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LA PAROISSE DE SIXT (SIXT-SUR-AFF)

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Une des plus anciennes du diocèse, cette paroisse de Sixt-sur-Aff faisait partie du doyenné de Carentoir. Parce qu'elle se trouve couverte et environnée d'un grand nombre de monuments funéraires antiques, tumulus, menhirs isolés, alignements et cromlechs, l'annotateur du Dictionnaire d'Ogée la suppose fondée là comme un moyen spécial de résistance au culte druidique. Que ce motif ait présidé au choix de ce lieu pour son érection, ce n'est qu'une hypothèse ; mais de nombreuses pièces du Cartulaire de Redon démontrent incontestablement que sa fondation remonte au commencement du ixe siècle et peut-être même au viiie. Pour les origines de cette paroisse, nous aurions pu utiliser ici les très précieux renseignements fournis par toutes ces chartes. Il est préférable de réserver cette source au savant historien du diocèse de Rennes, auquel appartient ce bénéfice depuis les nouvelles circonscriptions diocésaines (M. l'abbé Guillotin de Corson).

L'église paroissiale, placée sous le vocable de saint Sixt, pape et martyr, dont la fête se célèbre le 6 août, renfermait, dès le milieu du IXème siècle, des reliques de saint Just, sur lesquelles, en 854, quatre bretons y firent serment (Cartulaire de Redon, page 37). La vieille église de Sixt a été remplacée par une nouvelle, en 1836.

Le territoire de Sixt était partagé entre les six frairies suivantes : du Bourg, de Bray, de Noyal, de Rangervé, de Bothoa, de la Guerche, à quatre desquelles correspondaient les chapelles frairiennes de Croixialan, dédiée à saint Jacques, annexe, en 1679, du prieuré de Saint-Barthélemy de Boussac, dans la paroisse de Maure, au diocèse de Rennes, et membre de l'abbaye de Paimpont ; de Belle-Perche, sous le vocable de Saint-Denis ; de Noyal, dédiée à sainte Anne ; de La Guerche, sons le vocable de saint Joseph. Le baron de Renac avait droit de supériorité dans ces chapelles, comme dans l'église paroissiale.

Outre ces édifices religieux, il y avait, sur la paroisse, cinq chapelles domestiques aux manoirs de Trégaray, de Bray, de Pommery, du Bois-Orhant, de la Haie du Deron, et, de plus, près du village de Trégaray, une petite maison conventuelle qui dépendait de l'abbaye de Redon.

Le recteur de Sixt, dont le presbytère se trouvait à trois kilomètres environ du bourg, dîmait à différentes quotités : à la 33ème gerbe, dans les quartiers où le baron de Renac prenait la 11ème ; à la 30ème, là où un autre seigneur prélevait la 10ème ; à la 36ème, dans les endroits où un autre encore percevait la 12ème.

Plusieurs chapellenies s'étaient fondées sur cette paroisse.

La plus ancienne, parvenue à notre connaissance, était celle de Saint-Julien, desservie dans l'église paroissiale et mentionnée au Pouillé de 1516. A une date inconnue, on lui annexa une chapellenie de Sainte-Apolline. Le service du double bénéfice se faisait au maître-autel, à la fin du siècle dernier, et la dotation se composait d'une parcelle de pré, auprès de la Ville-Es-Baud, et de dîmes sur les frairies du Bourg et de Noyal.

La chapellenie des Hervé ou de Trégaray du Portal, fondée le 1er décembre 1591 par le prêtre Pierre Hervé et son frère Étienne, époux de Guillemette Fichet, était chargée de trois messes par semaine, lundi, mercredi et vendredi, à célébrer dans l'église paroissiale, service transféré plus tard dans la chapelle de Trégaray. Les deux fondateurs, qui en réservèrent le droit de patronage à l'aîné de leurs héritiers, la dotèrent d'une maison, avec mazière, jardin et terre, au village de Branseve, et d'une parcelle dans le pré de La Grée. Au siècle dernier, ce petit bénéfice était présenté par le seigneur de Trégaray.

A une date inconnue mais antérieure au XVIIème siècle, le prêtre Pierre Boret, aîné, fonda la chapellenie de Notre-Dame pour être desservie de douze messes par an, trois de Beata, trois de Sancto Petro, six pro defunctis, à l'autel de la Vierge, dans la chapelle de Croixialan. De sa dotation, nous ne connaissons qu'un pré situé auprès de Trohinac ; nous ne lui avons rencontré de titulaires qu'au commencement du XVIIème siècle. Dans cette chapelle se desservait aussi, au milieu du même siècle, la chapellenie de La Chaulay, touchant laquelle les renseignements font défaut.

Enfin, vers la même époque, la chapellenie de Branchu ou de Branfeu se desservait d'une messe par semaine dans l'église paroissiale.

 

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Recteurs de Sixt-sur-Aff.

1533. Guillaume Nouel, originaire de la presqu'île de Rhuys.
1533-1536. R. François de la Couldraye, oncle, chanoine de Vannes.
1536-1550. R. Gilles Gervays résigna entre les mains du Pape.
1559-1560. R. Mathurin Blandeau, sans doute successeur immédiat de Gervays, résigna aussi, le 10 janvier 1560, en faveur du suivant.
1560.... Michel Caillault, chanoine de Nantes. C'est probablement lui qui mourut titulaire en 1565.
1566..... Guillaume Le Berruyer, frère du seigneur de Bray et recteur de Pleugriffet, donna procuration, le 22 septembre 1565, pour prendre possession de Sixt.
...1575.... Julien Tatart ou Tastart, comme on écrivait alors ce nom.
1577-1582. R. Guillaume Tatart, prêtre, résigna en faveur du suivant.
1582-1585. Jacques de Muzillac, chanoine de Vannes et recteur de Bignan, mourut le 2 novembre 1585.
1602-1611. Julien Guériff. Rien ne montre qu'il ait immédiatement succédé au précédent.
1618-1636. R. Julien Regnault eut pour compétiteur malheureux Laurent Audran. Malade, il résigna en faveur du suivant entre les mains du Pape, en septembre 1636, et mourut avant la fin du même mois.
1636-1644. Julien Bouvier ou Bonnier, sous-diacre du diocèse de Dol, pourvu en Cour de Rome, le 21 septembre 1636, débouta Laurent Audran, qui maintenait toujours ses prétentions, et Claude Guillet, clerc de Tours, aussi pourvu à Rome sur la mort de Julien Regnault.
...1666.... François Dumasle, sieur de Boisbrassu.
1668-1680. Jean Gernigon, précédemment recteur de Saint-Congard.
1680. Gervais de Corcle qui ne fit que passer.
1680-1696. R. Julien Bordier. Malade, il donna procuration, le 25 mai 1696, pour résigner entre les mains du Pape en faveur du suivant.
1696-1708. Jean Guihot, de Carentoir et curé de Sixt, pourvu en Cour de Rome, le 8 juin 1696, résigna, malade lui-même, entre les mains de l'Ordinaire, en janvier 1708.
1708-1727. François Guihot, parent du précédent, n'était encore que diacre, lorsque, le 2 janvier 1708, l'évêque lui conféra cette paroisse, dont il prit possession le lendemain. Il mourut en mars 1727.
1727-1737. Sylvestre-Joseph Le Chesne, de Limerzel, pourvu en Cour de Rome, le 2 septembre 1727, prit possession le 18 décembre.
1737-1742. Jacques-Mathurin Josselin, prêtre du diocèse, pourvu par le Pape, le 24 septembre 1737, prit possession le 16 janvier 1738.
1742-1755. R. Guillaume-Julien de La Haye, prêtre du diocèse de Saint-Malo et curé de Grand-Champ, pourvu par l'Ordinaire, le 8 juin 1742, prit possession le 18. Déjà recteur de Plouay, il résigna à Vannes, en mars 1755.
1755-1763. Jean-Vincent Le Grip, prêtre d'Arzal, pourvu par l'Ordinaire, le 4 mars 1755, prit possession le 14.
1763-1783. René Reminiac, de Carentoir, heureux au Concours du 28 avril 1763, reçut de Rome ses provisions datées du 21 mai et prit possession le 12 juillet de la même année.
1783-1786. Pierre Mahyeux, de Malestroit, pourvu par l'évêque, 14 avril 1783, prit possession le 28 du même mois, et mourut le 25 octobre 1786.
1787-1804. Jean-François-Louis Nicollet, originaire et curé de Redon, pourvu par l'Ordinaire, le 8 janvier 1787, prit possession le 23. Maintenu, après le Concordat, à la tête de sa paroisse, il ne fut remplacé qu'en 1804. On ignore ce qu'il devint pendant la Révolution, époque à laquelle cette paroisse fut détachée du diocèse de Vannes.

(Abbé Luco).

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