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TRIMER

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La commune de Trimer (bzh.gif (80 octets) Tremeur) fait partie du canton de Tinténiac. Trimer dépend de l'arrondissement de Saint-Malo, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de TRIMER

Trimer est un démembrement de la paroisse de Tinténiac. En l'an 1032, le duc de Bretagne Alain III donne à l'abbaye de Saint-Georges de Rennes la châtellenie de Tinténiac.

Ville de Trimer (Bretagne).

Trimer est mentionné pour la première fois en 1040. C'était alors un fief de la seigneurie de Tinténiac tenu par un nommé Nominoi. Mais en 1202 apparaît la chapelle de cette localité, en la possession de laquelle l'abbesse de Saint-Georges de Rennes fut confirmée par Pierre Giraud, évêque de Saint-Malo. Or, cette chapelle devait déjà être ancienne, car elle est mentionnée avec ses dîmes et ses oblations, « capellam de Treimer com decimis et oblacionibus suis », sur le même rang que tous les autres sanctuaires d'alentour (Cartulaire de l'abbaye Saint-Georges, 98 et 200). Quelques années plus tard, Raoul, évêque de Saint-Malo de 1218 à 1230, statua sur les rapports de plusieurs églises ou chapelles dépendant de Tinténiac avec le recteur de cette dernière paroisse. Après avoir érigé un certain nombre de ces chapelles en églises paroissiales, Raoul décida que Trimer demeurerait simple trève de Tinténiac, « parrochiani de Treimer venient ad ecclesiam de Tinteniaco et eidem, tanquam sue matrici ecclesie, obedient in omni jure parrochiali ». Cette décision épiscopale, confirmant la sujétion de Trimer à Tinténiac, fut approuvée en 1233 par Geffroy, évêque de Saint-Malo, et en 1442 par le pape Eugène IV (Cartulaire de l'abbaye Saint-Georges, 235 et 280). Depuis lors et jusqu'à la Révolution, Trimer fut considérée comme trève de Tinténiac ; mais son curé était inamovible et l'on y faisait « toutes les fonctions curiales sans aucune exception » (Pouillé ms. de Saint-Malo, 1739-1707). Il paraît cependant que le curé de Trimer n'y résidait pas, car le Pouillé ms. de Saint-Malo (1739-1767) dit qu'il ne s'y trouvait pas de presbytère, et nous avons retrouvé des requêtes faites par les habitants de Trimer en 1616 et 1713, pour faire cesser cet éloignement de leur curé, que le recteur de Tinténiac gardait près de lui (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 9 G, 21. — Le recteur de Tinténiac n'avait alors d'autre curé que celui de Trimer, et ne recevait pour ce dernier et pour lui-même que 500 livres de pension de l'abbesse de Saint-Georges ; plus tard il reçut de cette dame 1.400 livres, et put avoir deux curés dont l'un administra Trimer). L'abbesse de Saint-Georges avait dû recevoir Trimer en même temps que Tinténiac, vers l'an 1032 ; aussi leva-t-elle toujours les dîmes de cette trève (Pouillé de Rennes). En 1790, les dîmes de Trimer valaient 915 livres de rente (Cartulaire de l'abbaye Saint-Georges, 466).

Ville de Trimer (Bretagne).

Trimer fut érigé en paroisse en 1803, mais cette paroisse fut supprimée dès 1811, et le territoire de Trimer fut alors annexé à celui de Saint-Thual. En 1817, l'évêque envoya à Trimer M. Louis Pestel avec pouvoir de recteur, mais la paroisse ne fut officiellement rétablie que par ordonnance royale en date du 26 avril 1826.

On rencontre les appellation suivantes : Tremer (en 1040), capella de Treimer (en 1202).

Ville de Trimer (Bretagne).

Note 1 : les petites filles de la paroisse de Trimer avaient, au XVIIIème siècle, le droit de fréquenter gratuitement l'école des Iffs.

Note 2 : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Trimer : Charles Briot de la Noë (1803, décédé en 1804). N... Tual (1804-1811). Louis Pestel (1826, décédé en 1827). Mathurin Vaillant (1828, décédé en 1858). Julien Béguéret (1858, décédé en 1874). Adolphe Saint-Pair (à partir de 1874), .....

Voir   Ville de Trimer (Bretagne) " Le cahier de doléances de Trimer en 1789 ".

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PATRIMOINE de TRIMER

l'église Saint-Médrel-Saint-Amand (1842). Cette église remplace un ancien édifice religieux mentionné en 1202. Au XVIIIème siècle, l'église de Trimer avait saint Michel pour titulaire et saint Amand pour patron ; elle était alors « à peine passable et bien pauvre » ; la confrérie du Rosaire y était cependant érigée, mais pas plus que la fabrique elle n'avait de revenu fixe, et aucune fondation n'existait dans la paroisse (Pouillé ms. de Saint-Malo, 1739-1767). Les prééminences de Trimer étaient contestées par l'abbesse de Saint-Georges au seigneur de Montmuran ; cependant, en 1722, Françoise de Coëtquen, marquise de la Marzelière et dame de Montmuran, nomma une cloche à Trimer en qualité de dame de cette église. Cet ancien édifice n'existe plus. En 1842, une nouvelle église a été bâtie à Trimer ; elle est en forme de croix et ajourée d'ouvertures ogivales. Saint Amand, évêque de Rennes, en est le patron, mais une grande assemblée continue de se tenir à la fin du XIXème siècle à côté à la fête de saint Michel (Pouillé de Rennes). Elle conserve une chaire armoriée du XVIIème siècle et des fonts baptismaux octogonaux à deux corps qui datent de 1599 ;

Eglise de Trimer (Bretagne).

l'ancien manoir (XVI-XIXème siècle) de Les Clayes. Ce manoir est reconstruit au XVI-XVIIème siècle par Jan Robiou (de la Clayes) ;

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ANCIENNE NOBLESSE de TRIMER

Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence d'aucun noble de Trimer. Trimer dépendait jadis de la paroisse de Tinténiac.

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