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LE TOUR-DU-PARC

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La commune de Le Tour-du-Parc (bzh.gif (80 octets) Tro-Park) fait partie du canton de Sarzeau. Le Tour-du-Parc dépend de l'arrondissement de Vannes, du département du Morbihan (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE du TOUR-DU-PARC

Le Tour-du-Parc tire son nom de l'ancien parc du château de Suscinio.

Le Tour-du-Parc est un démembrement de la paroisse de Sarzeau, qui, elle-même est un démembrement de Rhuys. La première mention connue de Rhuys figure dans les Preuves de Dom Morice : Reuuisii pagus, mons et castrum in monte, au VIème siècle. L'ensemble du pagus de Rhuys formait autrefois une paroisse primitive unique, qui est démembrée très tôt entre les trois paroisses d'Arzon, d'Ilur et de Saint-Démètre, puis à nouveau bouleversée aux alentours de l'an Mil par l'érection de la paroisse de Sarzeau (mentionnée dès le XIème siècle).

Ville de Le Tour-du-Parc (Bretagne).

Saint-Gildas y fonde un monastère appelé initialement Coëtlan, puis plus tard Saint-Pabu. En effet, Saint-Félix, le restaurateur de l'abbaye de Saint-Gildas-de-Rhuys, voulant procurer une solitude complète aux religieux qui en ont le désir, fonde dans une clairière de la forêt de Rhuys, près de la Fosse du serpent, un prieuré qu'il met sous le nom de Saint-Pabu. Plus tard, vers 1247, le duc Jean Ier, voulant enclaver cet établissement dans son parc de Suscinio (ou Sucinio), donne en échange à l'abbaye les quartiers de Saint-Armel et du Hézo. Les religieux de Saint-Pabu, ne voulant pas s'éloigner trop de la forêt, s'établirent près de son enceinte orientale, au village de Kervahuet, dit aujourd'hui le Tour-du-Parc. Près de leur maison se trouvait une fontaine avec un petit lavoir ; un petit lavoir se disant en breton Auglenic, on donna le nom de Lauglenec (ou Langlenec) au nouveau prieuré. Ce prieuré est vendu en 1793.

Le territoire de Le Tour-du-Parc dépendait autrefois de Sarzeau. Le Tour-du-Parc est érigé en paroisse en 1841 et en commune en 1864.

Ville de Le Tour-du-Parc (Bretagne).

Note 1 : Cette nouvelle commune du Tour-du-Parc, distraite de Sarzeau, est bornée au nord par Surzur, à l'est et au sud par la rivière de Pénerff et à l'ouest par Sarzeau. En 1891, sa superficie est de 879 hectares, occupés par des champs, des prairies, des marais salants, et aussi par des landes. L'étier de Caden et celui de Kerboulico en font une presqu'île. En 1891, sa population est de 706 habitants. Le bourg (ancien village de Kervahuet) est à 9 kilomètres de Sarzeau et à 24 de Vannes. Le nom du Tour-du-Parc vient de l'ancien parc du château de Sucinio, qui s'étendait jusque-là. On dit que saint Gildas avait fondé, dans ce quartier, un petit monastère appelé alors Coetlann et plus tard Saint-Pabu. Vers 1247, le duc Jean Ier ayant enclavé ce prieuré dans son parc de Sucinio, les religieux s'établirent en dehors des murs, dans le village de Kervahuet et y fondèrent un nouveau prieuré, qui prit le nom de Lauglenec, du mot breton Auglenn, lavoir. La fontaine qui alimentait le réservoir existe toujours. Le prieuré, tenu d'abord en règle, tomba vers 1600 en commende définitive. La chapelle, placée sous le vocable de saint Michel, prit ensuite le nom de Saint-Clair et fut mise au service des habitants de la frairie. Outre la chapelle, le prieuré possédait une maison, deux jardins, un champ, une vigne et un grand pré. Les revenus de ce bénéfice, évalués en 1774 à 1,030 livres, se réduisaient à 646, à cause des charges. Le prieur, en effet, avait à pourvoir à l'entretien des immeubles, à payer les contributions, et à célébrer ou faire célébrer une messe à Lauglenec les dimanches et les jours de fête, pour les fondateurs, sans compter quelques autres charges. En 1793, les biens du prieuré furent vendus 6,725 livres. Après la Révolution, la chapelle, restée à la disposition du quartier, fut desservie par un vicaire de Sarzeau. Mais, à raison de la grande distance du chef-lieu paroissial, la frairie du Tour-du-Parc obtint enfin, en 1841, son érection en succursale, et en 1864 son érection en commune. Le premier recteur s'empressa de construire un presbytère et une église. Celle-ci, sans style et sans solidité, a la forme d'une croix latine, avec un clocher au bas de la nef. Elle est dédiée à saint Vincent Ferrier, et les autels latéraux sont sous les vocables du Sacré-Coeur et de la Sainte Vierge. L'ancienne chapelle de Saint-Clair, abandonnée, tombe en ruines. On se demande ce qu'est devenu, au milieu de tous ces changements, le patron du territoire, saint Saturnin. Il n'y a dans cette nouvelle paroisse aucune chapelle publique ou privée (J-M. Le Mené).

Note 2 : Liste non exhaustive des maires de Le Tour-du-Parc : ......, Henri de Maluquer (1945-1952), Germaine Le Joubioux (1952-1953), Pierre Derennes (1953-1959), Léon Mahé (1959-1971), Célestin Le Boulicaut (1971-1987), Roger Quinio (1987-1995), Camille Le Joubioux (1995-2008), Georges Sarasin (2008-2014), François Mousset (2014-.....), etc ....

Ville de Le Tour-du-Parc (Bretagne).

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PATRIMOINE du TOUR-DU-PARC

l'église Saint-Vincent-Ferrier (XIXème siècle) ;

Eglise de Le Tour-du-Parc (Bretagne).

l'ancienne chapelle Saint-Clair, aujourd'hui disparue. Il s'agissait de l'ancienne chapelle du prieuré ;

Chapelle Saint-Clair de Le Tour-du-Parc (Bretagne).

l'ancien prieuré de Lauglenec (ou Langlenec), dépendant de l'abbaye Saint-Gildas-de-Rhuys et aujourd'hui disparu. Ce simple établissement n'avait aucune juridiction féodale ou spirituelle. Plus tard les moines sont rappelés à l'abbaye, et bientôt des prêtres séculiers jouissent du bénéfice sous le titre de prieurs commendataires. Le 13 mai 1558, le prieur Jean Vivian avoue tenir "La chapelle, maisons, jardins, mestairie, pourpris, terres arables, prez et autres terres du prieuré, le tout en ung tenant, situés en la paroisse de Sarzau, contenant le tout par fonds 20 journaulx de terre ou environ, joignant le grand Parc, et s'étendant vers la mer. Item luy est deu la dixiesme partie du sel qui provient chacun an de trois marais à sel ou salines, situés près le d. prieuré. Item sur la maison de l'Hermitage cinq soubz monnaye de rente par chacun an. Item sur la recepte de Rhuys soixante soubz monnaye de rente par chacun an, au jour et feste de Nouel. Item la tierce partie des dîmes des bledz et vins qui croissent en la paroisse d'Arzon, aux lieux où le prieur d'Arzon prend et lève dismes. A raison de quoy doibt le d. prieur de Lauglenec les trois messes de Nouel à la chapelle Saint-Nicollas au chasteau de Succinio, et en oultre (à Lauglenec) deux messes par chescune sepmaine de l'an, pour prier Dieu pour les âmes des feuz roiz et ducz de ce pays, fondateurs du d. prieuré" (Nantes. Prieurés B). Pour payer les taxes extraordinaires, le prieur doit aliéner, le 13 novembre 1563, un pré, qui est adjugé à Vincent de Louénan pour 218 livres 5 sous, et, le 9 avril 1578, trois journaux de terre. En 1774, les revenus de ce bénéfice monte à 1 030 livres, dont il faut déduire 384 livres pour les charges. En 1790 tous les revenus ne sont affermés que 900 livres, sur lesquelles il faut prélever 144 livres 10 sous pour les décimes et 70 livres pour les messes, en sorte que le revenu net du prieur est réduit à 685 livres et 10 sous. Le 19 octobre 1793, les champs et prés de Lauglenec sont vendus à J. Boudeville, de Lorient, pour 6 725 livres. La chapelle, dédiée primitivement à saint Michel, a été mise postérieurement sous le vocable de Saint-Clair. Les prieurs connus sont : Guillaume Droillart (mort en 1555), Jehan Vivian (pourvu en 1555, fait aveu en 1558), Fr. Jacques de Gaudart (fait aveu en 1573, résignation en 1580), François Loget (pourvu le 3 mars 1580), Pierre Le Gallic (pourvu en 1606, mort en 1609), Pierre de Montigny (fait aveu le 15 juillet 1639), Guillaume du Cambout (mort en 1729, évêque de Tarbes), Louis de Villeneuve, de Sisteron (en 1729, mort en 1736), Jean-Bernard Le Leu, de Paris (en 1736, mort en 1760), Aimé Fr. Hamon de Boismartin (en 1760) (J. M. Le Mené) ;

le manoir de Caden (XIII-XVème siècle), propriété des officiers ducaux, puis au XVIIème siècle du gouverneur du château de Suscinio. Cette demeure est signalée dès 1378. Le corps principal date du XVème siècle et la tour carrée date de 1641. L'édifice abrite aujourd'hui un musée ;

la chapelle privative du manoir de Caden (XV-XVIème siècle). Son clocheton est surmonté d'une croix ;

la croix de Caden (1806) ;

les croix (XIXème siècle), situées à l'entrée du bourg ;

la maison de Pont-Neuf (1784) ;

la maison de Rouvran (XIXème siècle) ;

la fontaine dédiée à Saint Clair. Une croix celtique surmonte l'édicule ;

Fontaine Saint-Clair de Le Tour-du-Parc (Bretagne).

le parc à huîtres (XIXème siècle) ;

A signaler aussi :

les anciens marais salants de Pencadenic, surnommés encore "le Bourgogne", ruinés en 1877 ;

les anciens postes de douane de Balanfournis et Boderharf ;

le pont romain, situé près du Bourdoux ;

Ville de Le Tour-du-Parc (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE du TOUR-DU-PARC

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464 et du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence d'aucun noble de La Tour-du-Parc. La Tour-du-Parc dépendait autrefois de Sarzeau.

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