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INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE TREGOMAR |
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L'armorial de Guy le Borgne (1667) associe au nom de "Trégomar en Saint-Brieuc" les armes suivantes : d'argent à trois haches d'armes de sable, posées en pal. Ce sont les armes des Le Voyer, barons de Trégomar jusqu'en 1690 (voir la notice de Bourbriac et : Courcy, Nobiliaire et armorial, III, p. 210). Ces armes peuvent aujourd'hui être considérées comme celles de la commune.
Le bourg de Trégoma est cité en 1220 (Anc. év., IV, 315). Tregomar est cité comme paroisse, avec la graphie actuelle, à l'accent près, ou plus généralement sous celle de Tregoma dans les chartes de l'abbaye de Saint-Aubin des Bois à partir de 1235 (III, 84) [Note : Il ne faut pas confondre ce nom avec celui de Tregommoer (Trégomeur en Goëllo) cité aussi en 1235 dans une charte de Beauport (Anc. év., IV, 100), confusion d’autant plus facile qu’il est question d’Olivier le Veier de Tregommoer dans cette charte et que les le Voyer furent précisément seigneurs de Trégomar dès 1328]. La forme Tregoma apparaît encore en 1427 (Arch. de L-Atl., B 2978) et 1440 (Lettres de Jean V, n° 2624). Dans l'état civil, il y a Tregomar (1605) et Tregommar (à partir de 1668).
Cette paroisse appartenant au diocèse de Saint-Brieuc, élut sa première municipalité au début de 1790. En 1801 la graphie retenue pour être officielle est Tregommar (arrêté du 5 brun. an X). Dès cette époque on écrivait généralement Trégomard et, plus souvent, Trégomar, nom qui fut officiel dès le dénombrement de 1861 (tableau certifié par le préfet le 5 juin 1862).
Par l'ordonnance du 28 avril 1830, Trégomar a cédé à la Poterie une fraction située à l'est du village de Saint-Robin (en la Poterie). Enfin Trégomar a été fusionné avec Lamballe par arrêté préfectoral du 29 décembre 1972, à compter du 1er janvier 1973, tout en bénéficiant du statut de commune associée.
Un seul monument de cette commune est protégé au titre des monuments historiques :
1) Le menhir de Guihallon (parcelle A 291), dans le bois du même nom. Ce mégalithe a été classé le 28 décembre 1965 ;
Les autres édifices qui peuvent être signalés sont :
2) Le château de Trégomar, dont il ne reste que des pierres sculptées réemployées dans les fermes des environs [Note : Sur l’ancien château de Trégomar, ayant appartenu aux le Voyer (XIVème s. - 1693), aux Calloët (1693-1814), aux Goyon, devenus duc de Feltre (1814 - v. 1918), voir : La Motte Rouge, Vieilles demeures, p. 432-433, et Arch. des C-du-N, 1 E 107, 126, 130, 166, 172 (minu de 1540, aveux de 1498, 1538, 1702, 1759)] ;
3) La Maison-Neuve, construite sur l'ancien domaine de la seigneurie de Trégomar.
Voici plusieurs événements que l'histoire de Trégomar a retenus :
1) Le 30 juin 1801 le maire de la commune fut assassiné, vraisemblablement par des chouans ;
2) Le 20 juillet 1856 fut bénie la première pierre de la nouvelle église Saint-Blaise ;
3) Le 1er janvier 1858 cette église fut ouverte au culte ;
4) Le 1er mars 1859 l'église fut bénie solennellement.
Sur les Goyon de Feltre qui possédèrent la terre de Trégomar depuis Michel-Augustin, acquéreur de cette terre en 1814, jusqu'à Charles, duc de Feltre, qui la vendit vers 1918, on se reportera à la notice de Noyal.
(Bulletin d'informations des maires).
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