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SAINTE-TREPHINE |
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La commune de Sainte-Tréphine ( Sant-Trifin) fait partie du canton de Saint-Nicolas-du-Pélem. Sainte-Tréphine dépend de l'arrondissement de Guingamp, du département des Côtes d'Armor (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINTE-TREPHINE
Sainte-Tréphine est l'épouse de Conomor (comte de Poher). Elle est la fille du comte de Vannes, Waroc. Décapitée par son mari, elle aurait été ressuscitée par saint Gildas et donné naissance à un fils nommé Trémeur (Trechmor).
Sainte-Tréphine est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Pligeaux. Sainte-Tréphine (Saint-Terfin) est mentionnée avec Bothoa, dès 1407, dans les lettres du duc Jean V (n° 740). Commune depuis 1790, Sainte-Tréphine (Sainct-Trefin ou Sainct-Treffin) est une trève de la paroisse de Bothoa dès le XVIème siècle (archives des Côtes dArmor, 1E2074).
L'existence au bourg d'un lieu-dit Liors-Hospital et d'une ancienne chapelle dédiée à Saint Roch semblent en rapport avec une ancienne maladrerie située au lieu-dit Clandy.
On rencontre les appellations suivantes : Saint Terfin (en 1407), treffve de Sainct Treffin (en 1535-1536), Saint Terfin (en 1663), Sainte Treffine (en 1674), Saint Treffin (en 1771).
Voir " L'ancienne paroisse de Sainte-Tréphine, son église et ses chapelles ".
PATRIMOINE de SAINTE-TREPHINE
l'église Sainte-Tréphine (XV-XVIème siècle), fondée par le seigneur de Kerlabour. En forme de croix latine avec transept allongé. De l'ancien édifice, qui datait de la fin du XVème siècle, ou des premières années du XVIème siècle, l'on a conservé dans l'église actuelle l'aile sud du transept en grand appareil, une partie de l'aile nord, le portail ouest, le porche, et l'on a réutilisé les piscines. On a également réemployé des pierres provenant de la démolition de la chapelle Saint-Jean-Baptiste. Le 3 mars 1834, l'on décida de relever l'une des côtales de l'église qui menaçait ruines et d'accroître l'édifice. Le plan fut approuvé le 13 juin 1835 ; puis, en 1851, l'on refit le choeur ainsi que l'indique sur le chevet l'inscription : 1851. M. F. COLLIN R(EC)T(EU)R BOURHIS M(AI)R(E) JEGOUIC TRE(SORIER) (R. Couffon). Elle est restaurée dès 1660, puis en 1834 et le clocher est reconstruit en 1912. La porte Ouest date du XVème siècle. L'aile Sud et le porche datent du XVIème siècle. La sacristie date de 1851. On y trouve les sarcophages de Tréphine et de Trémeur ainsi qu'un cadran solaire de 1734. Le maître-autel surmonté d'une gloire date du XVIIIème siècle. Le catafalque en bois polychrome date du XIXème siècle. L'église abrite un Christ en Croix, en bois polychrome et daté du XVIème siècle, ainsi qu'un ensemble "Sainte Tréphine et Saint Trémeur", en bois polychrome et daté du XVIIème siècle ;
la chapelle Saint-Jean-Baptiste de Kérauter (XVIIème siècle). Edifice rectangulaire reconstruit au XIXème siècle près du château de Kerauter par M. de Lesguern. Parmi les statues modernes, celle de la bienheureuse de Maillé ;
la chapelle Saint-Trémeur, élevée en 1577 sur un tombeau. Oratoire de plan rectangulaire rebâti en 1881, dans le style XIIIème, à la place d’un édicule élevé en 1577 par les paroissiens après l'invention du tombeau. La bénédiction eut lieu le 22 juin 1881 (R. Couffon) ;
la chapelle Notre-Dame des Fontaines. Edifice rectangulaire du XVIème siècle, presqu'entièrement reconstruit à l'époque moderne. Elle renferme les statues de N.-D. des Fontaines, saint Mathurin, saint Gildas, saint Lubin, sainte Anne (R. Couffon) ;
l'ancienne chapelle Saint-Roch, aujourd'hui disparue ;
le manoir de Landises (XVIème siècle) ;
le manoir de Coat-Parquet ou Coat-Parquette (XVIème siècle). Il possède un four à pain daté du XVIème siècle ;
les maisons de Notheret (1651), de Kersaindelon (XVIIème siècle), du bourg (XVIIème siècle), de Quéhéro (XVIIIème siècle), de Portz-Normand ;
les fermes du village de Landises (1746, 1759, 1783) ;
A signaler aussi :
le tumulus de Kerlabour (âge de bronze) ;
une stèle cannelée ou lech (époque gauloise), portant une inscription (Crux Irihael), du Xème siècle, semble-t-il. Elle est située dans le cimetière où ont été trouvées également six autres stèles et des fragments de sarcophage. Quatre de ces stèles ont été réutilisées dans la chapelle Saint-Trémeur ;
l'ancien domaine de Kerauter, propriété de la famille de Lauzanne. Blason : D’azur au croissant d’argent accompagné de 2 étoiles d’or, une en chef et une en pointe ;
Voir " Les fiefs et manoirs de Sainte-Tréphine ".
ANCIENNE NOBLESSE de SAINTE-TREPHINE
Le 3 janvier 1423, le lieu de Kerlabour est anobli en faveur de Jean de Kernevel, qui a contribué à la délivrance du duc, fait prisonnier par les Penthièvre (lettres de Jean V, n° 1547).
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc en 1480 et de Tréguier en 1481, on ne comptabilise la présence d'aucun noble de Sainte-Tréphine.
A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1562 qui s'est tenue à Quimper les 15 et 16 mai, les nobles suivants de Sainte-Tréphine (St. trefine) sont mentionnés :
Morice du Ponthou, default ;
Jehan Audren, default ;
Alain Kermes, default ;
Tanguy le Galloudec, default ;
Pierre de la Garenne, default ;
Yvon le Mynec, default ;
Jehan le Bougem, pour luy rapporté qu'il est prisonnier à Quintin et offre servir de faire corselet, et néanmoins default.
(à compléter)
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