|
Bienvenue ! |
INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE TREGROM |
Retour page d'accueil Retour Ville de Trégrom
Trégrom est cité comme paroisse dans une charte originale inédite de l'abbaye de Bégard, datée de 1308 (Arch. des C-du-N, 1 H). Cette paroisse qui appartenait sous l'Ancien Régime au diocèse de Tréguier a élu sa première municipalité les 11 et 12 février 1790.
L'm final de son nom se prononce.
Les principaux monuments à signaler dans cette commune sont :
1) l'église Saint-Brandan, qui a été reconstruite à la fin du XIXème siècle, mais conserve néanmoins des restes des XVème (base du pignon ouest, ailes, enfeux) et XVIème siècles (sacristie) ;
2) la chapelle du Christ (XVIème s.) ;
3) la fontaine du Christ (1740) ;
4) le manoir de Pont-Even, aujourd'hui ferme ;
5) le manoir de Penn-ar-Getz, au bourg ;
6) le manoir du Lennic (XVIIIème s.) ;
7) le manoir de Kernaman-Izellan (1665), aujourd'hui ferme ;
8) le manoir de la Boissière (1741), aujourd'hui ferme ;
9) le château de Coatléguer (XVIème s.), aujourd'hui en ruine ;
10) la ferme de Rumerrien (1745) ;
11) la ferme de Squivit (vers 1770) ;
12) une des fermes de Kernotériou-Bian (1724) ;
13) les calvaires de Kergreun, Kernotériou, Poull-an-Corr et du Christ ;
14) les deux menhirs de Kerscot ;
15) l'enceinte circulaire de Kermenou (haut Moyen Age) ;
16) des substructions gallo-romaines de Par-an-Champou près de Kerjéfion et d'autres près de Croaz-an-Marchesiou (voie romaine de Carhaix au Yaudet).
Quelques événements ayant eu Trégrom pour cadre peuvent être rappelé :
1) en 1895 fut commencée la reconstruction de l'église terminée l'année ;
2) du 20 janvier au 28 juillet 1944, trente-quatre déraillements furent provoqués par un groupe de Résistants qui s'établit d'abord entre Kergueffiou et Pen-ar-Pont en Trégrom et prit le nom de "La Marseillaise" à partir du 25 juin. Le 3 juillet, les Résistants subirent une attaque allemande.
François Le Roux, né à Trégrom le 2 novembre 1762, était curé à Pluzunet au début de la Révolution. Ayant refusé de prêter le serment constitutionnel, il émigra d'abord à Jersey puis revint dans sa commune natale, où il se cachait dans un arbre (le "chêne de M. Le Roux" à Kerscot). Ensuite il fut nommé desservant de Cavan (1803) et finalement curé de Belle-Isle-en-Terre (1813), où il se rendit célèbre par ses sermons, d'une extrême originalité, et où il mourut le 26 décembre 1841.
(Bulletin d'informations des maires).
© Copyright - Tous droits réservés.