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SAINT-THURIAU

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La commune de Saint-Thuriau (bzh.gif (80 octets) Sant-Turiav) fait partie du canton de Pontivy. Saint-Thuriau dépend de l'arrondissement de Pontivy, du département du Morbihan (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-THURIAU

Saint-Thuriau vient d’un saint nommé Thuriau.

Saint-Thuriau, qui dépendait autrefois du doyenné de Porhoët, est un démembrement de l'ancienne paroisse de Noyal-Pontivy.

Ville de Saint-Thuriau (Bretagne).

Le siège primitif de Pontivy était au Cohazé, qui se trouve aujourd’hui en Saint-Thuriau. Saint-Thuriau était en 1669 une trève de la paroisse de Noyal (aujourd’hui Noyal-Pontivy). Saint-Thuriau est érigé en commune en 1839.

Ville de Saint-Thuriau (Bretagne).

Note : Ancienne trêve de Noyal-Pontivy, Saint-Thuriau est borné au nord par Noyal, à l'ouest par le Blavet, au sud par Pluméliau, et à l'est par le Moustoir et Noyal. En 1891, sa superficie est de 2148 hectares, et renferme des terres cultivées, des prairies, des bois et des landes considérables. Elle est arrosée par deux ou trois affluents du Blavet. En 1891, sa population est de 1241 habitants. Le bourg, situé vers le centre, est à 8 kilomètres de Noyal et à 7 de Pontivy. On ne tonnait encore sur ce territoire aucun vestige, soit celtique, soit romain. Les Bretons l'ont occupé dès le VIème siècle, et s'y sont maintenus depuis. Au XIIème siècle, Saint-Thuriau faisait partie de la vicomté de Rohan, comme les autres trèves de Noyal (J-M. Le Mené).

Ville de Saint-Thuriau (Bretagne).

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PATRIMOINE de SAINT-THURIAU

l'église Saint-Thuriau (XVIIème siècle), restaurée en 1878 (partie ouest de la nef et clocher). Il s’agit d’une ancienne chapelle tréviale surnommée "chapelle Saint-Thuriau" (jusqu’en 1801) et édifiée en 1620 par la famille de Lantivy (ou Lentivy) du Rest (inscription portée sur le bras Nord du transept) sur les vestiges d'un édifice plus ancien. L'édifice est en forme de croix latine à chevet plat du XVIème siècle, avec quelques restes d'une construction antérieure, et des adjonctions du XVIIème siècle dont le porche Sud. La décoration extérieure est flamboyante. Le carré du transept est marqué par des colonnes engagées qui ne supportent rien. La tour et le clocher à galeries sont de 1877. L'édifice est couvert d'une charpente lambrissée dont les entraits ont été apparemment coupés, mais dont les sablières sont ornées d'animaux et de personnages assez finement sculptés. La voûte lambrissée a été décorée par un peintre italien en 1779 : la vie de saint Thuriau y est racontée en 18 tableaux. La fenêtre du chevet, en tiers-point, est garnie d'un réseau flamboyant. La fenêtre du croisillon Nord, divisée en deux baies par un simple meneau, est ornée de vitraux du XVIème siècle représentant la Sainte-Trinité, l'Anonciation et la Circoncision. D'autres vitraux du XVIème siècle, représentant diverses scènes de la vie du Christ, ornent la fenêtre du croisillon Sud, flanquée extérieurement de deux animaux sculptés. Le vitrail représentant la Passion du Christ est restauré en 1901 par Fournier, maître-verrier à Tours. Un cadran solaire extérieur est daté de 1636. Les retables, qui datent du XVIIIème siècle, ont été restaurés : l'un est dominé par la sainte Trinité, celui du transept sud raconte la Passion-Résurrection ;

Eglise de Saint-Thuriau (Bretagne).

Nota : L'église tréviale, puis paroissiale, est dédiée à saint Thuriau, évêque de Dol, mort le 13 juillet. Elle est en forme de croix latine, avec des contreforts simples. Le chœur et le bas de la nef ont été refaits. La porte méridionale en cintre brisé est surmontée d'une accolade à crosses et chou et flanquée de pilastres et d'animaux sculptés. Les fenêtres sont ogivales, à meneaux flamboyants ; celles des transepts ont encore une partie de leurs peintures. Les entraits ont été coupés ; les sablières gardent de nombreuses sculptures, et le lambris est couvert de mauvaises peintures de 1779, représentant la vie de saint Thuriau. Les chapelles publiques sont : — 1° Notre-Dame-de-Joie, au Cohazé (ou Gohazé), sur le bord du Blavet. Il y avait là jadis une petite paroisse, qui fut unie à Pontivy vers le XIIIème siècle, et qui n'en a été séparée que récemment pour être annexée à Saint-Thuriau. La chapelle, de style ogival, est en forme de croix latine, avec des contreforts adhérents. Sur le portail occidental s'élève une tour carrée en pierre, surmontée d'une flèche en ardoises. Les fenêtres, garnies de meneaux trilobés et flamboyants, conservent encore des restes de vitraux. On remarque aussi un chancel en bois sculpté en trilobes à jour, et un coffre à panneaux de style flamboyant. Près de la chapelle se voit une croix en pierre, représentant le Christ, la Vierge et les anges. — 2° Saint-Mathias, située au village de ce nom, vers le nord, a été reconstruite de nos jours (XIXème siècle). Il y avait au château de Coëtuhan une chapelle privée, dédiée à Notre-Dame. Elle était le siège d'une chapellenie, appelée parfois prieuré, fondée en 1415 par le seigneur du lieu. Le chapelain devait une messe chaque jour, tantôt basse, tantôt chantée, et de plus faire quelques processions, pendant lesquelles il portait parfois le Saint-Sacrement. Le revenu de ce bénéfice, en 1615, était de 180 livres, somme considérable pour le temps. Le service de cette chapellenie, réduit à trois messes basses par semaine, fut transféré, en 1733, à la chapelle de Saint-Nicolas du château de Kerdréan, en Naizin. En 1790, Saint-Thuriau fut détaché de Noyal et érigé en commune, du canton de Noyal et du district de Pontivy. On y vendit nationalement deux maisons, deux courtils, une prairie et un bois de haute futaie, appartenant à l'église. Saint-Thuriau passa, en 1801, dans le canton de Pontivy, et à la réorganisation du diocèse, en 1802, il fut érigé en paroisse succursale : avantage qu'il a toujours conservé depuis (J-M. Le Mené - 1891).

Eglise de Saint-Thuriau (Bretagne).

la chapelle du Gohazé ou Notre-Dame de la Joie (XV-XVIème siècle), située au village du Gohazé. Elle a été jadis le siège d'une petite paroisse (Gohazé-Pontivy) mentionnée dans une charte de 1160 et unie dès le XIIIème siècle à Pontivy. L'édifice comprend une nef, un transept et un choeur à chevet plat. Sur le portail occidental s'élève un clocher carré surmonté d'une flèche en ardoises. La chapelle est couverte d'une charpente lambrissée, à sablières et entraits sculptés, datée, au croisillon Sud, de 1610. Les fenêtres ont conservé quelques fragments de vitraux datés du XVIème siècle, représentant des scènes du Nouveau Testament. La table de communion date de 1727. On y voit aussi une clôture flamboyante en bois ajouré et un grand coffre à panneaux à décoration également flamboyante. Non loin de la chapelle se trouve une croix historiée du XVIème siècle. A l'occasion de l'épidémie de dysenterie qui touche la région en 1695 et 1696, le recours à Notre-Dame de la Joie à Pontivy est gratifié de l'arrêt de la propagation de la maladie ;

Chapelle du Gohazé à Saint-Thuriau (Bretagne).

  

Chapelle du Gohazé à Saint-Thuriau (Bretagne).

la chapelle Saint-Mathias, reconstruite au XIXème siècle et située au village Saint-Mathias ;

Chapelle Saint-Mathias à Saint-Thuriau (Bretagne).

le calvaire de Kerfraval (XVIIIème siècle). Il a été restauré en 1962 ;

la croix historiée du XVIème siècle, située près de la chapelle du Gohazé ;

Croix historiée de Saint-Thuriau (Bretagne).

la fontaine de la Houssaye (1724), située à proximité de la chapelle de La Houssaye ;

la fontaine Saint-Mathias ;

le relais de Poste (1657-1670) ;

la maison de Kerdonal (XVIIème siècle) ;

le four à pain, situé au village de Gohazé ;

le moulin du Roch (1471) ;

A signaler aussi :

l'ancien château de Coëtuhan. La seigneurie qui existe dès le XVème siècle, appartient à cette époque à la famille Coëtuhan, puis passe entre les mains des familles La Fresnaye et Langle. Une chapelle dédiée à Notre-Dame faisait autrefois partie du château. La chapellenie, fondée en 1415, avait une messe par jour. Cette chapelle a disparu et les pierres ont servi à la construction de la maison actuelle. Les derniers vestiges du château ont disparu vers 1944 ;

l'ancien château de Reste-er-Bouer. Le Rest était la résidence de la famille Lantivy du Rest. Il ne subsiste aujourd'hui que les ruines de l'enceinte (aujourd'hui transformée en ferme), du pigeonnier, ainsi que de la chapelle anciennement dédiée à Saint-Cado ;

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-THURIAU

Les seigneuries de Saint-Thuriau étaient :

1° Coëtuhan, vers le sud-est, aux Coëtuhan, La Fresnaye et Langle.

2° Rostadelin, près du bourg, au sud.

3° Rest-er-Bouer, à l'est, aux Lantivy.

LE REST. Seigneurie et manoir en la paroisse de Noyal-Pontivy, évêché de Vannes. Aujourd'hui Rest-er-Bouer, commune de Saint-Thuriau. Avec toutes ses appartenances et dépendances, tant en maisons que jardins, vergers, pourpris, issues, terres arables et non arables, etc., relevait prochement du duché de Rohan aux devoirs féodaux accoutumés (Dénombrement du duché de Rohan de 1682. Archives Nationales, P. 1684, p. 269). Vers 1899 château à la famille d'Ercour. Les Lantivy habitèrent ce manoir depuis 1604 jusqu'à la Révolution, époque à laquelle il fut saisi et vendu nationalement, ainsi que toutes les terres qui en dépendaient. A donné son nom à un rameau de la maison de Lantivy (Théodore Courtaux, 1899).

4° Trémès ou Tramés, mentionnée dès 1055 (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 242).

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464 et du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence d'aucun noble de Saint-Thuriau. La paroisse de Saint-Thuriau dépendait autrefois de Noyal-Pontivy.

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