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LA SEIGNEURIE DE LA MAILLARDIÈRE EN VERTOU.

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La terre de la Maillardière qui dut son nom à l’une des plus anciennes et des plus illustres familles du comté nantais, malheureusement trop peu connue de nos jours, bien qu’encore noblement représentée par différentes branches, telles que les Maillard de la Gournerie, Maillard des Forges. Maillard de la Morandais, paraît avoir eu dès l’origine les Maillard pour premiers maîtres et peut-être pour créateurs, et étendait sa juridiction sur un grand nombre de terres et de fiefs, tels que : la Rouxelière, la Barbinière, Lesbaupin, la Blanchardière, la Bitière, la Basse-Lande, le Chesne, la Bourelière, Bonacquest, la Furetière, le Hardaz, la Guesdonnière, la Merlatière, la Septrée, la Fillaudière, le Mortier-Benoist en Vertou : La Chaussée, les Chapelles, l’Aufraire, le Chastellier, le Cartron, la Gabardière, la Noë, l'Oriondière, Malnoë, Lesgaudière, la Robinière, la Verrie, Pellouaille, en Rezé, dont nous analyserons successivement les titres. Voici quels furent ses possesseurs successifs, ainsi que ceux des principales terres qui en dépendaient, tel qu’il nous a été donné d’en reconstituer les séries d’après les documents qui nous ont été confiés.

LA MAILLARDIÈRE, EN VERTOU.
Haute, moyenne et basse justice.

1394-1402. Briant Maillard, chevalier, époux de Jeanne de Bourigan.

1403. Dame Jeanne de Bourigan, veuve de messire Briant MAILLARD, chevalier.

1425-1432. Messire Briant MAILLARD, chevalier, fils des précédents.

1445-1471. Messire François MAILLARD, écuyer, époux de Jeanne LABBÉ, qui, veuve, y résidait encore en 1491.

1480. Dame Vincente MAILLARD, fille des précédents, et épouse de messire Prigent PROVOST.

1493. Dame Vincente MAILLARD, alors épouse en secondes noces de messire Guyon de CHASNÉ.

1515-1523. Messire Pierre FERRON, écuyer, sgr du SOUCHÉ, et fils d’écuyer Guillaume Ferron.

1523-1526. Messire François GOHEAU, écuyer.

1530-1533. Demoiselle Louise GOHEAU, fille du précédent, épouse d’écuyer Jacques de MONTBERON, sgr de Miré et d’Avoir.

1533-1565. Ecuyer François GABARD, docteur en droit, et époux : 1° de Jehanne GIROUST, 2° de de Louise BRECEL.

1565-1606. Ecuyer François GABARD, conseiller au Parlement de Bretagne.

1606-1639. Messire François GABARD, écuyer, conseiller au Parlement de Bretagne, époux de demoiselle Suzanne BERLAND.

1640-1651. Dame Suzanne BERLAND, veuve du précédent.

1651-1675. Messire Philippe Gabard, écuyer, leur fils, époux de demoiselle Marie COUPERIE, dame DU PORTEREAU.

1675-1678. Dame Marie COUPERIE, veuve du précédent.

1678-1710. Dame Marie GABARD, fille de Philippe, et épouse de messire Charles de MONTI, écuyer.

1720. Messire Charles DE MONTI, écuyer, fils des précédents.

1720-1754. Messire René D’ARQUISTADE, né à Nantes en 1680, l’un des quatre lieutenants de la grande vénerie de France, maire de Nantes en 1735 et 1740, colonel de la Milice bourgeoise, anobli en 1743, mort le 14 janvier 1764, par acquisition.

1766-1782. Messire Michel Le BOTEUC, écuyer, sgr DE COËTSAL, époux en 1746 de Prudence Thérèse de SANTO-DOMINGO.

1782. Demoiselle Prudence Le BOTEUC DE de COËTSAL, fille des précédents, épouse de messire Louis-Constantin JOUSSEAUME, seigneur comte de la BRETESCHE.

XIXème siècle. La famille JOUSSEAUME DE LA BRETESCHE.

1895. Mademoiselle Geneviève DE TILLY.

 

Seigneuries secondaires relevant de la Maillardière.

LA ROUXELIÈRE, EN VERTOU.
Haute, moyenne et basse justice.

1315. Messire Lucas de SAINT-AIGNAN, chevalier.
1396. Messire Jehan de SAINT-AIGNAN, chevalier.
1400. Messire Balthazar DE BELOCZAC, écuyer.
1405. Messire Jehan DE REIX, écuyer.
1424. Messire Georges DE LESPINAY, écuyer.
1434-1450. Messire Jehan DE SAINT-AIGNAN, chevalier.
1450-1475. Messire Jehan DU COIN, écuyer.
1461. Messire Jehan DE PEILLAC, sgr des Montils-Ferruceau, acquéreur en partie.
1475. Messire Jehan DE PEILLAC, écuyer, sgr des Montils-Ferruceau, acquéreur du manoir et de la juridiction d’avec Jehan du Coin, écuyer.
1490-1521. Messire Gilles DE PEILLAC, écuyer.
1522-1541. Messire Gilles DE PEILLAC, écuyer, décédé en 1441, et fils du précédent.
1542-1547. Messire Pierre DE PEILLAC, écuyer, époux d’Anne BRECEL, mort en 1541.
1547-1549. Messire René DE PEILLAC, écuyer, fils des précédents, et sous la tutelle de sa mère Anne BRECEL.
1551- 1558. Messire Jean DE LA LANDE, dit : de MACHECOUL, époux de demoiselle Marguerite BAUD.
1562. Messire Gabriel des RIDELLIÈRES, écuyer, sous la tutelle de son père, messire Christophe DES RIDELLIÈRES, chevalier, seigneur DE MONTBERT.
1576-1580. Messire Gilles DE LA LANDE, dit : de MACHECOUL, écuyer, époux de demoiselle Jeanne DE HENLEIX.
1585. Messire Pierre de TOUVOIS, écuyer, seigneur DES MONTILS-FERRUCEAU.
1592. Noble homme Nicodème MONNIER seigneur DE BONACQUET, acquéreur.
1617. Noble homme René MONNIER, fils du précédent.
24 avril 1620. Maître Jacques LE BRETON, époux de Jeanne MONNIER, acquéreur par échange, mort en 1627.
1628-1651. Dame Jeanne MONNIER, veuve de M. Jacques LE BRETON.
1639. N. H. Simon MENANT, sgr DE LESBAUPIN, acquéreur en partie des terres.
1659. Messire René de LA BAUDINIÈRE, sgr DE SENECÉ, époux de demoiselle Claude DE LAUNAY, et lieutenant de l’artillerie du château de Nantes.
13 fév. 1662. N. H. René ROGER, sgr DE LA BEAUCE, acquéreur pour 18.000 livres.
1663-1675. Messire Philippe GABART, écuyer, sgr DE LA MAILLARDIÈRE, époux de demoiselle Marie COUPERIE, dame DU PORTEREAU.
1675-1678. Dame Marie COUPERIE, veuve du précédent.
1678-1710. Dame Marie GABARD, fille de Philippe et de messire Charles DE MONTI, écuyer.
1720. Messire Charles DE MONTI, écuyer, fils des précédents.
1720-1754. Messire René D’ARQUISTADE, par acquisition.
1755-1782. Messire Michel LE BOTEUC, écuyer, sgr DE COËTSAL, époux de demoiselle Prudence-Thérèse DE SANTO-DOMINGO.
1782. Demoiselle Prudence Le BOTEUC DE COËTSAL, fille de Michel, et épouse de messire Louis-Constantin JOUSSEAUME, chevalier, sgr comte DE LA BRETESCHE.
1857. N. AUBRON.

LESBAUPIN EN VERTOU.
Haute, moyenne et basse justice.

1488. Messire Pierre LEET, écuyer, sgr de la DESNERIE.
1510-1528. Messire Christophe LEET, d’abord sous la tutelle d’écuyer François DE LA TOUSCHE, sgr de Montbert et Casson.
13 Juin 1528. Messire Mathurin BAUD. sgr de Montigné, acquéreur par échange d’avec Christophe Leet.
1531. Messire Nicolas de la Roche, époux de demoiselle Marguerite BAUD. fille de Mathurin Baud.
1537. Demoiselle Marguerite BAUD, veuve de Nicolas DE LA ROCHE.
1544. Messire Jean de HENLEIX, époux de demoiselle Marguerite BAUD, remariée en secondes noces.
1555. Messire Jean DE LA LANDE, dit : DE MACHECOUL, époux de demoiselle Marguerite BAUD, remariée en troisièmes noces.
1571-1580. Messire Gilles DE LA LANDE, dit : de MACHECOUL, fils du précédent, époux de demoiselle Jeanne DE HENLEIX.
1634. Dame Charlotte DE MONTAUBAN, dame de Rochefort-sur-Sèvre.
1640. N. h. Simon MENANT.
7 déc. 1641. Dame Jeanne MONNIER, dame de la Rouxelière, par retrait féodal sur N. h. Simon MENANT.
12 fév. 1642. N. h. Pierre DROUËT et demoiselle Ysabelle LE BRETON, sa compagne, par afféagement de Jeanne MONNIER, dame de la Rouxelière.
19 avril 1652. Me Louis BERARD, avocat, adjudicataire moyennant la somme de 17650 livres.
1656-1657. Demoiselle Françoise MENANT, épouse de Jacques FRESNEAU, qui vendent la terre et seigneurie de Lesbaupin à écuyer François GABARD, sgr de la Rouxelière, pour la somme de 11.000 livres.
1657-1665. Messire François GABARD, écuyer, sgr de la Rousselière et la Maillardière.
1665. Dame Magdeleine BOYSNARD, veuve de messire LOUIS BÉRARD, écuyer.
1774. N. h. Guillaume-Pierre FRESNEAU, trésorier de France en Bretagne au pays de Redon.
1857. N. de BRÉA.

LA BARBINIÈRE EN VERTOU.
Moyenne et basse justice.
Relevant prochement de LESBAUPIN.

1492. Messire Pierre LEET, écuyer, sgr de la DESNERIE.
1499. Dame Anne DE LA TOUSCHE, veuve d’écuyer Pierre LEET, sgr DE LA DESNERIE.
1525-1532. Messire Nicolas DE LA ROCHE, écuyer, sgr DE LA LESBAUPIN.
11 avril 1532. Noble homme Olivier GUYOREL, sieur DE LA GARNAUDIÈRE, acquéreur.
1556. Messire Jehan DE LA LANDE, dit : DE MACHECOUL, époux de Marguerite BAUD.
1641. Noble homme Simon MENANT, sgr de LESBAUPIN et la BARBINIÈRE.
1658. Messire Philippe GABARD, écuyer, sgr DE LA MAILLARDIÈRE, époux de demoiselle Marie COUPERIE, dame du PORTEREAU.
1658-1782. Les mêmes seigneurs que la ROUSSELIÈRE.

 

LA CHAUSSÉE DE FROMENTEAU, EN REZÉ.
Haute, moyenne et basse justice.

1455. Messire Guillaume LE ROUX, sgr DE LA CHAUSSÉE et FROMENTEAU.
1520-1533. Messire René DE LA BOUSCHERIE, écuyer.
1533. Messire René DE LA BOUSCHERIE, écuyer, fils du précédent.
1549. Dame Claude DE LA BOUSCHERIE, épouse d’écuyer Mathurin DE LA ROCHE.
13 juil. 1660. Messire Jehan du PONCEAU, écuyer, sgr du BLOTEREAU, prévost de Nantes et époux de demoiselle Jeanne DE LA VILLÉON, acquéreur d’avec Mathurin DE LA ROCHE.
1646. Ecuyer Pierre BROSSARD, sgr DE LA TROCARDIÈRE et FROMENTEAU, fils de Jean et de demoiselle Jeanne HARDY.
1666-1688. Écuyer Philippe BROSSARD, sgr DE LA TROCARDIÈRE, fils des précédents.
1689-1708. Noble homme Philippe BRUNEAU, sgr DE LA CHAUSSÉE.
1745-1718. Messire Joseph DE CHARRETTE, chevalier, sgr du Thiercent.
1718. La communauté de SAINT-CLÉMENT DE NANTES, acquéreur le 26 décembre de ladite année pour 16447 livres.

Possédée, comme on le voit, par toute une série des meilleures familles nobles du comté nantais, la Maillardinière et ses dépendances, devait renfermer dans ses archives nombre d’intéressants documents et en analysant ses titres, nous n’avons point été déçus. Les nombreuses pièces que nous avons vues embrassent une période d’un peu plus de 400 ans (1315-1718). Le lecteur y retrouvera outre une certaine quantité d’aveux et d’afféagements, de curieux Arrêts du Parlement de Bretagne, de la Chambre des Comptes ou du Présidial de Nantes, et des lettres patentes des rois François Ier et Henri III. Ce chartrier contient en substance toute l’histoire domaniale d’une grande partie des communes actuelles de Rezé, Vertou et les Sorinières et de nombreux documents sur plusieurs de nos familles bretonnes, telles que les de Rezay, Maillard, du Pé. de la Bouscherie, de Ramaceul, Prezeau, de Monti, Gabard, de Saint-Aignan, de Peillac, Goheau, de la Lande de Machecoul, de Montauban, de Ferron du Souche, de Henleix, etc., etc.

Nous avons pensé dès lors que ces documents inédits pouvaient intéresser à bon droit les travailleurs des provinces de l’Ouest, auxquels nous sommes heureux de les présenter aujourd’hui.

 

TITRES DE LA PAROISSE DE VERTOU.

1315. — Aveu rendu à Mgr Jean de Saint-Aignan, sgr de la Rouxelière [Note : JEAN DE SAINT-AIGNAN. — La très ancienne famille de Saint-Aignan eut pour berceau la paroisse de ce nom au diocèse de Nantes, sur les bords du lac de Grandlieu, et portait pour armes : De gueules à la bande d’argent accompagnée de 3 trèfles de même], par Macé Dutay pour divers héritages sis audit fief de la Rouxelière et tenus de lui à devoir de rachat.

1396. — Deux aveux, rendus à Mgr Jean de Saint-Aignan, sgr de la Rouxelière, par Maurice Samson et par Agnès, deguerpie Macé, pour quelques rentes et héritages tenus au fief de la Rouxelière à devoir de rachat.

1400. — Aveu rendu à Mgr Jean de Saint-Aignan par écuyer Balthazar de Béloczac [Note : BALTHAZAR DE BELOCZAC. — La famille de Béloczac ou Blossac, l’une des plus anciennes de Bretagne a pour berceau le manoir de ce nom en la paroisse de Goven dans l’ancien évêché de Saint-Malo et portait pour armes d’après un sceau de 1388 : De vair à la fasce de gueules. — Messire Balthazar de Beloczac fut un des chevaliers qui ratifièrent le traité de Guérande en 1381 avec son parent Regnier de Beloczac], pour quelques rentes luy dues et tenues à devoir de rachat.

1401. — Aveu rendu à Mgr Jean de Saint-Aignan, sgr de la Rouxelière, par Guillaume Dutay pour quelques héritages sis au fief de la Rouxelière, et tenus à devoir de rachat.

1405. — Aveu rendu à Mgr Jean de Saint-Aignan par Jean de Reix pour une maison et ses appartenances sis au fief de la Rousselière et tenues à devoir de rachat.

1405. — Aveu rendu à Mgr de Saint-Aignan, sgr de la Rouxelière, par Jean Mochon pour quelques héritages, situés proche l’estier de la Rouxelière et tenus à devoir de rachat.

1406. — Aveu rendu à Mgr Jean de Saint-Aignan par Guillemette, femme d’Hillarion Poignand, pour une maison et ses appartenances sises près de la Rouxelière et tenues à devoir de rachat.

4 février 1421. — Aveu rendu à Mgr Jean de Saint-Aignan, sgr des Montils-Ferruceau., par Martin et Etienne Adam pour quelques héritages sis au fief de la Rouxelière et tenus à devoir de rachat.

20 mai 1422. — Aveu rendu à Jean de Saint-Aignan, sgr des Montils-Ferruceau par Jean Périgaud, pour une maison et ses appartenances sis au fief de la Rouxelière et tenue à devoir de rachat.

2 octobre 1422. — Aveu rendu par messire Briand Maillard, chevalier, sgr de la Maillardière [Note : BRIAND MAILLARD. — Très ancienne et illustre maison, originaire du pays de Nantes, où, dès le XIIème siècle, elle tenait l’un des premiers rangs parmi les familles nobles du comté nantais. — Ce fut à l’un de ses membres que Nantes dut ses premiers quais bordant la Loire, et la cité reconnaissante a conservé son nom à l’un d’entre eux. Armes : De gueules à trois maillets d'or. — Cette maison a formé plusieurs branches qui existent encore de nos jours], à Mgr Jean de Saint-Aignan, pour la gagnerie de la Gouronnière (Gournière) et ses appartenances et quelques rentes, tenues de luy à devoir de rachat.

25 février et 4 novembre 1424. — Quatre aveux rendus à Jean de Saint-Aignan par Jean Héraud, Tiphaine, déguerpie de Macé Cassard, Jean Porcher et Jean Dutay, pour divers héritages situés entre Lesbaupin et la Gournière, entre la Chaussée et la maison d’Olivier de Lespau, entre l'estier de la Rouxelière et la rivière de Sèvres, le tout au fief de la Rouxelière et tenu à devoir de rachat.

23 novembre 1524. — Aveu rendu à Jean de Saint-Aignan, sgr des Montils-Ferruceau, par Georges de Lespinays pour quelques héritages sis à la Bourelière et tenus à devoir de rachat.

17 juin 1425. — Aveu rendu à messire Briand Maillard, chevalier, sgr de la Maillardière, par Jean Agaisse et consorts, pour un hébergement sis au village de l’Ertaudière, tenu à devoir d’obéissance.

20 juin 1425. — Aveu rendu à Jean de Saint-Aignan, sgr de la Rouxelière, par Pierre Legras et Pentecoste, sa femme, pour divers héritages, sis entre la maison de Martin Hersand et l’estier de la Rouxelière, et tenus à devoir de rachat.

24 avril 1434 - 18 septembre 1450. — Douze aveux rendus à Jean de Saint-Aignan, sgr de la Rouxelière,les 24 avril 1434, 5 juillet 1435, 18 juin 1436, 2 juillet 1440, 21 mars et 6 mai 1445 (3), 3 janvier, 31 octobre et 14 décembre 1446, 21 août 1448, 18 septembre 1450, par Jean Rouxeau, Jean Morin, Jean Prudhomme, Jean Ertaud, André Dutay, Mador et Etienne Ertaud, Perot Perigaud, pour divers héritages sis au fief de la Rouxelière, les tous tenus à devoir de rachat.

18 juin 1445. — Afféagement de la métairie et dépendances de la Blanchardière consentie par écuyer François Maillard, écuyer, sgr de la Maillardière, à Etienne et Laurent Coiffé à la charge de payer 10 livres et 6 chapons de rente avec une charette de bians à quatre bœufs et 2 hommes pour les gouverner, plus 5 boisseaux de froment de rente au sgr de Palletz.

22 mars 1445. — Aveu rendu à Jean de Saint-Aignan, sgr de la Rouxelière, par Guillaume Herbault, Guillaume Moriceau et consort, pour quelques héritages sis près de l’estier de la Rouxelière et tenus à devoir de rachat ; et d’autres héritages sis près de l’estier de la Rouxelière et tenus à devoir de rachat ; et d’autres héritages tenus à devoir de 7 boisseaux 1/2 de seigle.

16 octobre 1452. — Aveu rendu à écuyer François Maillard, sgr de la Maillardière, par Laurens Philippe, pour quelques héritages sis au village de la Furetière, sujets à 7 hommes de bian, le 1/3 de 10 deniers de rente et tous les deux ans un chapon, et en raison du fief de Laudrière, 2 hommes de bian par an, un chapon 16 livres et 10 sols 8 deniers, plus pour d’autres héritages sis aux Clos-Doussin et du Portereau, tenus à devoir d’obéissance.

9 août 1457. — Aveu rendu à écuyer François Maillard, sgr de la Maillardière, par André Delesbaupin pour l’herbergement et tenue du Redraz, proche les terres de la Pommeraye, tenu à devoir d'obéissance.

7 novembre 1457. — Aveu rendu à écuyer François Maillard par Samson Blanchard et consorts pour 3 maisons et un 1/2 journal de pré sis à la Ferronière, tenu à devoir d’obéissance.

16 novembre 1457. — Aveu rendu à messire François Maillard, écuyer et sgr de la Maillardière, par Perrin Beluté et Macée Artaud, sa femme et consorts, pour quelques maisons et héritages sis au Champ du Chesne, sujets à devoir du tiers et du quart de la levée des vendanges, plus une pièce de bœuf, un fromage, et une choine (?) par chaque nouveau marié.

21 mai 1459. — Aveu rendu à écuyer François Maillard, seigneur de la Maillardière, par Maurice le Teneurs et Guillaume Taillé pour un herbergement et dépendances, nommée la Bittière, tenu à devoir de 5 sols 6 deniers de rente annuelle, 1 boisseau d’avoine, 1 homme de bian par semaine et 3 chapons.

23 septembre 1460. — Aveu rendu à écuyer François Maillard, sgr de la Maillardière, par Perrot Cousteau et Perrot Mosnier, pour la moitié d’un herbergement nommé la Fillaudière, tenu à 25 hommes de bian par an, 2 sols monnoie, et un boisseau 1/2 d’avoine, plus, pour 2 septrées de terre en la gaignerie de Lorsent, sujette à 20 boisseaux d’avoine de rente, enfin pour un quartier de vigne près le Portereau tenu à 20 sols monnoie et un chapon de rente annuelle.

13 août 1561. — Contrat de vente, consentie par Jean et Guillaume Ertaud pour la somme de 4 livres monnaie à écuyer Jean de Peillac, sgr des Montils-Ferruceau [Note : JEAN DE PEILLAC. Très ancienne famille, originaire de la paroisse de son nom au diocèse de Vannes. La branche Nantaise ou des Montils-Ferruceau, portait pour armes : D'argent à 3 tourteaux de gueules], de 5 sols 10 deniers de rente, à eux dus sur 3 hommées de vigne au clos de la Boureliere.

1er décembre 1470. — Contrat d’échange par lequel messire François Maillard, écuyer, sgr de la Maillardière, cède à Pierre Landais [Note : PIERRE LANDAIS. — Il s’agit ici du fameux Pierre Landais, ministre et favori du duc François II, trésorier et receveur généial de Bretagne pendu par les seigneurs bretons en 1485 et marié à Jeanne de Moussy. D’assez petite famille, il était fils d’un couturier de Vitré] une métairie des appartenances de Briort, sise en la paroisse du Port-Saint-Père et ses dépendances avec plusieurs rentes lui dues et reçoit en échange la métairie de la Gournière et ses dépendances, plus 6 livres de rentes dues sur le tenement de la Guesdonnière.

3 septembre 1474. — Aveu rendu à écuyer François Maillard, sgr de la Maillardière, par Jean Coquet, pour 15 quartiers de vigne sis au Clos du Rocher, proche le village du Chesne et tenus à devoir d’obéissance.

3 janvier 1475. — Aveu rendu à écuyer Jean de Peillac, sgr des Montils-Ferruceau, par escuyer Jean de Peillac, sgr des Montils- Ferruceau, par escuyer Jean du Coin [Note : JEAN DU COIN. — La famille du Coin eut pour berceau la terre de ce nom en la paroisse de Saint-Fiacre, de nos jours (vers 1895) propriété de la famille Bacqua, et portait pour armes : D’argent à 3 écussons de gueules] pour l’hostel et appartenances de la Rouxelière et quelques autres héritages avec rentes, à lui dues, e tout à devoir de rachat.

21 juin 1480. — Aveu rendu à écuyer Prigent Prévost et demoiselle Vincente Maillard, son épouse, seigneur et dame de la Maillardière, par Laurent Coiffé, Laurans Denyau et Michel Le Royer, pour le lieu de la grande Blanchardière et ses dépendances tenus à devoir de 6 livres et 4 chapons de rente annuelle et pour la Petite Blanchardière sujette à 10 livres et 6 chapons de rente ; et doivent en outre lesdits tenanciers prendre de leur dit seigneur, boisseau à blé et mesure à vin, plus, payer pour le devoir de quintaine par chaque nouveau marié, 2 cartées et demie de vin, 6 denrées de pain avec de la moutarde dessus et une pièce de bœuf raisonnable le jour des noces ; et sont en outre sujets chaque mois au devoir de bian de 2 hommes et une charette à 4 bœufs pour aller travailler où il leur sera ordonné ; plus, doivent au seigneur de Palletz, 5 boisseaux de froment, mesure de Rezay.

29 août 1486 - 7 août 1490. — Deux aveux rendus à écuyer Jean de Peillac, seigneur des Montils-Ferruceau par Jean Landais, qui déclare lui devoir 5 sols 10 deniers de rente sur ses héritages sis en la tenue de la Rouxelière.

12 juillet 1488. — Aveu rendu par escuyer Pierre Leet, sgr de la Desnerie et Lesbeaupin [Note : PIERRE LEET. — Famille ancienne, originaire de la paroisse de Saint-Donatien de Nantes et portant pour armes : Un losange, d’après un sceau de 1421], à demoiselle Jeanne de Moussy, dame de Briort et de la Jaguère [Note : JEANNE DE MOUSSY. — Dame Jeanne de Moussy, fille de Jean de Moussy, riche marchand drapier à Nantes, avait épousé le fameux Pierre Landais, favori du duc François II, trésorier-receveur de Bretagne, et laissa une fille unique : demoiselle Françoise de Moussy, mariée à Arthur L’Epervier, grand veneur de Bretagne, auquel elle apporta l’immense fortune amassée par son père], à cause de sa juridiction de la Jaguère pour plusieurs rentes dues au seigneur de la Desnerie pour le tenement de la Bourelière et sujettes au devoir de rachat.

7 août 1490. — Aveu rendu à messire Gilles de Peillac, fils de Jean, écuyer, sgr des Montils-Ferruceau et de la Rouxelière, pour les héritages qu’ils tiennent audit lieu de la Rouxelière, sujets à 7 sols de rente et au devoir de rachat, par Guillaume Guibelot et consorts.

21 juin 1491 - 27 février 1498. — Six aveux rendus à messire Gilles de Peillac, écuyer, seigneur des Montils-Ferruceau et de la Rouxelière les 21 juin 1491, 2, 10 et 14 juin 1495, 7 août 1496, et 27 février 1498, par Guillaume Guibelot, Laurent Bernard, Jean de Montalembert, écuyer et Jeanne Morin, sa femme, Jean Février, Jean Artaud et consorts, pour divers héritages tenus par eux au fief de la Rouxelière et sujets au devoir de rachat.

3 février 1492. — Aveu rendu par nobles gens, Guyon de Chasné [Note : GUYON DE CHASNÉ. — Très ancienne maison, originaire de la paroisse de ce nom au diocèse de Rennes et portant pour armes : D’azur, parti (alias : coupé) d’or au lion de l’un dans l’autre] et Vincente Maillard, sa compagne, seigneurs et dame de la Maillardière à écuyer Gilles de Peillac, sgr de la Rouxelière pour la métairie de la Gournière et ses dépendances, tenue de lui à foi, hommage et rachat.

20 juin 1493. — Aveu rendu à demoiselle Vincente Maillard, épouse de messire Guyon de Chasné, sgr et dame de la Maillardière, par Guillaume Heurtin et consorts pour quelques maisons et leurs appartenances nommées la Guesdonnière, tenues à 6 livres et 6 chapons de rente annuelle, plus pour une pièce de terre nommée la Renerie, sujette à 4 sols 6 deniers et 2 chapons, plus le droit de quintaine consistant en un pain blanc de 6 deniers un mets de bœuf avec sa sauce et 2 cartées 1/2 de vin, le jour des noces de chaque nouveau marié.

3 décembre 1493. — Aveu rendu à messire Guyon de Chasné et demoiselle Vincente Maillard, son épouse, seigneur et dame de la Maillardière par Laurent Depiau pour le lieu et domaine de la petite Blanchardiere et ses dépendances tenu à devoir de 4 livres et 2 chapons de rente annuelle, plus à une demi-charretée de bian à deux bœufs et 1 homme et au devoir de quintaine consistant en un mets de bœuf avec sa sauce, deux cartées et demie de bon vin et 6 denrées de pain blanc pour chaque nouveau marié.

11 juin 1599. — Aveu rendu à mes sire Jacques Madeuc [Note : JACQUES MADEUC. — Illustre maison bretonne, originaire de la paroisse de Pléneuf, évêché de Saint-Brieuc et remontant au XIIème siècle. Armes : De sable au léopard d'argent, accompagné de 6 coquilles de même 3. 3, d’après un sceau de 1276] et demoiselle Françoise de Trevecar [Note : FRANCOISE DE TREVECAR. — Famille originaire de la paroisse d’Escoublac près Guérande, évêché de Nantes et portant pour armes : D'argent à la croix engreslée de sable, d’après un sceau de 1380. Dame Françoise de Trevecar était la dernière héritière de son nom qui s’est fondu par elle dans du Guémadeuc], sa compagne, sgr et dame de Trevecar, Beaulieu et Rezay, par dame Anne de la Tousche, veuve de Pierre Leet, pour quelques maisons et héritages sis au village de la Barbinière en la paroisse de Vertou et relevant de la seigneurie de Rezay à foy, hommage et rachat, et sujettes à divers redevances avec droit de juridiction, court et obéissance pour ladite dame de la Tousche.

10 mai 1500. — Aveu rendu par André Landais à écuyer Gilles de Peillac et demoiselle Marguerite Baud, sa femme, pour une maison et ses dépendances sises au village de la Rouxelière et tenues 9 sols et un chapon de rente annuelle.

11 juin 1503. — Contrat de vente fait par nobles gens Jean de Montalembert, sgr de la Hussonnière [Note : JEAN DE MONTALEMBERT. — Très ancienne famille bretonne, originaire de la paroisse de Marcillé-Robert au diocèse de Rennes, où se trouve la terre de son nom qui fut son berceau. Très différente de la maison de Montalembert originaire de l’Angoumois, mais qui eut, elle aussi, de nombreuses attaches en Bretagne ; elle portait pour armes : D'or à 3 têtes de loup arrachées de sable. M Pol de Courcy commet une erreur dans son Armorial de Bretagne (tome II, p. 289) en citant Guillaume de Montalembert, avocat, homme de pratique en la cour laïque et secrétaire du duc en 1462, comme époux de Jeanne Morin. Cette dernière, comme le prouve la pièce ci-dessus analysée, ne fut que sa belle-fille et la femme de Jean de Montalembert, écuyer, sgr de la Hussonnière, son fils], garde naturel de Thomas de Montalembert, son fils issu de lui et de feue Jeanne Morin, sa compagne, à noble homme Gilles de Peillac, sgr de Montils-Ferruceau, de divers héritages au fief de la Rouxelière, plus 5 sols, 3 chapons et deux oyes de rente annuelle, moyennant la somme de 41 livres monnaie.

5 juin 1508 - 10 juin 1515. — Deux aveux rendus à messire Gilles de Peillac, écuyer, sgr de la Rouxelière, par Guillaume Ertaud et Michel Peignon, pour divers héritages sis au fief de la Rouxelière et tenus à devoir de rachat.

17 mai 1511. — Aveu rendu par écuyer François de la Tousche [Note : FRANCOIS DE LA TOUSCHE. — Très ancienne et illustre maison, originaire de la paroisse de la Limouzinière, évêché de Nantes, dont une branche porte encore le nom de nos jours. — Armes : D’or à 3 tourteaux de gueules], sgr dudit lieu, de Montbert et de Casson, tuteur d’écuyer Christophe Leet, sgr de la Desnerie et de Lesbaupin, à écuyer Gilles de Peillac, sgr des Montils-Ferruceau et de la Rouxelière, pour les maisons, terres et appartenances de Lesbaupin, avec droits de cour, et juridiction, plus quelques rentes à lui dues par des particuliers, le tout tenu de lui à foy, hommage et rachat.

8 novembre 1516. — Contrat d’eschange, par lequel écuyer Gilles de Peillac cède à Guillaume Gérard, tous les droits qu’il peut avoir sur le pré du Champ-Guérin, contenant une boixellée et reçoit en retour 5 sols de rente dus audit Gérard sur quelques héritages sis à la Rouxelière.

31 mai 1524. — Contrat par lequel Gilles de Peillac, écuyer, sgr des Montils-Ferruceau et de la Rouxelière, fils et héritier d’autre Gilles de Peillac, cède et donne à titre de censie à Estienne Coustaud et Guillemette Cornet, sa femme, Pierre Béliard et Jeanne Coustaud, divers héritages sis au fief de la Rouxelière, à la charge de les tenir de lui à foy, hommage et rachat, et à 6 livres de rente annuelle.

21 juin 1524. — Aveu rendu par Pierre Hamon [Note : PIERRE HAMON. — Famille ancienne, originaire de la paroisse de Port-Saint Père, évêché de Nantes, et à laquelle appartenaient : François Hamon, abbé de Saint-Méen et évêque de Nantes, mort en 1531, et André, abbé de Saint-Gildas-de-Rhuys et évêque de Vannes, mort en 1527. Armes : Ecartelé : aux 1 et 4 : de gueules à 3 haches d'armes et d'argent ; aux 2 et 3 : 3 huchets ; alias : sur le tout de Guibé, d’après un aveu de 1571], escuyer, sgr de la Gillière, à écuyer Gilles de Peillac, sgr de la Rousselière, tenue en arrière-fief de la juridiction de la Maillardière, pour la métairie de la Gouronnière (Gournière), tenue à foy, hommage et rachat.

10 juin 1526 - 21 juin 1539. — Cinq aveux rendus les 10 juin 1526, 16 septembre 1529, 15 juin 1538, 20 mars et 21 juin 1539, par Etienne Dutay, Dom Guillaume Delesbaupin, Marc, Etienne et Grégoire Agaisse, André Landais et consorts, pour divers héritages au fief de la Rouxelière, tenus à 7 livres 10 sols de rente annuelle et au devoir de rachat.

13 juin 1528. — Contrat d’échange par lequel Christophe Leet, sgr de la Desnerie, a donné à messire Mathurin Baud [Note : MATHURIN BAUD. — Famille ancienne, originaire du Maine et établie en Bretagne avec Olivier Baud, trésorier de guerres du duc de Bretagne en 1461. Armes : De sinople à trois fasces d'argent], sgr de Montigné, la terre et seigneurie de Lesbaupin et ses dépendances, sise en la paroisse de Vertou avec plusieurs autres rentes mentionnées au contrat et a reçu en échange la terre et seigneurie de la Malorais située ès paroisses de Trans près le Plessis de Joué, Mouzeil et Riaillé avec quelques rentes et autres dépendances à la charge d’en payer le rachat.

26 juin 1530. — Cession à titre de censie d’une pièce de terre contenant 4 boissellées, sise au quarteron de la Rouxellière et nommée la Terre Mourin, consentie par écuyer Gilles de Peillac, sgr de la Rouxelière, à Estienne Coustaud, moyennant une rente annuelle de cinq sols et un chapon.

21 janvier 1531. — Aveu rendu à écuyer Gilles de Peillac, sgr des Montils-Ferruceau et de la Rouxelière par Nicolas de la Roche [Note : NICOLAS DE LA ROCHE. — Très ancienne et illustre maison encore représentée de nos jours (vers 1895) et plus connue sous le nom de : la Roche Saint-André, qu’elle porte depuis plusieurs siècles en souvenir du nom de son berceau, la paroisse de Saint-André-Treize voies, ès marches communes de Poitou et Bretagne : Armes : De gueules à 3 rocs d'échiquier d’or] et Marguerite Baud, sa femme, pour la terre et seigneurie de Lesbaupin, ayant court et juridiction et pour quelqu'autres rentes dues par des particuliers, le tout tenu de la Rouxelière à foy, hommage et rachat.

12 avril 1532. — Contrat de vente, consenti par messire Nicolas de la Roche, écuyer, sgr de la Garnaudière, moyennant la somme de 800 livres monnaie, des terres et seigneurie de la Barbinière, paroisse de Vertou o toutes ses dépendances, tenues à foy et hommages des terres et seigneuries de Rezay et la Jaguère.

10 mars 1533. — Contrat de vente consenti par noble homme Jacques de Montberon, sgr de Miré, de Chartres et d’Avoir [Note : JACQUES DE MONTBERON. — La famille de Montberon ou Montbron, encore représentée de nos jours (vers 1895) en Poitou, est originaire de l’Angoumois et portait pour armes : Ecartelé : aux 1 et 4 : fascé d'argent et d'azur ; aux 2 et 3 : de gueules plein, d’après un sceau de 1376] et demoiselle Louise Goheau, sa compagne, dame de Souché et des Jammonières [Note : LOUISE GOHEAU. — Famille ancienne, connue depuis messire Jean Goheau, écuyer, dans une montre de 1371, et originaire de la paroisse de Vallet au diocèse de Nantes. Armes : De gueules à trois casques de profil d'argent], à messire François Gabart [Note : FRANCOIS GABART. — Famille originaire de la paroisse de Vertou, évêché de Nantes et portant pour armes : De gueules à 3 étoiles d'or en chef et un croissant d'argent en pointe. Messire François Gabart, ci-dessus cité, fut capitaine de la garnison de Nantes en 1543] et Jeanne Giroust [Note : JEANNE GIROUST. — Famille originaire du Maine et portant pour armes : D'azur à la fasce (alias : trois fasces) d'or], sa femme, sgr et dame de la Bossuère et la Champaignière des terres et seigneurie de la Maillardière, o toutes leurs appartenances et dépendances haute, moyenne et basse justice, en la paroisse de Vertou, plus le droit de juridiction et seigneurie sur les villages des Chapelles, grandes et petites, Aufraires en la paroisse de Rezay, avec quelques autres rentes mentionnées au contrat, sans réserves aucunes, à la charge de les tenir à foy, hommage et rachat des seigneuries de qui elles dépendent, ladite vente consentie moyennant la somme de 10.000 livres.

17 février 1534. — Accord entre messire François Gahart, sgr de la Maillardiere et de demoiselle Marguerite Baud, dame de la Roche et Lesbaupin, establissant que les seigneurs de la Maillardière, sont et demeurent possesseurs de 5 journaux de pré sur la rivière de Sayvre entre les coteaux de la Rouxelière et les prés de la dame de Lesbaupin et ont droit d’en amener et faire conduire avec bœufs et charettes par dedans une pièce de terre joignant les jardins de la maison de Lesbaupin,les foins et herbes qui y croissent.

12 janvier 1536. — Accord entre écuyer Gilles de Peillac, sgr des Montils, de Palletz en Rezay et la Rouxellière et le seigneur de Maillardière touchant la mouvance de la Maillardiere à laquelle prétendait ledit Gilles de Peillac.

20 juin 1536. — Accord touchant le droit de pesche en la rivière de Sayvre appartenant au seigneur de la Maillardière.

18 avril 1537 - 31 mai 1555. — Deux aveux rendus au seigneur de la Maillardière, le premier, par Jean Berthelot, concierge du château de Nantes, et Macé Le Mestayer, le second par Jeanne Boullay, veuve de Jean Berthelot pour le tenement de la Guesdonnière, contenant 30 septrées de terre, tenu à 7 livres monnoie, 6 chapons et le droit de quintaine.

3 juin 1537. — Aveu rendu à demoiselle Marguerite Baud, dame de Lesbaupin et de la Barbinière, par Jean Duteil et consorts, pour quelques héritages sis en la pièce de la Bourelière, et tenus à devoir de 24 sols monnaie et quatre chapons.

19 juin 1537 - 18 août 1708. — Six aveux rendus aux seigneurs delà Maillardière, les 19 juin 1537, 16 juin 1585, 28 juin 1613, 20 mars et 15 avril 1647, 17 août 1708, par Françoise Cousteau, veuve de Thomas Vizonneau, Simon Louzet, François Sautejeau, Thomas Blandin, Benoist Grimaud, Tierre Babonneau et consorts, pour les diverses tenues du fief de la Fillaudière, sujettes à diverses rentes en blé, avoine, chapons, journées de bian, devoir d’aider à faner et abianner (sic) les foins du seigneur, droit de quintaine.

20 juin 1537 - 21 mai 1651. — Quatre aveux rendus aux seigneurs de la Maillardière par les tenanciers du fief de la Bitière, tenu à devoir 11 sols monnaie, 2 chapons, un homme de bian par semaine, plus le devoir de quintaine.

29 juin 1537 - 1er mai 1697. — Douze aveux rendus aux seigneurs de la Maillardière les 29 juin 1537, 27 décembre 1598, 20 août 1628, 3 février 1643, 25 août et 5 mai 1647, 6 avril 1650, 21 août et 5 septembre 1656, 6 juillet 1689, 5 janvier 1695 et 1er mai 1697, par Blaise Monnier, missire Jean Rufet, prêtre, recteur de Yertou, Philippe Le Merle, André Mestay, Jean Fleury, sieur de la Corberie, Jean et André Turmeau, Jauret, Pagu, Guillaume Crespel, sieur de la Haute-Lande, Julien Meneust, sieur des Islettes, Denis Guilloteau, sieur de la Guilberdière, Julien Orieux et consorts, pour les différentes tenues et herbergements du village de l’Hertaudière, sujettes à 3 septiers de blé et 29 sols monnaie, plus diverses rentes en chapons, seigle, etc., et le devoir de quintaine, conduite des prisonniers et d’obéissance.

30 juin 1537. — Aveu rendu à écuyer François Gabard, seigneur de la Maillardière, par Adam Le Bouyer et consorts, pour leurs héritages du lieu de la petite Blanchardière, tenus à devoir d’une livre 40 sols monnaie et 2 chapons de rente faisant moitié de 4 livres de rente dues sur ledit village et à une demi-charretée de bian avec 2 bœufs et un homme par chaque mois, plus au devoir de quintaine le jour des noces de chaque nouveau marié, consistant en : un jallon de vin contenant 2 pots et demi, mesure de la Maillardière, qui est pareille à celle de Vertou, un mets de bœuf avec de la bonne moutarde et un pain et demi valant 6 deniers.

2 septembre 1537. — Aveu rendu à François Gabard, escuyer, sgr de la Maillardière, par François Peignon et Gillette Saupin, sa femme et consorts, pour un moulin à vent sis au Clos Doussin, sujet à devoir 5 sols de rente plus pour quelques maisons et héritages sis au village du Chesne, aux pièces de l'Ecobut, la Merlatière et le Clos Doussin, tenues à devoir d’obéissance et au devoir de quintaine consistant en un jallon de vin, un plat de bœuf avec de la moutarde et une michée de huit sols six deniers le jour des noces de chaque nouveau marié.

5 juin 1538 - 5 août 1710. — Trente aveux rendus aux sgrs de la Maillardière les 5 juin 1538, 3 août 1539, 26 novembre 1584, 10 juin 1585, 1er janvier 1599, 1er juillet 1606, 12 juin 1612, 23 juin 1613, 23 et 27 janvier 1631, 22 février 1642, 27, 29 juin et 16 août 1645, 1er et 6 mars 1647, 5 février 1651, 28 janvier et 6 mars 1653, 30 octobre et 1er décembre 1659, 9 juin 1690, 14 décembre 1693, 15 janvier et 16 août 1697, 10 août et 28 juin 1701, 27 juin 1709 et 5 août 1710, par Vincent Pegier, Mathurin et Gilles Cormerais, Bertrand Rouxeau, Pierre et Blaise Bureau, Jean Farineau, Jean Duteil, Simon Menant, François Ogeron, sieur de Villevert et Jeanne Bouchaud, sa femme, messire Guillaume Le Roy, ancien recteur de Vertou ; Pierre Denis, Jean Bernaut, sieur des Roussières, Renée Chantereau, veuve de Hierosmes Hardouineau, sieur de la Noë de la Placelière, pour les diverses tenues dépendantes du fief du Chesne en la paroisse de Vertou et sujettes à diverses rentes consistant en boisseaux de froment, seigle et avoine, chapons, deniers monnaie, devoirs d’obéissance et droit de quintaine, lequel consiste en un jambon de Mayence, une pièce de bœuf d'un demi pied carré, 3 pots de vin, une miche 1/2 de pain blanc valant 6 deniers, le tout le jour des noces de chaque nouveau marié, plus le devoir de garde et conduite des prisonniers.

15 juin 1538. — Aveu rendu à écuyer Gilles, de Peillac, sgr de la Rouxelière, par Pierre Beliard et consorts, pour divers héritages sis au fief de la Rouxelière, et tenus à devoir de rachat et de 6 livres de rente annuelle.

23 décembre 1538 - 6 mai 1697. — Dix aveux rendus aux seigneurs de la Maillardière les 23 décembre 1538, 28 octobre 1581, 5 octobre 1598, 27 août 1638, 3 mai 1645, 23 avril 1647, 12 février 1650 et 23 avril et 6 mai 1697 par divers tenanciers pour la tenue du Hardaz en la paroisse du Vertou, contenant 17 septrées de terre et sujette à devoir de 4 livres tournois, et 4 chapons de rente annuelle.

31 décembre 1538. — Afféagement de la Lande du Vergier près du moulin à vent de la seigneurie de la Maillardière, consentie par le sgr dudit lieu à dom Mathurin Visonneau, prêtre, moyennant une rente annuelle de 8 sols 4 deniers et de la pièce de la Marzelle, moyennant la rente du quart des fruits.

2 juin 1539. — Contrat de la vente faite par Martin Garreau à messire François Gabart, écuyer, seigneur de la Maillardière, de la tierce partie d’une pièce de terre nommée la pièce de Loterie, sise en la tenue de la petite Blanchardière, moyennant la somme de 34 livres.

11 juin 1539 - 27 février 1703. — Treize aveux rendus au sgr de la Maillardière les 11 juin 1539, 27 mars 1554, 12 juin 1585, 2 janvier 1600, 4 juillet 1606, 2 janvier 1629, 2 avril 1629, 19 mars et 24 novembre 1647, 25 février 1652, 22 avril 1695, 17 novembre 1702, 27 février 1701, par dom Mathurin Vizoneau, prêtre, Louise Dulyon, veuve de Roi and Macé, Simon Leuzet, Julien Mestayer, André Crocq, Michel Blanchart, François Valleton, Guillaume Crespel, sieur de la Haute-Lande, Jean et Blaise Lemerle, pour les diverses tenues du fief de Laubrière, sujettes à diverses rentes en blés, avoines, chapons, journées de bian et devoir de quintaine, de conduite des prisonniers et d’aide au seigneur pour faner et ramasser les foins.

21 juin 1539. — Estienne Ertaud et Guillemette Drouillay confessent devoir à messire Gilles de Peillac, écuyer, sgr de la Rouxelière, une rente annuelle de 16 livres sur les héritages qu’ils possèdent à la Rouxelière, et déclarent lui avoir payé une somme de 12 livres pour les héritages de ladite rente.

24 décembre 1539. — Accord entre écuyer François Gabard, sgr de la Maillardière et Michel et René Peignon qui s’engagent à continuer chaque année le paiement audit seigneur d’un écu d’or soleil sur un moulin à vent, sis au fief de vigne du Clos-Doussin et à en rendre aveu audit sgr de la Maillardière.

16 mars 1542. — Même rendu par écuyer Pierre de Peillac, sgr de la Rouxelière, à messire François Gabart, docteur en droit, sgr de la Maillardière, pour ses terres et seigneuries de la Rouxelière, tombées en rachat audit sgr de la Maillardière par suite du décès de feu écuyer Gilles de Peillac, sgr de Montils-Ferruceau et la Rouxelière, son père.

19 mai 1543 - 15 mai 1546. — Quatre aveux rendus les 19 mai et 3 juin 1543 (4) et 15 mai 1546, par Pierre-Philippe, Estienne-Coustaud, Marie Detrouays, veuve de Guillaume Dulyon et Lucette Février, veuve de Simon Aubin, pour divers héritages sis au village de la Rouxelière et tenus à devoir de rachat et quelques deniers de rente annuelle.

18 mai 1544. — Aveu rendu à écuyer Pierre de Peillac, sgr des Montils-Ferruceau, par Jean de Henleix [Note : JEAN DE HENLEIX. — Très ancienne maison bretonne qui eut pour berceau la terre de ce nom en la paroisse de Saint-Nazaire, évêché de Nantes, et s’est fondue en 1558 dans la maison de la Lande, dite : de Machecoul. On ignore les armes de cette maison] et Marguerite Baud, sa femme, pour la terre et seigneurie de Lesbaupin ayant cour et juridiction, et pour quelqu’autres rentes dues par des particuliers, le tout tenu de la Rouxeliere à foi, hommage et rachat.

1er août 1548 - 8 juin 1549. — Cinq aveux rendus à demoiselle Anne Brecel [Note : Anne BRECEL. — Famille originaire de la paroisse de Carquefou, évêché de Nantes et fondue vers 1550 dans la famille Chenu. Armes : D'argent à 3 merettes de sable] , mère et tutrice d’écuyer, René de Peillac, sgr de la Rouxelière les 1er août 1548, 24, 27, 31 mai et 8 juin 1549, par divers tenanciers du village de la Rouxelière pour plusieurs héritages sis audit village, tenus à devoir de rachat et 7 sols de rente annuelle.

27 mai 1549. — Aveu rendu à demoiselle Anne Brecel, dame des Montils-Ferruceau, de la Rouxelière et des Pallets en Rezay, au nom et comme tutrice d’écuyer René de Peillac, son fils, à cause de sa seigneurie et juridiction de la Rouxelière, par Alexandre et Jean Tasson, pour quelques rentes leurs dues par plusieurs particuliers et tenues à foy, hommage et rachat.

20 février 1551. — Aveu rendu à nobles gens Jean de la Lande et Marguerite Baud, sa femme, pour divers héritages sis au village de la Rouxelière et relevant de leur juridiction de Lesbaupin, tenus à devoir de leur part, de 18 sols de rente, 5 sols 6 deniers de rente et 30 sols de rente annuelle.

7 mai 1551. — Aveu rendu à nobles gens Jean de Henleix et Marguerite Baud, sa femme, sgr de Lesbaupin et de La Barbinière par Blaise Monnier, messire François Monnier, prêtre, et consorts, pour une pièce de terre appelée la Tellerie en la parroisse de Vertou, tenue à 11 sols monnaie et 2 poules de rente, plus 3 maisons et quelques héritages tenues à 22 sols monnaie, 2 poules et 1 chapon plus 1 chapon, plus 11 sols monnaie, 2 poules et 1 chapon, le tout sous les juridictions de Lesbaupin et de la Barbinière.

9 mai 1551. — Aveu rendu à écuyer Jean de Henleix et sa compagne, pour quelques vignes situées aux fiefs de la grande Bourelière, des Avenaux, du Pré Moreau, de la Gascellerie, le tout tenue à 11 sols 8 deniers et 2 poules de rente annuelle.

10 mai 1551. — Aveu rendu à nobles gens Jean de Henles (de Henleix) et Marguerite Baud, sa femme, sgr et dame de Lesbaupin et de la Barbinière par Pierre et Jean Delesbaupin pour quelques héritages sis aux fiefs des Suzerains et de la Bourelière, tenus à quatre sols tournois de rente annuelle.

3 août 1551. — Aveu rendu à demoiselle Anne Brecel, mère et tutrice de René de Peillac, sgr de la Rouxelière par Jean de llenlez (Henleix), escuyer, et demoiselle Marguerite Baud, sa femme, pour la terre et seigneurie de Lesbaupin avec droit de court et juridiction et tenue de Rouxelière à foy, hommage et rachat.

15 juin 1555 - 26 août 1631. — Dix aveux rendus aux seigneurs de la Maillardière les 17 juin 1555 ; 23 mai 1585 ; 19 juillet 1590 ; 28 septembre 1578 ; 22 et 29 décembre 1598 ; 7 juin 1599 ; 26 juin 1606 ; 24 juillet et 26 août 1631, par Julien Regnier, Guillemette Cousin, veuve de Guillaume Monnier, Michel Le Royer, Ambroise Lhuissier, Françoise Ogeron, veuve de Julien Regnier, Jean Le Roy, François Ollive, Simonne Delesbaupin, veuve d’Olivier Gourdineau, François Monnier, prêtre et consorts, pour les diverses tenues du fief et village de la Blanchardière, en Vertou, relevant de la Maillardière, tenues à devoir d’obéissance à diverses rentes en mesure, monnaie et chapon à plusieurs journées de bian au devoir de quintaine, à la garde des prisonniers et au devoir de faire la recette et sergentise à leur tour et rang.

26 juin 1557. — Aveu rendu à nobles gens, Jean de Machecoul [Note : JEAN DE MACHECOUL. — Messire Jean de la Lande, dit : de Machecoul. — La famille de la Lande, d’origine chevaleresque, eut pour berceau la paroisse de Savenay au diocèse de Nantes et portait pour armes : D’azur à une quinte-feuille d'argent, d’après un sceau de 1518, mais la dernière héritière de la maison de Machecoul, s’étant fondue dans la maison de la Lande, un rameau de celle-ci en retint dès lors les noms et armes : D’argent à trois chevrons de gueules, d’après un sceau de 1276] et Marguerite Le Baud, sa compagne, sgr et dame de Lesbaupin et de la Barbinière, pour divers morceaux de pré sis auprès de la Haye et la Barbinière et tenus à devoir de 8 sols de rente annuelle.

7 juin 1562. — Aveu rendu à noble homme Christophe des Ridellières, sgr dudit lieu, père et garde naturel de messire Gabriel des Ridellières [Note : GABRIEL DES RIDELLIÈRES. — Très ancienne famille, originaire de la paroisse de Montbert, au diocèse de Nantes, où se trouve la terre de son nom. On ignore encore ses armoiries. Messire Christophe des Ridellières, ci-dessus cité, et père de Gabriel, fut chevalier de l’ordre du Roi en 1570], sgr de la Rouxellière, par Jean Coustaud et consorts, pour divers héritages sis au fief de la Rouxelière, et tenus à devoir de rachat.

15 novembre 1563. — Sentence rendue par M. Saliou, conseiller au Parlement de Bretagne, maintenant le sgr de la Maillardière dans son droit de pêche, en la rivière de Sepvre, du côté de ses terres, fiefs et domaines de la Maillardière, même vis à vis les terres du sgr du Portereau et autres deffendeurs avec défense de l’y troubler sous peine de 3000 livres d’amende.

5 août 1571. — Aveu rendu par Etienne Perraud et consorts à nobles gens Gilles de la Lande et demoiselle Jeanne de Henleix, sgr et dame de Lesbaupin et de la Barbinière, pour une maison et héritages sis au village de l’Angeberdière, plus une pièce de terre nommée la Septrée, sujette à 12 sols 6 deniers de rente annuelle.

5 août 1571. — Aveu rendu à escuyer Gilles de la Lande et Jeanne de Henleix, sa femme, sgr et dame de Lesbaupin et la Barbinière, par Mathurin de Lesbaupin et consorts, pour divers héritages sis au fief de la Rouxelière et tenus à devoir de 4 sols, 6 deniers et un chapon de rente annuelle ; plus, pour d’autres héritages sis aux fiefs de la Censive, de la Rouxelière, de Beaujouanne, des Gasts de la Rouxelière, tenus à 5 sols 6 deniers de rente annuelle.

5 août 1571. — Aveu rendu à nobles gens Gilles de la Lande et Jeanne de Hencelles (sic) [Note : JEANNE DE HENCELLES. — Il faut lire : Jeanne de Henleix], sa compagne, par Etienne Perraud et consorts, pour quelques maisons et héritages sis au village de l’Artière, proche Lesbaupin, relevant de ladite seigneurie de Lesbaupin et sujette à 12 sols 6 deniers de rente annuelle.

26 juillet 1572 - 16 juin 1677. — Deux aveux rendus à écuyer Gilles de la Lande et demoiselle Jeanne de Henleix, sgr et dame de la Barbinière et de Lesbaupin, le premier par Pierre et Robert Delesbaupin, le second par Léonard et Vincent Delesbaupin pour divers héritages sis ès tenues de la Censive, des Gasts, de Langeberdière, des Suzerains, de la Benestrie, de la Penossière, dépendant du fief de la Benoisterie et sujets à 4 poules et 1 chapon, plus 6 sols monnaies et 1 chapon de rente annuelle.

21 novembre 1576. - 6 décembre 1698. — Douze aveux rendus aux seigneurs de la Maillardière, 5 et 21 novembre 1578, 7 juin et 8 juin 1599 ; 25 juillet 1642, 4 août 1644, 25 février, 4 août et 2 septembre 1646 ; 1er février 1651, 2 juillet 1696, 13 août et 6 décembre 1698 par Robert Delesbaupin, missire Léonard Delesbaupin, Sébastien Brossard, François Saupin, Mathurine Gassard, veuve de Jean Delesbaupin, Pierre Maisonneuve, Guillaume Dejoye, Liphard Dreux et consorts, pour les diverses tenues du fief du Rocher en Vertou, sujettes à plusieurs rentes en seigle, avoine, chapons, menus deniers et devoir d’obéissance.

25 mai 1577 - 1er juin 1579. —Deux aveux rendus à messire Gilles de la Lande, écuyer, sgr de Lesbaupin, la Barbinière, pour divers héritages sis au fief de la Rouxelière, et tenus à devoir d’obéissance et à 10 sols monnoie et un chapon de rente annuelle.

14 juin 1577. — Aveu rendu par Pierre Olive à noble homme Gilles de la Lande, écuyer, sgr de Lesbaupin et de la Barbinière, pour une maison et des héritages sis au village de l’Angeberdière, tenus au devoir de 5 sols et 1 chapon de rente annuelle.

31 juin 1577. — Aveu rendu à noble homme Gilles de la Lande, sgr de Lesbaupin et de la Barbinière, par Mathurin Le Merle, pour quelques héritages et maisons, sis au village de la grande Bourelière, sujets au devoir d’un chapon et 11 sols de rente annuelle.

29 août 1582. — Aveu rendu à messire François Gabard, écuyer, sgr de la Maillardière, conseiller au Parlement de Bretagne, par Nicodème Monnier, sieur de Bonacquest [Note : NICODÈME MONNIER. — La famille Monnier, originaire de la paroisse de Vay, portait pour armes d’après l’Armorial de 1696 : D'azur au sautoir d’argent chargé de 4 poissons de gueules, les têtes en cœur], pour divers héritages situés au village de ce nom, tenus à devoir de 20 sols tournois, un chapon et un quart faisant partie de la rente de 40 sols monnaie, 2 chapons dus sur la tenue de la Petite-Blanchardière, et 30 sols monnaie pour la valeur des charettes de bian, plus 7 sols monnaie pour la tenue de la Papinière.

15 août 1585 - 15 août 1586. — Sept contrats de vente roturiers passés entre divers tenanciers de la terre et seigneurie de Lesbaupin et concernant diverses terres sises au village de l’Angeberdière et dépendances, relevant de la seigneurie de Lesbaupin.

22 juin 1585. — Aveu à messire François Gabard, écuyer de la Maillardière, par Martin Viau et Françoise Berthelot, sa femme, Françoise Nicollon et consorts, pour les lieux, maison et appartenances de la Chasse, sujets à 34 boisseaux de seigle de rente annuelle, partie d'un plus grand nombre de rentes, plus à 72 livres tournois, et deux chapons aussi de rente, dus à la chapellenie dudit seigneur de Maillardière, et ladite Nicollon doit sur ses héritages sis au village de la Maillardière 5 boisseaux de seigle, partie d'un plus grand nombre de rentes, payables à ladite chapellenie, 60 sols tournois et 2 chapons, et sur d’autres héritages, possédés par Simon Meneust 2 chapons 1/2 ou seigneur de la Maillardière.

10 juin 1585 - 5 mai 1647. — Cinq aveux rendus aux seigneurs de la Maillardière par les tenanciers du village des Hautes-Landes, tenus à devoir de 20 sols monnaie et 4 chapons de rente annuelle, plus quelqu’autres rentes en avoine, seigle, chapons, les 10 juin 1585, 12 septembre 1617, 20 août 1646, 30 mars et 5 mai 1747.

17 juin 1585 - 6 juin 1655. — Trois aveux rendus aux seigneurs de la Maillardière par les tenanciers du village de la Planche en Vertou, sujets à diverses rentes en menus deniers, seigle, journées de bian, chapons, devoirs de quintaine et conduite des prisonniers.

5 août 1592. — Contrat de vente, consenti par écuyer Pierre de Touvois, sgr des Montils-Ferruceau et la Rouxelière à Nicodème Monnier, sgr de Bonacquest, de tout ce qui dépend des Montils-Ferruceau au village de la Rouxelière et dépendances, appellé : juridiction de la Rouxelière, rentes, lods, rachats, et autres devoirs dépendant de ladite juridiction, moyennant la somme de 250 escus soleils et à la charge de les tenir prochement à foy, hommage et rachat de la seigneurie et juridiction de la Maillardière.

29 septembre 1593 — 30 novembre 1610. — Cinq aveux rendus à noble homme Nicodème Monnier, sgr de Bonacquest et la Rouxelière les 21 septembre 1593, 4 juin 1699, 7 janvier et 31 mai 1605, 30 novembre 1610, par demoiselle Jeanne de Rimaizon, Jean Aubin et Perrine Menant, sa femme, Jean Coustaud, Robert Delesbaupin, Pasquier Cado et consorts, pour un pressoir tenu à devoir de 1/4 et divers autres héritages au village de la Rouxelière, tenus à devoir d’obéissance, rachat 7 sols monnoie de rente, un chapon et une oye de rente annuelle.

17 juin 1595. — Aveu rendu aux seigneurs de la Maillardière par missire Honoré Brosseau, prêtre, chapelain de la chapellenie de la Bauche-Malo pour un logis et quelques héritages sis au village de la Haute Noè et tenus à obéissance.

3 et 5 avril 1595. — Deux sentences rendues au Présidial de Nantes et condamnant Jean Aubin à payer à Nicodème Monnier, sgr de la Rouxelière, 7 sols monnoie de rente à luy dûs sur une maison et héritages sis au village de la Rouxelière et les arrérages de ladite rente dus depuis 29 ans.

10 avril 1587 — 29 avril 1647. — Cinq aveux rendus aux seigneurs de la Maillardière les 10 avril 1597, 19 octobre 1643, 28 mars 1645 et 10 juillet 1646 par les tenanciers du fief et village des Sorinières [Note : LES SORINIÈRES. — Ce grand village, situé sur la route nationale de Nantes à la Rochelle, est devenu successivement paroisse, puis commune, démembrée de Vertou], tenu à devoir de 3 septiers de seigle, 20 sols monnaie et 12 deniers de rente annuelle, plus le devoir de quintaine et la conduite des prisonniers.

8 décembre 1598. — Aveu rendu au sgr de la Maillardière par Marie Gastine, veuve de Jean Hillaireau pour quelques héritages sis au village du Mortier Benoist, en la paroisse de Vertou sans désignation de rente.

20 décembre 1598. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Marie Michel, veuve de Jean Rousselet, pour quelques héritages sis au village de la Grassinière, tenus à devoir de 18 deniers de rente annuelle.

1er juin 1599 - 13 juillet 1693. — Quinze aveux rendus aux seigneurs de la Maillardière les 1er juin 1699, 1er juillet 1606, 26 janvier 1631, 28 mai 1039, 28 juillet 1640, 26 août 1646, 29 mars 1647, 14 juin 1648 (?), 10 juin 1651, 4 octobre 1652, 16 et 25 novembre 1660, 1er juillet 1692, 6 mai 1697, 13 juillet 1699, par Raoul, Rousselet, Sébastien Callet, Pierre Rretin, Simon Menant, sieur de la Barbinière, Louis Loquet, Georges Buron, Gilles Desloges, Jacques d’Espinoze, écuyer, sgr de Lespinais et Julienne Jamin, sa compagne, Julien Anizon, Antoine Massé, sieur de Langeberdière, pour le lieu et maisons de Langeberdière et les diverses tenues qui en dépendent, sujettes à diverses rentes en avoine, blé, chapons, deniers monnaie, devoir de quintaine et obéissance.

21 août 1602. — Contrat d’échange par lequel Nicodème Monnier, sieur de Bonacquêt, a donné à Nicolas Le Roy 3 boisselées de terre sis en la pièce des Coulées à la charge de payer les rentes et obéissance à la juridiction de la Jaguère et 3 boisselées 1/3 de terre en la pièce des Grandes Landes, tenues à devoir d’obéissance envers la seigneurie de la Maillardière et en retour le dit Le Roy lui a donné 6 boisselées de terre en la pièce du Rolard, proche de Bonacquêt, à la charge de payer un sol de rente à la juridiction de la Maillardière.

20 octobre 1607 - 30 juillet 1619. — Deux aveux rendus à écuyer François Gabard, conseiller au Parlement de Bretagne, par Julien Le Roux, missire Mathurin Delesbaupin, prêtre, et consorts, pour divers héritages sis au village de la Basse-Lande et aux tenues du Redraz, de l’Ousche-Yonnet, de l’Escobut, de la Grassinière, la Rouauderie, des Landes de la Chasse, de l’Audouère, de la Merlatière et de la Furetière dépendantes du fief de la Basse-Lande en la paroisse de Vertou, et sujettes à diverses rentes consistant en avoines, froment, seigle, chapons et menue monnaie.

11 février 1608. — Afféagement du pâtis de la Pommeraye contenant 23 boisselées en frost et gasts, consentie par le sgr de la Maillardière à Gilles Delesbaupin, moyennant une rente annuelle de 25 sols monnaie et 2 chapons.

21 décembre 1608. — Aveu rendu à écuyer François Gabart, sgr de la Maillardière, par demoiselle Marthe Achart, dame de la Panthière, veuve de Gilles Cassard pour quelques héritages sis près le village de la Grassinière, tenus à devoir de quelques rentes sans désignation.

21 juillet 1613 - 2 juillet 1627. — Dix sept aveux rendus aux seigneurs de la Maillardière, les 21 juillet 1613, 18 novembre 1628, 16 novembre 1629, 5 février 1632, 21 novembre 1642, 20 juillet et 31 août 1643, 30 juillet 1645, 19 septembre 1646, 19 juillet 1647, 30 décembre 1650, 8 février 1657, 9 avril 1695, 20 janvier, 2 et 30 mai et 2 juillet 1697, par Catherine Buron, veuve de Guillaume Houstin, René Clouet, Guy Hilaireau, Gilles Guilbaud, Louis Havard, messire Denis Peger, prêtre, Henry Aubin, Pierre Beauchesne, Pierre Delesbaupin, Alexandre Viau, sieur de la Chasse, Pierre Recoquillé, Julien Ferrière, Pierre Belot, sieur de la Placelière, Ignace Marchand, et consorts, pour diverses tenues dépendantes du fief de la Chasse en la paroisse de Vertou, sujettes à diverses rentes en froment, seigle, avoine, chapons, devoirs d’obéissance et quintaine, et conduite des prisonniers, etc.

16 septembre 1614. — Contrat d’échange roturier de deux morceaux de terre sis au Fresche-Moreau et au Clos-Doulxin dépendant de la Barbinière, passé entre Jean Raynière et Nicolas Le Roy.

17 juillet 1618. — Aveu reudu à noble homme René Monnier, sgr de la Rouxelière et Bonacquest, par Yves Sorin, Jean Artaud et consorts pour plusieurs héritages sis à la Rouxelière et tenus à devoir de rachat et à 5 l. 3 s. 10 d. monnaie et 6 livres de monnaie de rente annuelle.

24 avril 1620. — Contrat d’échange, par lequel René Monnier, sgr de la Rouxelière et Bonacquest, cède à Jacques Le Breton, le fief noble et la juridiction de la Rouxelière en Vertou avec haute moyenne et basse justice et tout ce qui en dépend à la charge de relever de la juridiction de la Maillardière et reçoit en retour 15 livres de rente foncière à luy dues sur un grand corps de logis, sans désignation de l'endroit où il est situé.

10 novembre 1622. — Afféagement du patis du Vigneau contenant 12 boisselées consenti par le sgr de la Maillardière à Olivier Hillaireau, moyennant une rente annuelle de 15 sols monnaie.

17 mars 1623. — Aveu rendu par noble homme Jacques Le Breton, sgr de la Rouxelière, à écuyer François Gabard, sgr de la Maillardière pour le fief noble et seigneurie de la Rouxelière o toutes ses appartenances et dépendances, tenus à devoir de rachat.

17 mars 1623. — Accord entre messire François Gabart, sgr de Maillardière et Jacques Le Breton, sgr de la Rouxelière, au sujet des rachats qui pourraient être dus par ledit sieur Gabart audit sieur de la Rouxelière à cause de la maison, métairie et moulin de la Gournière et ses dépendances, à présent annexée à la seigneurie de la Maillardière, pour raison de la seigneurie de la Rouxelière, lesdits sgrs ont transigé pour lesdils rachats pour la somme de 50 livres.

17 mars 1623. — Aveu rendu par le sgr de la Maillardière à noble homme Jacques Le Breton, sgr de la Rouxelière, pour la maison, métairie et dépendances de la Gournière, tenue à devoir de rachat et à présent annexée à la seigneurie de la Maillardière.

23 mai 1623. — Accord entre messire François Gahard, sgr de la Maillardière, et les héritiers de Nicodème Monnier et le sgr de la Rouxelière au sujet du rachat de la seigneurie de Lesbaupin.

11 juin 1624. — Accord entre écuyer François Gabard, sgr de la Maillardière, conseiller au Parlement de Bretagne et Guillaume Bouchaud et Jeanne Cossineau, sa femme, par lequel, ledit sgr de la Maillardière concède audit sieur Bouchaud et femme, le droit de réédifier à neuf le moulin du village du Chesne en Vertou, à la charge de le tenir de lui à foi, hommage et rachat ; en récompense de cette concession lesdits Bouchaud et femme ont payé au sgr de la Maillardière une somme de 10 livres 16 sols, au moyen duquel payement ils demeurent quittes et déchargés à l’avenir de la rente d’un écu d’or soleil dû sur ledit moulin.

14 avril 1626 - 16 juin 1627. — Trois aveux rendus à noble homme Jacques Le Breton, sgr de la Rouxelière, par les tenanciers du fief de la Rouxelière pour divers héritages tenus à devoir de rachat.

12 août 1627. — Sentence rendue à la juridiction de la Maillardière, touchant l’évaluation des redevances en chapons et journées de bian dues par la tenue de la Merlatière et réduisant les chapons à 10 sols pièces et les journées de bian à 5 sols.

22 novembre 1627. — Sentence rendue au présidial de Nantes condemnant Jacques Gallière, tuteur des enfants de feu Jean Garreau à réformer l’aveu par lui rendu au seigneur de la Maillardière le 15 décembre 1598 et à y employer la rente de 6 livres dû sur la tenue de la grande Blanchardière avec un bian de 4 bœufs, une charette et 1 homme par chaque mois.

12 mai 1628. — Lettres d’appel obtenues au Parlement de Bretagne par le seigneur de la Maillardière (François Gabard), au sujet de la mouvance d'une maison et de 7 septrées de terre sises au tenement de la Guesdonnière, prétendues par messire Pierre Lebert, prévost de Vertou contre ledit seigneur de la Maillardière qui n’était pour lors saisi de ses actes, et justifiant que lesdites choses relevaient prochement de sa juridiction de la Maillardière, puis mandant enfin au Présidial de Nantes de relever et recevoir ledit seigneur de la Maillardière en la mouvance de ces terres.

9 août 1628 - 12 mai 1651. — Dix-huit aveux rendus à demoiselle Jeanne Monnier, veuve de Jacques Le Breton, sgr de la Rouxelière, les 9 et 10 août 1628, 28 juin 1629, 3 juillet et 16 septembre 1643, 15 juillet 1646, 23, 15, 26, 30 avril, 1er , 9, 16, 20, 24, 26 mai, 27 juillet 1647, 21 mai 1651, par les divers tenanciers du fief de la Rouxelière, sujets au devoir de rachat et à diverses rentes.

20 novembre 1628 - 20 septembre 1691. — Huit aveux rendus aux seigneurs de la Maillardière, les 20 novembre 1628, 27 mars et 28 août 1647, 7 août 1646, 8 mai 1650, 7 juin 1689, 20 septembre 1691, par Julien Le Huger, René Saupin, Mathurin Vrignaud, François Valleton, Simon Belot, sieur delà Martinière, et consorts, pour les divers tenues du fief de la Merlatière, [en la paroisse de Vertou, sujettes dans l’ensemble à 14 livres 5 sols 10 deniers, et 3 boisseaux 1/2 d’avoine de rente annuelle, plus le devoir de quintaine et de conduite des prisonniers.

2 décembre 1628. — Aveu rendu au sgr de la Maillardière, par Jean Lesbaupin pour quelques héritages sis près le village de la Grassinnière en la tenue du Redraz, sans désignation de rentes.

3 février 1629 - 29 avril 1697. — Huit aveux rendus aux seigneurs de la Maillardière, les 3 février 1629, 10 avril et 28 juin 1647, 14 juin 1650, 15 juillet 1651, 18 avril 1661, 9 avril 1695, 29 avril 1697, par Perrine Meneust, veuve de François Le Roux, Pierre Lesbaupin, Olivier Saupin, Sébastien Gicqueau et Perrine Jahan, sa femme, André Croc, Gabriel de Lagasne, Pierre Recoquillé, Jean Pichaud, maître chirurgien, Pierre Auger et consorts, pour les diverses tenues du village de la Guesdonnière en la paroisse de Vertou, sujettes à diverses rentes en bled, avoine, chapons, et deniers monnoie.

16 novembre 1629. — Sentence rendue au présidial de Nantes, condemnant Jean Viau et consorts, du village de la Châsse, à payer à missire René Brossard, prêtre chapelain de la Chapellenie de la Maillardière, desservie à l’autel du Saint-Sépulcre en l’église cathédrale de Saint-Pierre de Nantes, 6 septiers de seigle de rente, dus sur la tenue de la Châsse, dépendant de la seigneurie de la Maillardière.

3 février 1632 - 26 mars 1647. — Trois aveux rendus aux seigneurs de la Maillardière par Simon Lemerle, Jean Gisteau, Honoré et Jean Sautejeau pour divers héritages dépendant de la tenue de la Furetière et sujets à diverses rentes froment, avoine, chapons, journées de bian et menues monnoies.

27 février 1632. — Afféagement de la Coulée du Rocher consentie par le sgr de la Maillardière à Pierre Delesbaupin moyennant une rente annuelle de 20 sols et 1 chapon.

11 mars 1632 - 6 mai 1697. — Onze aveux rendus aux seigneurs de la Maillardière, les 11 mars 1632, 9 avril 1635, 4 août 1637, 23 août 1640, 12 septembre 1646, 10 juin 1695, 12 juin et 4 décembre 1696, 5 janvier (2) et 6 mai 1697, par Nicolas Leray, Mathurin Delesbaupin, missire Pierre Mesnard, prêtre, chapelain de la Chapellenie des Vizonneaux, Antoine et Jean Porcher, Julien Anizon, et consorts, pour diverses tenues et notamment celle du Hardaz, dépendantes du village de la Grassinière et sujettes à diverses rentes, en avoines, chapons et menus deniers.

20 août 1634. — Aveu rendu à demoiselle Charlotte de Montauhan, dame de Lesbaupin et de la Barbinière, par Mathurin et Gilles Duteil et consorts pour les tenues de la petite Bourelière, de la Bouterie, de la Lande-Guingaud et de la Barbinière, dépendant du fief de la Bourelière.

14 janvier 1636. — Arrêt de la Cour condemnant Olivier Borgnet et Georgette Beliard, sa femme, à payer à demoiselle Jeanne Monnier, veuve de Jacques Le Breton, sgr de la Rouxelière, 6 livres monnaies de rente dues par eux sur ce qu’ils possèdent au grand courtil de la Rouxelière et quelques autres héritages.

28 mai 1637. — Sentence rendue au Présidial de Nantes entre demoiselle Jeanne Monnier, veuve de noble homme Jacques Le Breton, sgr de la Rouxelière, et messire Jacques Barrin, sgr de la Galissonnière [Note : JACQUES BARRIN. — La famille Barrin, qui obtint l’érection en marquisat de sa terre de la Galissonniàre en 1658, était originaire d’Auvergne et vint s’établir en Bretagne par le mariage de Jean Barrin, marié à demoiselle Anne de Couaisnon, et petit fils de Pierre Barrin, maître d’hôtel du Duc de Bourbon en 1415. Armes : D'azur à trois papillons d'or], au sujet de la saisie qui avait été apposée par ledit sieur Barrin sur la seigneurie de Lesbeaupin relevant de la Rouxelière. En vertu de cette sentence il est ordonné que les dites parties jouiront de leurs rentes et se feront servir par leurs vassaux suivant et conformément aux aveux à eux rendus.

17 juin 1637. — Afféagement de divers terrains au fief de la Rouxelière consenti par demoiselle Jeanne Monnier, dame dudit lieu à François Desforges, Louis Havard et Julienne Desforges, sa femme, Yves et René Desforges, moyennant une rente annuelle de 9 livres.

5 août 1638. — Contrat de vente consenti par Perrine Meneust, veuve de François Le Roux à Me Gabriel de Lagasne, maître chirurgien du Roi, du lieu et appartenances de la Guesdonnière, à la charge d’en payer les rentes et devoirs et moyennant la somme de 3250 livres.

19 avril 1639. — Afféagement du Pré de la Croix contenant 10 boisselées, consenti par le sgr de la Maillardière à Jean Gisteau, moyennant une rente annuelle de 6 livres.

12 août 1640 - 11 juin 1648. — Trois aveux rendus à noble homme Simon Menant, sgr de Lesbaupin et de la Barbinière, par Françoise Geneste, veuve de feu René de Naurois, René Girard, et consorts pour la tenue de la Lande-Guingaud, sujette à devoir de 15 sols monnaie et 3 chapons de rente annnelle, dus à la seigneurie de Lesbaupin, plus pour quelques héritages y annexés.

19 août 1600 - 1er août 1645. — Douze aveux rendus à noble homme Simont Menant, sieur de Lesbaupin et de la Barbinière, les 12, 19, et 22 août 1640, 21 août 3 et 21 septenbre 1641, 5 et 22 juin 1642, 24 janvier 1644, 1er août et 11 septembre 1645, par Jeanne Bretin, veuve d’Etienne Lemerle, Julien et Mathurin Hugers, Guillaume Renier, Vincent de Chaillon, Matliurin Huchet, François Saupin et consorts pour les tenues de la Bourelière, de la Pinguerie, de la Lande Guingaud, de la Benestrie, de la petite Barbinière, de la Pignonerie, etc., dépendants du fief de la Bourelière et tenus à diverses rentes, consistant en avoines, froment, chapons et menues monnaies.

5 septembre et 10 septembre 1640. — Trois aveux rendus à Simon Menant, sgr de Lesbaupin, et la Barbinière par Yves et René Desforges, René et Jean Delesbaupin, Gilles Guilbaud et consorts pour divers héritages sis au fief de la Rouxelière.

24 juin 1641 - 8 avril 1709. — Quinze aveux rendus aux seigneurs de la Maillardière les 24 juin 1641, 5 juin 1642, 5 avril et 1er juin 1645, 10 janvier, 6 février et 18 mars 1658, 20 juin 1660, 12 juin, 3 juillet, 30 novembre 1696, 14 janvier et 20 février 1697, 8 avril 1709, rendus par les tenanciers des divers tenues dépendant du village de la Barbinière, en la paroisse de Vertou, sujettes dans l’ensemble à 10 livres monnaie de rente et à quelques poulles et chapons et au devoir d’obéissance.

20 septembre 1641. — Aveu rendu à Simon Menant, sgr de Lesbaupin et de la Barbinière par Suzanne Herbaud, veuve de Benoît Gicqueau, pour divers logis et héritages dépendant du fief de la Benoisterie.

18 décembre 1642. — Sentence rendue par le sénéchal de Nantes entre demoiselle Jeanne Monnier, veuve de Jacques Le Breton, sgr de la Rouxelière et Simon Menant, touchant le retrait féodal du lieu et appartenances de Lesbaupin.

12 Jévrier 1642. — Afféagement consenti par demoiselle Jeanne Monnier, dame de la Rouxelière, à messire Pierre Drouet et demoiselle Isabelle Le Breton, sa compagne, du lieu et manoir noble de Lesbaupin o toutes ses appartenances, à elle appartenant par retrait féodal à elle adjugé contre Simon Menant, par sentence du Présidial de Nantes du 7 octobre 1641, dont elle a payé et remboursé audit Menant la somme de 10900 livres en principal et 654 livres pour les frais : les dits Drouet et femme, devant en jouir paisiblement à l’avenir, à la charge de relever de la juridiction de la Rouxelière à foy hommage et rachat et de payer en outre à la dite dame 5 sols monnaie de rente annuelle.

10 mai 1642. — Accord passé entre écuyer Yves de Monty et dame Suzanne Berland, veuve du seigneur de la Maillardière, par lequel le dit seigneur de Monty consent à ce que la dite dame de la Maillardière soit maintenue dans la mouvance féodale et juridiction des villages de la Gabardière, Loriondière, la Chaussée, la Bernardière, les grandes et petites Chapelles, des pièces des Brosses, des Maupas, des Relais et des Yerettes et généralement tout ce qui est entre le ruisseau qui descend des égouts de la forêt de Touffou à la planche de Loiserie et à la Nallière faisant séparation des paroisses de Vertou et Rezay, et en outre lui a cédé sur la grande et petite Blanchardière, paroisse de Vertou cinq boisseaux de froment de rente avec les arrérages du passé et tous les droits de juridiction qu’il pourrait avoir sur les héritages sujets à la dite rente.

5 juin 1642. — Sentence rendue par défaut aux juridictions de la Barbinière et de Lesbaupin et condamnant Gilles Peraud, René Bretin et Perrine Peraud, sa femme, à payer 25 sols monnaie de rente qu’ils doivent sur leurs hébergements de la Basse-Angeberdière.

6 juillet 1643. — Aveu rendu par dame Suzanne Berland [Note : SUZANNE BERLAND. — Demoiselle Suzanne Berland, fille de messire Jacques Berland, président aux Enquêtes en 1600 et de demoiselle de Judith de Beaucé, portait pour armes : D’azur à deux merlans d’argent, l’écu semé d'étoiles d’or], veuve de messire François Gabard, écuyer sgr de la Maillardière à demoiselle Jeanne Monnier, veuve de noble homme Jacques Le Breton, sgr de la Rouxelière, pour la métairie noble de la Gournière et ses dépendances, tenue à devoir de rachat.

10 août 1643. — Aveu rendu à dame Suzanne Berland, dame de la Maillardière, par demoiselle Jeanne Monnier, veuve de noble homme Jacques Le Breton, sgr de la Rouxelière, pour le fief et juridiction de la Rouxelière avec ses appartenances et dépendances haute, moyenne et basse justice, tenu à devoir de rachat, qui aurait été abolly (sic) à la somme de 50 livres par le sgr de la Maillardière.

28 mai 1645. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Julien et Thomas Dutay pour 17 boixellées de terre sises en la pièce de la Douve, sujettes à leur part de rente de 3 chapons et demi et pour la tenue de la Coëfferie sujette à une rente de 5 sols monnaie.

13 janvier 1646. — Arrêt du Parlement de Bretagne rendu entre dame Suzanne Berland, veuve d’écuyer François Gabard, sgr de la Maillardière, et demoiselle Jeanne Monnier, veuve de Jacques Le Breton, Pierre Drouet et Isabelle Le Breton, sa femme, déboutant ces deux derniers de leur opposition à l’aveu présenté par ladite dame Berland et ordonnant qu’elle jouira de son droit de passage auprès de Lesbaupin.

28 Jévrier 1646. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Albert Billy [Note : ALBERT BILLY. — Famille originaire de la paroisse de Fay, au diocèse de Nantes, portant pour armes : D'or à la croix alésée d'azur] et Jeanne de Charette [Note : JEANNE DE CHARETTE. — Illustre maison bretonne originaire du Comté Nantais et portant pour armes : D'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules, accompagné de 3 canettes de sable 2 et 1, membrèes et becquées de gueules], sa compagne, sgr et dame de la Briançais, pour quelques héritages sis au Clos de la Mouzière, et au Clos du Rocher dans lequel il y a un moulin pour lequel est dû une maille d'or et le devoir de rachat, au Clos Doussin et autres héritages tenus à devoir d’obéissance avec le devoir de quintaine.

23 août 1646. — Aveu rendu à dame Suzanne Berland, dame de la Maillardière par écuyer René de Moucheron, sgr du Val [Note : RENÉ DE MOUCHERON. — Très ancienne famille, originaire de Normandie et portant pour armes : D’argent à la fleur de lys d'azur, faillie ou séparée par le milieu et détachée de toutes parts. Devise : Altum alii teneant] pour quelques maisons et héritages sis au village du Chesne, tenus à devoir d’obéissance, et pour un moulin à vent tenu à devoir de rachat.

16 juin 1647. — Aveu rendu au sgr de la Maillardière par Sébastien Meneust et Michelle Porcher, sa femme, pour quelques héritages en la tenue de l’Oriondière sujets au devoir d’obéissance.

20 février 1647 - 27 février 1651. — Deux aveux rendus aux seigneurs de la Maillardière pour quelques héritages sis au fief de la Papinière en Yertou et tenus à 4 sols de rente annuelle.

4 avril 1647. — Arpentage et mesurage du fief de la Grande Blanchardière et ses dépendances faits par Me Letron, cordeur royal, qui lui a trouvé, comme contenance 516 boixellées de terre faisant 23 septrées et 1 quart, à compter 16 boisseaux par chaque septrée.

20 mai 1647. — Sentence rendue au Présidial de Nantes et condamnant Jean Monnier, huissier audit Présidial et sgr de Bonacquêt, à rendre aveu à la seigneurie de la Maillardière pour les héritages qu’il possède au fief de la petite Blanchardière.

22 août 1647. — Sentence rendue en la juridiction de la Barbinière et de Lesbeaupin condamnant Georges Buron, Gilles Perraud, Pierre Bretin et consorts à payer les arrérages de 25 sols monnoie de rente qu’ils doivent sur la tenue de la Basse-Angeberdière.

20 octobre 1647. — Quittance consentie par Simon Menant, sgr de la Barbinière à Georges Buron et consorts d'une somme de 9 livres pour 6 années d’arrérages, à raison de 2 5 sols monnoie de rente dus sur la tenue de l’Angeberdière.

7 novembre 1647 - 7 février 1710. — Cinq aveux rendus aux seigneurs et dames de la Maillardière les 7 novembre 1647, 17 janvier et 27 juillet 1648, 28 février 1651 et 8 février 1710 par Jean Monnier, huissier au présidial de Nantes, Simon Belot, sieur de la Martinière, Jean Richard et Michelle Belot, sa femme, Marguerite Febvre épouse d’Etienne Charron, sieur de la Jourdonnière pour les terres, maisons, jardins et appartenances de Bonacquêt, sis en la paroisse de Vertou.

8-14 juin 1648. — Accord passé entre messire César d’Estrées, prieur commandataire de Vertou et le seigneur de la Maillardière reconnaissant audit seigneur prieur, le droit de jouir de la mouvance de 131 boixellées de terre, moins 1/2 de boixellée au village de la Guesdonnière, et au seigneur de la Maillardière le reste des rentes dudit village.

Et en vertu d’un autre accord du 8 juin 1648, annexé à ladite pièce, ledit seigneur de la Maillardière, devra jouir désormais du droit de pescherie en la Rivière de Saivre (Sèvre). depuis le Pré Leconte, sis ès-appartenances de la Prévosté de Vertou, jusqu’à l’estier de la Rouxelière, iceluy compris, moyennant quoy, le seigneur de la Maillardière se désiste au profit du seigneur Prévost de Vertou, de tous les droits qu’il pouvait avoir dans la Chaussée Bothereau.

19 décembre 1648. — Accord entre le seigneur de la Maillardière et demoiselle Marie Foussier [Note : MARIE FOUSSIER. — Famille originaire d’Anjou et portant pour armes : D'azur à trois trèfles d’or] veuve de noble homme Marc Serizay, sgr et demie du Portereau [Note : MARC SERIZAY. — Famille originaire d’Anjou, qui a fourni : écuyer Jean Serizay, échevin de Nantes et auditeur des Comptes en 1637. Armes : D'argent à la fasce de sable], par lequel ladite dame du Portereau, se désiste des droits de prééminences qu’elle disait avoir en l’église de Vertou et confirmant au seigneur de la Maillardière le droit de pesche dans l’estendue du cours de la rivière de Sayvre sans que ladite dame du Portereau y puisse pescher ou faire pescher.

3 janvier - 11 mars 1649. — Deux aveux rendus au seigneur de la Maillardière par Mathurin Buron Julien et Pierre Guichet et consorts pour divers héritages sis en la tenue de la Blanchardière consistant en vignes et terres de labour et sujets à diverses rentes en chapons, menue monnaie boisseaux d’avoine etjournées de bian.

8 mars 1649. — Sentence au présidial de Nantes accordant aux sgrs de la Maillardière le droit de faire bâtir et élever dans la lande de Belleville une justice et fourche patibulaire à 3 piliers de pierre, et un cep à collier, au village du Chesne dans son ancien emplacement.

8 juin 1649. — Afféagement consenti par le sgr de la Maillardière à Pierre Maisonneuve de trois boisselées de vignes aux Basses-Pommeraye moyennant 1 rente annuelle de 2 chapons et le devoir de rachat.

15 juin 1649. — Afféagement consenti à Jean Delesbaupin et Denis Ravizé du Clos des Longeais, près la métairie du Vigneau, contenant 55 boisselées, et de 3 boissellées sis aux fief des Nallières à la charge d'en payer le rachat et 59 boisseaux de froment de rente annuelle.

22 septembre 1649. — Afféagement de 16 boisselées de terre en la pièce du Patis de La Lande consenti par le sgr de la Maillardière à Jacques et Pierre Pontchâteau, à la charge de payer le rachat et 16 boisseaux de froment de rente.

22 septembre 1649. — Afféagement de 16 boisselées de terre dans la terre de la Nallière consenti par le sgr de La Maillardière à Mathurin Angebault, à la charge d’en payer le rachat et 8 boisseaux 1/2 de froment de rente.

22 septembre 1649. — Afféagement de 6 boisselées de terre au Patis de la Lande, consenti par le sgr de la Maillardière à François Le Merle à la charge d’en payer le rachat et 8 boisseaux de froment de rente.

22 septembre 1649. — Afféagement de deux cantons de terre dans la pièce du Taillis-des-faux contenant 35 boisselées, consenti parle sgr de la Maillardière à Olivier et Julien Tailley, à la charge d’en payer le rachat et 42 boisseaux de bon froment de rente annuelle.

4 mars 1650. — Accord entre écuyer Phillippe Gabard, seigneur de la Maillardière, et Jacques et Jean Gallière qui se sont engagés à lui payer désormais 60 sols de rente annuelle plus 5 boisseaux de froment au lieu et place des journées de bian et corvées, 6 livres de rentes et 4 chapons qu’ils lui devaient sur la tenue de la Grande Blanchardière.

8 mars 1650. — Afféagement du Closet du Moulin, contenant 9 boisselées consenti par le sgr de la Maillardière à René Delesbaupin, à la charge d’en payer le rachat et 9 boisseaux de froment de rente.

17 mai 1650. — Afféagement du clos de vigne du Soulet, contenant 27 boisselées consenti par le sgr de la Maillardière à Pierre Dutay, à la charge d’en payer le rachat et 15 livres tournois de rente.

18 décembre 1650. — Aveu rendu à messire Philippe Gabart, écuyer, sgr de la Maillardière, par François Rebion, sergent royal, pour divers héritages sis au jardin de la Chantelerie et au Clos des Vergers en la tenue de la Coifferie, tenus à devoir de sa part de 5 sols monnoie et 3 chapons 1/2 de rente avec les tenanciers de la Coifferie.

26 janvier 1651 - 12 juin 1696. — Quatre aveux rendus au seigneur de la Maillardière les 26 janvier 1651, 12 février 1656, 23 octobre 1694 et 12 juin 1696 pour diverses tenues dépendant du fief des petite et grande Blanchardière par les tenanciers du dit village, lesquelles sont sujettes à diverses redevances en chapons, menue monnaie et journées de bian.

16 février 1651. — Afféagement d'un canton de terre nommé les Petites-Landes et d’un autre nommé la pièce de la Saudre contenant 30 boisselées et 2 tiers, consenti par le sgr de la Maillardière à Sébastien Collet à la charge d’en payer le rachat et 4 septiers de froment de rente.

9 avril 1651. — Aveu rendu au sgr de la Maillardière par Denis Cormerais pour quelques maisons et héritages sis en la maison de la Haute-Noë et tenus à obéissance.

2 juin 1651. — Aveu rendu par écuyer Philippe Gabard, sgr de la Maillardière à demoiselle Jeanne Monnier, veuve de noble homme Jacques Le Breton, pour le lieu et métairie noble de la Gournière, relevant à foi hommage et rachat de la juridiction de la Rouxelière, et tenue à 28 septiers 12 boisseaux de froment, 23 livres de rente annuelle.

12 juin 1651 - 5 janvier 1697. — Deux aveux rendus aux seigneurs de la Maillardière par Julien-Olive-Jean Vizonneau et consorts, pour le lieu noble et dépendance de la Gournière contenant 438 boissellées de terres à 27 septiers et 6 boisseaux de froment et 21 livres dix sols de rente annuelle.

19 avril et 8 novembre 1652. — Payement judiciel fait devant le Sénéchal de l’Archidiaconné de Nantes par Maître Louis Bérard, adjudicataire de la maison et appartenances de Lesbaupin pour la somme de 17650 livres, au moyen duquel paiement il sera mis en possession de la dite maison. Certificat de payement des lods et ventes faits par ledit Bérard le 8 novembre 1602.

12 juin 1652 - 15 octobre 1656. — Deux aveux rendus à messire Philippe Gabard, écuyer sgr de la Maillardière, par Renée Cosson, veuve de Jacques Gerveau et Sébastienne Niget, veuve de Michel Aubin, sgr du Jaunay, pour 19 boisselées de terre sises proche le village des Cartrons et sujettes à quelques rentes en argent et menue monnaie.

1er juillet 1654. — Acte par lequel maître Louis Bérard, sgr de Lesbaupin, reconnaît au sgr de la Maillardière le droit de chemin et passage libre pour la conduite des bestiaux dans 5 journées de pré qui lui appartiennent dans la pré de Lesbaupin, suivant l’acte de transaction du 17 février 1534 et l’arrêt de la cour du 13 janvier 1646.

5 mars 1657. — Vente des fiefs et seigneuries de Lesbaupin et de la Barbinière, en la paroisse de Vertou, consentie à écuyer Philippe Gabard, sgr de la Maillardière, pour la somme de 11 mille livres par noble homme Jacques Fruneau et demoiselle Françoise Menant, sa femme.

17 avril 1667. — Arrêt de la Cour défendant à toutes sortes de personnes de pêcher sur la rivière de Sèvres en l’étendue des terres et fiefs du sgr de la Maillardière, ni de chasser avec chiens, ni autrement sur lesdites terres sous peine de poursuites.

19 avril 1657. — Arrêt de la Cour condamnant maître Louis Bérard, sieur de Lesbaupin, à faire démolir les fossés qu’il avait fait faire au passage conduisant au pré du sgr de la Maillardière.

8 août 1657 - 1er juillet 1610. — Six aveux, rendus aux sgrs de la Maillardière les 8 août 1657, 15 juin 1658, 7 août 1660, 20 février 1697, 25 juin et 1er juillet 1710 par Pierre Lamy, Jean Sorin sieur de la Ferrière, Pierre Le Merle, notaire Royal, Mathurin Teillais, Martin Bouilly, Françoise Le Merle, veuve de Simon Jourdan, procureur au présidial de Nantes pour les tenues des petite et grande Bourelière, de la Benestrie, de la Lande Guingaud du Chesne etc., sujettes aux devoirs d’obéissance, et à diverses rentes en avoine, froment, chapons et menues monnaies.

19 décembre 1657. — Procès-verbal fait par François Guichard, sgr de Martigné, conseiller au Parlement de Bretagne, touchant les chemins conduisant de Lesbaupin à la Rouxelière et dressés à la requête de la Maillardière contre Louis Bérard, sieur de Lesbaupin, qui est condamné à les rendre libres et raccommoder dans un délai de 6 semaines, faute de quoi le sgr de la Maillardière pourra y mettre des ouvriers au frais du sieur Bérard.

5 janvier 1658 - 17 juin 1701. — Trois aveux rendus aux seigneurs de la Maillardière les 5 janvier 1658, 8 juin 1697 et 17 juin 1701 par Simon Belot, sgr de la Martinière, Julien Belot, sieur de la Bourelière et les enfants du dudit Julien pour divers logis et héritages sis au fief de la Benoisterie, paroisse de Vertou.

15 janvier 1658 - 4 décembre 1696. — Trois aveux rendus au sgr de la Maillardière, par les tenanciers du village de la Barbinière pour divers tenues et héritages en dépendant et tenu à à diverses rentes en froment, poules, chapons, menue monnoie journées de bian et devoir d’obéissance.

15 janvier 1658. — Afféagement de 3 boixellées de terre et un logement, sises au village de la Haute-Angeberdière, consenti par le sgr de la Maillardière, à Me Pierre Maisonneuve, notaire royal, à la charge d'en payer sa part de 25 sols monnaie de rente et sa part de 4 chapons dus sur la Haute-Suzeraine Angeberdière.

18 janvier 1658. — Quittance consentie par demoiselle Jeanne Monnier, dame de la Rouxelière, à Gilles et Louis Guilbaud et consorts, qui lui ont payés 5 livres, 4 sols, 19 deniers et 1 poule jaune de rente, appelée la rente de Landais, due à la seigneurie de la Rouxelière sur certains héritages sis audit fief.

7 février 1658. — Accord entre le sgr de la Maillardière et noble homme Louis Berard, sgr de Lesbaupin, par lequel celui-ci promet et s’oblige de garantir de tous empêchemens un chemin et passage sis entre les terres de Lesbaupin et de la Rouxelière par lequel le sgr de la Maillardière ses hoirs et cause ayans, seigneurs dudit lieu, puissent à l’avenir faire conduire et amener avec bœufs et charrettes, les foins et herbes croissant dans 5 journaux de pré qui lui appartiennent dans la grande prée de Lesbaupin et icelluy foin faire conduire et rendre ou bon lui semblera sans en être empesché.

21 février 1658. — Acte par lequel le sgr de Maillardière consent à ce que Jean Saupin tienne ses vignes du clos de la Gournière à devoir de quart et 2 chapons et ses vignes des Nouettes du Moulin à devoir de tiers.

22 août 1658. — Sentence rendue au Présidial de Nantes et condamnant dame Jeanne Monnier à restituer au sgr de la Maillardière la somme de 1600 livres qu’il lui avait payée pour les rentes de la terre de Lesbaupin. Par acte du 17 février avec les intérêts d’icelle.

4 mars 1659. — Sentence rendue en la juridiction de la Maillardière condamnant Mathurm Le Huger, Guillaume Brossard et consorts à payer 8 chapons plus le devoir de quart à raison d’un chapon par planche de vigne pour le canton de vigne des Hautes-Pommerayes en Vertou.

30 novembre 1659 - 23 octobre 1694. — Quatre aveux rendus aux sgrs de la Maillardière le 30 novembre 1659, 18 août 1690, 6 septembre 1694, et 30 octobre 1694 par Jean Berthelot, écuyer Julien de Moucheron, sgr de Bougon de la Pichonnais, messire Clément Girard, prêtre, et consorts, pour les diverses tenues du fief et village de la Lande-Guingaud, sujettes à diverses rentes en avoines, blés, poules, chapons, et devoirs de quintaine.

30 avril 1661. — Contrat de vente consenti par Simon Menant, sgr de la Barbinière à André Le Roy, moyennant une rente annuelle de 7 livres, 10 sols, des mazières et emplacements, autrefois appellés le logement du Pressoir de la seigneurie de la Barbinière, sis au village dudit lieu et à la charge de payer à ladite juridiction de la Barbinière le rachat quand le cas y advient et 12 deniers monnoie de rente.

13 janvier 1662. — Contrat de vente consenti par dame Claude de Launay, épouse de messire René de la Baudinière, sgr de Senecé, lieutenant de l’artillerie du château de Nantes, et demoiselle Elizabeth Le Breton, veuve de messire Pierre Drouet à noble homme Guillaume Roger, sgr de la Beauce, des fiefs et juridictions de la Rouxelière et de Lesbaupin, avec droit de haute moyenne et basse justice, et toutes leurs dépendances, moyennant la somme de 18 mille livres à la charge de relever à foi, hommage et rachat de la seigneurie de la Maillardière.

1er septembre 1662. — Contrat d’échange par lequel Catherine Constant, veuve de Julien Dutay a cédé au sgr de la Maillardière 3 cantons de terre contenant 69 gaulles, sis en la pièce des Rouxelières et a reçu en échange un terrain de 69 gaulles en la pièce du Pâtis de la Rouxellière à la charge d’en payer les rentes et rachat et de relever de la seigneurie de la Maillardière.

2 octobre 1663 - 9 décembre 1708. — Six aveux rendus au sgr de la Maillardière, les 2 octobre 1663, 6 juillet 1669, 22 juillet et 20 août 1697 et 9 décembre 1708, par demoiselle Julienne Jamin, veuve de noble homme Jacques d’Espinoze, André Conan, Michel Macé, Denis Beziau, Julien Denis, Michel, Julien Le Roux et consorts, pour diverses maisons et héritages sis en la tenue de la Rouxelière et sujets à quelques redevances en poules, chapons., menus deniers, oies, devoir de rachat et devoir de quintaine.

18 décembre 1663. — Afféagement des grands taillis des Mallerottes, contenant 92 boixellées, consenti par le seigneur de la Maillardière, à Ollivier et Julien Teillis et consorts, à charge d’en payer 5 septiers et 6 boisseaux de seigle de rente annuelle.

18 décembre 1663. — Afféagement d’une pièce de terre de 6 boixellées 2/3, consenti par le seigneur de la Maillardière à Honoré Sautejeau et consorts, moyennant une rente de 7 septiers de seigle.

15 juillet 1664 - 30 mars 1665. — Deux arrêts de la Cour, par lesquels Pierre Couperie, sgr du Portereau, est condamné à payer au sgr de la Maillardière 40 livres de dommages et intérêts pour la destruction de certains filets du seigneur et 5 livres par semaine pour avoir entravé sa pêche depuis le 24 août 1663 jusqu’au 15 juillet 1664.

16 mars 1665. — Aveu rendu au sgr de la Maillardière par demoiselle Madeleine Boysnard, veuve de Louis Bérard, pour la maison noble de Lesbaupin et ses dépendances, tombées en rachat par suite du décès dudit Bérard.

7 septembre 1665. — Sentence rendue par Pierre Beschard, écuyer, sgr du Coudray, conseiller du Roi, alloué lieutenant-général civil et criminel de Rennes, maintenant dame Marie Couperie, veuve du sgr de la Maillardière et tutrice de leurs enfants, en la possession du droit de haute, moyenne et basse justice dans tous les fiefs de la seigneurie de la Maillardière, et des droits de quintaine, chasse, pêches et autres.

15 mai 1666. — Arrêt de la Cour défendant à toutes sortes de personnes de troubler les officiers du sgr de la Maillardière dans l’exercice de leur charge et fonctions sous peine de poursuites.

10 octobre 1678. — Déclaration faite, par dame Marie Couperie, veuve du sgr de la Maillardière, à messieurs les commissaires de la Réformation des domaines du Roi de la métairie neuve de la Chunetière et ses dépendances, des fiefs, court et juridictions de la Rouxelière et de Lesbaupin qui ont droit de haute, moyenne et basse justice et de ceux de Lesbaupin et de la Barbinière avec droits de moyenne et basse justice.

9 août 1679. — Sentence rendue par les commissaires du Roi pour la Réformation des domaines de Sa Majesté en Bretagne, ordonnant que messire Charles de Monti, écuyer, sgr de la Maillardière, et dame Marie Gabard, son épouse, ne pourront jouir à l’avenir du droit de pasnage et pâturage dans la forêt de Touffou et que leurs droits d’exemption pour un sergent dans la paroisse de Rezé demeureront rayés.

4 juin 1688. — Aveu rendu au sgr de la Maillardière par François Charruau, sgr de la Châteigneraye pour quelques héritages proches le village de la Haute-Noë, et aux environs, tenu à devoir d’obéissance ; plus, pour d’autres héritages sis au Clos de la Minée et de la Haye du Poirier sujet à devoir de 4 livres 18 sols de rente pour raison de la tenue de la petite Blanchardière plus 4 livres 15 sols pour raison de la grande Bourelière.

13 août 1689. — Arrêt du Parlement de Bretagne ordonnant que dame Magdeleine Boysnard, veuve de noble homme Louis Bérard, et consorts feront démolir les murailles et fossés qu’ils avaient construits à nouveau sur le bord de la rivière de Sèvres pour empêcher les pêcheurs du sgr de la Maillardière dans ladite rivière et lui donneront un chemin libre pour servir les prairies de Lesbaupin et permission au sgr de la Maillardière d’y mettre au besoin des ouvriers à leurs frais et dépens.

12 juin 1696. — Aveu rendu au sgr de la Maillardière, par Antoine et Jean Porcher, pour 5 boisselées de terre sises au Clos de la Septrée et tenus à leur part de 12 sols monnaie de rente annuelle.

12 juin 1696 - 20 août 1697. — Quatre aveux rendus aux sgrs de la Maillardière les 12 juin 1696 et mai ; 30 juin et 20 août 1697 pour les diverses tenues du fief des Landes, sujettes à diverses rentes en poules, chapons, menus deniers et devoirs d’obéissance, plus le devoir de Quintaine et de conduite des prisonniers.

12 juin 1696 - 6 mai 1697. — Trois aveux rendus au seigneur de la Maillardière par Antoine et Jean Porcher, Jean Vizonneau, Julien Anizon pour divers héritages sis en la tenue des Coustaux et tenus à 30 boisseaux de rente annuelle, plus le devoir de Quintaine.

17 novembre 1696. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière, par Honoré Delesbaupin et consorts pour divers héritages sis èstenues de la Bitière, le Haut-Crevy, la Furetière, la Fillaudrie, Landuere, la Chasse, Lertaudière, le Rocher, à diverses redevances en froment, seigle, avoine, journée de bian et chapons.

6 mai 1697. — Aveu rendu au sgr de la Maillardière, par Julien Anizon pour quelques héritages sis en la tenue de la Ruauderie et tenus à devoir de 8 sols 4 deniers de rente annuelle.

28 août 1697. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Antoine Porcher pour ses héritages du fief de la Blanchardière, sujet à 40 sols monnaie, 2 chapons et une autre part de 30 sols monnaie de rente annuelle ; pour la tenue du Hardaz, tenue à 20 sols monnaie et 4 chapons de rente dont il doit sa part et pour la tenue de la Grassinière dont il doit aussi sa part de 11 sols monnaie de rente.

14 juillet 1708. —Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Jeanne Joyau, veuve de François Gérard, pour divers héritages sis ès fiefs de la Lande Guingaudet et la petite Blanchardière tenus : les premiers à devoir de 15 sols monnoie et 3 chapons de rente, et les autres à 40 livres, 30 sols et 2 chapon avec le devoir de Quintaine.

4 décembre 1711. — Afféagement de 11 boixelées de terre en en frosts et gasts au clos des Jeunes-Nallières, consenti par le seigneur de la Maillardière à Jeanne Recoquillé, veuve de Pierre Pichaud, moyennant un sol de rente.

20 juin 1712. — Afféagement du clos de vigne de L’Orserie contenant 60 hommées, consenti par le sgr de la Maillardière à Pierre Lemerle et consorts moyennant le devoir de 1/4 et 2 chapons.

6 janvier 1716. — Afféagement de trois clos de vigne, nommés : les Jeunes-Nallières, consenti par le sgr de la Maillardière, à Pierre Gautier et consorts moyennant le devoir de 1/4 et 1 sol par hommée.

28 janvier 1716. — Afféagement d’un clos de vigne de 100 hommées aux Jeunes-Nallières, consenti par le sgr de la Maillardière à Honoré Duteil, Gilles Mauras et consorts moyennant le devoir de 1/3 et 6 chapons de rente, apprécié à 12 sols chacun.

5 novembre 1717. — Déclaration faite par Antoine Massé qui reconnaît devoir aux sgrs de la Maillardière 2 chapons de rente, sur trois boisselées de terre dont une partie compose à présent 1 pré nommé les Pommerayes, laquelle rente il promet lui payer chaque année à l’avenir.

 

TITRES DE LA PAROISSE DE REZÉ.

4 novembre 1403. — Aveu rendu à dame Jeanne Bourigan, dame de la Maillardière [Note : JEANNE BOURIGAN. — Ancienne et illustre maison remontant au XIIIème siècle et qui eut pour berceau la terre du , en la paroisse de Saint-Jean de Boiseau au diocèse de Nantes, dont elle a souvent porté le nom. Armes : De gueules à 3 lionceaux d'argent], par Sylvestre de Rezay, chevalier, pour tout ce qu’il tient et possède en la paroisse de Rezay, entre le Chesne de la Chaussée, le ruisseau de la Planche-Imbert, la forest de Touffou et la rivière de Loire, avec sa juridiction, droit d’épaves et gallois, le tout tenu à devoir de rachat, sauf et excepté l’herbergement de Rezay, et deux clos de vigne nommés les Bois-de-Rezay avec les rentes à lui dues sur iceux.

17 janvier 1425. — Aveu rendu à messire Briant Maillard, chevalier, sgr de la Maillardière, par Etienne Fresneau et Martin Ertaud pour un hébergement et ses appartenances, sis au fief des Chapelles et tenu à devoir de 6 boisseaux d’avoine, 8 sols, 12 deniers et 6 mailles de rente annuelle.

20 août 1426. — Aveu rendu à messire Briand Maillard, chevalier, sgr de Rezay par Etienne Dutay, pour trois boisselées de terre sises en la Sauzaye de la Croix, proche L’Aufraire, plus quatre septrées de terre proche ladite Aufraire, sur quoy est dû 9 sols de rente annuelle, à parfaire plus grande somme, deux boisseaux 1/2 de froment plus un denier 2 sols, le tout à parfaire plus grand nombre de rentes.

2 octobre 1455. — Aveu rendu à écuyer François Maillard, sgr de la Maillardière, par écuyer Guillaume Le Roux, sgr de Fromenteau pour tout ce qu’il possède en la paroisse de Rezé entre le Chesne de la Chaussée le ruisseau de la Planche-Embert, la Forest de Touffou et la Rivière de Loire, avec juridiction seigneuriale et obéissance, droit d’épaves et gallois, le tout tenu à devoir de rachat sauf pour son herbergement de la Chaussée sur lequel il lui est dû 14 sols de rente annuelle, et le pressoir dudit lieu, servant aux besoins du presbytère, avec deux Clos de vigne nommés : les Bois-de-Rezay.

4 octobre 1457. — Aveu rendu à écuyer François Maillard, sgr de la Maillardière, par Alain Clergeau, et Jeannette Agaîsse, sa femme, Estienne Coiffé et Guillemetle Agaîsse, sa femme, et consorts pour l’herbergement et dépendances de la Bernardière tenu à 36 livres 12 deniers 5 sols et 2 chapons de rente annuelle.

4 octobre 1465. — Acte par lequel messire François Maillard, écuyer et sgr de la Maillardière, a baillé et transporté à écuyer Jean Prezeau, sgr de la Roche de Gestigné, l’ostel, herbergement et métairie de Laufraire et leurs dépendances, l’herbergement de la Petite-Aufraire, l'herbergement de Préaulx et ses appartenances, sis en la paroisse de Rezay avec plusieurs rentes tant en argent que froment et chapons, pour en jouir et disposer, à la charge dudit sgr de la Maillardière, pour affranchir et récupérer les dits héritages dans trois ans prochains d’en payer au dit Prezeau [Note : JEAN PREZEAU. — Famille ancienne du comté Nantais, en la paroisse des Forges, connue depuis messire Eonnet Prezeau, maître de la Monnaie de Nantes en 1420. Armes : D'azur à la croix pleine, (alias : au sautoir engreslé), d'argent, accompagné de 4 coquilles de même] la somme de 905 livres monnoie.

8 mars 1471. — Ecuyer François Maillard, seigneur de la Maillardière, reconnaissant devoir à Guillaume Ferron, écuyer et seigneur de Souche [Note : GUILLAUME FERRON. — Ancienne et illustre maison chevaleresque, originaire de la paroisse de Calorguen, évêché de Saint-Malo, et portant pour armes : D'azur à six billettes d'argent, 3, 2, 1 : au chef de gueules, chargé de trois annelets d’or. Devise : In hoc ferro vinces], 47 livres 10 sols de rente, lui transporte et assigne les herbergements et métairies de Laufraire, de Préaulx et de Loriondière avec les rentes y attachées, pour en jouir comme de son propre héritage.

10 février 1511. — Obligation de 17 sols de rente annuelle consentie par Thomas Gautier et consorts envers les seigneur et dame du Palletz en Rezay ; laquelle rente avait été transportée jadis par maître Pierre Clergeau qui l'avait hypothéquée sur une pièce de terre de 20 boissellées en la tenue des Chapelles, à nobles gens Michel Cussonncau et Anne de Villeneuve, sa compagne, sgr et dame du Pallets en Rezay.

Avril 1515. — Lettres patentes de François 1er, roi de France, permettant à messire Pierre Ferron, écuyer, seigneur de Souché et de la Maillardière, de faire édifier et construire en ses seigneuries et juridictions de Souché et de la Maillardière, une justice avec trois piliers à chacune d’elles.

1er mars 1520. — Aveu rendu à Messire Pierre Ferron, écuyer, sgr de Souché, et la Maillardière, par René de la Boucherie [Note : RENÉ DE LA BOUCHERIE. — Très vieille famille du comté Nantais, originaire de la paroisse de Vallet, au diocèse de Nantes et portant pour armes : D'azur au cerf passant d'or colleté d'hermines] , écuyer, sgr de Rezay et de Fromenteau, pour son herbergement de la Chaussée de toutes ses appartenances et dépendances avec droit de juridiction seigneuriales, obéissance, épaves et gallois, le tout s’étendant en la paroisse de Rezay entre le Chesne de la Chaussée, le ruisseau de la Planche-Embert, la Forest de Touffou et la Rivière de Loire.

12 décembre 1520. — Lettres patentes de François 1er, roi de France confirmant messire Pierre Ferron, seigneur de Souché et de la Maillardière dans le droit d’édifier une justice à trois piliers sur chacune desdites seigneuries.

27 juin 1533. — Minu rendu à messire François Gabard, écuyer, sgr de Maillardière, par escuyer René de la Boucherie, sgr dudit lieu, pour jouir du rachat à lui advenu, par suite du décès de feu messire René de la Boucherie, son père, d’une maison et d’un pressoir sis au bourg de Rezay, d’une maison de terre nommée le Clos Saint-Martin, du Clos des Bonnes femmes et des Clos des Cabessières, des Bourderies et de Retz, plus d’une somme de 25 livres de rente, lui dues pour un devoir de Coutusme sur tous les vins qui passent et sont conduits du bourg de Rezé à la Rivière de Loire à raison de 2 deniers par chacune pipe de vin.

4 mai 1537. — Hommage rendu à messire François Gabard, seigneur de la Maillardière par écuyer René de la Boucherie pour tout ce qu’il tient et possède dans la paroisse de Rezay et autres lieux ciconvoisins relevant de la seigneurie de la Maillardière.

3 juin 1538. — Deux aveux rendus à écuyer François Gabard sgr de la Maillardière, 1° par Julien Bureau : pour une maison et ses dépendances, nommée la Sauvagerie, sise au tenement des Chapelles, pour l’Ousche de Fromenteau, tenue à devoir de 4 septiers de seigle et 51 sols monnoies de rente et l’Ousche de la Robinière, tenue à devoir de 8 septiers de seigle, plus le devoir de quintaine et la geolle du prisonnier ; 2° par Jean Ertaud et Michel Sorin pour divers héritages sis au même lieu que ci-dessus et tenus aux mêmes devoirs.

3 juin 1538. — Aveu rendu à écuyer François Gabard, sgr de la Maillardière, par Guillaume, Jean, Pierre et Etienne les Ollive, pour une pièce de terre nommée la Bretinerie, tenue à devoir de 8 sols monnoie et 2 chapons de rente, et pour d’autres héritages sis au tenement des Chapelles, sur lequel est dû 4 septiers de seigle, 25 sols et 2 chapons de rente annuelle.

5 juin 1538. — Aveu rendu à écuyer François Gabard, sgr de la Maillardière, par Thomas et Guillaume Périgaud pour divers héritages sis et tenus de la Robinière de la petite Aufraire et de la Bernardière et tenus en diverses rentes en seigle, froment, chapons et menues monnaies.

8 mai 1540. — Aveu rendu à écuyer François Gabard, sgr de la Maillardière, par Macé Agaisse et par Ollive Bonnet, sa femme pour quelques héritages sis en la métairie de Loriondière, proche la Bernardière, tenues à devoirs de six sols monnaie, quinze boisseaux d’avoine et cinq boisseaux de froment de rente annuelle ; plus, pour d’autres héritages sis au tenus de la grande Aufraire et de la Robinière, respectivement sujettes à cinq et huit septiers de seigle de rente annuelle.

10 mai 1540. — Aveu rendu à Messire François Gabart, sgr de la Maillardière, par Adam Chenu, et Marie Jaumouillé, sa femme, pour une maison et ses appartenances, appelés le village de la Croix de-Laufraire, en la paroisse de Rezay, sur quoy est du : la tierce partie de 30 crublées et d'une mesure d’ (?), 15 boisseaux d’avoine et 4 septiers de seigle, de rente annuelle, dus sur le tenement de la petite Aufraire.

24 mai 1540. — Aveu rendu à écuyer François Gabard, sgr de la Maillardière par Catherine Binet, veuve de Pierre Dutay, Jean Corgnet et Gillette Dutay, sa femme, et consorts pour quelques héritages sis proche la Chaussée, tenus à devoir de 18 boisseaux d’avoine de rente, 10 sols, 15 deniers monnoie et 5 boisseaux de froment de rente annuelle, plus pour d’autres héritages sis proche la Métairie de l’Oriondière, tenus à devoir de 32 oubliés et une 1/2 mesure d'Ypocras, à parfaire plus grand nombre de rentes ; plus pour d’autres héritages, tenus à devoir d’un chapon et 10 boisseaux de seigle de rente sur le tenement de la petite Aufraire.

20 mai 1540 - 1er août 1646. — Sept aveux rendus aux seigneurs de la Maillardière les 20 mai 1540, 16 juin 1555, 13 juin 1556, 22 juin 1606, 29 juillet 1619, 4 juillet et 6 août 1646 par Jacques Sauvaget, Guillaume Clergeau, Jacquette Thonin, veuve de Louis Corraleau, Mathurin Cassard, sieur de la Pigerie, Jean, Pierre et René Moreau, pour divers héritages sis au village de la Robinière, tenus à diverses rentes en froment, avoine, chapons et menue monnaie.

4 novembre 1542. — Sentence rendue par Jean de Langle, lieutenant et juge ordinaire de Nantes à la requête du sgr de la Maillardière, contre le procureur du duc par laquelle il est ordonné que le dit sgr, en baillant caution, jouira du rachat de la terre et seigneurie du Palletz en Rezay, à lui échu par le décès de Gilles de Peillac, vivant seigneur du dit lieu.

3 mars 1555. — Aveu rendu à écuyer François Gabard, sgr de Maillardière, par Pierre Déris pour quelques maisons héritages sis en la tenue du Champ-Chapeau, et tenus à devoir d’obéissance.

5 mars 1555. — Aveu rendu à écuyer François Gabard, sgr de la Maillardière, par N. Simon et Tiennette Olive, pour quelques héritages sis au Clos des Cartrons, tenus à devoir d’obéissance.

13 juillet 1560. — Contrat de la vente faite par Mathurin de la Roche, escuyer, sgr dudit lieu et demoiselle Claude de la Boucherie, sa compagne, à Jean du Ponceau, escuyer, sgr du Blottereau, prévost de Nantes et Jeanne de la Villéon, sa compagne, d’un pressoir avec maison et jardin, sis au bourg de Rezay, appelé : Le Pressoir de Fromenteau avec quelques prez y adjacents, haute, moyenne et basse justice et tous droits y appartenant le tout ainsi qu’en jouissait en son vivant feu escuyer René de la Bouscherie, sgr de Fromenteau, père de ladite demoiselle Claude de la Boucherie, quitte de toutes rentes, fors obéissance au Roy et devoir de rachat envers le seigneur de la Maillardière ; ladite vente consentie moyennant la somme de 2050 livres. Et ont promis les dits de la Roche et femme, acquitter lesdits du Blotereau et compagne des lods et ventes qu’ils pourraient devoir à la seigneurie de la Maillardière.

27 mai 1579. — Lettres patentes de Henri, roi de France, permettant à messire François Gabard, seigneur de la Maillardière, de faire construire des fourches patibulaires à 3 piliers sur sa dite terre et seigneurie de la Maillardière, tout ainsi que le roi François 1er, son prédécesseur l’avait permis jadis à écuyer Pierre Ferron, seigneur de la Maillardière.

16 avril 1597. — Aveu rendu à écuyer François Gabard, sgr de la Maillardière, conseiller au Parlement de Bretagne par Michelle Agaisse, veuve de Jean Dutay pour divers héritages situés en la pièce des Mortrais, au pré de Laufraire en la pièce des Fontenys, en L'Ousche des vieilles maisons, en L’Ousche des petits prés, le tout tenu à devoir d’obéissance et à quatre boisseaux un tiers de seigle, plus pour d’autres héritages sis au village de la Robinière tenu à devoir d’un boisseau et demi de seigle.

16 avril 1597. — Aveu rendu à messire François Gabart, sgr de la Maillardière, par René, Pierre, Guillaume et Estienne Les Ollive et consorts pour quelques héritages sis en la tenue de la petite Aufraire, tenus à devoir de 6 boisseaux de seigle à parfaire plus grand nombre de rentes dues sur ladite tenue, pour d’autres héritages sis en la tenue de la Robinière sur laquelle est dû 9 boisseaux 1/2 de seigle à parfaire plus grand nombre de rentes et pour d’autres héritages, sis en la terre des Chapelles en la tenue de la Bretinerie, sur laquelle est dû 2 chapons et 8 sols 6 deniers monnaie et autres terres et héritages, tenus à devoir de quelques portions de rentes.

20 avril 1597. — Aveu rendu à écuyer François Gabard, sgr de la Maillardière, conseiller au Parlement de Bretagne, par Jean Peillac et Marie Bodin, sa femme, pour quelques héritages sis en la tenue de la Curatière, tenue à devoir d’un boisseau de seigle de rente annuelle, et pour d’autres héritages sis en la tenue des Chapelles, tenue à devoir de trois boisseaulx de seigle de rente annuelle.

2 janvier 1592. — Aveu rendu à écuyer François Gabard, écuyer, sgr de la Maillardière, par Jean et Julien les Herbette et consorts pour quelques héritages sis près le village de la Bernardière tenus à devoir de 2 chapons ; pour d’autres héritages sis en la tenue de la petite Aufraire tenus à devoir de 5 septiers de seigle de rente ; pour le tenement de la Robinière tenu à sept boisseaux de seigle ; pour divers héritages sis au tenement de la Curatière, tenus à devoir de leur part des rentes dûs sur iceluy pour d’autres héritages sis en la tenue des Chapelles tenus à devoir de leur part des renies dues sur icelle.

7 juin 1599. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Jean et Pierre Ertaud, pour quelques héritages sis proche la Bernardière et tenus à devoir d’obéissance.

26 juin 1606. — Aveu rendu à écuyer François Gabard, sgr de la Maillardière par Pierre Lemerle, pour une maison, jardin et héritages, sis au village de la Bernardière tenus à devoir de leur part des rentes dues sur le village et pour quelques morceaux de terre tenus à devoir du 1/3 des fruits.

5 juillet 1606. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Sébastien Poullain et consorts pour quelques héritages sis en la tenue des Chapelles, tenus à devoir de 6 septrées de seigle et de tenue de la Curatière sur laquelle est dû 8 septiers de bled.

10 juillet 1606. — Aveu rendu à messire François Gabart, écuyer, sgr de la Maillardière, par Pierre Bouët, Mathurin Heurtin et consorts, pour plusieurs maisons et héritages sis au village de Laufraire et aux environs, tenus à devoir de cinq septrées de seigle de rente, pour la tenue de la petite Aufraire, plus pour le tenement des Chapelles, tenu à 6 septrées de seigle ; le tenement du Champ-Chapeau, tenu à 7 livres de rente envers la dame de l’Esnaudière, le tenement de la Curatière tenu à 8 septiers de seigle ; le tenement de la Robinière tenu à 8 septiers de seigle ; et d'autres maisons et héritages, les tous tenus à devoir d’obéissance.

25 avril 1607. — Aveu rendu à messire François Gabart, écuyer, sgr de la Maillardière, par Estienne Farineau, Pierre Ertaud et Perrine Lesbeaupin, veuve de Pierre Farineau pour quelques maisons et héritages, sis en la tenue de la Grande Aufraire, tenus à devoir du 1/4 des fruits, pour la tenue de la Robinière tenue à 8 septiers de seigle, la tenue des Chapelles, tenue à six septiers de seigle et d’autres héritages tenus à devoir d’obéissance.

3 juillet 1613. — Aveu rendu à messire François Gabart, écuyer, sgr de la Maillardière, par Jean Orieux pour une maison et des héritages sis au village de l’Aufraire, tenu devoir de 1/3, pour la tenue de la Robinière, et la tenue des Chapelles, tenues a 6 septiers de seigle.

19 juillet 1614. — Sentence rendue au Présidial de Nantes et condamnant Macé Agaisse, Jean Gaillard et consorts, à payer à écuyer François Gabard, seigneur de la Maillardière, une rente de 2 chapons, trente-sept livres monnaie et 4 sols plus cinq boisseaux de froment et seize boisseaux d’avoine à lui dû sur la tenue de la Bernardière.

23 mars 1616. — Afféagement de trois journaux de terre situés au fief et juridiction de la Maillardière, et joignant le lieu de Lesnaudière consenti par le seigneur de la Maillardière, écuyer Jean Guéheneuc, seigneur de Lesnaudière à la charge de les tenir de lui à foy et hommage.

9 juillet 1622. — Accord entre Pierre de Monty, écuyer, seigneur des Palletz en Rezay, et François Gabard, écuyer, seigneur de la Maillardière par lequel ils se désistent l’un et l’autre des droits de lodz et ventes, de rachat, de fiefs et juridiction et tous autres, qu'il prétendait ou pouvait prétendre en raison de leur terre et seigneurie de Palletz et de la Maillardière ; par cet acte ledit sieur Gabard consent à ce que ledit sieur de Monty tienne sa dite terre et seigneurie de Palletz prochement du Roi et ledit seigneur de Monty consent pareillement à ce que le seigneur de la Maillardière tienne sa terre de la Maillardière de sa Majesté.

23 septembre 1630. — Contrat de vente consentie par Jean Praud et Renée Allain, sa femme, à Jean Artaud, de quelques héritages sis au pré de la Vallée de la Chaussée, moyennant la somme de 145 livres et à la charge d’en payer les rentes.

10 octobre 1630. — Aveu rendu à écuyer François Gabard, sgr de la Maillardière par Jean Ertaud et Jeanne Bureau, sa femme, pour divers héritages sis ès tenues des Chapelles, la petite Aufraire, la Robinière et la Bernardière.

11 novembre 1630 - 16 mai 1696. — Trois aveux rendus aux seigneurs de la Maillardière, les 11 novembre 1630, 16 mars 1689 et 16 mai 1696 par divers tenanciers de quelques héritages sis en la tenue du Champ-Chapeau et tenus à devoir d’obéissance.

17 septembre 1632. — Sentence rendue au Présidial de Nantes, adjugeant au seigneur de la Maillardière la mouvance village des Chapelles en Rezay et condamnant les tenanciers du dit village à lui payer, continuer, servir, la rente de 17 sols monnaie et autres qui lui étaient dues.

18 juillet 1632 - 6 janvier 1633. — Quatre aveux rendus aux seigneurs de la Maillardière par Etienne Gareau ; Jean Aubin, Jean Chauvelon et Renée Gallet, veuve de Simon Aubin pour divers héritages sis au Clos des Cartrons et tenus à devoir d’obéissance, plus à quelques rentes en froment, avoine et menues monnaies.

7 septembre 1634. — Sentence du sénéchal de la Maillardière, condamnant les tenanciers des villages, des Chapelles de la Robinière et de la Curatière à payer à Jean Artaud, receveur des rentes de la Maillardière, les rentes dues sur le dit village.

15 août 1635 - 8 décembre 1710. — Trois aveux rendus au seigneur de la Maillardière les 15 août 1635, 26 juillet 1652 et 8 décembre 1710 par divers tenanciers pour plusieurs logis et héritages sis au village du Chastelier.

12 mai 1637. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Jean Bonnin et Jeanne Hallouin pour quelques héritages sis au village de la Chaussée sans déclaration de rentes, ni obéissance.

8 mars 1638. — Alïéagement de cinq boixellées de terre proche le village de Lacourant consenti par écuyer François Gabard, seigneur de la Maillardière à René Agaisse, moyennant une rente annuelle de 2 chapons, et une somme de quinze livres qu’il lui à payée comptant.

10 mai 1642. — Accord passé entre écuyer Yves de Monti [Note : YVES DE MONTI. — Ancienne et illustre maison originaire de Florence, et encore représentée de nos jours par plusieurs rameaux, qui vint s’établir en France au XVIème siècle à la suite des Médicis, et y posséda bientôt la terre et seigneurie de Rezé, érigée pour elle en Comté en 1672, dont elle retint dès lors le nom. Armes : D'azur à la bande d'or, accostée de deux monts de six coupeaux de même] et dame Suzanne Berland, veuve d’écuyer François Gabard, sgr de la Maillardière, par laquel ledit sgr de Monti consent que ladite dame de la Maillardière soit maintenue en la jouissance de la mouvance féodalle et juridiction des villages et tenements de la Gabardiere, l’Oriondière, la Chaussée, la Bernardière, les Chapelles et qu’elle en conserve et perçoive toutes les rentes, moyennant un versement de 1550 livres que ladite dame de la Maillardière a payées audit seigneur de Monti.

15 janvier 1643. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière, par écuyer René de Lesbeaupin et Estienne Hillaireau : 1° pour quelques héritages et logis au village des Chapelles, tenus à 27 septiers de seigle de rente annuelle ; 2° pour d’autres maisons et héritages sis au village de Haute-Lande, paroisse de Vertou, tenus à 9 septiers de seigle, 4 chapons et 26 sols monnoiede rente annuelle ; 3° pour les tenues des Chapelles, de la Robinière et la Curatière ; 4° pour d’autres héritages sis ès village et tenues de la Bernardière, les Chapelles, l’Oriondière, la Curatière, la Robinière, la petite Aufraire, tenus à 5 boisseaux de seigle, 16 boisseaux d’avoine, 21 septiers de seigle, plus le devoir de quintaine et la conduite des prisonniers.

25 décembre 1643. — Déclaration faite par dame Suzanne Berland, veuve de messire François Gabard, seigneur de la Maillardière, reconnaissant que Jean Nepveu et Julien Gadais, ont mis et apposé la bûche et tison de Noël, au foyer de la cuisine dudit lieu de la Maillardière ainsi qu’ils ont accoutumé faire à pareil jour, et qu’en la mettant, ils ont crié par trois fois « Noël, Noël, Noël, pour le seigneur de la Maillardière » la dite redevance lui étant due en raison d'une quantité de terre en frost et gast nommé les Poignes et tenue en outre à deux sols six deniers de rente annuelle.

13 décembre 1643. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Guillaume Redort, Pierre Clergeau et consorts, pour quelques maisons et héritages sis au fief des Chapelles tenus à devoir de 6 septiers de seigle et 15 sols monnaie de rente annuelle.

25 juillet 1644. — Arrentement, de la 4ème partie de six boixellées de pré six au pré de la Vallée, près moulin de la Maillardière consenti par le seigneur dudit lieu à Yves Deforges et Louis Havard, moyennant une rente annuelle de cinq deniers monnaie.

19 janvier 1645 - 24 février 1702. — Treize aveux rendus aux seigneurs de la Maillardière les 19 janvier 1645, 5 août 1646, 20 septembre 1650, 8 juillet 1691, 8 août 1694, 30 avril 1696, 8 janvier 1697, 10 novembre 1699, 28 avril 1700, 28 juin et 28 juillet 1701, 24 février 1702 ; par Pierre Morineau, Etienne Ertaud, Jacques Olive, Mathurin Douaud, André et Sébastien Olive, Jean Gallipaud, Yves de Rets, Julien et André de Retz, Jean de Ménardeau,, seigneur de Maubreil, Pierre le Merle et Jeanne Sautejeau, Etienne Olive, et Pierre Corbineau et consorts, pour divers héritages sis au village de la Robinière et tenus à 8 septiers de seigle, 2 chapons et 10 sols monnaie de rente annuelle, etc.

14 juillet 1645. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par noble homme François de Ramaceul, seigneur du Réglis [Note : FRANCOIS DE RAMACEUL. — Famille ancienne, maintenue par arrêt du Conseil de 1751 et admis aux Etats en 1768. Armes : D'argent à 3 pals de gueules, au chef d'azur, chargé de 3 étoiles d'or], pour le lieu et manoir de la Verrie et ses dépendances tenu à devoir de 14 sols monnaie, 1 boisseau de froment et 1 boisseau d’avoine de rente annuelle et pour d’autres héritages sis au tenement et maison de la Roche, pour lesquels il lui est dû 16 boisseaux de blé et 1 chapon, etc.

25 avril 1646. —Aveu rendu au seigneur de la Maillardière, par écuyer Pierre Brossard, sgr de la Trocardière et Fromenteau, pour ses fiefs, juridiction et domaines de Fromenteau et la Chaussée sis entre le Chesne de la Chaussée, le Ruisseau de la Planche-Imbert, la Forest de Touffou et la Rivière de Loire, ayant droit d’obéissance, épaves et galloys, avec tous les héritages qu’il possède en la paroisse de Rezay, tenus à devoir de rachat et de coutume estimés chacun à 25 sols de rente.

25 avril 1646. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par écuyer Pierre Brossard, fils de défunt écuyer Jean Brossard, seigneur de la Trocardière et de Fromenteau, pour tout ce qui lui appartient dans la paroisse de Rezay comme dépendances de Fromenteau, sis entre le Chesne de la Chaussée, le ruisseau de la Planche-Imbert, la forest de Touffou et la Rivière de Loire avec les droits de juridiction, seigneurie, obéissance, épaves, et gallois qui lui appartiennent en Rezay et plusieurs autres terres et héritages tenus de lui à foy, hommage et rachat, et dont les rentes lui appartiennent.

12 mai 1646. — Aveu rendu à dame Suzanne Berland, veuve de messire François Gabard, écuyer, sgr de la Maillardière, par André Douaud, pour quelques héritages sis au village de Laufraire et tenus au devoir d’obéissance et du 1/3 des fruits envers le seigneur.

18 mai 1646 - 18 avril 1700. — Six aveux rendus aux seigneurs de la Maillardière les 18 mai 1646, 30 avril 1696, 16 mai 1696, 2 juillet 1696, 11 août 1696 et 18 avril 1700, par Perrine Olive, veuve de Simon Aubin, Marie Alain, veuve Etienne Olive, Jean Gallipaud, Guillame Dejoye, Jeanne Delesbaupin, épouse de Jean Charrier, Julien Bessac et consort pour plusieurs logis et héritages situés en la tenue de l’Oriondière et celle de la Lyaudière, tenus à devoir d’obéissance et de quintaine et à quelques rentes en froment, seigle, avoine et menue monnaie.

5 juin 1646 - 12 juillet 1646. — Six aveux en date des 5 et 21 juin, 2, 8 et 12 juillet 1646, rendus au seigneur de la Maillardière par Laurent Lemerle, Samson Agaisse, Etienne Ollivreau, Jean Ertaud, Renée Ragon, veuve d’Etienne Ollive, Estienne Lemerle et consorts pour divers héritages sis au village des Chapelles et tenus à divers rentes en seigle, avoine, chapons et menues monnaies.

21 juin 1646. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Jean Ertaud, Macé Plissonneau et consorts pour quelques logis et héritages sis au village de la Bernardière et aux environs de 37 livres 12 sols, 4 deniers, 5 boisseaux de froment et 16 boisseaux d’avoine de rente annuelle, pour divers héritages sis en la tenue de la petite Aufraire par laquelle est dû 5 septiers de seigle ; pour la tenue de la Robinière tenue à 8 septiers de bled, 2 chapons et 10 sols monnaie ; pour la tenue des Chapelles tenue à 6 septiers de bled 15 livres, 17 sols, 5 deniers monnoiede rente annuelle.

7 juillet 1646. — Aveu rendu au sgr de la Maillardière par Mathurin-Michel Bureau pour quelques maisons et héritages sis en la tenue de la Curatière et tenue à devoir de 8 septiers de seigle, 4 chapons et 10 sols monnoies de rente annuelle, plus pour d’autres héritages en la tenue de la Robinière, tenus à 8 septiers de seigle, 2 chapons et 10 sols monnoies de rente annuelle.

23 juillet 1646. — Aveu rendu au sgr de la Maillardière par François Rolland et Noëlle Peillac, sa femme, pour quelques héritages sis au village des Basses-Chapelles et tenus à 6 septiers de bled et 25 sols de rente annuelle et le devoir de quintaine. De plus d’après ledit aveu, il est dù audit seigneur de la Maillardière par les tenanciers des Trois-Points ou Trois-Poignes en la paroisse du Bignon, 2 sols 6 deniers de rente annuelle ; lesquels sont astreints en outre à apporter chaque année au château de la Maillardière une Buche pour mettre au feu le jour de Noël entre les deux messes, et en entrant dans la cour sont obligés lesdits tenanciers, hucher par trois fois en l’honneur du seigneur, et en cas de défaut, ledit seigneur de la Maillardière a droit de course sur tous les bestiaux qui se trouveraient alors sur ladite tenue des Trois-Points.

3 août 1646. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Nicolas Verger pour divers maisons et héritages sis au village de la Chaussée et tenus à devoir d’obéissance.

5 août 1646. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Jacques et Pierre Poullain pour quelques héritages sis à la Bernardière, tenus à 5 boisseaux de froment, 16 boisseaux d’avoine et 34 sols monnaie de rente annuelle ; pour d’autres héritages sis en la tenue de l'Oriondière, quittes de rentes ; pour la tenue de la petite Aufraire tenue à 5 septiers de seigle ; pour la tenue de Robinière tenue 8 septiers de seigle, 4 chapons et 10 sols monnoie de rente annuelle.

6 août - 16 décembre 1646. — Cinq aveux rendus au seigneur de la Maillardière par Michel Poullain, sgr de la Boulordière, Julien et Pierre Ertaud, Julien Halbert, Pierre Plissonneau, Jean Artaud, Jacques Fermont et consorts, pour divers héritages sis aux tenements de la Bernardière, de la petite Aufraire et de la Robinière tenus à devoir d’obéissance et à diverses rentes consistant en boisseaux de seigle et d’avoine, chapons et quelques sols de rente annuelle.

12 août 1646. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Mathieu Artaud, Julien Brochard et consorts, pour quelques maisons et héritage sis au village de l’Aufraire et tenus à devoir : les uns du 1/2, et les autres du 1/4 des fruits.

17 août 1646. — Aveu rendu à dame Susanne Berland, veuve d’écuyer François Gabard, seigneur de la Maillardière, conseiller au Parlement de Bretagne, pour quelques héritages sis en la tenue de Lesgaudière et sujets à devoir d’obéissance.

15 novembre 1646. — Arrêt de la chambre des Comptes de Bretagne, ordonnant information dans le délai de six mois, au sujet de l’exemption de fouage ; prétendu par le sergent de la terre et seigneurie de la Maillardière et au sujet des droits de chauffage en la forêt de Touffou, revendiqué par le seigneur de la Maillardière.

10 mars 1647. — Aveu rendu au sgr de la Maillardière par Jean Gauthier pour quelques héritages sis au tenement de la Curatière pour lesquels sont dus 8 septiers de seigle, 4 chapons et 10 sols monnaies de rente annuelle.

27 mai 1647 - 13 juillet 1747. — Trois aveux rendus au seigneur de la Maillardière, les 27 mai et 30 mai et 13 juillet 1747 par Jacques Bouyer, René Ollive, Jean et Louis Mesnardière et consorts, pour divers logis et héritages sis au fief des Chapelles et tenus à diverses rentes en bled, seigle, chapons et menue monnaie.

5 juin - 7 juillet 1647. — Deux aveux rendus au sgr de la Maillardière par Louis, Gilles et Guillaume Guilbaud et Julienne Gicquel, veuve de Jean Saupin, pour quelques héritages sis au village de la Chaussée tenus à devoir d’obéissance.

4 janvier 1648 - 8 août 1694. — Sept aveux en date des 4 janvier 1648, 28 février et 6 mars 1651, 8 septembre 1656, 23 octobre 1660, 18 janvier 1690 et 8 août 1694, rendus au sgr de la Maillardière par Jean Bouyer, Michel Agaisse, Jean Hervouët, Nicolas Béranger, Sylvestre Tessier, Pierre Bonhommme, André et Sébastien Ollive et consorts, pour divers héritages sis au fief des Chapelles et tenus à diverses rentes en blé, seigle, chapons et menues monnoies.

17 mai 1648. — Aveu rendu au sgr de la Maillardière par Denis Dutay, Georges Orieux, Nicolas Farineau et consorts, pour divers héritages sis au village de Laufraire.

1er mars 1649. — Aveu rendu à dame Suzanne Berland, veuve d’écuyer François Gabard, seigneur de Maillardière, conseiller au parlement de Bretagne, par Louis Guehéneuc, écuyer, sgr de Vouvantes, fils et héritier d'écuyer Jean Guéhéneuc, sgr de Lesnaudière [Note : LOUIS et JEAN GUÉHÉNEUC. — Famille ancienne, originaire du comté nantais et remontant à messire Henri Guéhéneuc, de la paroisse de Massérac, anobli en 1438. Armes : De gueules au lion d'argent, accompagné de cinq étoiles d'or, 2, 2, 1, au franc quartier d’azur. Devise : N'en parlez pas], pour la moitié d un pré nommé la prée de Pellouaille, autrement le pré de Lesnaudière, sis près le port de la Morinière et, contenant trente et une boixellées, tenu à devoir d’obéissance.

5 juillet 1649. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Michel Metayer, pour un logis et divers héritages sis au village de Laufraire, tenus à devoir du 1/3 des fruits et obéissance.

3 juillet 1649. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Suzanne Herbeteau, veuve de Benoit Gicquiau pour divers héritages situés au Clos de la Sensive, à l'Ousche Thomine, à l'Ousche Gauthier, au Clos de Jarrie, au pré des Sensives, au pré du grand Chauchis, en la pièce des Relais, tous tenus à devoir d'obéissance, plus pour d’autres héritages sis à Lertaudière tenus à trois septiers de seigle et vingt sols monnaie de rente, et d’autres sis en la tenue de la Chasse sujets à 26 sols monnaie, 4 chapons et 6 septiers de seigle.

25 avril - 1er septembre 1650. — Trois aveux rendus au seigneur de la Maillardière, par Jean Fruneau, notaire royal, Denis Lemerle, Thomas Leuzet et consorts, pour divers héritages, sis aux tenements de la Bernardiere, des Chapelles et en la pièce de la Barre du Clos de la Gagnerie, tenus à devoir d’obéissance et à diverses rentes consistant en boisseaux de seigle et d’avoine, chapons et quelques sols de rente annuelle.

29 août 1650. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Louis Roger, seigneur de la Gabardière pour sa maison principale de Gabardière et ses dépendances avec le droit de pêcherie, de chasse et colombier tenus à devoir d’obéissance ainsi qu’il la perd par son aveu du 29 juillet 1649, au pied duquel est un acte par lequel le dit seigneur a reconnu devoir au seigneur de la Maillardière vingt deniers monnaie, une écuellée d’avoine, une demi-écuellée de froment sur ladite maison et appartenances de la Gabardière lesquelles font partie de quarante-et-un sous de monnaie, 5 boisseaux de froment et 16 boisseaux d’avoine et 2 chapons de rentes dues sur les tenues de la Bernardiere et l'Orion- dière dont fait partie la dite maison et ses dépendances, plus confesse le dit seigneur tenir une maison au village de la Chaussée pour laquelle il lui est du 8 boisseaux d’avoine et 10 deniers monnaie, mais dans le dit aveu se désistent les droits de pêche et de chasse.

13 décembre 1650. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Pierre et André Landais pour quelques legs et héritages sis au village de la Chaussée, tenus à devoir de 2 sols, 6 deniers de rente en consortise avec les tenanciers dudit village et pour d’autres héritages sis audit village, tenus à devoir d’obéissance, de quintaine et de conduite des prisonniers.

20 juin 1650. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par escuyer Marc de Barberé, sgr de la Bausche [Note : MARC DE BARBERÉ. — Famille ancienne, originaire de la paroisse de Rezé au diocèse de Nantes. Messire Marc de Barberé était maître des comptes, charge occupée avant et après lui par plusieurs membres de sa famille. Armes : De sable à la fasce cousue de gueules, chargée d'une étoile d'or, et accompagnée de 3 trèfles de même à enquerre] pour quelques héritages sis en la prée de Laufraire et aux environs, tenus à devoir d’obéissance, et d’autres héritages sis en la tenue de la Robiniere sur laquelle sont dus 8 septiers de bled de rente annuelle.

1er novembre 1650. — Aveu rendu au sgr de la Maillardière par Pierre Gisteau, Guillaume Denis, et consorts pour quelques héritages sis ès tenues de la petite Aufraire, la Robinière et les Chapelles, pour lesquelles est dû : 19 septiers de blé et 69 sols 5 deniers monnoie de rente annuelle, plus, pour divers héritages sis en la paroisse de Vertou aux tenues de la Laudrière et la Furetière, tenus à devoir de leur part des rentes dues sur icelles, plus pour divers héritages sis en la tenue de la Bernardière sur laquelle est dû 16 boisseaux d’avoine, 5 boisseaux de froment et 53 livres 6 deniers monnoie de rente annuelle.

5 avril 1651. — Aveu rendu au sgr de la Maillardière par Etienne Burot, sieur de la Morinière, pour le lieu et borderie de la Verrie et ses dépendances tenu à devoir de 14 sols, dix deniers monnaie de rente annuelle, qui autrefois étaient dûs sur la pièce de l'Ousche de la Croix, etc.

1 juin 1651 - 8 février 1659. — Quatre aveux rendus à écuyer Philippe Gabard, seigneur de la Maillardière les 1er juin 1651, 3 août 1655, 24 novembre 1656 et 8 février 1659 par Jean Grasset, Jacques Mezard, François Bonneau et Isabelle Mezard, sa femme, pour divers héritages sis aux près de Malnoë, et notamment pour les prés du Taillis de la Noë, de la grande et petite Censive et le fief de vigne des Forts-Corbin, sous la tenue de l'Ertaudière, le tout tenu à devoir d’obéissance et à sa part de trois septiers de seigle et vingt sols monnaie de rente annuelle.

2 juillet 1651. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par René Mabit et Jeanne Lemerle, sa femme, pour quelques héritages sis au village de la Gussois, sous la tenue de la Bernardière sur lesquelles sont dûs 5 boisseaux de froment, 16 boisseaux d’avoine et 60 sols monnoie de rente annuelle ; et pour d’autres héritages ès tenues de la Robinière et des Chapelles pour lequels sont dûs 14 septiers de seigle, 2 chapons, 10 livres et 15 sols monnoie de rente annuelle.

8 décembre 1651. — Aveu rendu à messire Philippe Gabard, écuyer, sgr de la Maillardière par demoiselle Jeanne Charette, compagne de noble homme Albert Billy, sgr de la Briançais pour une borderie nommée la Haute-Noë et ses dépendances tenue à devoir d’obéissance.

2 septembre 1652. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Pierre Ertaud, et Etienne Macé, pour divers herbergements et héritages, sis au village de la Bernardière, tenus à 5 boisseaux de froment, 16 boisseaux de seigle et 60 sols de rente annuelle ; divers héritages en la tenue de la petite Aufraire tenus à 5 septiers de seigle ; divers héritages au tenement de la Robinière, tenus à 8 septiers de seigle, 2 chapons et 10 sols de rente annuelle, divers héritages au fief des Chapelles tenus à 6 septiers de seigle et 15 sols de rente annuelle ; divers héritages à la Curatière, tenus à 8 septiers, 4 chapons, et 10 sols monnoie de rente annuelle, plus pour la tenue du Champ-Chapeau sujette à la dixme.

15 septembre 1654. —Aveu rendu à écuyer Philippe Gabard, sgr de la Maillardière, par Martin Milsent, sieur de Lesnaudière, pour divers héritages sis en la tenue de la petite Aufraire pour lesquels il doit 5 septiers de seigle de rente annuelle et pour d’autres héritages sis en la tenue de la Bernardière, tenus à devoir de sa part des rentes dues sur icelle.

23 avril 1655. — Arrêt du parlement de Bretagne condamnant demoiselle Jeanne Hardy, veuve d'écuyer Pierre Brossard, sgr de la Trocardière, à rendre aveu au sgr de la Maillardière pour les maisons, terres, fiefs et juridiction qu’elle tient de lui et qui en relèvent ; et a payé le rachat à lui échu par le décès dudit feu écuyer Pierre Brossard, sgr de la Trocardière.

28 août 1655 - 9 juin 1657. — Deux aveux rendus à écuyer Philippe Gabard, sgr de la Maillardière par demoiselle Jeanne Hardy, veuve d’écuyer Pierre Brossard, sgr de la Trocardière et de Rezay pour ses fiefs, juridiction et domaine de la Chaussé et Fromenteau en Rezay avec droit d’béissance, épaves, gallois, haute, moyenne et basse justice et le devoir de rachat envers le sgr de la Maillardière, quand le cas y advient.

3 juillet 1656. — Aveu rendu au sgr de la Maillardière par Marguerite Recoquillé, veuve d’Olivier Delavau, pour divers héritages sis au village de la Chaussée et tenus à devoir de 25 sols 10 deniers monnoie et 8 boisseaux d’avoine de rente annuelle, plus pour divers logis et héritages au village de Laufraire, tenus à devoir d’obéissance et à deux poulets de rente annuelle.

2 octobre 1656. — Aveu rendu au sgr de la Maillardière par Jean Grasset pour une demi-boixellée de terre sise en la pointe de la petite Bauche et tenu à devoir d’obéissance.

1 août 1660. — Aveu rendu à écuyer Philippe Gabard, sgr de la Maillardière, par René Liger, notaire royal et consorts pour divers héritages sis ès tenues de la Bernardière, la Robinière et la petite Aufraire, sur lesquelles sont dues diverses redevances de froment, seigle, chapons et quelques deniers monnoie.

3 juin 1664. — Aveu rendu à écuyer Philippe Gabard, sgr de la Maillardière, par Marie Agaisse pour un corps de logis et des héritages sis au village de Lacourant, tenus à devoirs de trente-sept livres douze sols, six deniers monnoie, cinq boisseaux de froment et 16 boisseaux d’avoine de rente annuelle due par les détenteurs, des tenues de la Bernardière et de l’Ertaudière, avec le devoir de quintaine consistant en un jambon de Mayence, une pièce de bœuf d'un pied carré, un jallon de vin, une bonne miche 1/2 de pain blanc et autres mets, le jour des noces de chaque marié.

6 juillet 1666. — Sentence rendue en la juridiction de la Maillardière, condemnant écuyer Philippe Brossard, sgr de la Trocardière, de Rezay et Fromenteau, tant pour lui que pour ses sœurs à faire déclaration des choses qu’il possède dans la juridiction sujettes à rachat, et permettant au sgr de la Maillardière de jouir du rachat des terres et héritages à lui échus par le décès de feu écuyer Pierre Brossard, sgr de la Trocardière et Rezay et feue demoiselle Jeanne Hardy.

10 mai 1668. — Sentence rendue par les commissaires de la réformation des domaines par laquelle messire Yves de Monty, chevalier, comte de Rezay, est condamné à faire déclaration de trois journaux de pré qu’il possède dans la prise du Bois-Chabot, dépendant de l’herbergement de la Jaguère et non son propre ; ladite sentence le déboutant en outre : du droit de coutume au Pont-Rousseau, droit de juridiction sur les juveigneurs de la Mouvence du presbytère de Rezay, du droit d'usage dans la forêt de Touffou ; des rentes prétendues par lui sur les propriétaires des isles de Trentemoult, des Chevaliers et du Tertre, du droit de course et prise de bestes, la mouvance desdites isles appartenant à sa Majesté ; mais le maintenant par contre dans la mouvance de huit journaux de terre au Buzart du Château à la charge de seize sols monnoie payable au Domaine, plus dans la mouvance du village de Lesbaupin et dans l’arrentement de 51 journaux de terre fait à Chapelain en 1640.

23 mars 1689. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Philippe Bruneau, sieur de la Chaussée, missire Pierre Ertaud, prêtre, Guillaume Brody, Pierre Joussaume, greffier de la prévôté de Nantes et consorts, pour plusieurs maisons et héritages sis en la tenue de la Liodière et sujets, à devoirs d’obéissance et au droit de quintaine.

1er et 2 avril 1689. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière, par Ph. Fruneau, seigneur de la Chaussée, Pierre Jousseaume, René Roger, sgr de la Gabardière, Thomas Vannier et consorts, pour divers héritages sis au fief de la Bernardière et tenus à 5 boisseaux de froment, 36 boisseaux de seigle et 37 l. 12 sols 6 deniers monnoie de rente annuelle.

2 avril 1689. — Aveu rendu au sgr de la Maillardière par Ph. Fruneau, sgr de la Chaussée, procureur au Présidial de Nantes, René Roger, sieur de la Gabardière, Antoine Raffin et consorts pour les terres qu'ils détiennent au tenement et village de la Chaussée, pour lesquels ils doivent 25 sols 10 deniers monnoie et 8 boisseaux d’avoine de rente, avec le devoir de quintaine consistant en une pièce de bœuf d’un 1/2 pied en carré, 3 pots de vin, une miche 1/2 et autres mets, ainsi qu'il est servi à la table de la mariée, et le devoir de conduite de prisonniers.

6 janvier 1691. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Mathurin Germon, notaire royal, pour un Clos de vigne de 35 boixellées nommé le Clos-à-l'Abbé, tenu à devoir de sa part des rentes dues sur la tenue de la Bernardière.

10 avril 1691. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par messire Armand du Pé, chevalier, sgr d’Orvault, pour quelques héritages, sis en la tenue de la Grande-Aufraire, tenus à devoir d'obéissance et d'autres héritages, sis en la tenue de la Robinière, tenus à devoir de sa part des rentes dues sur icelle.

8 août 1694 - 30 mai 1710. — Quatre aveux rendus aux seigneurs de la Maillardière par André et Sébastien Olive, Jean Galipaud, Sébastien et Antoine Peillac, Pierre Bonhomme et Perrine Douet sa femme, pour divers héritages sis en la tenue de la Curatière et tenues à 8 septiers de seigle, 4 chapons et 10 sols monnoie de rente annuelle.

8 août 1694. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par André et Sébastien Ollive pour 15 boisselées 1/2 de terre sises en la pièce de la Bretinerie et tenue à devoir de sa part de 8 sols monnaie et 2 chapons de rente annuelle.

8 août 1694. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Sébastien Ollive et consorts pour divers héritages sis en la tenue de la petite Aufraire, tenus à devoir de 5 septiers de seigle et 2 chapons de rente annuelle.

30 avril - 9 juillet 1696. — Quatre aveux rendus au seigneur de la Maillardière rendus par Jean Redort, Marie Allain, veuve d’Estienne Ollive, Guillaume Dejoys, Jeanne Huraux, veuve de Jean Petit, pour divers héritages sis au fief de la Bernardière et tenus à 6 septiers de bled, 15 l. 17 s. 8 d. de rente annuelle.

30 avril - 30 novembre 1696. — Trois aveux rendus au seigneur de la Maillardière par Estienne et Guillaume Boisrivaud et consorts pour quelques logis et héritages sis en la tenue des Chapelles, sujets à devoir de 6 septiers de seigle 15 l. 17 sols 8 deniers, plus 4 l. 2 sols 5 deniers de rente annuelle ; 2° pour divers héritages sis en la tenue des Brosses, tenus à devoir de 8 boisseaux d’avoine et 10 deniers monnaie ; 3° pour la tenue de la Robinière, sujette à 8 septiers de seigle, 2 chapons et 10 sols monnaie de rente ; 4° pour la tenue de la Bretinerie, sujette à devoir de 8 sols monnoie et 2 chapons de rente, plus le devoir de quintaine consistant : en un jambon de Mayence, une pièce de bœuf d'un demy pied en carré, 3 pots de vin, et une miche 1/2, ainsi quelle est servie à la table de la mariée.

6 mai 1696. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Jean Galipaud et Jeanne Hilaireau, sa femme, pour divers héritages sis en la tenue de l'Aufraire et tenus à devoir d’obéissance.

6 mai 1696. — Aveu rendu au même seigneur par les mêmes, pour quelques héritages sis en la tenue de la petite Aufraire, tenus à devoir de sa part de 5 septiers de bled et 2 chapons de rente annuelle.

2 juillet 1696. — Arrêt du parlement de Bretagne condemnant Jean Richardeau, seigneur du Boiscorbeau et Madeleine Roger, sa compagne, à réformer l’aveu rendu par Claude Bernard, mère et tutrice de la dite Madeleine Roger, le 21 février 1690, et ayant employé tous les héritages et dépendances de la succession de feu Louis Roger et relevant de la seigneurie de la Maillardière.

9 mars 1697. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Jean Richardeau, sieur du Boiscourbeau et Madeleine Roger, son épouse pour quelques logis et héritages sis au lieu de la Gabardière en la tenue de la Bernardière, sur laquelle est du 37 livres, 12 sols, 6 deniers monnaie, 5 boisseaux de froment et 16 boisseaux d’avoine.

8 décembre 1697 - 9 mai 1709. — Cinq aveux rendus au seigneur de la Maillardière, les 8 décembre 1697, 9 décembre 1701, 8 août 1703, 7 mai 1709, 19 mai 1709, par Pierre Babonneau, Jean Bureau, Jean Hilaireau, Jean Ertaud, Julien Ollive et consorts, pour divers héritages sis au fief des Chapelles et tenus à divers rentes en bled, seigle, chapons et menue monnoie, plus les devoirs de quintaine et obéissance.

1er septembre 1698. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Simon Redort pour divers logements et héritages, sis ès tenues et villages de la Courme, la Lyaudière, les Chapelles, la petite Aufraire, la Robinière et la Curatière, au fief de la Bernardière, tenus à divers rentes en froment, seigle, chapons et quelques menues monnoies de rente annuelle.

7 septembre 1698. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière, par Guillaume Boisrivaud pour une maison et divers héritages sis au village de la Bretinerie pour lesquels il doit 8 sols monnoie et 2 chapons de rente annuelle.

2 février 1699. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Louis Agaisse et Jeanne Duleil, sa femme, pour un logis et divers héritages sis en la tenue de Laufraire, tenus à devoir d’obéissance ; plus d’autres héritages sis en la tenue de la Robinière sur laquelle est dû 8 septiers de seigle 11 chapons et 10 sols de rente annuelle ; plus pour d’autres héritages sis en la tenue de la Hératière, sur laquelle est dû 8 septiers de seigle de rente ; plus d’autres héritages sis en la tenue de la petite Aufraire, tenus à 5 septiers de bled meteil et 2 chapons ; plus pour d’autres héritages sis en la tenue des Liaudières, tenus à devoir d’obéissance.

26 novembre 1698. — Arrêt du Parlement de Bretagne, maintenant dame Marie Gabard, veuve de leu messire Charles de Monty, chevalier, dans la mouvance, à cause de Fromenteau, de la partie de la terre et seigneurie de Rezay comprise dans ladite paroisse, entre le Chesne de la Chaussée le Ruisseau de la Planche-Imbert la forest de Touffou et la rivière de Loire, à l'exception de 2 clos de vignes nommés les Bois-de Rezay et des autres fiefs et domaines de Rezay, non compris dans les débornements ci-dessus.

30 juin 1700. — Aveu rendu au sgr de la Maillardière par messire Joseph de Lespinay, chevalier, sgr de Briort, et dame Jeanne Milsent, son épouse, pour divers héritages et logis sis au village de la Gazoir, en la tenue de la petite Aufraire et dans celle du Champ Chapeau des Chapelles, et de Lesnaudière, au fief de la Bernardière tenus à diverses rentes consistant en seigle, avoines et menues monnoies, plus au devoir de rachât.

3 août 1700. — Déclaration faite au seigneur de la Maillardière par messire Joseph de Lespinay, chevalier, seigneur de Briort, et dame Jeanne Milsent, sa compagne de plusieurs rentes à eux dues sur les tênements du Champ-Chapeau de l’Ousche du taillis, l’Ousche des Cormiers et les pièces des Bernardières et des Petites-Landes.

7 janvier 1702. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Jean Forget, sieur de l'Isle, Julienne Bureau, sa compagne, et consorts pour divers héritages sis aux tenues du Champ-Chapeau, la Robinière et de la Petite-Aufraire, tenus à diverses rentes en seigle, chapons et menues monnaies.

3 février 1702. — Aveu rendu au sgr de la Maillardière par Pierre Aubin pour divers logis et héritages, sis au tenement de la Robinière, la petite Aufraire, le Champ-Chapeau et les Chapelles, le tout au fief de la Bernardière, tenus à diverses rentes en seigle, chapons et menues monnaies.

4 août 1702. — Aveu rendu au seigneur de la Maillardière par Clément Lasseur pour divers héritages situés au pré du Grenouiller en la pièce de la Pointe de la Bauche en la pièce de la Sensive et au près de la Noë, tenus, à devoirs d’obéissances, plus pour d’autres héritages sis en la tenue de Lertaudière et sujets à trois septiers de seigle, vingt livres, 12 sols et 8 deniers de rente annuelle.

30 janvier 1704. — Aveu rendu à demoiselle Marie Gabard, dame de la Maillardière, par Marie Bureau, veuve de noble homme, Mathurin Locquet, seigneur de Lisle pour le lieu et maison de la Verrie sis en la tenue de la Bernardière pour lequel il lui est dû sept livres 12 sols six deniers monnaie de rente, plus, pour la pièce de la Croix tenu à 14 sols six deniers et le Clos-des-Haies en la tenue de la grande Aufraire tenue à six sols monnaie de rente.

7 janvier 1708 - 28 avril 1709. — Deux aveux rendus au seigneur de la Maillardière par Mathurin Pavageau, Mathieu Redort, Pierre Plissonneau, pour quelques maisons et héritages situés au village de Lacorant, tenus à devoirs de quintaine et d’obéissance et à trente-sept livres, douze sols, six deniers monnaie plus cinq boisseaux de froment et seize boisseaux d’avoine de rente annuelle.

4 septembre 1708. — Aveu rendu au seigneur de la  Maillardière par Ph. Bruneau, sieur de la Chaussée, pour plusieurs maisons et héritages sis au village de la Chaussée, tenus à 25 sols, 20 deniers et 8 boisseaux de seigle, plus, pour divers héritages sis ès tenues de la petite Aufraire, la Bernardière, les Chapelles, la Curatière, le Champ-Chapeau, etc.

5 septembre 1710. — Aveu rendu à messire de Charles de Monti, écuyer, sgr de la Maillardière par Michel de la Chastre pour quelques logis et héritages sis au village de Laufraire et tenus à devoir du 1/3 des fruits.

4 novembre 1711. — Aveu rendu au sgr de la Maillardière par Françoise Liger, veuve de maître François Jolly, sieur de la Motte, pour divers maisons et héritages sis aux tenues du Champ-Chapeau de la petite Aufraire, et de la Curatière, dépendantes du fief de la Bernardière.

30 novembre 1711. — Afféagement de plusieurs héritages situés aux jardins du village de Laufraire, de la Roche et du Gros-Chesne, consenti par écuyer Charles de Monti, seigneur de la Maillardière à Philippe Ollive, sieur des Brosses, Pierre Guron, demoiselle Marie Bureau, veuve du feu sieur de l’Isle-Locquet et consorts, à la charge de 29 boisseaux de froment et 1/6 de boisseau de rente annuelle et de relever de la juridiction de la Maillardière.

22 décembre 1718. — Contrat de la vente consentie par messire Joseph Charette, chevalier, seigneur du Thiercent à la noble et vénérable communauté de Saint Clément de Nantes, de plusieurs maisons et héritages sis au village de la Chaussée, moyennant la somme de 16.447 livres et à la charge de relever de la juridiction de la Maillardière.

(Régis de l'Estourbeillon).

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