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SAINT-VIAUD |
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La commune
de Saint-Viaud ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-VIAUD
Saint-Viaud vient de saint Vital, né en Angleterre ou en Irlande, vers la fin du VIIème siècle.
Saint-Vital se retire au Mont Scobrit (à l'emplacement du bourg actuel) dans le pays de Retz qui dépend alors de l'évêché de Poitiers. Saint Vital meurt en 750.
En 838 ou 839, Louis Le Pieux donne aux moines de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu le domaine de Scobrit. En 843, Louis Le Pieux donne à Saint-Viaud "in vicaria Ratense" un domaine aux moines de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu. Les Normands, qui s'attaquent à Nantes en 843, ruinent la région.
Saint-Viaud est mentionné au XIIème siècle à l'occasion du concile de Loudon. Le prieur-recteur de Saint-Viaud avait à remplir jadis certain devoir le jour de la fête patronale de sa paroisse, le tombeau de saint Viaud s'y trouvant un but fréquenté de pèlerinages. « Au jour et feste de sainct Viau doibt ledit prieur bailler un tablier garny de tapis, avec une pinte de vin, un verre et un pain blanc dessus, pour iceluy tablier servir au receveur de Pornic à recevoir les droits du seigneur dudit lieu ; et oultre, s'il plaist au dit seigneur d'y venir, est tenu ledit prieur de fournir ledit jour une perche pour l'oiseau dudit seigneur, un bassin et de l'eau claire dedans avec de la paille pour ses espagneuls » (Déclaration du duché de Retz en 1674)
La partie de la terre tenue par les La Musse (ou Muce) sur la paroisse de Saint-Viaud prend le nom de La Muce-Saint-Viaud au XVème siècle. Cette terre (ainsi que certaines terres de Pornic) est apportée par la fille de Guillaume du Fresnay à son mari Jamet Ier de la Muce, lors de son mariage en 1268. Plus tard, le sire de la Muce-Ponthus, donne en 1460, en pur don, à Guillaume de la Loherie, la seigneurie de la Muce-en-Saint-Viaud, qui prend alors le nom de Boisrouaud. Quant à la seigneurie de la Muce-en-Pornic, elle devient la propriété des sires de Gondy qui l'annexent en 1674 à leur duché de Retz (Cornulier, Dictionnaire des terres du Comté nantais).
Les grands seigneurs sont les de Champeaux, Escoubleau de Sourdis, du Chaffault, du Bot, prédécesseurs des familles Moriceau, Cointry et Raymond. Les autres noms : de Rougemont, Reliquet, du Pé-au-Midy, Maillard de La Gournerie.
Nota : En 1916, sur la commune de Saint-Viaud, se trouve une base de ballons dirigeables destinés à surveiller les environs. Cette base est cédée en 1917 aux Américains.
PATRIMOINE de SAINT-VIAUD
l'église
(XIXème siècle). Sous l'église, il existe une petite grotte : la cellule
de Saint-Vital. Le sire de Pornic était jadis seigneur fondateur et
supérieur des églises de Chauvé et Saint-Viaud ;
la
chapelle Saint-Vital (vers 1903), située à Saint-Jules ;
la
croix de Saint-Vital (XVème siècle), située à Saint-Jules ;
la
croix percée, située rue du Coteau. Elle comporte un piédestal en forme
d'arche. On y faisait passer les enfants qui ne pouvaient pas marcher, dans
le but de les guérir ;
la
croix de Saint-Vital (1845), située à Cantin. La croix de Cantin est un
calvaire de granit, juché sur un socle à niche très galbé. Près de
cette croix se trouve un affleurement rocheux. La légende veut que l'on y
retrouve les traces de pas de Saint-Vital ;
le
calvaire de la Mairie (1841) ;
le
château du Plessis-Mareil (XVIIème siècle). La seigneurie du
Plessis-Mareil est l'une des plus anciennes seigneuries du pays de Retz.
Elle est mentionnée dès le XIIème siècle, avec Isabeau Dreux, né en
1188 et vicomtesse de Mareil. Propriété de Robert de Mareil en 1382, de la famille Carné (seigneurs de
Saint-Nazaire et de La Jonchais de Donges) au XVIIème siècle et de la
famille Du Bot de Talhouët sous la Révolution. Yvon de Botloy (né vers
1470), seigneur de Coatalec, est le fils de N. Botloy (né vers 1430) et de
Eléonore de Mareil. Les amiraux Escoubleau et
Chaffault y ont séjourné. La fuie date du XVème siècle. A en croire la
tradition, des souterrains communiqueraient avec Beg-Op-Zoom et la Ramée
afin de gagner la Loire ;
le
château de Plessis-Grimaud (XVIIIème siècle). Le territoire de
Plessis-Grimaud dépendait au XIVème siècle de la seigneurie du Frossay.
Le château est la propriété de Guillaume Leray. Guillaume Leray
(1792-1871), veuf d'Elisa Carou (décédée au Plessis-Grimaud en 1837),
s'est remarié à Henriette Lamoureux. Cette demeure a servi d'orphelinat
(orphelinat Leray) durant de nombreuses années. La tour date du XIXème siècle ;
le
château du Pé au Midy (XVIIème siècle). Propriété de la famille
Reliquet de Lepertière, il sert ensuite pendant quelques années
d'orphelinat pour jeunes filles ;
10
moulins
dont les moulins à vent de la Ramée (1567), Grimaud, des Landes, de la
Musse, du Bourg, Cerclaux, etc... ;
A signaler aussi :
la
pierre "Pierre-Cantin" à cupulus et augets (époque néolithique), située à Cantin.
Jadis on s'étendait sur la pierre à l'endroit où s'asseyait saint Vital
afin d'obtenir la guérison des douleurs ;
la
tombe de Guillaume Eugène Leray (1792-1871), située au cimetière. Il était
maire de Saint-Viaud en 1836 ;
ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-VIAUD
La seigneurie du PLESSIS-GRIMAUD. Ancienne seigneurie en la paroisse de Saint-Viaud, évêché de Nantes, avec droit de haute justice, et qui doit la seconde partie de son nom à la famille Grimaud qui l'a possédée primitivement. En furent seigneurs : Hémery Grimaud, chevalier, 1352 ; Guillaume Grimaud, fils dudit Hémery, 1375 ; Pierre Grimaud, chevalier, 1429, 1460 ; Jean Grimaud, 1464 ; Thébaud Grimaud, 1482, 1499 ; François Grimaud, 1512, 1539 ; noble et puissant Antoine Grimaud, 1570, 1588 ; Renée Grimaud, femme dès 1559 de Pierre Héaulme ; Charlotte Héaulme, 1600 ; Catherine Giffart, fille de Marthe Héaulme et femme de Louis de Conigan, 1623 ; vendue, en 1680, par Claude de la Touche-Limousinière à Jean de Champeaux, sr. de L'Hôpitau ; Anne de Champeaux, fils aîné du précédent et de Charlotte Raoul, 8 mars 1721. Charlotte de Champeaux, dame du Plessis-Grimaud, épousa 1° François du Bot, seigneur de Talhouët, 2° Jacques d'Escoubleau, chevalier, comte de Sourdis, avec lequel elle vivait de 1753 à 1757. Elle avait eu de son premier mariage : Jean-Louis du Bot, chevalier, seigneur de Talhouët et du Plessis-Grimaud, de 1760 à 1775. 12 octobre 1785, haute et puissante dame Jeanne-Marie-Anne du Bot, dame de Talhouët et du Plessis-Grimaud et femme de J.-B. Juchault, chevalier, seigneur de Lorme et de Monceaux. (De Cornulier. Dictionnaire des terres du comté Nantais, et Archives départementales de la Loire-Inférieure. E. 510).
(à compléter)
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