|
Bienvenue ! |
INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE SAINT-JULIEN |
Retour page d'accueil Retour Ville de Saint-Julien
Le nom-adjectif ethnique formé sur le nom du cette commune semble être saint-juliennais (Ouest-France, 6 octobre 1977).
Par décret épiscopal du 6 avril 1630, la chapelle de Sainct-Jullien, dépendant de la maison de la Coste, fut érigée en trêve et église succursale de la paroisse de Plaintel. La même année des fonts baptismaux y furent établis et la paroisse de Saint-Julien commença d'exister. Dès 1695 le curé fut intitulé recteur, ce qui marquait son indépendance à l'égard du recteur de Plaintel. Cela fut confirmé par deux décrets épiscopaux érigeant le trève de Saint-Julien en paroisse indépendante les 7 juillet 1699 et 30 octobre 1732 (Arch. des C-du-N, 2 G). La nouvelle paroisse, souvent appelée aussi Saint-Julien de la Coste, élut sa première municipalité au début de 1790.
La chapelle Saint-Gilles, qui était en Plaintel sous l'Ancien Régime, fut attribuée au territoire de Saint-Julien par arrêté préfectoral du 10 juillet 1821. Cet arrêté fut annulé pour incompétence par le Conseil d'Etat le 8 novembre 1821. Le Conseil de préfecture attribua de nouveau la chapelle à Saint-Julien par arrêté du 2 septembre 1822 (Arch. des C-du-N, V 2071). Cependant aujourd'hui la chapelle Saint-Gilles est en Plaintel, tandis que la croix du même nom est en Saint-Julien.
Un seul édifice a été classé monument historique, le 1er septembre 1966 :
1) Le menhir de la Roche-Longue (cadastré A2 345) ;
D'autres ne sont pas protégés au titre de la législation des monuments historiques :
2) Le château de la Coste, dans lequel deux portails anciens (XVIIème s.) ont été réemployés. Il appartient au Comte de Couëssin du Boisriou ;
3) Le manoir du Pré-Auray (déb. XVIIIème s.), aujourd'hui ferme ;
4) La Grande maison (v. 1685), dans le bourg ;
5) L'église Saint-Julien (XVIIIème s. mais en partie reconstruite), avec des pierres armoriées (XVIème s.) réemployées ;
6) La croix de Saint-Gilles ou croix Dolo (fin XVème s.) ;
7) Le menhir de la Ville-Thiénot (époque néolithique) ;
8) Le menhir de la Ville-Toqué (époque néolithique) ;
9) L'établissement du Bois des Jards (époque romaine).
Il existe sur le territoire de la commune deux sites inscrits, s'étendant aussi en Plaine-Haute :
1) Le chaos du Gouët, site inscrit le 27 décembre 1933 et comprenant, sur Saint-Julien, les parcelles suivantes : A 450, 465-467, 800, 804-806 811-812 et 815-817 ;
2) Le vallon de Sainte-Anne-du-Houlin. Le village et la chapelle de ce nom sont situés en Plaine-Haute, mais le site comprend, sur Saint-Julien les parcelles cadastrées A 138-146, 154 et 156. Il a été inscrit le 6 juillet 1943 et l'inscription s'applique aussi aux façades et toitures des immeubles bâtis.
Les seigneurs de la Coste ont été les fondateurs de la paroisse de Saint-Julien, lors des décrets épiscopaux de 1630, 1699 et 1732. Ils l'ont dotée et, propriétaires de la chapelle, ils y ont fait faire travaux pour la transformer en église. Plusieurs de ces seigneurs ont joué un rôle de premier plan :
1) Jean-François du Gouray, marquis de la Coste [Note : La famille du Gouray avait hérité la seigneurie de la Coste par suite du mariage contracté an 1513 ou avant cette date entre Louis du Gouray et Jeanne Dolo, dame de la Coste], né vers 1620, lieutenant de Roi en Basse-Bretagne. A Châteaulin, le 9 juin 1676, lors d’une émeute paysanne contre la gabelle, il fut blessé d'une balle à l’épaule. En 1685 il fut chargé d'appliquer en Bretagne la Révocation de l’édit de Nantes et s'en acquitta avec douceur. En 1699 il obtint l’érection de Saint-Julien en paroisse. Il mourut vers 1700 et sa famille s'éteignit avec lui en ligne masculine, car il eut pour héritiers tout d'abord sa fille Sainte, Comtesse de Plélo (encore dame de la Coste lors du décret de 1732) puis les Andrault de Langeron ;
2) Louis-Théodore (ou Théodose) Andrault Comte de Langeron, fils de Jeanne-Madeleine du Gouray née le 21 juin 1655 à Bréhand et de Joseph Andrault de Langeron (1649-1711). Petit-fils de Jean-François du Gouray, marquis de la Coste, et de Madeleine de Rosmadec, dame de Saint-Jouan-de-l'Isle. Il naquit en 1694, fut lieutenant général (1744), commandant en chef en Guyenne (1761) et lieutenant de Roi en Basse-Bretagne. [Note : Marié le 2 août 1751 avec Marie Augustine de Menou (1725-1760), sans postérité, puis en 1761, avec Marie Anne Louise Damas (1740-1763), dont Alexandre-Louis (1763-1831) qui suit]. Il mourut en 1779 (27 septembre) à Langeron (Nièvre - terre érigée en comté par lettres patentes d'août 1656) (Villenaut, Nobiliaire de Nivernois, 382) ;
3) Louis-Alexandre Andrault Comte de Langeron, fils du précédent. Il naquit à Paris le 13 janvier 1763, fut marquis de la Coste de 1779 à 1790 et lieutenant de Roi en Basse-Bretagne. Ayant émigré en Russie pendant la Révolution, il y fut fait lieutenant général en 1799 et comte par ukase du 29 mai 1799. Commandant une division russe à la bataille d'Austerlitz (1er déc. 1805), il fut accusé d'avoir été cause de la vidctoire des Français. A la fin de la campagne de France (1814), il contribua à la prise de Paris en prenant d'assaut la position retranchée de Montmartre. Il fut nommé gouverneur de Crimée, puis gouverneur général de Nouvelle-Russie (1822). Il mourut du choléra à Saint-Petersbourg (auj. Leningrad, R S S. de Russie) ou à Odessa (R S S d'Ukraine) le 4 juillet 1831. Marié le 22 mai 1784 avec Thérèse Maignart de La Vaupalière [suite à une relation avec Angèle Djerjanowskaïa, naîtra Théodore (1804-1885)], en 1804 avec Anastasia Troubetzkoy, dont Diane (1816-1849), en 1819 avec Louise Brummer. Il a eu des descendants en Russie (Gr. dict. univ. du XIXème s., X, 150 - Révérend. Titres de la Restaur., 36).
(Bulletin d'informations des maires).
© Copyright - Tous droits réservés.