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SIBIRIL |
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La commune de Sibiril ( Sibiril) fait partie du canton de Saint-Pol-de-Léon. Sibiril dépend de l'arrondissement de Morlaix, du département du Finistère (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SIBIRIL
Sibiril vient du breton "Si" (saline) ou "Sed" (demeure) et de "Peril".
Sibiril est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plouescat. La paroisse de Sibiril dépend de l'évêché de Léon. Au XVème siècle, est construit le château fort de Kérouzéré au lieu-dit Coat-an-Tour, siège d'une motte sur laquelle s'élevait jadis un donjon et où vivaient, en 1340, Yvon ou Eon de Kerouzéré ainsi que sa femme, née Marie de Pennanec'h et leurs fils Salomon (certains historiens y croit reconnaître le Castel Meriadec). Ce château est démantelé en 1590 lors du siège qu'il eut à subir de la part des Ligueurs.
On trouve l'appellation Sibiril (vers 1330 et en 1435) et Sibirill (en 1467).
Voir " François Corrigou, prêtre natif de Sibiril et guillotiné à Quimper en 1794 ".
PATRIMOINE de SIBIRIL
l'église Saint-Pierre (1767). Il s'agit d'un édifice, en forme de croix, qui comprend un clocher semi-encastré précédant une nef de quatre travées avec bas-côtés, un transept et un choeur polygonal. Au nord, au droit de la seconde travée et face au porche, se trouve la chapelle des fonts qui date de 1767. Le maître-autel est décoré d'un tableau ancien, représentant l'adoration des Rois-Mages. La nef abrite le tombeau de Jean Kérouzéré, échanson du duc Jean V, et décédé en 1460. On voit sur le portail les armoiries d'Eon du Vieux Chastel (dernier baron de Kerouzéré), alliées à celles de sa femme, née Nouël de Lesquernec. L'église renferme une coquille en argent avec l'inscription "1708, pour la paroisse de Sibiril", un reliquaire en argent contenant des reliques de saint Maudet (avec authentique du 20 juillet 1818), ainsi qu'une bannière du XVIIème siècle (déposée au musée de l'Evêché de Quimper). L'église abrite les statues de saint Pierre, saint Paul, saint Yves et saint Herbot ;
les chapelles de Sibiril, aujourd'hui détruites ou disparues : la chapelle Saint-Roch, l'oratoire Saint-Yves (ancien oratoire du manoir de Penfeunteniou), la chapelle Saint-Maudet (ancienne chapelle privée du château de Kérouzéré) ;
le calvaire du cimetière de Sibiril (XVème siècle) ;
la croix de Kermenguy (Moyen Age) ;
d'autres croix ou vestiges de croix : Kermenguy (XVIème siècle), Kernévez (XVIème siècle), Kersaliou (XVIème siècle), la croix de l'église (Moyen Age), la croix du bourg (Moyen Age), Quartier de La Croix (XVème siècle). A signaler aussi la croix de Kerhouilec, aujourd'hui disparue ;
le château de Kérouzéré (1425), édifié par Jean de Kérouzéré (décédé en 1460), époux de Constance Le Barbier, à l'emplacement d'une maison forte attestée depuis le XIVème siècle (époque à laquelle elle joue un rôle dans la guerre de Succession). Kerouzéré était jadis une haute justice qui s'exerçait à Plouescat et qui relevait du fief de Maillé-Seisploué. Le 30 novembre 1457, le duc Arthur III donne "congé au sire de Kerouzéré de fortifier la place et la maison de Kerouzéré". Les registres de la chancellerie de Bretagne contiennent deux mandements ducaux relatifs à la fortification de Kerouzéré : l'un de 1459, l'autre de 1468, tous deux donnés par François II. Le château comportait, à l'origine, 4 tours d'angle (celle du sud-ouest a été détruite en 1590) et un chemin de ronde à créneaux et mâchicoulis. L'accès nord se faisait par un pont-levis. Les douves qui l'encerclaient sont comblées au début du XVIIème siècle. L'étang est asséché en 1856. Il comportait un colombier daté de la fin du XVème siècle ou du début du XVIème siècle. Propriété de Jehan, seigneur de Kerouzéré et époux de Jehanne de Rosmadec (en 1481). Jehan III décède en 1518 et sa fille unique, Marie de Kerouzéré épouse le 21 janvier 1492, Jehan de Kérimel (Kerymel), fils de Jacques de Kerymel et de Jehanne du Chastel (seigneur et dame de Coëtinisan et de Coëtles). Propriété ensuite de la famille de Kérimel (vers 1540), puis de la famille de Boiséon (en 1522). Démantelé en 1590 (durant la Ligue), il est restauré au début du XVIIème siècle (par Pierre de Boiséon), et restera la propriété de la famille de Boiséon jusqu'en 1682. Il est vendu en 1682 à Yves du Poulpry, seigneur de Lavengat, sénéchal de Léon. Puis il devient la propriété de la famille de Bréhant (en 1714), Berthelin du Clos, Larlan (en 1720), Eon (en 1764), Rosnivynen de Piré (en 1789), Du Beaudiez (en 1822), Rusquec, Kerdrel (en 1912), et de la famille Calan ;
Voir aussi "La capitulation du château de Kérouzéré en 1590.
Nota 1 : « Le château de Kerouzéré, dit M. de Courcy, dans son Itinéraire de Saint-Pol à Brest, qui s'élève au milieu d'un grand bois de futaie, mérite qu'on s'y arrête, tant à cause de son architecture qu'à cause des événements historiques dont il a été le théâtre. Construit en 1458, ainsi qu'il résulte de l'inventaire des titres du château de Nantes, par Jean de Kerouzéré, échanson du duc, époux de Constance Le Barbu, dame de Trévéhy, paroisse de Plouénan, et fils d'Eon de Kerouzéré, président universel de Bretagne, ce château présente un édifice de forme carrée, flanqué de trois tours rondes, à créneaux et mâchicoulis. A deux de ces tours sont liées deux tourelles à nid d'hirondelles : l'une destinée à la guaite ou sentinelle du château ; l'autre, à recevoir la cloche du beffroi qu'on y voit encore et sur laquelle on lit : L'an mil cinq cant LVII, vocatur N. Dame de Clarté (sic). ... Entièrement bâties en pierre de taille, ses murailles ont plus de quatre mètres de largeur et renferment au premier étage une chapelle pratiquée, partie dans leur épaisseur, partie dans un massif de maçonnerie élevé en encorbellement du côté du midi. Ce côté du château a été restauré après le siège soutenu en 1594 contre les Ligueurs, et une quatrième tour, à l'angle ouest, ruinée vraisemblablement à la même époque, n'a point été relevée depuis ; les toitures ont été aussi modernisées, mais les faces nord et est paraissent appartenir à la construction primitive. On trouve dans le chanoine Moreau, auteur contemporain de la Ligue, et ligueur lui-même, les détails de la prise de Kerouzéré par les paroisses voisines, soulevées par le seigneur de Goulaine... Jean de Kerouzéré, fondateur du château de ce nom, mort en 1440, fut enterré dans l'église paroissiale de Sibéril (Sibiril), où existe encore son tombeau, en Kersanton, qui le représente armé de toutes pièces, la tête soutenue sur un oreiller par deux anges et les pieds appuyés sur un lion rongeant un os. La branche aînée de cette famille s'éteignit au XVIème siècle dans la maison de Kerimel qui transmit, par mariage, Kerouzéré aux Bois-Eon. Ces derniers aliénèrent, en 1680, le domaine de Kerouzéré, avec tous ses droits de juridictions, haute, moyenne et basse, halles, droits honorifiques, prééminences, supériorités et fondations, droits de patronage, reliefs et rachats, lots et ventes, droits de champarts (campi pars, espèce de dîme en nature levée sur les défrichements), franchises, déshérences, succession de bâtards, foires et marchés, et généralement tout ce qui appartient aux barons de Kerouzéré du fief de Maillé et vers lui chargé d'une épée dorée à la mort de chaque possesseur ». Voilà ce que nous apprennent les archives de Kerouzéré, château qui a plusieurs fois changé de maître depuis 1680, et qui serait depuis longtemps démoli si sa solide construction n'avait fait reculer devant les frais de sa démolition.
Nota 2 : La famille noble de Kerouzéré ne date dans l'histoire que des premières années du XVème siècle, et l'importance qu'elle acquit à cette époque doit être attribuée aux positions élevées que plusieurs de ses membres occupèrent sous nos derniers ducs. Dès l'année 1421, Eon ou Yves de Kerouzéré était président ou juge universel de Bretagne, et Jean V gratifia de 100 livres de rente son fils Jehan, qui avait le titre d'échanson, pour le récompenser du zèle avec lequel il avait travaillé à sa délivrance, lorsque l'année précédente il était détenu à Chasteauceaux par les Penthièvre (D. Morice, Preuves, tome II, col. 1094). En 1462, un autre Eon ou Yves fut nommé chambellan par le duc François II (ibid., tome III, col 20). Le nouvel éditeur du Dictionnaire d'Ogée affirme, sans prendre la peine de citer ses autorités, que le seigneur de Kerouzéré obtint, en 1457, la permission de fortifier son manoir, ce qui du moins n'est pas contredit par le style architectonique des constructions qui subsistent encore. Ce qui est sûr, c'est que les registres de la chancellerie de Bretagne contiennent l'analyse de deux mandements ducaux, relatifs à la fortification de Kerouzéré, l'un de 1459 et l'autre de 1468. Celui de 1459 ainsi mentionné : « Permission à Jehan de Carouzeray de fortifier sa maison de Carouzeray » (Ch. des comptes de Nantes, Inventaire de Turnus Brutus, f. 286). Soit qu'on n'ait pu profiter de suite de cette permission, soit pour toute autre cause, le duc François II la renouvela par lettres du 14 janvier 1468 (N. S.), où il donnait « Octroy et licence au sire de Kerouzéré de faire clorre douver et fossaier sa maison de Kerouzéré pour la seureté d'icelle, en telle manière et dedans tel temps que bon luy semblera » (Reg. de la Chancellerie de Bretagne de 1468, f. 7 v°). En 1590, lorsque les sires de Goulaine et du Faouet vinrent l'assiéger à la tête d'un corps de ligueurs, « C'était, dit Ogée, une masse de pierre, flanquée de quatre grosses tours à créneaux et machicoulis ». Kerandraon, lieutenant de son propriétaire, le sr. de Boiséon de Coetnizan, ayant été obligé de se rendre, le château fut démoli d'après les ordres du duc de Mercœur (D. Morice, Preuves, t. III, col 1513), et malgré les articles formels de la capitulation (D. Morice, tome II, CCXLVI). L'état actuel de l'édifice confirme en tous points ces différentes données. Il s'élève au fond d'un petit vallon qui descend en pente douce jusqu'à la mer, et auprès d'un petit bois de haute futaie dont la verdure contraste agréablement avec la nudité des campagnes environnantes. Malgré la déplorable idée qu'a eu son dernier possesseur de dessécher le joli petit étang qui le baignait à l'Est, de combler les fossés et de décoiffer la tour de l'Ouest, c'est encore un charmant spécimen des constructions militaires du XVème siècle. Il ne se compose plus que d'un corps de logis flanqué de deux tours à ses angles extérieurs et d'une aile terminée circulairement, ce qui lui donne l'aspect des tours en fer-à-cheval que l'on rencontre si fréquemment dans les constructions des derniers temps de l'ère ogivale. Mais un examen attentif conduit à y reconnaître un des quatre corps de logis qui entouraient la cour carrée ou préau du plan primitif, auquel on a donné cette forme lors de la restauration qui suivit la démolition partielle opérée en 1590. Vers l'angle Nord-Ouest, une élégante et mince tourelle de granit, d'un diamètre tout juste assez grand pour loger un très-petit escalier en spirale, perce le toit du bâtiment principal et s'élance hardiment vers le ciel, avec sa calotte terminale de forme arrondie ; c'était à son sommet que se tenait le guetteur chargé d'observer la plaine en temps de guerre, comme une vigie dans la hune d'un navire. L'examen sommaire que j'ai seulement pu faire de ce monument intéressant à plus d'un point de vue, ne me permet pas d'entrer pour le moment dans de plus grands détails sur les formes de son architecture. Il est d'ailleurs en bonnes mains, et la présence de son nouveau propriétaire au Congrès de Brest permet d'espérer qu'il sera désormais conservé avec soin. S'il pouvait lui rendre sa véritable physionomie en rétablissant l'étang et les douves, il acquerrait un titre réel à la reconnaissance des amis de nos antiquités monumentales. (Charles de Keranflec'h).
le manoir de Kerlan (XV-XVIème siècle), berceau de la famille Kerlan. A l'origine, ce manoir possédait une chapelle dédiée à Saint-Roch et qui portait les armoiries de la famille de Quélen. Propriété successive des familles Kerlan (en 1419 et en 1426), Lanpezré ou Lambezré (en 1443 et en 1534), Quélen (en 1578), Montigny (en 1680), Le Boetté (en 1750), Le Coniat (en 1789) ;
les moulins de Moguériec (XVI-1880) avec son four du XVIème siècle, de Penfeunteniou, de Kérouzéré et de Kerlan ;
A signaler aussi :
un éperon barré (âge de fer) ;
l'ancien petit ossuaire du cimetière (1743) ;
la découverte de monnaies à Moguériec ;
le viaduc de Sibiril (1907) ;
le port de Moguériec (XXème siècle) ;
l'ancien manoir du Cloitre (XVème-XVIIème siècle), propriété de la famille Moal. L'ancien manoir, qui daté de 1491, est reconstruit en 1695 par Tanguy Moal ;
l'ancien manoir de Kerasmont (XVème siècle). Propriété de la famille Keroulaouen ou Kergourlaouen (en 1503), puis de la famille Hervé, sieurs de Kerhamon (en 1698) ;
l'ancien manoir de Kerebars (XVIIème siècle), propriété de la famille Prigent ;
l'ancien manoir de Kerengar, propriété de la famille Héliès, puis de la famille Kermenguy durant la Révolution ;
l'ancien manoir de Kermenguy (XVIIème siècle), propriété de la famille de Keraeret, puis de la famille Stéphan durant la Révolution ;
l'ancien manoir de Kersauzon, propriété de la famille de Kérouzéré, puis des familles Larlan et Eon ;
l'ancien manoir de Penfeuntenyo (XIV-XVème siècle), berceau de la famille de Penfeunteuniou. Puis, propriété successive des familles Lesquelen (en 1443), Kergoulouarn (à la fin du XVème siècle), Kergounouarn (en 1534), Le Rouge (en 1578) ;
l'ancien manoir de Saint-Jacques (XVIIème siècle). On prétend, à tort semble-t-il, qu'il s'agit d'une ancienne aumônerie de l'Ordre de Malte ;
l'ancien manoir de Troheon (XVème siècle). Il possédait un colombier. Ce manoir existait encore en 1860. Propriété successive des familles Huon (en 1415), Kerhoent ou Kercoent (en 1443 et en 1559), Rosmadec (en 1616), Kerguvelen (en 1684), Goury, Glaizot, Le Jeune (en 1876). On mentionne Pierre de Kercoent en 1427 et en 1481. A noter qu'un Pierre III de Kerhoent (ou Kercoent) épouse le 2 août 1462 Louise Huon, dame de Trohéon ;
ANCIENNE NOBLESSE de SIBIRIL
Kerouzéré (de), baron dudit lieu et sr. de Kersauson, en Sibiril, — de Kerménaouet et de Menfantet, en Cléder, — de Trogoff, en Plouescat, — de Kerandraon et de Keraliou, en Plouguerneau, — de Kerdrein, — de Kernavallo, — de Kerangomar, en Taulé, — de Trévéhy et de Tromanoir, en Plouénan. Réformes et montres de 1426 à 1534, dites paroisses, évêché de Léon. Blason : De pourpre, au lion d'argent. Devise : List, list (laissez, laissez). Kerouzéré a produit : Eon, président universel de Bretagne en 1390. — Jean, son fils, échanson du duc Jean V, bâtit le château de Kerouzéré, contribua au siège de Chateauceaux et à la délivrance du prince, prisonnier de Penthièvre en 1420, et épousa Constance Le Barbu, dame de Trévéhy. — Yvon, conseiller et chambellan du duc François II, en 1462. La branche aînée fondue, en 1527, dans Kerimel de Coëtnizan, d'où la baronnie de Kerouzéré a passé par alliance aux Bois-Eon. Le château fut assiégé et pris par les Ligueurs, en 1590, et vendu aux du Poulpry, en 1680. Il a appartenu successivement depuis aux Bréhant, des Clos, Larlan, Eon de Vieux-Chastel, Penfeunteniou, Rosnivinen et du Beaudiez. La branche de Kerandraon fondue, au XVIIème siècle, dans Kerhoent.
Penfeunteniou (de) (en français Cheffontaines), sr. dudit lieu, en Sibiril, — de Kermoruz, paroisse du Minihy, — de la Villeneuve, en Plouvien, — du Louc'h, — de Mesgral, en la Forest, — de Mesnaolet, en Guiler, — de Coëtqueno, — de Kermorvan, en Trébabu, — de Penhoët, en Plougonven, — de Kermoal, — de Keroman, — du Cosquer, — de l'Isle, — de Coëtalan, — de Kervéréguen, en Loctudy, — baron de Kergoët et de Bodigneau, en 1680 (sous le nom de Cheffontaines), en Clohars-Fouesnant, — sr. de Rosvern, — de Kerventenou, — de Lesveur, — de Rosarnou, en Dinéault, — de Kermahonet, en Cuzon. Ancienne extraction chevaleresque. — Dix générations en 1669. — Réformes et montres de 1426 à 1534, en Sibiril, Cléder et Le Minihy, évêché de Léon. Blason : Burelé de dix pièces de gueules et d'argent. Devise : Plus quam opto. Hervé de Penfeunteniou, témoin dans un accord entre le vicomte de Léon et les moines du Relec, en 1310. — Jean, sr. de Kermoruz, épouse, vers 1430, Catherine Heusaff. — Christophe, général des Cordeliers et archevêque de Césarée, mort en 1594. — François-Claude, chevalier de Malte, en 1709. — Georges-Marie-René, id., en 1783. — Ambroise-Joseph-Etienne, Achille-Guy-Michel et Armand-Louis-Marc-Urbain, id., en 1784. — Jean-Baptiste, page du Roi, en 1708. — N..., id., en 1765. — Marquis de Penfeunteniou de Cheffontaines, admis aux honneurs de la cour en 1788. — Deux maréchaux de camp de 1815 à 1830.. — Un général de brigade en 1861. Branche aînée fondue, au XVIème siècle, dans Lesquelen, puis, en 1616, dans Le Rouge.
Lors de la Réformation de l'évêché de Léon en 1443, plusieurs familles nobles sont mentionnées à Sibiril :
Kerouzéré (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Sibiril. De pourpre au lion d’argent. Jean, chevalier, se trouve mentionné entre les nobles de Sibiril ; le seigneur de Kerouzéré se trouve mentionné entre les bacheliers et bannerets de Bretagne en 1462 (Argentré, p. 858).
Lesquélen (de), seigneur de Penfeunteniou, paroisse de Sibiril. D’argent au lion coupé de sable et de gueules. Hervé se trouve mentionné entre les nobles de Sibiril.
Penfeunteniou [ou Cheffontaines] (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Sibiril, qui relève de la duché de Bretagne, [de Kermorus, paroisse du Crucifix-des-Champs, et de Kerhoazlent, paroisse de Cléder]. Burelé de gueules et d’argent de dix pièces. Jean se trouve mentionné entre les nobles de Sibiril et du Minihy ; Yvon et Hervé se trouvent mentionnés entre les nobles de Cléder.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven en 1481, on comptabilise la présence de 6 nobles de Sibiril :
Pierre KERCOENT (27 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Pierre KERCOANT, le vieux (20 livres de revenu) : absent ;
le sire de KEROUZERE (500 livres de revenu), de l'ordonnance ;
Jehan LANPEZRE, mineur (60 livres de revenu), remplacé par Yvon Robert : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
la veuve Pierre LANPEZRE : absente ;
Derien POUSSIN (100 sols de revenu), malade, remplacé par son fils Derien : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven le 25 septembre 1503, plusieurs nobles de Sibiril (Sibirill) sont mentionnés :
Le sieur de Kerouzéré, commissaire susdict ;
Alain Lanbezre, o son paige, bien monté et armé ;
Vincent Kergourlaouen, représenté par Goulven Bailly, en brigandine ;
Dom Derrien Poussin, prêtre, default ;
L'héritière Hervé Kerlezrou, default.
A la « montre » (réunion de tous les hommes d’armes) de l’évêché de Léon reçue à Saint-Renan le 24 août 1557, un noble de Sibiril est mentionné :
Guillaume Kerozven.
(à compléter)
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