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SAINT-JULIEN

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La commune de Saint-Julien (bzh.gif (80 octets) Sant-Juluan-Pentevr) fait partie du canton de Ploufragan. Saint-Julien dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-JULIEN

Saint-Julien tire son nom de la chapelle Saint-Julien devenue église paroissiale.

Saint-Julien est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plaintel. Le 6 avril 1630, suite à la requête du seigneur de la Coste, la chapelle de Sainct-Jullien de La Ville-Jégu (appartenant à la famille Coste) est érigée en trève et paroisse succursale de la paroisse primitive de Plaintel. La même année, des fonts baptismaux y sont établis et la paroisse de Saint-Julien commence d'exister. " Ancienne trêve de Plaintel, dite chapelle de la Ville-Jégu. A la demande de Guy du Gouray, sr. de la Coste, permission d'y célébrer les offices, d'y baptiser et d'y avoir un cimetière fut accordée par le chapitre de Saint-Brieuc le 4 septembre 1690 et par l'évêque le 27 janvier 1699. Elle fut érigée en paroisse le 30 octobre 1732 " (R. Couffon).

Ville de Saint-Julien (Bretagne).

En 1789, la paroisse de Saint-Julien dépendait de la subdélégation de Quintin et du ressort de Saint-Brieuc, son évêché. La collation de la cure appartenait au marquis de Langeron, seigneur de la paroisse.

L'église, dédiée à saint Julien de Brioude (soldat romain né à Vienne et martyrisé à Brioude en 304), est semble-t-il une fondation de la famille Dollo, seigneurs de la Coste. Elle semble avoir pris le relais de la chapelle Saint-Gilles, située non loin du château primitif. Cette chapelle qui se trouvait jadis en Plaintel, est attribuée au territoire de Saint-Julien par arrêté préfectoral du 10 juillet 1821. Cet arrêté est annulé par le conseil d'Etat le 8 novembre 1821. Le Conseil de préfecture attribue de nouveau la chapelle à Saint-Julien par arrêté du 2 septembre 1822 (Archives des Côtes d'Armor, V 2071). Cependant aujourd'hui la chapelle Saint-Gilles est en Plaintel, tandis que la croix du même nom est en Saint-Julien.

Certains lieux-dits tels que L'Hôpital semblent révéler la présence d'une ancienne maladrerie. La paroisse de Saint Julien est devenue indépendante en 1699 (archives des Côtes d'Armor, 2G), statut qui lui est confirmé en 1699 (décret épiscopal du 7 juillet 1699), puis en 1732 (décret épiscopal du 30 octobre 1732). Durant la Révolution, la paroisse de Saint-Julien dépend du doyenné de Saint-Etienne. Saint-Julien élit sa première municipalité au début de 1790.

On trouve quelquefois l'appellation "Saint-Julien de la Coste" au XVIIIème siècle.

Ville de Saint-Julien (Bretagne).

Note : la commune de Saint-Julien ou Saint-Julien-de-la-Côte est formée des villages : les Chênots, la Villéon, les Fontaines, la Rue-d'Enbas, la Côte, la Ville-Tiennot, la Vallée, les Pertoquis, la Ville-Jégu, la Saudraye, l'Hôpital, la Coudraye, le Pré-Auray, les Aulnays, le Goulet-d'Enbas, les Jars, le Pillier, la Bruyère, le Pas-David.

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PATRIMOINE de SAINT-JULIEN

l'église Saint-Julien (XVI-XVIIIème siècle), en partie reconstruite par les seigneurs de La Coste, fondateurs de la paroisse. Il s'agit, à l'origine, d'une simple chapelle qui dépendait autrefois de la paroisse de Plaintel. Cette chapelle devient église paroissiale en 1699. En forme de croix latine, avec chevet à pans coupés et clocher accosté de deux chapelles, l'édifice actuel date du XVIIIème siècle, mais a été reconstruit en grande partie au XIXème. La tour date en effet de 1828 ; et, en 1870, on réédifia la longère sud, le choeur, et exhaussa la longère nord. Sur les longères de l'église, l'on a encastré des écussons anciens aux armes des du Gouray de la Coste et de leurs alliances : armes de Guy du Gouray et de Jeanne du Plessix-Mauron, de Christophe du Gouray et de Catherine de Triac mariés en 1541, de Guy du Gouray et de Renée Budes mariés en 1616. Dans le pavage, on relève une tombe de 1703. " Mobilier : Chaire du XVIIIème siècle, décorée du Bon Pasteur et des évangélistes. Elle est semblable à celles de Lanfains et de Saint-Martin de Lamballe et, sans nul doute, dûe également à l'atelier d'Yves Corlay. Statues anciennes : Crucifix, saint Paul ; dans les vitraux modernes : saint Guillaume " (R. Couffon). On y trouve des pierres armoriées réemployées du XVIème siècle ;

Eglise de Saint-Julien (Bretagne).

la chapelle Saint-Gilles, dite de la Croix-Dolo, près du village de l'Hôpital. Edifice de plan rectangulaire séparé en deux par un arc diaphragme. Il paraît avoir été presque totalement reconstruit au XVIIème siècle. Au chevet, pierre sculptée importante aux armes des Angier et deux autres armes de Brangays, pleines et mi parti Angier. La chapelle fut vendue le 21 frimaire an IX. Mobilier : Statues anciennes de saint Gilles, saint Loup, et trois de la sainte Vierge, dont une du XVIIIème siècle (R. Couffon) ;

l'ancienne chapelle Saint-Marc, située au château de la Coste, et aujourd'hui détruite. Le parc renfermant une fontaine ancienne dédiée à saint Gilles, un petit oratoire dédié à ce dernier saint a été élevé an château au XIXème siècle (R. Couffon). Il est appelé dans le pays Saint-Gilles Berria (Saint-Gilles qui guérit les enfants qui crient). Le saint patron y est invoqué, en effet, pour guérir les enfants du mal de Sainte-Radegonde (impédigo).

la croix de Saint-Gilles ou croix Dolo ou croix des Jards (XVème siècle). La scène (chevalier en armure à genoux au pied d'un saint évêque) gravée sur la croix représente, semble-t-il, le seigneur des Jars (ou Jards) ;

le château de la Coste (XVIIème siècle), reconstruit au XIXème siècle et propriété jadis de la famille Gouray (ou Gourlay). Le domaine de La Coste et la métairie "Maison-des-Jars" appartiennent à Pierre Dollo (en 1514) et à Olivier de La Chastaigneraye ou Chastaigneraie (en 1536 et en 1543). On y trouve deux portails anciens du XVIIème siècle ;

Saint-Julien (Bretagne) : château de la Coste.

le manoir du Pré-Auray ou Pré-au-Ray (XVIIIème siècle). Propriété de François Le Febvre en 1514 et en 1536 ;

la fontaine Saint-Gilles, restaurée en 1832 et située dans le parc du château de la Coste ;

la Grande Maison (1685), située dans le bourg. Il s'agit d'un ancien relais de diligence ;

le moulin à vent de la Côte ;

A signaler aussi :

le menhir de la Roche-Longue (époque néolithique), situé à La Ville-Thiennot ;

le menhir de Pré-Toquis ou Prétoquis (époque néolithique) ;

l'établissement du bois des Jards (époque romaine) ;

un pont sur le Gouët (moyen âge) ;

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-JULIEN

En 1380, la seigneurie de la Côte (ou Coste) appartenait à Robin du Gouray (ou Gourlay). En 1616, Guy, duc du Gouray, épouse Renée Budes, soeur du maréchal de Guébriant. Les seigneurs de la Coste sont les fondateurs de la paroisse de Saint-Julien, lors des décrets épiscopaux de 1630, 1699 et 1732. Plusieurs de ces seigneurs ont joué un rôle important dont Jean François du Gouray, marquis de la Coste, né vers 1620, lieutenant du Roi en Basse-Bretagne. Ce dernier épouse en 1670 Marie de Rosmadec et obtient en 1699 l'érection de Saint-Julien en paroisse. La famille du Gouray avait hérité la seigneurie de la Coste par suite du mariage contracté en 1513 ou avant cette date entre Louis du Gouray et Jeanne Dolo, dame de la Coste.

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc en 1480 et de Tréguier en 1481, on ne comptabilise la présence d'aucun noble de Saint-Julien. Saint-Julien dépendait autrefois de la paroisse de Plaintel.

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