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TREOGAT |
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La commune de Tréogat ( Treogad) fait partie du canton de Plogastel-Saint-Germain. Tréogat dépend de l'arrondissement de Quimper, du département du Finistère (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de TREOGAT
Tréogat vient du breton « treb » (village) et de saint Boscat.
Tréogat est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plovan.Tréogat est une ancienne trève de la paroisse de Plovan. La paroisse de Tréogat dépendait jadis du pagus de Cap Caval et de l'ancien évêché de Cornouaille.
On rencontre les appellations suivantes : Trefvozgat (en 1348), Trevosgat (en 1405), Treozgat (en 1535 et 1574), Treogat (en 1599).
Note : Liste non exhaustive des maires de Tréogat : Guy Yvinou (1803-1804), Jacques Billien (1820-1826), Pierre Le Berre (1826), Jacques Billien (1827-1848), Louis Voquer (1850-1874), Jean-Marie Bilien (1874-1888), Zéphirin Caoudal (1888-1891), Jean-Marie Bilien (1891-1896), Yves Le Brun (1896-1908), Georges Caoudal, fils de Zéphirin (1908-1935), Daniel Toullec (1935-1944), Alain Le Brun (1944-1947), Péron (1947-1948), Pierre Le Brun (1951-1952), François Gloaguen (1953), Corentin Riou (1983-1995), Jacques Le Goff (1995-2014), Pierre Le Berre (2014-2020), etc ...
Voir " Le cahier de doléances de Tréogat en 1789 ".
PATRIMOINE de TREOGAT
l'église Saint-Boscat ou Escat (XIV-XVème siècle), édifiée à lemplacement dun ancien sanctuaire datant du XII-XIIIème siècle. L'édifice actuel, reconstruit dans les premières années du XVème siècle, comporte une nef de trois travées avec bas-côtés, séparée par un arc diaphragme du choeur. Celui-ci comprend deux travées séparées des bas-côtés par quatre arcades. Les piliers de l'arc diaphragme semblent dater du XVème siècle (le piliers nord) et du XIVème siècle (le pilier sud). L'église abrite les statues de saint Boscat en évêque, saint Laurent, saint Melon et une Pietà ;
Note : L’église de Tréogat, reconstruite dans les toutes premières années du XVème siècle, comporte une nef de trois travées avec bas côtés, séparée par un arc diaphragme du chœur. Celui-ci comprend deux travées séparées des bas côtés par quatre arcades dont les archivoltes sont simplement épannelées, celles du nord en plein cintre, celles du midi en tiers point. Elles reposent directement sur les chapiteaux de piliers provenant d’un édifice plus ancien et qui ont été réemployés. Au nord, le chapiteau du pilier intermédiaire, décoré de feuillages alternant avec des écussons est semblable à celui conservé dans l’église de Pouldreuzic. Au sud, le pilier intermédiaire est formé de huit colonnettes qui s’incurvent pour former sans astragale la corbeille du chapiteau et, à leur partie inférieure pour former sa base. Tous deux paraissent remonter à la première moitié du XIVème siècle. Les piliers de l’arc diaphragme sont ornés de feuilles grasses rappelant celles des Carmes de Pont-l’Abbé et du porche de Pont-Croix, mais d’une sculpture plus vigoureuse. Les bases des colonnettes sont dissemblables, celles du pilier nord, prismatiques, dénotent le XVème siècle, tandis que celles du pilier sud ont conservé les profils du XIVème siècle. (R. Couffon).
l'ancienne chapelle Saint-Melon, aujourd'hui disparue ;
la croix de Kerguenol (1500) ;
le calvaire situé sur le placitre de l'église de Tréogat (XVème siècle) ;
d'autres croix ou vestiges de croix : Kergroas (Moyen Age), Keryéré (XVIème siècle), Lesvagnol (Moyen Age), la croix du cimetière de Tréogat (XVIème siècle) ;
le manoir de Minven (XVIème siècle), propriété, depuis le XVIème siècle, de la famille Du Bois Guéhennec. En 1752, Renée Furic, femme d'Alexandre-Louis du Boisguéhennec de Minven, est marchande de vins en gros à Daoulas. Le 5 fructidor an III, Charles du Boisguéhennec étant émigré, le château du Minven fut acquis au prix de 505.000 l. par Michel Caoudal, fermier de la terre du Minven. Le même jour, la métairie du Minven fut achetée 80.000 l. par Boscat Le Berre, cultivateur ;
la maison de Le Trenvel (XIXème siècle) ;
le moulin à eau de Kervahu ;
A signaler aussi :
la stèle de la Mairie (500 -100 avant Jésus-Christ) ;
la stèle de Penhors (500 - 100 avant Jésus-Christ) ;
ANCIENNE NOBLESSE de TREOGAT
A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1481 qui s'est tenue à Carhaix les 4 et 5 septembre, revue militaire à laquelle tous les nobles devaient participer munis de l'équipement en rapport avec leur fortune, le nobles suivant de Tréogat était présent :
Jean de Nimeven, archer en brigandine.
A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1562 qui s'est tenue à Quimper les 15 et 16 mai, le noble suivant de Tréogat (Treorgat) apparaît :
Maistre Raoul de Lanros, sieur de Menesguen, bailly de Cornouailles, présent, dict qu'il faict homme d'armes et dict estre exemt à cause de son office à Quimper.
(à compléter)
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