Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

LE CLERGE DE SAINT-MADEN

  Retour page d'accueil        Retour page "Ville de Saint-Maden"  

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

CLERGÉ DE SAINT-MADEN.VINCENT GUILLOTIN, recteur, naquit à Concoret (Morbihan), le 6 avril 1736 du mariage de Jean et de Vincente Fougerard (ou Pontgerard). Il fit ses études à Rennes et fut noté au séminaire « sait tant soit peu de chant, a satisfait ». Il reçut la prêtrise le 19 février 1761.

Pourvu du rectorat de Saint-Maden en 1777, il en prit possession le 27 octobre de cette année [Note : Pour aller à Saint-Maden, M. Guillotin renonça à la cure de Saint-Léger, à laquelle il fut nommé en même temps, mais dont il ne prit pas possession]. Ayant refusé comme tel de s'assermenter, l'abbé Guillotin fut contraint de s'exiler à Jersey après l'application de la loi du 26 août 1792 et s'y trouvait encore au mois de novembre de la présente année. (Cf. Le Falher : Les Prêtres du Morbihan, etc., p. 36.) De là, ce prêtre passa en Angleterre et se trouvait à Portsmouth le 1er avril 1793. A cette date, il se déclarait dans le plus grand besoin et demandait à entrer dans la maison que l'on venait de créer à Forton pour les prêtres exilés.

Le Registre de Concoret nous fait savoir que M. Guillotin était de retour en Bretagne en 1797 et qu'il officia publiquement dans son église natale le 14 juillet de cette année. Il demeura caché dans cette contrée jusqu'à la fin de la Révolution.

L'enquête de Boullé indique M. Guillotin comme « un bon prêtre pouvant rester dans sa cure dont il est depuis 24 ans titulaire ». Il le taxe toutefois d'avoir favorisé la chouannerie. Le 14 janvier 1804, M. Guillotin était nommé recteur des paroisses de Guenroc et de Saint-Maden réunies. Il mourut en fonctions le 23 décembre 1817, âgé de 82 ans. Il eut pour successeur le 13 janvier suivant l'abbé Joseph Crespel.

Saint-Maden perdit son titre de succursale par décret impérial en date du 30 septembre 1807. Il ne lui fut rendu que le 16 mars 1820.

Etaient originaires de Saint-Maden en 1790, les abbés LE COQ, fils de Me Jean et d’Hélène Salomon, du village de la Brehaudais. Nous avons fait la biographie d'YVES, le cadet, à l'article Eréac.

LOUIS-JEAN était né le 17 avril 1746. On le trouve passant au séminaire d'assez bons examens. Ordonné prêtre le 22 septembre 1770, il demeura ensuite dans sa paroisse natale. Lors de la Révolution, il ne s'assermenta, ni ne s'exila et se cacha dans le pays. Le 20 avril 1794 (1er floréal an II), le franc-maçon dinannais Hyacinthe Hercouet, à la tête d'un détachement, perquisitionnait en vain au château de la Houssaye pour le découvrir. Il put s'emparer de son bréviaire, constata que le lit qu'il venait de quitter n'était pas encore refroidi, mais celui qu'il voulait atteindre, avait disparu. (Archives C.-du-N., Lm 5, 63).

L'enquête de Boullé donne M. Le Coq vers 1802 comme résidant à Guenroc depuis 18 mois. Elle le note comme « ayant peu de connaissances et infirme ». Ce prêtre mourut à Guenroc le 20 novembre 1802, âgé de 56 ans. Il ne faut pas le confondre avec un autre Louis Le Coq.

Vivait à Saint-Maden lors de la Révolution, M. JEAN-BAPTISTE GENDROT, né à Quédillac le 29 février 1764 du mariage de Jean et de Anne Tessier, lequel après avoir fait ses études au collège de Dinan, fui ordonné prêtre le 8 juin 1789. Après avoir été noté « comme unissant une bonne conduite à une science un peu médiocre ».

En 1791, l'abbé Gendrot était à Lourmais en qualité de vicaire auxiliaire de l'abbé Olivier Homo, recteur de cette paroisse qu'il administrait depuis le 15 février 1758 et qui se trouvait alors à peu près paralytique. Cet ecclésiastique qui ne tarda pas à trépasser, était originaire du Quiou où Julien et Marie Gauthier, ses père et mère, lui avaient donné le jour le 2 juin 1719. Il avait été ordonné prêtre le 19 septembre 1744 et c'est comme natif du Quiou que nous lui consacrons ces quelques lignes.

Pour en revenir à M. Gendrot, il ne s'assermenta, ni ne s'exila, revint à Saint-Maden et passa dans cette paroisse et les localités voisines toute la Révolution Française, faisant du ministère caché, tout en s'acquittant de ses fonctions d'aumônier des Chouans de la division de Saint Méen, avec lesquels il se trouva à diverses affaires, spécialement au combat de la Houssaye en Saint-Maden. (Cf. Le Diocèse de St-Brieuc, etc., II, p. 396).

D'après l'enquête de Boullé, M. Gendrot vivait environ depuis neuf mois à la Chapelle-Blanche en qualité de curé d'office. Mais lorsque Mgr Caffarelli voulut nommer ce prêtre recteur d'Yvignac, le préfet y mit la plus vive opposition, faisant valoir les multiples attaches de cet ecclésiastique avec la chouannerie, si bien que sa nomination ne fut rendue définitive que le 9 juin 1804.

Transféré le 1er juillet 1830 à la cure de Saint-Jouan-de-l'Isle. M. Gendrot y mourut en fonctions le 10 mars 1846.

Etaient séminaristes de Saint-Maden, M. JEAN-FRANÇOIS COULOMBEL, né dans cette paroisse le 9 novembre 1767, du mariage de Charles et de Françoise Bourdet, lequel reçut la tonsure et les mineurs le 29 mai 1790 et subit l'examen préparatoire au sous-diaconat en août 1790. Il est vraisemblable qu'il reçut le diaconat et la prêtrise à Paris les 5 et 11 mars 1797.

L'abbé Coulombel trépassa recteur à Trelivan âgé de 54 ans le 15 septembre 1822.

JOSEPH-ARMAND LE CORVAISIER, fils de Joseph et de Toussainte Commesreuc, naquit à Saint-Maden le 11 septembre 1763. On le note au séminaire comme « très studieux, ayant un bon caractère et une bonne conduite ». Il reçut la tonsure et les mineurs le 29 mai 1790. Nous le perdons de vue après cette date.

(A. Lemasson).

© Copyright - Tous droits réservés.