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Cité comme paroisse dès 1443 (archives de Craffault, n° 7), Saint-Lormel appartenait sous l'Ancien Régime au diocèse de Saint-Brieuc et a élu sa première municipalité au début de 1790.

La circonscription de cette commune a subi deux modifications depuis cette époque :

1) Par la loi du 18 mars 1841, elle a cédé à Plancoët le village de la Gaterie et une partie habitée contiguë au bourg de Plancoët ;

2) Par la loi du 15 février 1864, elle a reçu de Pluduno toute la section de Val, contenant 21 villages.

En 1865 le bourg de Saint-Lormel a été transféré à l'est du village de Dohéneuc.

Plusieurs édifices intéressants ornent cette commune, mais le premier seul est partiellement inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques et aucun n'est classé :

1) La chapelle Saint-Lunaire, qui fut église paroissiale avant le transfert du bourg, a été conservée. La porte de la façade ouest (XIIème siècle) a été inscrite le 19 février 1964. Le pignon est daté de 1495 ; la longère sud, de 1753 ; la longère nord, de 1788 ;

2) Le château de Largentaye est moderne. Construit en 1840, il appartient à la famille de ce nom, qui est issue de Rioust des Villes-Audrains, le héros du combat du Guildo en 1758 (Cf. la notice de Créhen) ;

3) La chapelle de Belenray, sur la section du Val, est en partie du XIVème siècle ;

4) Le manoir de la Ville-Robert (fin XVIIIème siècle). Ce fut dans ce manoir que le colonel de Pontbriand tint son quartier général pendant les Cent-Jours, en juin et juillet 1815. Il est décédé à la Ville-Robert le 20 janvier 1844.

(Bulletin d'informations des maires).

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