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Le nom-adjectif ethnique propre à cette commune est trégastelloie.
"Le seigneur de cette paroisse en portait le nom. Ses armes étaient : d'or à une clef de gueules en pal" écrivait Jollivet en 1859. Ces armes peuvent être considérées aujourd'hui comme celles de la commune qui a remplacé l'ancienne paroisse [Note : Cependant, d'après l'Armorial de Guy Le Borgne (1667), il s'agirait du seigneur de Trégastel en Plougasnou (Fin.)].
Tregastell (ce qui signifie "la trève du château") était une paroisse au diocèse de Tréguier dès 1426 (Arch. de la Loire-Atl., B 2980). Depuis, on trouve cette paroisse appelée Trégastel jusqu'à nos jours. Le 24 février 1790, elle élut sa première municipalité, donnant ainsi naissance à une commune.
Quatre ensembles monumentaux de cette commune sont classés comme historiques :
1) le dolmen et l'allée couverte de Kergunteil (parcelle C 526), classés le 8 août 1946 ;
2) le menhir de Trémarche, à Parc-ar-Peulven (parcelle B 324), classé le 11 octobre 1960 ;
3) l'église Sainte-Anne (XIIème-XVIIème s.), classée en partie le 14 juin 1909 (choeur et partie du transept) et le 17 mars 1916 (nef). Elle a pour bénitier une ancienne mesure à blé du XIVème siècle ;
4) l'ossuaire accolé à l'église (XVIIème s.-1770), classé le 14 juin 1909.
Un autre ensemble est inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques et plusieurs autres édifices ne sont ni classés ni inscrits :
5) la chapelle Saint-Gorgon (v. 1708), inscrite avec son placitre, son calvaire et son mur d'enceinte le 10 janvier 1952 ;
6) la chapelle Sainte-Anne [Note : A ne pas confondre avec la chapelle de la communauté des religieuses, également dédiée à Sainte-Anne (1923-1925)], presqu'entièrement reconstruite, a cependant encore quelques restes du XVIIIème siècle ;
7) les ruines nommées Ar-Hastel (époque gallo-romaine) ;
8) l'allée couverte de l'île Renotte ;
9) le menhir de Créach-Igen ;
10) le menhir de Keredol, aujourd'hui transporté sur la place Sainte-Anne ;
11) la stèle de Sainte-Anne (époque gauloise), aujourd'hui transportée à la Grève Blanche ;
12) le manoir de Kerlavas, aujourd'hui ferme ;
13) la maison et la ferme de Ker-ar-Feunteun, anciennement convenant Grandmaison. Cet ensemble comprend une maison du XVème siècle et l'ancienne chapelle Saint-Laurent ;
14) la fontaine Saint-Gorgon ;
15) les croix de Saint-Gorgon, de Tropéric (1636), de Trémarche, de Roch-Uzon ;
16) la ferme de Crech-ar-Léo (XVIIème-XVIIIème s.), ayant servi en partie d'école communale ;
17) la ferme de Toul-ar-Lan, avec son puits ;
18) la ferme de Keredol, avec son puits (1807) ;
19) les deux moulins à marée des Traouiéros ;
20) le château de Costaérès, construit en 1892-1895, dans le style du Moyen Age, pour l'ingénieur polonais Bruno Abakanowicz dit Abdank, qui en prit possession en 1895.
La commune, particulièrement pittoresque, possède de nombreux sites protégés :
1) l'île Renotte (presqu'île), inscrite en totalité le 25 mars 1946 ; classée, d'abord partiellement (parcelle A 4) le 2 mai 1927, puis en totalité par le décret du 11 février 1977 ;
2) l'étang et le moulin à mer des Grands Traouiéros (parcelles A 1248-1249), inscrits le 22 juillet 1931. Cette inscription a été étendue le 23 mai 1945 aux abords de l'étang (parcelles A 1064-1072, 1205-1208, 1210-1220) et à la vallée des Grands Traouiéros (parcelles B 660-673, 841-958). Ce site inscrit se prolonge en Perros-Guirec ;
3) l'île de Costaérès (parcelle A 1250), inscrite le 25 mars 1946 ;
4) les rochers du littoral, classés en partie le 11 juillet 1911 ((parcelles A 5-10 et dépendance du domaine public maritime) et en partie le 2 mai 1927 (parcelles C 266, A 4 (île Renotte) et parcelles non cadastrées situées près de A 806 (l'Eléphant), à l'est de A 840 (placître de Roch-Uzon) et à l'est de A 1000, 1002, 1003 (massif de Crech-Touronny) ;
5) les rochers de Ty-Nevouis (parcelles A 941-951, 957, 958, 960, 963-967, 975, 978, 980), inscrits le 25 mars 1946 ;
6) la pointe d'Ar-Boudoullou (parcelles A 1025-1028), inscrite le 25 mars 1946 ;
7) la propriété de Crech-Caouët (parcelles A 1030-1032, 1039-1041), inscrite le 25 mars 1946 ;
Auxquels il faut ajouter :
8) les ilôts dont les principaux sont l'île Bivic (ou Tanguy) et l'île aux Lapins.
Voici quelques événements datés que l'on peut évoquer à propos de Trégastel :
1) le 9 août 1883 fut bénie la première pierre de la maison de bains des Dames des Sacrés-Coeurs de Jésus et de Marie de Saint-Quay-Portrieux, sur la grève de Trégastel ;
2) le 17 novembre 1923 fut bénie la première pierre de la chapelle Sainte-Anne de la communauté de Trégastel. La chapelle elle-même fut bénie le 15 août 1925 ;
3) le 13 août 1944 les Allemands évacuèrent la commune et les troupes américaines y entrèrent.
Des écrivains polonais ont séjourné à Costaérès, où ils trouvaient, paraît-il, le calme propice à l'écriture :
1) Wladislaw Mickiewicz, né à Paris en 1838, auteur d'une vie de son père, le célèbre poète polonais Adam Mickiewicz, parue en 1890-1895. Il était directeur de la bibliothèque polonaise de Paris et vint à Costaérès en 1897. Il mourut à Paris en 1926 ;
2) Heinryk Sienkiewicz, né à Wola-Okrzejska en Podlachie (Pologne), auteur de Quo vadis ? roman paru en feuilleton en Pologne en 1895-1896 puis en France en 1900. Il séjourna à Costaérès en 1898-1899, obtint le prix Nobel de littérature en 1905 et mourut à Vevey (Suisse) le 15 novembre 1916 [Note : Voir : Wielska Encyklopedia Powszechna Pwn, t. x, Varsovia, 1967, p. 503-505 - L. Dubreuil, Sienckiewicz et la Bretagne dans la Nouvelle revue de Bretagne, 1949. P. 307-309].
D'autres écrivains ont aussi séjourné à Trégastel :
3) Léon Duringer devenu Léon Durocher, né à Pontivy le 23 octobre 1862, poète et chansonnier d'origine bavaroise, fit bâtir à Trégastel sa villa de Ker-Ninoc'h en 1900. Il mourut à Paris le 23 octobre 1918. Son effigie en bronze a été scellée près de la chapelle Sainte-Anne sur un rocher de granit rose [Note : Ami de Charles Le Goffic et d'Anatole Le Braz " ils communiaient, comme le disait ce dernier, dans un même amour pour la Bretagne mais ne communiaient pas sous les mêmes espèces" (0. Geslin, Léon Durocher, chantre du trégor : les Cahiers de l’Iroise, 24ème année, 1977, p. 163-166)] ;
4) Charles Le Goffic (Cf. la notice de Lannion), acheta en 1899 une maison rurale à Run-Rouz en Trégastel et y fit de fréquents séjours. Il a été enterré dans le cimetière de cette commune.
On extrait à Trégastel du granit rose.
(Bulletin d'informations des maires).
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