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La Celle, comme Luitré, appartenait à la baronnie de Vitré et faisait partie de la châtellenie de Châtillon-en-Vendelais.

Les principales juridictions seigneuriales qui s'exerçaient en La Celle étaient celles de Vitré, du Bois-le-Houx, des Haries, du Bois-Février, etc...

1° Seigneuries.

Je ne connais qu'une petite seigneurie, avec Moyenne Justice, ayant son centre sur le territoire de La Celle, celle de COURTEILLE. Depuis longtemps (au moins depuis 1580), elle était unie à celle des Haries ; mais elle relevait du Bois-le-Houx.

Sa juridiction s'étendait sur les fiefs de Préaux et de la Buffetière. Le moulin de Courteille faisait partie de son domaine proche et, par suite, de celui des Haries. Celui de la Cherine appartenait au Bois-le-Houx.

En 1593, Courteille, suivant le sort des Haries, fut confisquée par Mercœur sur le Huguenot Montgommery. En 1694, la métairie de Courteille était en possession de Gabrielle Le Maignan, veuve d'Alphonse Malherbe de la Bouëxière.

2° Mouvances.

Fief de BÉRICHOT, relevait du Bois-le-Houx.
Fief du BOISCOURÉE ou BOISBOURRÉE, relevait- du Bois-le-Houx.
Fief du BOIS-MORIHAN, relevait du Bois-le-Houx.
Fief noble de la BUFFETIÈRE, relevait des Haries par Courteille.
Fief de la CERVAIGNÈRE, relevait du Bois-le-Houx.
Fief de la CHERINE (voir plus bas fief de la Roche).
Fief de la COUENNERIE, relevait du Bois-Février, en arrière-fief de Vitré. Métairie de la COUENNERIE (13 journaux), membre, sans doute, du fief ci-dessus, appartenait au prieuré de Fleurigné. Elle fut vendue nationalement, le 4 mai 1791, au prix de 9.000 livres.
Fief et masure des ESSARTS, relevait du Bois-le-Houx.
Fief et masure de la GALLETIÈRE, relevait du Bois-le-Houx.
Fief de la GUÉNAUDIÈRE, relevait jadis des Haries et depuis 1615 du Bois-le-Houx.
Fief du HAUT et BAS-LOISIL ou OISIL, ou OISEL, relevait jadis des Haries, et depuis 1615 du Bois-le-Houx. Ce fief, en 1681, était réuni au grand fief de la Marche (Javené) qui relevait de Vitré.
Closerie de LOISIL (10 journaux), membre, sans doute, du fief ci-dessus, appartenait aux religieuses de Saint-Nicolas de Fougères. Elle fut vendue nationalement, le 3 juillet 1793, pour 5.500 livres.
Fief de LOUESTRADIÈRE, OU LOUATARDIÈRE, OU LOITARDIÈRE, relevait du Bois-le-Houx.
Fief de l'OUTRE, relevait du Bois-le-Houx.
Fief de l’ORBERIE, relevait du Bois-Février, en arrière-fief de Vitré.
Fief de la PHELIPARDIÈRE, relevait du Bois-le-Houx.
Fief de la PIGNONNIÈRE, relevait du Bois-Février.
Maison noble du PLESSIS, relevait du Bois-le-Houx.
Fief du POMMERAY, relevait du Bois-le-Houx.
Fief et masure de la POULINIÈRE, relevait du Bois-le-Houx.
Fief noble des PRÉAUX, relevait des Haries par Courteille.
Fief, village et lande de la REBOURCIÈRE, membre du grand fief de Marche (Javené) relevant de Vitré.
Fief de la ROCHE ou de la CHERINE, relevait jadis des Haries, et, depuis 1615, du Bois-le-Houx.
Fief et masure du ROUZAY ou REUZAY, relevait du Bois-le-Houx.
Fief de la TOUCHE, relevait de Vitré.

(Emile Pautrel).