST et CORONAT qui y sont enfermées. :: A tous les fidèles du CHRIST présents j'ai accordé aujourd'hui, dans la forme accoutumée de l'EGLISE, une indulgence d'un an et une autre de 40 jours à tous ceux qui visiteront cette église au jour anniversaire de sa consécration.
+ URBAIN - RENÉ, évêque et comte de Dol. C. LESNARD, recteur. L. LESÉNÉCHAL, vicaire.

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