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SAINT-MARCAN

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La commune de Saint-Marcan (bzh.gif (80 octets) Sant-Marc'han) fait partie du canton de Pleine-Fougères. Saint-Marcan dépend de l'arrondissement de Saint-Malo, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-MARCAN

Saint-Marcan vient de saint Marcan, moine venu d'Irlande.

Il semble que Saint-Marcan (du moins le territoire au sud du marais) soit un démembrement de la paroisse de Pleine-Fougères. Saint Marcan, né au Vème siècle en Irlande, arrive du pays de Cardigan, peu de temps après saint Samson (vers 548). Saint Marcan est, semble-t-il, un disciple de saint Brieuc. Il crée sur le territoire de Saint-Marcan, une communauté religieuse.

Ville de Saint-Marcan (Bretagne).

Le Pouillé de Rennes stipule qu'en 1237 il était fait mention de l'église de Saint-Marcan, d'un étang voisin et d'un emplacement de moulin que Jean Cortepie donna aux religieux du Mont Saint-Michel (Bibliothèque Nationale, Blancs-Manteaux, LXXXVI). Dans ce même XIIIème siècle, le Chapitre de Dol jouissait aussi de quelques dîmes en Saint-Marcan, car il fut confirmé en leur possession par le pape Boniface VIII (1294-1303) (« In Sancto Marchano duas partes decimarum de terra Guedenini Meafenit, similiter et de terra magistri Guillelmi de Chessons » - Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 5 G, 108). Les Bénédictins du Mont Saint-Michel unirent à leur prieuré de Saint-Broladre ce qu'ils possédaient en Saint-Marcan, c'est-à-dire deux fiefs appelés le Grand Bailliage et le fief Piel, un dîmereau et quelques prairies. La plupart des autres dîmes en Saint-Marcan appartenaient aux derniers siècles au Chapitre de Dol ; mais quelque temps avant la Révolution les décimateurs de Saint-Marcan abandonnèrent leurs dîmes au recteur pour lui tenir lieu de portion congrue, tout en se réservant une pension pour eux-mêmes. C'est ce que nous apprend en 1790 le recteur M. Houart, qui fit alors la déclaration suivante de son bénéfice : il jouissait du presbytère avec cour et jardin, de la prairie du Clos du Colombier et des dîmes, valant environ 3.000 livres ; mais sur ces revenus il devait au Chapitre de Dol 48 boisseaux de froment, estimés 400 livres, et au prieur de Saint-Broladre une pension de 78 livres ; il lui fallait, en outre, payer une pension de 250 livres à son vicaire et 190 livres de décimes, de sorte que ses charges montant à 918 livres, il ne lui restait guère que 2.000 livres de revenu net ; mais comme il avait, en plus, sa part dans l'obiterie de son église, rapportant alors 412 livres 17 sols de rente, il se trouvait à jouir d'un assez joli bénéfice (Archives du district de Dol).

Ville de Saint-Marcan (Bretagne).

Parmi les maisons nobles, La Ville-Duë, Duprest et Le Bois-Hermez sont les plus anciennes. On y remarque aussi Pont-Etal (ou Pontestat), à la famille Ruellan de Tiercent. En Saint-Marcan "la mestairie de la Courtepierre avec estang, moulin, bois, etc ...". appartient au XVIIème siècle aux seigneurs de Combourg. La foire de Saint-Marcan, tenue à la fête de Saint-Eloi, appartient aussi au comte de Combourg.

Ville de Saint-Marcan (Bretagne).

L'église de Saint-Marcan est mentionnée dès 1237. La paroisse de Saint-Marcan dépendait autrefois de l'ancien évêché de Dol.

On rencontre les appellations suivantes : Monasterium Sancti Marchanni (en 1237), Sanctus Marquanus (au XIVème siècle), ecclesia de Sancto Marcano (en 1516).

Ville de Saint-Marcan (Bretagne).

Note 1 : En 1237, Jean Cortepie donna à l'abbaye du Mont Saint-Michel un étang et l'emplacement d'un moulin qu'il possédait en Saint-Marcan, « in valle subtus manasterium Sancti Marchanni ». Y avait-il là un véritable monastère ou s'agissait-il seulement de l'église paroissiale de Saint-Marcan ? Nous n'osons nous prononcer, mais, en tous cas, il n'est pas resté trace d'un monastère en ce lieu (Pouillé de Rennes).

Ville de Saint-Marcan (Bretagne).

Note 2 : Liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Saint-Marcan : Michel Bais (décédé vers 1422). Jean Abachesne (il résigna en faveur du suivant). Pierre Tual (il fut pourvu en 1560). Raoul Guillier (chanoine de Dol et docteur en théologie ; en 1580 ; il résigna en faveur du suivant). Georges Fauvel (il fut pourvu en 1608). Thomas Denouges (chanoine de Saint-Malo ; en 1623). Pierre Jocet (écuyer, sieur des Portes ; en 1630 ; décédé le 28 février 1648). J... Lucas (il succéda au précédent). Jean Longnonné (en 1676 ; il se démit en 1680 ; décédé le 22 octobre 1684). René Lucas (en 1680). Jacques Lebret (vicaire général de Dol ; en 1684 ; il composa le Bouquet de la Mission, livre très populaire que réédita M. Leuduger ; décédé âgé de quarante-cinq ans, à Pleudihen, le 8 juillet 1688, et inhumé en cette paroisse). Julien Le Métayer (il fit en 1698 enregistrer ses armoiries : d'azur à un calice d'or ; décédé vers 1711). Pierre-Jean Guého (prêtre de Vannes, il prit possession d'abord le 24 septembre 1711, puis le 23 novembre 1712 ; il soutint un procès en 1717 contre le Chapitre de Dol relativement aux annates ; décédé à l'hospice de la Charité de Pontorson, à Cendres, le 5 septembre 1726, et inhumé dans la chapelle de cet hospice). René Perruchon (prêtre de Rennes, pourvu le 5 mars 1727, il prit possession le 17 ; décédé âgé de soixante ans, le 17 janvier 1757). Anastase Le Marchand (natif de Saint-M'hervon et recteur de Saint-Pierre-de-Plesguen, pourvu le 10 mai 1757, il prit possession le 13 ; il fut promoteur de l'officialité de Dol ; décédé âgé de cinquante-huit ans, le 20 août 1767, et inhumé dans le choeur de son église). Jean-Louis Plessix (prêtre du Mans, pourvu le 16 septembre 1767, il prit possession le lendemain ; décédé le 8 mars 1774). François Houard (natif de Saint-Quay et recteur de Baguer-Morvan, pourvu le 14 août 1774, il prit possession le 22 ; il gouverna jusqu'à la Révolution). François-Bertrand Pinel (1803-1825). Jean-Pierre Sarrazin (1825-1843). N... Fortin (1843-1861). N... Lemasson (1861-1868). Ambroise Briand ou Briant (1868-1877). Marin-François Bourdonnais (1877, décédé en 1881). Jean-Marie Leconte (à partir de 1881), .., Guy Bachelot (en 1949), ....

Ville de Saint-Marcan (Bretagne).

Voir aussi   Ville de Saint-Marcan (Bretagne) " Cahier de doléances de Saint-Marcan en 1789 ".

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PATRIMOINE de SAINT-MARCAN

l'église Saint-Marcan (XVIIIème siècle), réaménagée en 1847. Dédiée à saint Marcan, abbé breton, fêté le 21 juin, cette église n'a de remarquable que sa pittoresque situation sur la crête des Tertres, dominant la baie de Cancale. C'est un édifice de style ogival et formant une simple croix. Quant à l'ancienne église de Saint-Marcan, sur laquelle nous manquons de renseignements, le comte de Combourg s'y fit en 1696 maintenir dans ses droits de seigneur supérieur. Mais les droits de fondation et les autres prééminences appartenaient à la même époque au seigneur de Pontestat, terre fort ancienne successivement possédée par les familles Tirecoq, de Saint-Gilles, Le Ribault, de Keraly, Mellet et Ruellan du Tiercent (Pouillé de Rennes). L'église actuelle abrite une statue de saint Marcan, datée du XVIème siècle. On voit dans l'église plusieurs pierres tombales, dont deux sont armoriées ;

Eglise de Saint-Marcan (Bretagne).

la croix (XV-XVIème siècle), située route de Roz-sur-Couesnon ;

l'ancien manoir de Montfort (XVIIème siècle), situé route de Saint-Broladre. Il possède une tour carrée. Propriété de la famille de la Bouëxière en 1480 (Guy de la Bouëxière) et en 1513 ;

les moulins à vent de St Marcan et du Grand Tertre ;

A signaler aussi :

le menhir de la Roche-Longue (époque néolithique). Sa hauteur est de 3m35 ;

le menhir situé au lieu-dit Champ du Perron ;

l'ancien manoir de Pontestat. Propriété successive des familles Tirecoq (en 1513), Ruellan seigneurs du Tiercent (au XVIIIème siècle), de Saint-Gilles, Ribault, de Keraly, Mellet ;

l'ancien manoir de la Huette. Propriété de la famille de Saint-Pair au XVIIIème siècle ;

l'ancien manoir de Bidon. Propriété de la famille Tirecoq en 1513 ;

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-MARCAN

Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence de 5 nobles de Saint-Marcan :

Jehan ALLART (20 livres de revenu) : défaillant ;

Messire Guy DE LA BOUEXIERE de Montfort (200 livres de revenu) : excusé comme appartenant à une compagnie d'ordonnance ;

Raoullet LE BOULANGIER (5 livres de revenu) : défaillant ;

Eustache LEVESQUE : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ;

Guillaume TIRECOGE du Prest (300 livres de revenu) : défaillant ;

 

Lors d'une réformation de l'évêché de Dol en 1513 (rapport fait en partie par Jehan Guillien, Gilles Barbot, Jehan Guerin et Jehan Boucherant, élus), sont mentionnées à Saint-Marcan les personnes et maisons nobles suivantes :

Guillaume Tircoq, sieur du Boishermez, jouit de la métairie de Pontestal et de celle de Bidon.

Julien Daumer, sieur de la Villez-Due, jouit de celle du Prest.

François de la Bouexière jouit de celle de Montfort.

La métairie de la Courtepière appartenant au sire de Combourg.

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