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On appelle trélévernais ce qui se rapporte à cette commune (J O, 30 septembre 1934).
La famille de Tréléver, aujourd'hui éteinte, portait pour armes : bandé de six pièces d'hermines et de gueules. Nous allons voir que son nom est le même que celui de la commune actuelle, bien que, d'après l'Armorial de Guy Le Borgne (1667), cette famille tire son nom d'une seigneurie de Tréléver située en Guimaëc (Fin.). Ces armes figurent sur un sceau de 1385 (Morice, Preuves, II, n° XV). Elles pourraient devenir les armes de la commune de Trélévern.
La paroisse de Treslever ou Trezlever, au diocèse de Tréguier, est citée dès 1330 dans l'enquête du procès de canonisation de saint Yves [Note : On y trouve aussi Tresveler, mais ce doit être une erreur pour Treslever]. On peut en déduire que l'n final actuel n'était pas prononcé. La forme d'aujourd'hui, Trélévern, apparaît dès 1426 (Arch. de la Loire-Atl., B 2980).
Cette paroisse a élu sa première municipalité au début de 1790 et elle est ainsi devenue une commune.
Cette commune ne possède aucun immeuble protégé au titre de la législation sur les monuments historiques et sur les sites. On peut cependant citer parmi les monuments :
1) le château de Kergouanton (XVème-XVIème s.), qui a donné son nom à la famille de Loz de Kergouanton, aujourd'hui éteinte ;
2) la chapelle de Kergouanton (XVème s.), ayant servi depuis d'écurie au château.
Comme site pittoresque, on peut signaler le littoral avec, peut-être, l'île de Siec, dont on ne sait si elle appartient au territoire de la commune de Trélévern ou à celui de la commune de Trévou-Tréguignec.
Quelques événements récents ont laissé une trace dans le souvenir des habitants de Trélévern :
1) le 26 juillet 1912 eut lieu la bénédiction de la première pierre de l'église Saint-Léonore et Sainte-Anne ;
2) l'église elle-même fut bénie le 27 juillet 1914 ;
3) le 28 juillet 1944, la mairie fut incendiée par les Allemands.
Un personnage ayant vécu à Trélévern a sa place marquée dans l'histoire de la commune : Pierre de Loz, seigneur de Kergouanton, fut avec sa femme, Françoise de Kergroadez, le principal fondateur de l'hôtel-Dieu de Tréguier (contrat du 18 décembre 1655). Kergouanton était aussi une sorte d'hospice où les malheureux étaient reçus. Devenu veuf, il quitta Kergouanton et se retira dans cet hôpital à Tréguier. Il vécut pauvrement jusqu'à sa mort le 27 mai 1668. Par son testament du 19 mai précédent, il avait laissé aux religieuses hospitalières de la Miséricorde de Jésus de nombreux biens dont son manoir de Kermouster en Langoat.
(Bulletin d'informations des maires).
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